About a Date [en]

[fr] La journée de conférences Going Solo aura lieu le 16 mai et non le 9. Mes excuses à ceux auprès de qui j'avais confirmé la première date.

Oh. Sorry to disappoint you — not that kind of date. Yeah, just a calendar one. Before Christmas and end-of-year festivities interrupted my blogging about Going Solo, I wrote about the headache involved in picking a date for an event.

Over the last few days quite a few people have been asking me if the date I announced (May 9th) was “final”. My answer was: as final as it gets at this stage.

I met yesterday with my sales partner, and amongst other things, we double-checked the date. Two problems popped up: the first — and not the least — was that she would be in Africa on a business trip at that date. Oops. The second is that there are quite a few bank holidays around the 9th. The French are off on the 8th (victory WWII I think), and Monday is a bank holiday in Switzerland as well as France. Not mentioning that the previous week-end is a four-day week-end.

So, we looked at other dates. 16th May was good (there is even a possibly exciting collision with a music festival here in Lausanne in the evening — I’ll tell you more when I can) except for the fact that the Next08 conference is the day before in Hamburg. Well, the public isn’t exactly the same… so it’s not such a huge deal. My apologies, however, to the conference geeks out there who would like to make both of the events and who will end up having to squeeze travel in between.

So, please pull out your calendars, and scratch out 9th May (you’d written it down, hadn’t you?) and replace it with May 16th, the next Friday.

More news? Coming. I’ve been wanting to blog about the content I’m planning for Going Solo for quite some time now (always “tomorrow” — bad, I know) but “other stuff” seems to have developed a habit of getting in the way. No more of that, I promise. You can expect regular “Going Solo” news from now on — shortly on a dedicated blog which will be ready for public consumption as soon as I’ve imported all these posts and added a little content.

Aside from that, I met with a designer this afternoon to talk about visuals (a huge scary and opaque domain for me, I want to blog more about that) and we’re narrowing down on a venue.

Should I also give you some Going Solo updates via Seesmic, I’m wondering?

Encore au sujet de Facebook [fr]

[en] An answer to Carlos's comment on my last post. The "interesting things" I'm waiting for us to be able to do with the new Facebook "friend lists" is to use them for sharing and privacy purposes.

Carlos a laissé un commentaire tout à fait pertinent à mon dernier billet au sujet de Facebook, et j’aimerais y répondre ici.

Tout d’abord, Carlos, merci pour ton commentaire — et ça me fait plaisir de voir que tu es d’accord avec moi sur l’ensemble. Voici quelques points de ton commentaire auquel j’aimerais répondre plus précisément:

Même si myspace est à la ramasse, facebook ne va pas beaucoup plus loin, le seul + notable c’est d’avoir l’identité réelle des gens (pour autant qu’on joue le jeu) à la place de pseudos.

En ce qui concerne l’identité réelle, c’est plus que “jouer le jeu” qui est attendu de nous. Facebook a viré des gens qui utilisaient des pseudonymes — demande à kittenfluff sur Seesmic — et surtout, toute l’idée de Facebook étant de te connecter avec les gens que tu connais déjà, c’est un peu dur pour eux de te trouver si tu n’utilises pas ton identité officielle.

Si tu en as l’occasion, je serais très intéressé d’avoir ton point de vue et de voir se developper ta dernière phrase “qu’on puissse faire quelque chose d’utile avec sa liste d’amis”.

Oops. Voir plus bas. Les paragraphes qui suivent ne répondent pas vraiment à la question de Carlos. Voyez après le passage en gras pour la vraie réponse. Mea culpa.

“Faire quelque chose d’utile avec sa liste d’amis:” c’est justement, à mon avis, utiliser facebook pour partager des faits ou actions réels, et agir sur la réalité. C’est la “réalité” qui est la clé, ici. Alors bien sûr, il n’y a pas que Facebook pour faire ça.

Tout réseau social le permet. Les blogs sont un réseau social, donc la structure est très libre. Avec mon blog, je partage avec mon réseau (les gens qui me lisent) mes pensées ou parfois les événements de ma vie. Idem avec Twitter. Idem avec Dopplr, Seesmic, etc.

Facebook permet de concentrer tous ces petits “actes de la vie numérique” en un seul endroit. Alors, bien entendu, mon blog aussi. Si tu regardes les sidebars, j’essaie d’y fourrer tout: mes liens del.icio.us, Twitter, mes photos, mon deuxième blog… et j’en passe. Résultat — on me le fait assez remarquer: c’est trop chargé. C’est pas fait pour ça. Je pense que 90% des gens qui passent par ici ignorent le contenu de mes sidebars. Je les laisse car je pense que ça peut avoir une valeur pour la personne qui débarque ici pour la première fois — mais clairement, c’est pas fait pour ça.

Sur Facebook, par contre, alors oui — c’est fait pour ça. C’est Facebook qui va se charger de rendre “les dernières nouvelles de mon monde” plus digest pour mes contacts. C’est un super-aggrégateur de news, si on veut.

D’un certain côté, il n’y a rien de révolutionnaire à ça. C’est d’ailleurs le cas pour beaucoup de ces “outils web2.0”. Prends Twitter, par exemple: il y a des clones partout, mais pourtant, c’est toujours Twitter qui occupe le devant de la scène. Pas nécessairement pour cause de suprématie technique, mais à cause de la communauté qui s’y trouve. Je ne vais pas quitter Twitter pour un concurrent, car tous mes amis s’y trouvent. Idem pour MySpace, idem pour Skyblog chez les ados francophones. On reste à cause des gens.

Et Facebook bénéficie aussi de cette dynamique. A un moment donné, Facebook a passé le “Tipping Point” (un livre à lire, en passant) — et on va sur Facebook car “tout le monde” est sur Facebook. On va pas sur Facebook pour pouvoir jouer aux Vampires ou même au Scrabble, on y va car les gens qu’on connaît y sont déjà, et qu’on pourra donc partager avec eux facilement les nouvelles de notre monde, et organiser des sorties Karaoké ou des journées comme le Website Pro Day. Faire quelque chose d’utile avec sa liste d’amis, c’est ça.

Mince, je viens de réaliser que je ne suis pas en train de répondre à ta question, que je viens de comprendre à l’instant. Je ne suis pas encore réveillée, j’ai une excuse 😉 — désolée d’avoir réexpliqué tout ceci, que je réalise en fait que tu comprenais déjà. Arghl. Avec un peu de chance ce sera utile à d’autres!

Je reprends ta question, donc. Faire quelque chose d’utile avec ses listes d’amis, ces listes que Facebook nous permet de définir, quoiqu’un peu maladroitement. La chose utile, c’est de pouvoir utiliser ces listes pour gérer des droits d’accès. Par exemple: “les gens étiquetés ‘collègues’ n’ont pas accès à mes ‘status changes’ ou à l’album de photos ‘soirées’, sauf s’ils sont aussi étiquetés ‘amis'”. Ou bien: “mes ‘copines du jeudi’ ont accès à une série d’articles un peu salaces, mais personne d’autre”.

Tu vois l’idée? (C’est plus court et simple que ma “fausse réponse”, hein…)

On nous a présenté de belles choses du côté de l’OpenSocial qui permettra à un maximum de services tiers de s’intégrer aux profils et surtout de créer le lien entre les différentes communautés, mais on dirait que ça prend plus de temps que prévu.

Vu les intérêts en jeu, je me demande jusqu’à quel point le mot “open” est bien choisi.

Ah, OpenSocial. Regarde du côté de Social Network Portability, une initiative partie du mouvement des microformats. OpenSocial va dans cette direction, mais il ne faut pas attendre de miracles pour tout de suite. Ces choses prennent du temps. Quand OpenSocial a été présenté, c’était quelque chose sur papier. Il faut maintenant que les divers acteurs l’implémentent, et suivant qui… ça va pas se faire demain.

Donc, je pense que là tu es un peu injuste et impatient 😉 mais si tu veux développer plus loin ta pensée à ce sujet, je te lirai avec intérêt. (J’avoue qu’en plus j’ai suivi d’assez loin la saga OpenSocial, laissant à d’autres le soin de s’en occuper.)

Facebook, foire aux applications [fr]

[en] Facebook has become a gigantic app-fest, and I regret it. Many newcomers around me see only that, and fail to understand where Facebook's real value lies. Not in the Vampires, Superwalls, or Secret Crushes. But in the network of people you have there, and what you can do with them: plan events, share online doings, or discover more about them.

Facebook se répand comme une trainée de poudre en Suisse Romande. J’y retrouve donc des amis “offline” qui souvent, m’avouent ne pas trop y comprendre. Ils reçoivent des tas d’invitations pour toutes sortes de choses, qu’ils acceptent, passent plus loin — mais pour être honnête, ça lasse vite, ce genre de jeu.

Facebook | Confirm Requests

Quand je lis des articles dans la presse au sujet de Facebook, même topo: tout est centré sur les fameuses applications, qui permettent de jouer aux Vampires, de comparer ses goûts musicaux, et de découvrir qui a secrètement flashé sur nous. Mais que se passe-t-il donc? Est-ce si superficiel que ça, Facebook?

Même si Facebook est devenu célèbre (médiatiquement) dans un deuxième temps grâce à sa plate-forme d’applications, ce n’est pas ce qui m’a attirée vers ce réseau social. J’y étais “avant les apps”, moi 😉

Facebook, c’est tout d’abord un splendide carnet d’adresses des toutes mes connaissances (moins celles qui résistent encore et toujours à l’envahisseur, bien entendu). Un “facebook”, littéralement: un carnet de visages, un répertoire de mes amis et d’informations à leur sujet.

C’est ensuite un endroit où je peux faire circuler l’essentiel de mes activités numériques: j’y centralise des alertes concernant la publication de billets (comme celui-ci), mes tweets, et quelques mots d’humeur parfois un peu plus privés.

En retour, si mes amis font de même, Facebook me fournit via mon “News Feed” les nouvelles de mon monde. Qui a publié quoi, qui est où, qui a rejoint quel groupe. Bref, un condensé de nouvelles provenant de mon réseau social. Et Facebook fait ça intelligemment: je peux lui dire quel genre d’informations je préfère voir, et lesquelles m’indiffèrent. Je peux choisir de mettre en avant certaines personnes, recevant un plus grand nombre de leurs nouvelles — ou moins, pour d’autres. Et maintenant, je peux même indiquer, pour chaque information publiée dans mon News Feed, si je suis contente ou non que Facebook me l’ai servie.

Facebook News Feed

Mais là où Facebook bat tous les autres réseaux, c’est pour la gestion des événements. Il est hyper facile de mettre sur pied un événement et d’y inviter ses amis. Je l’ai fait pour WPD et WoWiPAD. On peut aussi facilement mettre en avant un billet publié, un événement, ou une photo en les partageant, soit sur son profil, soit en privé via un message à un ami ou plusieurs.

Ça me désole de voir que pour tant de monde, Facebook se résume à une “foire aux applications”. Il faut dire que la plupart sont bien conçues, vous invitant sans arrière-pensée à spammer vos amis pour qu’eux aussi aient un Superwall et un Funwall (j’en peux plus de ces deux, arrêtez, s’il vous plaît). Oui, bien sûr, c’est nul, toutes ces applications. La plupart n’ont aucun intérêt ou presque.

On retiendra tout de même: Scrabulous, pour jouer au Scrabble (en français aussi!), Books, pour partager vos lectures, et si vous utilisez des services comme Twitter, Dopplr, Pownce, Flickr — installez sans hésiter les applications Facebook qui y correspondent.

Si vous débarquez sur Facebook, souvenez-vous: l’intérêt n’est pas dans l’accumulation des applications diverses sur votre profil, qui finira par ressembler à un sapin de Noël surchargé et bariolé. Facebook, c’est avant tout un lieu de contact avec ceux que vous connaissez, de près ou de loin selon vos goûts. Alors oui, ce contact peut être ludique (certaines applications le sont) — mais il ne faut pas aller par-dessus-bord non plus.

Ah, les fameux “friends”. Sur internet, dès qu’on se connaît, on est amis, n’est-ce pas? C’est peut-être vrai dans les premiers élans de découverte d’un nouveau réseau social, mais quand on commence à avoir quelques centaines “d’amis”, le terme perd son sens. Et si on est quelqu’un de sociable, dont le réseau est passablement présent sur internet (comme moi), on y arrive vite, aux quelques centaines de contacts. Notez que je dis “contacts”.

C’est pour ça que cette nouvelle fonctionnalité de Facebook, qui permet de faire des listes d’amis, est un pas en avant super important. J’en ai parlé longuement en anglais: nous avons besoin de pouvoir contrôler plus finement ce que nous dévoilons de notre sphère privée. En d’autres mots, nous avons besoin de pouvoir apporter une structure à nos réseaux sociaux en ligne — car notre réseau social a une structure. Tous ne sont pas égaux, parmi ceux que l’on connaît. Il y a les amis proches, la famille, les collègues — ceux avec qui on va manger à midi, mais aussi ceux à qui on ne parle presque pas, les copines du jeudi soir, les amis d’école perdus de vue, les personnes qu’on aimerait mieux connaître… etc. On retrouve ce besoin dans l’histoire récente au sujet de Google Reader: on veut plus de granularité pour ce qui est “privé”. Pour le moment, c’est un peu tout ou rien. Soit c’est privé, soit c’est public.

Un jour, et c’est ce que j’essayais d’expliquer dans le Grand 8 du 1er janvier, on pourra régler finement qui a accès à quoi dans ce que l’on publie, en fonction de comment on “classifie” (bien mauvais terme, je vois plutôt ça se passer avec des tags) les gens de notre réseau. Alors certes, on n’en est pas là avec Facebook. Pour le moment, vos “listes d’amis” vous permettent simplement de les inviter en bloc ou de leur envoyer un message commun facilement. L’interface pour placer les personnes dans les listes est également trop encombrante. Mais c’est un pas dans la bonne direction.

J’attends, retenant mon souffle, qu’on puisse faire quelque chose d’utile avec ces “listes d’amis”. Si Facebook rate cette coche, qu’importe — un autre réseau social le fera. Et croyez-moi, celui qui implémentera ce genre de fonctionnalité correctement aura une bonne longueur d’avance sur les autres.

Print CSS Plugin (WordPress) Needs CSS Guru [en]

[fr] Un nouveau plugin, qui permet d'insérer automatiquement une feuille de style pour l'impression dans son blog WordPress.

La feuille de style que j'ai pondue étant bien pauvre, incomplète, et franchement pas terrible, l'aide d'un gourou CSS serait fort appréciée pour mettre à disposition une feuille de style pour impression qui soit jolie, conforme, et à un peu près universelle. Crédit sera donné, bien entendu. (C'est un anglicisme, ça?)

Right, here we go — another plugin. I noticed some time back that many WordPress themes were provided without a print stylesheet.

In my attempt to stop fiddling with my theme files, I dreamed up a simple little plugin that would add a link to a print stylesheet in the page header, and provide a simple, universal, print stylesheet that people could use.

Well, I’ve got half the work done, and it’s my new plugin Bunny’s Print CSS (zip, .phps. “Half the work” because it includes a sample stylesheet and links to it automatically in the theme header when activated, but the stylesheet is nowhere near “complete”, “universal”, “pretty”, or any other nice adjectives you’d like to find associated with a print stylesheet bundled in a plugin.

So, call to all you CSS gurus out there. Can you improve on my print.css? It would be nice if it were at least somewhat sandbox/kubrick compatible. Credit will be (loudly) given.

Now, aren’t there other plugins out there doing similar things? Not that many, at least in the plugin repository. MyCSS allows you to add custom theme-independant CSS to your blog. WP-Print creates a “printable version” of your blog (if I understood correctly, by creating a set of print-friendly pages).

Interview with Serbian Magazine [en]

[fr] Une interview que j'ai accordée il y a un mois environ au magazine serbe InfoM pour leur numéro de décembre.

I gave this interview to the Serbian magazine InfoM about a month ago, for their December issue. I thought you might be interested in hearing what answers I gave to their questions.

1) What do you think about serbia and serbian bloggers?

Honestly, I haven’t seen much of Serbia or Serbian bloggers, besides
what I saw at BlogOpen. The people I met were nice. It seems to me —
from the outside, but as I don’t understand a word of Serbian, this
has to be taken with a grain of salt — that blogging in Serbia is
only beginning to make itself known. For example, the whole
“journalists vs. bloggers” debate seems very old to me.

2) What needs to be done to make this kind of communication more
popular?

More people need to blog 🙂

3) What is your opinion on recent comments that bloggers are not
“serious” journalist?

It’s an old and tired debate. Being a journalist is a profession,
particularly if you think of high-quality investigative journalism.
Not all bloggers are interested in news or commentary on the world, so
what they do has not much to do with journalism. For the bloggers who
do, however, comment on the news or even break it, they are doing a
job similar to that of journalists, though they often aren’t being
paid.

More and more, people are turning to blogs as their primary news
source — if “journalism” is just the re-hashing of press releases,
then yes, journalism is right to be “afraid” of blogging. Serious
investigative journalism will not disappear, but superficial or
manipulative journalism is directly challenged by the work of some
bloggers — and I think this is a good thing.

4) What is commercial potential of blogging in small countries like
Serbia?

I think it’s like everywhere else: people won’t make money “with”
blogs, but “because” of blogs. Freelancers can use a blog to
demonstrate their expertise, whether they live in a large or small
country does not change anything to that. Companies can use blogs to
engage differently with their customers and users. They can use blogs
internally to build new relationships with their employees.

5) Could you give me definition (and example) of successful blog?

A successful blog is a blog that has an influence, in a very general
way. People write blogs for different reasons, so their measure of
success will vary. If I want to connect with other people who have the
same interests as me, my blog will be successful if it allows me to do
so.

Things like counting comments, visitors, incoming links are in my
opinion very superficial (and sometimes dangerous) ways of measuring
how successful a blog is.

Blogging is about opening conversations, and building relationships.
How do you measure that?

6) What is blog consulting and where emerged the need for this kind of
experts from?

Blogging (and the rest of social media) is a new media. Not everybody
understands its characteristics — actually, only a rather small
number of people really do. A social media consultant like myself
steps in when there is a need for specialised knowledge about blogging
or other social media.

For example, if you have a company, and you’re wondering “how could I
use blogging in my company?” or “what are the advantages of blogging
for somebody in my situation?” or even “I want to start blogging, but
how do I do it?” — that is where a social media or blogging
consultant will be able to help you.

7) Where bloggers want to see themselves? Is blogging just the road to the
goal or goal itself?

One important aspect of blogging is passion. You need to be passionate
about the things you’re blogging about. In that respect, blogging is
the goal. You’re passionate about something, and you want to share it.

But blogging is also a means to an end. However, if it is done /only/
as a means to an end, without real, authentic passion, it will fail.

An Experiment (Seesmic and The Black Swan) [en]

I love reading, and I have a pile of interesting books waiting for me to dig through them. I’ve just picked up The Black Swan where I left it over a month ago.

One of my frustrations with reading, I realise, is the difficulty in sharing the interesting stuff I discover. Being an online person, I’m used to being able to share all the interesting stuff I find or think of very easily. Going from printed book to the web is not that simple.

I painstakingly typed up quotes in my tumblr but honestly, it’s not the best solution. Maybe somebody will offer me a pen-scanner one day (that would be fun!) but in the meantime, I’m a bit stuck without a good bridge between my dead-tree reading and my online community.

So, I just did an experiment with Seesmic. I read out quotes and commented some of the stuff I was reading. There are two videos because (as I just discovered!) Seesmic cuts you off at 10 minutes. In total, here are 16 minutes or so of me rambling on and reading quotes to you.

The Black Swan I

The Black Swan II

Sorry for those of you who can’t see the videos. For those of you who can, do let me know if you think this is a good idea or not.

Update: more videos…

The Black Swan III

The Black Swan IV

Seesmic Tips [en]

[fr] Quelques tuyaux à partager après quelques jours sur Seesmic. (Traduction intégrale, pour une fois.)

  • Allez directement sur http://www.seesmic.com/Seesmic.html pour éviter d'avoir à vous re-loguer à chaque fois.
  • N'essayez pas de tout suivre. Comme dans la vie, on ne peut pas tout suivre. Autant l'accepter tout de suite, sous peine de sombrer dans la folie.
  • Pour le moment, il n'y a aucun moyen simple de voir à quelle vidéo répond une autre vidéo, ou bien où sont les réponses à une vidéo donnée -- sauf en faisant manuellement le tour de la timeline publique à la recherche de vidéos du même nom. Mais ils bossent dessus.
  • La qualité vidéo est merdique, mais n'y prenez pas garde. C'est une Bonne Chose, en fait. Ça nous libère des soucis de qualité technique pour nous encourager à nous concentrer sur le contenu.
  • Pour éviter que la fin de vos vidéos soit coupée, attendez sagement que la bare de progression grise dans l'écran de prévisualisation ait atteint le bout de la barre (illustration). Parfois, il manque quelques secondes à la vidéo quand vous la prévisualisez, mais dans mon expérience, la vidéo finale est complète (pour autant que vous ayez attendu!).
  • N'annoncez pas toutes vos vidéos sur Twitter. Soyez sélectifs. Ou ouvrez un nouveau compte rien que pour ça.
  • Quand vous cliquez sur "follow xyz" à droite de la vidéo, ça donne l'impression qu'il ne se passe rien, mais en fait, la personne est effectivement rajoutée à vos amis.
  • Essayez de regarder la caméra, et pas votre image sur l'écran (plus facile à dire qu'à faire!)
  • La webcam reste active après que vous ayez fini l'enregistrement. C'est un bug Flash, pas de la faute à Seesmic (donc vous en faites pas, ça tourne pas!) Si ça vous dérange ou que vous avez besoin d'économiser vos batteries, rechargez simplement la page.
  • La timeline est parfois capricieuse, ou certaines entrées n'y apparaissent pas. Dans le doute, rechargez la page, ou visitez les pages individuelles des gens pour être sûr.
  • Si vous en avez marre de devoir subir les annonces de vidéos dans des langues étrangères qui vous échappent, cliquez sur la petite terre à côté de "Post a video" pour les filtrer.
  • Voilà, je crois que c'est tout!

A few tips after a few days using Seesmic.

  • Head for http://www.seesmic.com/Seesmic.html directly if you don’t want to be asked to log in each time.
  • Don’t try to listen to all the videos. Just like in life, you can’t follow everything. Accept it now or it’ll drive you crazy.
  • There is no way for the moment to easily find which video another video is replying to, or where the replies to a given video are — short of going through the public timeline and clicking on anything with a similar name. They’re working on it, though.
  • Don’t worry about the fact the video quality is bad. It’s a Good Thing. Forces you to concentrate on content rather than technical quality (a daunting prospect, when it comes to video).
  • Prevent Seesmic from chopping off the end of your video by making sure you wait for the grey progress bar in the preview screen (after recording) reach the end. The preview may be cut before the end, but in my experience, the final video isn’t.
  • Don’t Twitter all your videos. Be selective or set up a separate Twitter account.
  • Clicking on the “follow username” link on the right actually does make you follow that person, even though it seems nothing is happening.
  • Try to look at the camera, and not yourself on the screen (easier said than done).
  • Your webcam will remain active after recording a video. It’s a Flash bug, not Seesmic’s fault (don’t worry about your privacy, it’s not recording). If you need to save power or if it bothers you, just reload the page.
  • The timeline sometimes gets screwed up, or some posts don’t appear in it. Reload, or visit individual user pages.
  • If you’re sick of having your timeline “polluted” by foreign languages you don’t understand, click on the little earth icon (next to “Post a video”) and filter them out.

There, I think that’s it!

Désinformation en 20 secondes: Google Reader [fr]

[en] A brief note about the Google Reader Shared Items problem in a local free newspaper gives the impression that Google is sharing all subscribed feeds with our chat buddies. I can't stand by and watch this kind of stuff without reacting.

Lundi 31 décembre 2007. Je suis dans le bus. Comme souvent lorsque je suis dans le bus, je feuillette le journal gratuit 20 minutes. J’arrive à la page multimédia, que je lis généralement avec intérêt, car elle me donne un point de repère : qu’est-ce qui est « mainstream », qu’est-ce qui ne l’est pas ? Soudain, mes yeux tombent sur la dépêche suivante, qui me fait littéralement bondir :

Google encore épinglé

Le moteur de recherche a mis en place une fonctionnalité intrustive qui partage automatiquement les listes de flux RSS de Google Reader avec les contacts Google Talk d’un membre. Malgré les protestations, Google refuse pour l’heure de modifier le système.

Très clairement, la personne qui a rédigé cette dépêche n’a pas pris plus de 20 secondes pour vérifier ce qu’elle était en train de raconter. Difficile de faire mieux en matière de désinformation primaire.

Des explications ? Mais bien sûr. Je l’ai même déjà fait ici (c’est un article en anglais, mais il y a un résumé en français assez complet).

À en croire 20 minutes, ce que fait Google Reader, c’est de partager sans autre forme de procès toute la liste des flux RSS auxquels vous est abonnés avec vos partenaires de chat. Ça, ce serait effectivement scandaleux !

En réalité, Google ne met à disposition de vos partenaires de chat que les articles, parmi tous ceux que vous recevez via vos flux RSS, que vous avez expressément choisi de partager via vos “Shared Items”. En pratique, cela ressemble à ça. Si vous voyez un article qui vous plaît, vous cliquez simplement sur “Share”:

Google Reader Shared Items

Pas tout à fait la même chose !

Il reste bien entendu le problème que cette « page publique » est accessible via une adresse compliquée, et donc pas si privée que ça… Mais c’est un autre problème.

Un cactus pour 20 minutes, donc, pour avoir contribué à la désinformation ambiante au sujet des technologies du Web.

Two Successes! WPD2 and WoWiPAD1 [en]

[fr] Aussi bien le Website Pro Day 2 (WPD2) que le WoWiPAD1 (World Wide Paperwork and Administrivia Day, ou bien "Journée Paperasse" de son petit nom) ont rencontré un franc succès.

Du coup, on remet ça. WPD 3 (sur Lausanne, mais vous pouvez saisir la balle au bond et organiser des événements-frères ailleurs) le 16 janvier, et WoWiPAD2 dès que quelqu'un d'intéressé m'aura contacté pour fixer une date.

Je trouve aussi qu'une journée pour bloguer à 100% (finir les brouillons, écrire ces billets auxquels on pense depuis des lustres mais y'a toujours plus urgent à faire) serait pas mal, ainsi qu'un pour mettre à jour ses uploads de photos sur Flickr... (quoi? vous êtes à jour? zou!)

I’ll be brief, because I’m running around a bit like a headless chicken these days with tons of different things to do, and the blog gets neglected. So, here’s a short article, rather than no long article (because that’s what tends to happen).

Both WPD2 and WoWiPAD1 were a great success. I really think that gathering people together towards a common goal on a given day is a really good idea — especially for people working from home, or freelancers.

The Lausanne branch of the Website Pro Day initiative have already decided that we needed a WPD3. The date that has been chosen is January 16th. Make a note of it now! I’ll create a Facebook event shortly.

WoWiPAD1 (that Suw wants to rename the “Administrivia Day” because she doesn’t like the ugly acronym… who can blame her?) saw participants joining us from all over the place, including Ton and Elmine from the Netherlands and even Stowe Boyd from San Francisco. We posted updates to the event wall, Twitter (most of them private, unfortunately), and Seesmic. I’ve collected links to related Seesmic videos in the event links.

Personally, I’m ready for WoWiPAD2. If you are too, ping me and we’ll choose a date (better to be at least two people to set a date).

I’m also ready for “Write All Those Blog Posts Already Day” (100% blogging, a chance to finish drafts and catch up on old post ideas!) as well as “Digging Through That Flickr Backlog Day” to upload those photos you took six months ago and still haven’t seen the light of day. Ping me if you’re interested, and we’ll make them happen!

Seesmic Invite Lottery [en]

[fr] Pour les lecteurs de Climb to the Stars, 20 invitations Seesmic à utiliser dès maintenant. Premier arrivé, premier servi -- bonne chance!

For Climb to the Stars readers, here is a collection of 20 Seesmic invite codes. If you haven’t had the chance to receive one yet or if you’re too shy to ask, here’s your chance! First come, first served.

  • QNsZKlopct
  • CFAwTRQkO
  • ZATz7D8XlW
  • 5sNU0U5qv9
  • seV4suRvPx
  • 6IfJCNszGt
  • tNqo6cIYZh
  • H3oeyWkQZE
  • Jtv2MTfX9N
  • pQzdnE0IRj
  • ZArOcvfyS4
  • 6uSbxVqVAj
  • gojraQB7Hf
  • YAPHMTsapy
  • 62KufO31fG
  • vJN7OqBBYQ
  • zyFJF4TB5Z
  • SOFPpl5bJW
  • JDAtaIeq7L
  • E8wvO4LgSb

Update, 12:30: wow, gone already! here are 5 more (but I’m seeing the end of my stash soon)

  • fvJApxktS4
  • YvohS2ejmR
  • 8s2NgisH4h
  • 9pNeDQhknd
  • B0vce37ECV