Solar Impulse Has a New Blog! [en]

[fr] Solar Impulse a un nouveau blog, turbinant fièrement sous WordPress!

Great news! You’ve heard I’m working with Solar Impulse these days — one of the first results of our work together is a shiny new blog running on WordPress. We’ve imported all the articles from the existing home-made blogging platform, and installed WPML to make it all multilingual, as their articles are translated into French, English and German.

The whole thing went pretty smoothly thanks to all the people involved!

Ye Olde-School Personal Blogs Are Still Around [en]

[fr] Le blog personnel existe toujours. On a parfois tendance à l'oublier, noyés que l'on est sous la masse des machines à audience que l'on appelle "blog" ces jours.

Yesterday evening I was winding down when I thought of checking a bunch of old-school (personal) blogs I visit once in a while. If you’re not an old hand, and you’re looking for some good personal blogs written by those who made up the blogosphere in its golden hour, read on:

There are of course tons of other great blogs out there. But most of these were around in my early days of blogging, and it warms my heart that they still are.

What are your favorite personal blogs?

Le blog et le blogazine [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

J’ai pris une grave décision aujourd’hui: je vais arrêter d’appeler “blog” les publications qui sont en fait des “blogazines” (magazines en ligne construits sur un outil de blog).

Ce matin, on me demandait sur ONE FM d’expliquer ce qu’est un blog (oui, c’est encore utile en 2010). Un blog, c’est un format de publication. Des articles, empilés les uns sur les autres. Les plus récents en haut de la page, les plus anciens en bas de la page (et les encore plus anciens, bien rangés dans les archives).

Il y a un truc important dans cette “définition” qui semble être gentiment en train de passer à la trappe: “la page”.

Je vais le dire clairement: dès aujourd’hui, pour que j’appelle une publication en ligne un blog, je dois voir quelque part une page qui me permet de voir les x ou y derniers articles publiés, quelle que soit leur catégorie.

Par exemple, ce site est certainement un sympathique blogazine, mais ce n’est pas un blog (non, le lien vers le dernier article ça ne compte pas).

Quand j’arrive sur un site, je n’ai pas envie de devoir faire le tour de toutes les rubriques (notez en passant le vocabulaire “presse papier”) pour lire les cinq derniers articles. C’était d’ailleurs tout l’intérêt du format blog, vous savez: on débarque, on voit tout de suite ce qui est frais (ou que ce n’est pas frais).

Donc, et je me répète, je serai désormais intransigeante dans ma distinction entre les blogs et les blogazines. Parce qu’à force de confondre les deux, on commence à raconter n’importe quoi sur les blogs (oui, je provoque).

Don't You Tire of Real-Time? [en]

[fr] Tout ce temps réel sur le web me fatigue. On néglige les expressions plus profondes que permet le web, sur nos blogs par exemple.

I find that I’m increasingly tired with real-time. Keeping up with the stream. Living on the cutting-edge. I like diving into deeper explorations that require me to step out of the real-time stream of tweets and statuses and IRC and IM conversations.

I like reading and writing.

I’ve never been much of a “news” person — and I know that my little self and my little blog have no chance of competing with the Techcrunches and ReadWriteWebs and GigaOms that seem to be all over the place now.

Life is real-time enough. I like spending time on the web like in a book.

I still love Twitter and Facebook and Tumblr and all the transient stuff that’s floating around — but sometimes I feel like I let myself get lost in it.

Once again, I’m back here, on my blog.

L'entreprise sans voix [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Pour ne pas aller dans le mur lorsqu’on met les pieds dans les médias sociaux, il est important d’apprendre (ou de réapprendre) à parler comme un être humain.

Corollaire: il est beaucoup plus facile pour une personne d’avoir une expérience enrichissante dans les médias sociaux que pour une entreprise.

Etre en ligne, c’est laisser s’exprimer sa voix. L’humain a une voix, mais pas l’entreprise — si ce n’est la somme des voix des différentes personnes humaines qui la composent. Mais celles-ci, en règle générale, sont muselées par la politique de non-communication de l’entreprise. Je dis non-communication, car trop souvent, tous ces efforts pour “communiquer” servent surtout à ne rien dire. Vous trouvez fascinante la lecture des communiqués de presse et des brochures promotionnelles, vous?

(Je suis en train de relire le Cluetrain Manifesto en préparation à la formation que je donne cette semaine… comment ça, ça se sent?)

Soyons concrets. Pour se mettre à Twitter ou ouvrir un blog, il est beaucoup plus facile de se lancer en tant que personne qu’en tant qu’entreprise ou institution. On trouvera plus vite sa voix (et aussi sa voie), on sera moins retenu par les questions politiques, et on jouira des conversations authentiques et connexions qu’on y fera.

L’entreprise, elle, ne peut vraiment parler avec personne. Elle ne peut que demander à ses humains de parler pour elle — comme une coquille vide si elle tente de les contrôler, ou comme des personnes riches, sensibles, et complexes si elle leur fait cette confiance.

A Blog About Web Analytics I'm Going to Read [en]

[fr] Enfin un blog sur les "web analytics" qui semble avoir les pieds sur terre!

I’ve just stumbled upon Actionable Analytics, a web analytics blog that seems to approach measuring stuff on the web in a really sensible and serious way. I’ve started reading it, and after finding the following on the author’s About page, I’m officially a fan:

I think too often people forget to stop and ask why they are doing analysis and what they are going to do with the information. This blog is therefore about the practical, the actionable, and the business-critical. It covers every aspect of the industry, but always with a focus on doing, and not just reporting and implementation.

Jonny Longden

If you know me or have been reading Climb to the Stars for a while, you probably know that I am far from being a fan of SEO. For me, 95% of getting good search engine placement comes down to:

  • make sure your markup is nice and accessible and search-engine friendly
  • write interesting stuff
  • choose relevant titles
  • be active online.

People who obsess about keywords and “juice” tire me.

Often, I wonder. What do people have blogs for? Traffic, clicks, or pageviews? As far as I’m concerned, I write here because I want to be useful and inspire people. How on earth will my bounce rate or my page views tell me if I’m achieving that goal?

I get really pissed off at people who throw numbers together and then assume they automatically mean something. I also get annoyed at those who give their readers a worse experience accessing their content because “it makes it better for search engines” (I’m yet to be convinced that “partial posts” are really helpful, for example.) I also get really frustrated when people don’t realise that measuring something changes behaviours (comments as measure of a blog’s “success” for example — it’s so easy to game and make the numbers meaningless).

I personally think that analysis can come in really handy when you expect your visitors to go through some kind of process: buy something, download something, fill in a form, etc. Analysis can help you figure out where they get stuck or lost, and why they don’t follow through. But when your site is about “reading stuff that’s interesting and meaningful” to the reader, I’m not think it makes that much sense.

Well, I look forward to reading more of Jonny’s analytics blog to understand what the practical applications really are.

Identifier commentaires et tweets douteux [fr]

[en] Not sure whether a tweet/comment is legit or spammy? A few tips.

Une chose que je fais et qui ne va pas de soi, je me rends compte, c’est filtrer et identifier le contenu “douteux” dans les commentaires de blogs et parmi les tweets (non, on ne dit pas twit(t), à moins de vouloir passer pour un imbécile) qui vous sont adressés. Voici quelques trucs pour identifier ces malvenus et y réagir adéquatement.

  • Premier signal d’alarme: le tweet ou le commentaire provient d’une personne qui vous est inconnue.
  • Deuxième signal d’alarme: le contenu est banal, un peu (ou carrément) hors sujet, particulièrement flatteur ou (plus rarement) méchamment négatif.

Si un tweet ou commentaire déclenche ces signaux d’alarme, il vaut la peine d’investiguer un peu pour en avoir le coeur net.

Pour un commentaire:

  • Regardez le nom laissé par le commentateur: semble-t-il réel ou bidon?
  • Regardez l’adresse e-mail associée au commentaire: semble-t-elle correspondre au nom donné, ou bien est-elle également bidon?
  • Est-ce que le texte du commentaire contient des liens? Si oui, sélectionnez l’adresse de destination de ceux-ci (c’est plus prudent que de cliquer) et allez voir si le site semble publicitaire — c’est souvent le cas.
  • Faites de même avec l’adresse du site web de l’auteur du commentaire: est-ce que c’est un site publicitaire/commercial, ou clairement le site d’un individu?
  • Est-ce que les sites liés sont bourrés de publicités? Que pensez-vous de leur contenu?

Aucune de ces questions ne permet d’évaluer sans erreur la légitimité d’un commentaire, mais en faisant ce petit tour d’horizon en cas de doute, vous récolterez certainement des informations qui vous aideront dans votre décision.

Voir aussi: Les commentaires d’un blog ne sont pas un espace de pub!

Pour un tweet:

  • Cliquez sur l’identifiant de la personne vous ayant adressé le tweet pour aller lire ses derniers messages.
  • Si les derniers messages sont tous similaires à celui que vous avez reçu, mais adressés à des personnes différentes, vous avez à coup sûr affaire à un robot/spammeur/marketeur paumé!

Dans ce cas, je proposerais (suivant la gravité de l’affront), les mesures suivantes:

  • éviter de cliquer sur le lien dans le tweet, pour commencer
  • ne pas suivre le compte en question
  • bloquer le compte en question
  • le dénoncer comme spammeur (lien se trouvant sur la page du profil)

A vous d’évaluer l’action à prendre!

J’espère que ces quelques petits conseils vous aideront à y voir clair la prochaine fois que vous n’êtes pas trop sûr si un commentaire/tweet est du lard ou du cochon.

Les réseaux sociaux ont-ils tué les blogs? [fr]

[en] Another one on the "are blogs dead?" meme. Nope, they're not. Surprise!

Réponse courte: non 🙂

Réponse plus longue: pas plus que les réseaux sociaux ont tué l’e-mail, et pas plus qu’internet a tué la télé (quoique…). Quand un nouveau média débarque, il force les anciens à se transformer. Mais de là à dire qu’il les tue… c’est un pas que je ne franchirai pas.

Une chose par contre est sûre: avec l’apparition de Twitter, de Facebook, et de quantité d’autres espaces qui nous permettent “d’exister en ligne”, nos activités de publication on ligne sont redistribuées sur ces différents canaux. Il y a 8 ans, lorsque je voyageais, je mettais un mot sur mon blog pour dire que j’étais bien arrivée. Aujourd’hui, j’utilise Twitter ou Facebook pour cela.

L’émission nouvo m’a interviewée il y a quelque temps pour “La fin des blogs?“, ce qui m’a donné un peu l’occasion de développer mon point de vue en vidéo (vous devez aller sur le site de nouvo pour la regarder, impossible de faire un embed, dommage). Cette discussion a aussi alimenté mon article Paid vs. Free, sur le coût du contenu et les différentes façons (bonnes et moins bonnes) de le monétiser.

Revenons-en aux blogs et à leur prétendue mort ou fin. D’abord, ça fait des années que le thème fait régulièrement surface. En tous cas quatre ou cinq ans, à vue de pif. Et les blogs sont toujours là. On aimerait bien pouvoir dire que les blogs c’est fini, parce qu’alors cela confirmerait qu’ils n’étaient qu’une mode, et non pas une des manifestations de la transformation fondamentale qu’amène internet en matière de publication et de communication — transformation d’ailleurs très menaçante pour les médias traditionnels confortablement en place (enfin, plus si confortablement, justement).

“Les blogs”, ça couvre une variété de formes d’expression dont on ne peut pas toujours aisément parler, à mon avis, en les mettant dans le même panier. Faut-il le rappeler, le blog est avant tout un format de publication. Côté contenu, on peut en faire un tas de choses (les résultats sont plus ou moins heureux). Un blog-journal n’est pas la même chose qu’un blog-roman ou un blog-réflexion ou un blog-politique ou un blog-veille-technologique ou un blog-essai ou un blog-photos ou un blog-voyage. Vous me suivez? Clairement, le skyblog, blog adolescent francophone typique des années 2004-2006, sur lequel on met photos de soi, des ses amis, de son boguet, poèmes ou autres choses glânées en ligne, est avantageusement remplacé par Facebook, qui a l’avantage de ne pas être autant sur la place publique.

En dix ans, mon blog a évolué. Mais il y a d’autres facteurs que l’apparition des réseaux sociaux qui ont joué là-dedans, que diable! On parle de dix ans, quand même! J’ai passé d’étudiante fraîchement rentrée d’une année en Inde à indépendante-experte au rayonnement international (ça sonne bien ça, je vais oublier une seconde qu’il s’agit de moi et laisser ça), transitant par deux employeurs différents en chemin. J’ai changé! C’est normal que mon blog ait changé aussi, vous ne trouvez pas?

Bon, je vais me taire, parce que je crois que c’est une question relativement peu excitante où la réponse ne fait pas grande surprise. Début 2008, j’avais d’ailleurs proposé (et animé) une table ronde là autour lors de BlogTalk 2008 à Cork, en Irlande: comment l’apparition de nouvelles technologies (Twitter en particulier) change notre façon d’utiliser les anciennes (le blog). Vous pouvez regarder la super mauvaise vidéo de l’histoire (en anglais, sous-exposé, audio pas top, début et fin coupés…) si ça vous chante.

Et là, je vais retourner écrire un autre article pour mon blog moribond :-p