Venez m'écouter chanter… [fr]

[en] I'm singing on Saturday with Café-Café, come and listen to us!

…en compagnie d’une centaine d’autres chanteurs 🙂

Je ne fais pas normalement de la pub comme ça, mais le concert de ce samedi 12 juin (20h) à Châtel-Saint-Denis est en faveur de Terre des Hommes, donc ce serait bien que la salle soit pleine à craquer! Sans compter que ce qu’on fait chez Café-Café, c’est pas mal quand même

Pour réserver, appelez vite le 021 948 77 54. J’espère vous croiser samedi à la sortie du concert!

Formation au SAWI sur les communautés et médias sociaux: c'est officiel! [fr]

Ça fait un bon moment que je trépigne d’impatience à l’idée de vous en parler, et c’est enfin officiel! Avec Geneviève Morand (Rezonance) et Bernard Barut (EuropaMP3), je co-dirige une formation d’un an (20 journées réparties en 5 modules) au SAWI (Lausanne, Suisse), qui démarre en septembre 2010: Spécialiste en management de communautés et médias sociaux.

La soirée d’information a lieu le 24 juin à 18h30 (c’est très bientôt!) et nous espérons y voir un maximum de monde, donc merci d’en parler autour de vous et de vous y inscrire! Vous pouvez télécharger la brochure d’informations pour avoir tous les détails sur cette formation.

Les cinq modules vont du pratico-pratique au stratégico-théorique, d’écrire pour le web et ouvrir un compte Twitter (devinez qui va enseigner ce morceau-là ;-)) à concevoir sa propre plate-forme communautaire de A à Z, en passant par gérer les aspects humains et relationnels d’un réseau ou une communauté en ligne et comprendre la révolution fondamentale qui s’opère dans la communication à l’ère d’internet.

La formation tout entière est sous-tendue par un projet d’étude personnel que chaque participant développera en parallèle, et chaque module sera l’occasion d’un First Rezonance sur un thème en rapport. On offre ici une solide formation en matière de communautés en ligne et médias sociaux, qui s’adresse aussi bien aux indépendants, créatifs, entrepreneurs, cadres, responsables communication, chefs de projet, administrateurs, décideurs, etc.

Elle vise à donner:

  • des compétences  pratiques et opérationnelles en gestion de communautés et médias sociaux
  • une compréhension de la transformation des marchés induite par les nouvelles technologies de l’information et de la communication
  • des outils et des connaissances permettant un langage commun, indispensable pour développer  des réseaux et communautés.

A l’issue de la formation, vous saurez:

  • mettre en œuvre des stratégies pour favoriser un sentiment d’appartenance et créer une communauté autour d’une marque ou expertise, d’un produit, service ou projet
  • créer votre propre plate-forme communautaire et être présents et visibles sur la toile
  • développer des outils et applications propres à votre projet qui s’intègrent avec l’écosystème des outils sociaux existants
  • concevoir un plan de communication intégrant les médias sociaux
  • maîtriser les soft skills nécessaire au réseautage et à l’animation de communautés en ligne.

Je vous donne ici le titre des cinq modules et leurs dates, et pour le reste (y compris un descriptif plus détaillé de chaque module), je vous invite à télécharger la brochure d’informations en PDF.

  • Module 1: Le monde en réseau (du 22 au 25 septembre 2010 — il est possible de s’inscrire uniquement à ce module)
  • Module 2: Etre présent dans les médias sociaux (du 1er au 4 décembre 2010)
  • Module 3: Etablir sa marque dans les médias sociaux (du 9 au 12 février  2011)
  • Module 4: Animer et gérer son public, son réseau, sa communauté (du 9 au 12 mars 2011)
  • Module 5: Créer sa propre plate-forme communautaire (du 6 au 9 avril 2011)

Je ne peux que vous encourager à venir à la séance d’information du 24 juin (inscription ici), que vous envisagiez déjà de suivre cette formation ou que vous soyez simplement curieux d’en savoir plus. Je vous invite également à faire suivre cette annonce à vos collègues ou connaissances qui pourraient être intéressés par cette formation — le nombre de places est limité!

What do bloggers do at conferences? [en]

In the process of getting ready for managing blogger accreditations for LeWeb’10 in Paris (for the third time, but warning, the system will be different this year!), I’m having a good hard think about what bloggers actually do at conferences that makes them a valuable audience.

I mean, everybody today is live-tweeting (a bit of a pleonasm). Clearly, if a conference is to invite “new media people” or have “official bloggers”, something more is expected than a brain-dump in the real-time stream. (Not that I have anything against that, but the interest of such a dump fades quickly with time.)

Bloggers (and podcasters) have various talents. I’ve finally learned (after years of finding what I did pretty normal) that mine is live-blogging. Others, like Charbax, catch people in the corridors and interview them — I was so impressed by his Lift’08 videos (you can find his interview of me somewhere on the 2nd or 3rd page) that I invited him to come and do the same thing at Going Solo. These are just two examples amongst many others.

So, here’s where I need your help: I’m trying to make a list of “blogger/podcaster missions” for conferences. Here’s what I’ve got:

  • live-blogging of sessions
  • synthetic/critical blogging of sessions/event (somewhat less live)
  • photography (live and less live)
  • speaker interviews (written, audio, video)
  • corridor interviews (written, audio, video)
  • start-up/entrepreneurial scene coverage (maybe this needs to be broken up into sub-missions?)
  • “off” coverage: parties, networking events…

What else can you think of? If you’re a blogger or podcaster who likes to attend tech conferences, what value do you consider you bring to the event? I’m all ears 🙂

Liste de discussion n'est pas newsletter [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Malgré tout le foin qu’on fait aujourd’hui autour des médias sociaux, on est loin d’être à l’heure où la participation active de tous en matière de communication numérique va de soi. Exemple: la liste de discussion par e-mail.

Elle n’est pas jeune, la liste de discussion. Elle est même plus vieille que le web. Et pourtant… mes tentatives de mettre en place des listes de discussion parmi des populations “moyennement connectées” se heurtent souvent au fait que les gens peinent à s’imaginer y participer activement — ou alors n’osent pas.

Regardons ça de plus près.

Il y a, tout d’abord, l’omniprésence de la newsletter, forme de mailing-liste dont le propriétaire communique en masse avec les abonnés. Les abonnés peuvent s’ils le désirent répondre au propriétaire de la liste, mais pas aux autres membres. (En passant, la newsletter c’est le scénario “poli”, parce que souvent, les mass-mailings sont gérés de telle sorte qu’il est impossible de se désabonner sans devoir affronter en personne le gestionnaire de la liste.) La newsletter éclipse tant sa petite soeur la liste de discussion que les gens sont “formattés” à voir les communications par e-mail à de multiples destinataires comme étant à sens unique, et sont tout surpris quand ils apprennent qu’ils pourraient eux aussi écrire à tout ce monde.

Ensuite, il y a le fait que la liste de discussion représente, malgré son caractère purement numérique, une prise de parole en public. Ceux d’entre nous qui avons l’habitude d’enseigner, d’animer ou diriger des groupes, de nous exprimer dans les médias, ou d’intervenir comme orateurs oublions facilement à quel point la prise de parole publique ne va pas de soi pour la grande majorité des gens. Il ne faut pas, à mon avis, sous-estimer cette difficulté.

Troisièmement, il y le frein qu’à défaut de mieux, je nomme “ça n’intéresse personne” ou “ça n’intéresse pas tout le monde”. C’est l’idée si quelqu’un n’a pas absolument besoin de savoir quelque chose, eh bien, il est plus prudent d’éviter de lui donnere cette information. Pour éviter des ennuis, ou simplement éviter de fatiguer notre interlocuteur. On ne communique que ce qui est nécessaire: cloisonnement et rétention d’information, avec en prime une conception du destinataire un peu “pauvre victime” qui ne saurait pas se défendre contre un déluge d’informations qui ne lui sont peut-être pas capitales.

La philosophie de communication accompagnant internet et les médias sociaux, sans aller nécessairement jusqu’à la transparence radicale et absolue, est assez différente: à moins qu’il soit dommageable de diffuser cette information, diffusons-la donc! En tandem avec des outils qui permettent de filtrer l’information ainsi diffusée ou d’attirer à soi celle qui nous intéresse, le résultat est une communication bien plus fluide et productive.

Finalement, il convient de noter que dans notre utilisation des technologies de la communication plus “classiques”, les échanges se limitent généralement au dialogue. Les conversations à plus que deux sont rares. Téléphone, SMS, tout se limite à la communication entre une personne et une autre. L’adoption d’une nouvelle technologie est facilitée par l’existence de comportements compatibles soutenus par des technologies existantes. Ici, on a peu de points de repères pour les échanges entre de multiples personnes se trouvant au même niveau — sauf peut-être la réunion. Du coup, la liste de discussion met les gens dans une situation sociale avec laquelle ils sont peu familiers.

Voilà le problème posé. Après, il faut y chercher des solutions, et ça, c’est une autre paire de manches… pour une prochaine semaine peut-être!


Identifier commentaires et tweets douteux [fr]

[en] Not sure whether a tweet/comment is legit or spammy? A few tips.

Une chose que je fais et qui ne va pas de soi, je me rends compte, c’est filtrer et identifier le contenu “douteux” dans les commentaires de blogs et parmi les tweets (non, on ne dit pas twit(t), à moins de vouloir passer pour un imbécile) qui vous sont adressés. Voici quelques trucs pour identifier ces malvenus et y réagir adéquatement.

  • Premier signal d’alarme: le tweet ou le commentaire provient d’une personne qui vous est inconnue.
  • Deuxième signal d’alarme: le contenu est banal, un peu (ou carrément) hors sujet, particulièrement flatteur ou (plus rarement) méchamment négatif.

Si un tweet ou commentaire déclenche ces signaux d’alarme, il vaut la peine d’investiguer un peu pour en avoir le coeur net.

Pour un commentaire:

  • Regardez le nom laissé par le commentateur: semble-t-il réel ou bidon?
  • Regardez l’adresse e-mail associée au commentaire: semble-t-elle correspondre au nom donné, ou bien est-elle également bidon?
  • Est-ce que le texte du commentaire contient des liens? Si oui, sélectionnez l’adresse de destination de ceux-ci (c’est plus prudent que de cliquer) et allez voir si le site semble publicitaire — c’est souvent le cas.
  • Faites de même avec l’adresse du site web de l’auteur du commentaire: est-ce que c’est un site publicitaire/commercial, ou clairement le site d’un individu?
  • Est-ce que les sites liés sont bourrés de publicités? Que pensez-vous de leur contenu?

Aucune de ces questions ne permet d’évaluer sans erreur la légitimité d’un commentaire, mais en faisant ce petit tour d’horizon en cas de doute, vous récolterez certainement des informations qui vous aideront dans votre décision.

Voir aussi: Les commentaires d’un blog ne sont pas un espace de pub!

Pour un tweet:

  • Cliquez sur l’identifiant de la personne vous ayant adressé le tweet pour aller lire ses derniers messages.
  • Si les derniers messages sont tous similaires à celui que vous avez reçu, mais adressés à des personnes différentes, vous avez à coup sûr affaire à un robot/spammeur/marketeur paumé!

Dans ce cas, je proposerais (suivant la gravité de l’affront), les mesures suivantes:

  • éviter de cliquer sur le lien dans le tweet, pour commencer
  • ne pas suivre le compte en question
  • bloquer le compte en question
  • le dénoncer comme spammeur (lien se trouvant sur la page du profil)

A vous d’évaluer l’action à prendre!

J’espère que ces quelques petits conseils vous aideront à y voir clair la prochaine fois que vous n’êtes pas trop sûr si un commentaire/tweet est du lard ou du cochon.

Traduction suisse romande de WordPress.com [fr]

Il y a quelque temps déjà, on m’a très gentiment donné les clés (merci, !) de la traduction suisse romande de WordPress.com. Chacun peut contribuer à la traduction grâce au système GlotPress — il suffit d’être connecté à votre compte WordPress.com.

Pourquoi une version romande? Comme vous le savez, le français d’ici et le français d’outre-Atlantique (et même d’outre-Léman) ne sont pas tout à fait les mêmes. Plutôt que de lutter contre “blogues”, “courriels” et autres “plans du domaine” qui apparaissent quand on mélange des francophones trop divers, je vous propose donc de mettre sur pied une petite coalition romande pour qu’on ait à disposition une jolie traduction helvético-compatible.

Si ça se passe bien, il pourrait même être question de procéder de même pour WordPress.org… Donc lancez-vous, même si vous êtes plutôt .org que .com! (On peut — enfin je peux — exporter/importer des traductions…)

Pour vous y mettre:

– allez hop, une petite traduction ou deux le matin avant de démarrer

– partez à la chasse au courriel ou au blogue grâce au filtre

– dans votre blog WordPress.com, allez sous Réglages > Général et choisissez comme langue “Français de Suisse” (fr-ch)

– quand vous remarquez une erreur de traduction, allez vite proposer une meilleure traduction en la retrouvant grâce au filtre

Qui s’y lance avec moi?

Vie privée: "Big Brother" contre "ta mère sur Facebook" [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Le thème de la vie privée en ligne (ou son absence) est plutôt présent ces jours. Facebook, oui, bien sûr. Je vous ai déjà dit que ça me sortait un peu par les oreilles, ces histoires de vie privée, partiellement parce qu’on ne cesse de me questionner sur le sujet (enfin là on cesse, enfin, ouf) et partiellement parce que je pense qu’une fois encore, on se fait un peu mousser pour rien.

Je m’explique.

La “problématique” de la vie privée en ligne se résume à mon sens en deux volets.

Premièrement, celui que j’appellerais “ta mère/ton boss sur Facebook“. Dans les espaces numériques semi-publics, il n’est pas toujours aisé de garder à l’esprit qui a accès à quoi. On ne comprend pas bien comment fonctionnent les droits d’accès. On oublie que les objets numériques sont infinement copiables et diffusables, acquérant par là une forme d’immortalité.

Du coup, on s’attire des ennuis parce qu’on publie dans un espace plus public qu’on ne l’imaginait des informations que l’on aurait souhaité garder un peu plus privée. On fait des choses bêtes comme se plaindre amèrement de son travail sur Facebook alors que son patron y a accès. On pense que son mur est visible uniquement aux amis, alors qu’il s’étale sous les yeux des amis d’amis (autant dire “tout le monde”). On voit ressortir des photos de jeunesse publiées à l’époque sur un forum peu fréquenté, et qu’on avait complètement oubliées entre-temps.

Vous voyez l’idée?

Deuxièmement, “Big Brother“. On confie à des entreprises ou des institutions (même des gouvernements) une quantité effrayante d’informations à notre sujet, et l’on peut craindre qu’il en sera à un moment donné fait mauvais usage. Facebook et Google s’en servent pour nous mettre des pubs ciblées sous le nez, mais ça peut aller plus loin. 1984 est loin derrière nous, mais le spectre de Big Brother est encore bien présent.

Même si ces deux problématiques se rejoignent par endroits, je crois qu’il est important de les distinguer dans nos discussions autour de la vie privée en ligne. A mélanger les deux, on plaque sur des incidents genre “ton directeur sur Facebook” les peurs de Big Brother, alors qu’on paie par carte de crédit sans sourciller depuis des années, que Cumulus et Supercard se tiennent bien chaud dans notre portefeuille, que nos banques sont informatisées depuis belle lurette, nos dossiers médicaux sont en bonne voie de le devenir, et qu’on parle régulièrement de vote électronique.

Vous voyez où je veux en venir? On a deux poids, deux mesures pour notre peur de Big Brother: on flippe dès qu’il s’agit d’internet, alors qu’on n’y pense même plus pour les actes quotidiens que l’on fait depuis des années. Et en ligne comme hors ligne, les garde-fous sont avant tout juridiques et règlementaires, avant d’être technologiques — ou même éducatifs. A mon avis, donc, pas mal de bruit pour rien, surtout s’il provient de personnes qui sortent sans hésiter VISA ou Mastercard. Il faut en parler, certes, mais s’alarmer, c’est plutôt contre-productif.

Je pense que la problématique “ta mère sur Facebook”, par contre, est à prendre beaucoup plus sérieusement qu’elle ne l’est. Nous avons un besoin urgent d’apprendre à vivre dans ces espaces numériques semi-privés, où notre intuition ne nous sert malheureusement pas tellement. La solution, là, est de l’ordre de l’éducation — et je peux vous dire, il y a du boulot.

Security Fail (Big Time) [en]

[fr] Quand on dit que les questions de sécurité sont le maillon faible... Voici un exemple magnifique en action. Visiblement implémenté par quelqu'un n'ayant à disposition qu'un demi-cerveau.

Sometimes I come across stuff online that makes me really mad. Like this:

Security Question Weak Link

And it gets better (yeah, they tell you this after you’ve tried defining your password, of course):

Oh yeah, ask stupid security questions and be tough on your password criteria

Honestly, what were they thinking?! Answer: they weren’t thinking. This was clearly designed by somebody with half a brain. And approved by somebody with half a brain.

This is the online equivalent of putting three locks on your door and leaving the window wide open just next to it.

Anybody with about 5 minutes to spare can easily find my answer to any of these three “secret questions” (aha!) by digging around a bit online.

This is just plain STUPID.

Apprendre à se dire non [fr]

[en] Saying no to others (when you don't want to do something) is one thing (it requires dealing with one's fear of displeasing the other), but saying no to yourself is another (which requires learning to deal with frustration). I'm not too bad at the first one, and on the way there with the second.

Dire non, ça se divise pour moi en deux catégories:

  • savoir résister à la pression d’autrui qui désire nous faire accepter quelque chose que l’on n’a pas particulièrement envie de faire (consciemment ou non)
  • savoir résister à ses propres élans de se lancer dans des choses nouvelles, que ce soit en réponse à la demande d’autrui ou par désir d’entreprendre (ses propres projets).

Il y a une limite un peu floue entre les deux (comme quand on veut rendre service — quoique), mais grosso modo, cette distinction permet d’appréhender le problème intelligemment.

En effet, dans le premier cas de figure, ce qui nous retient est la peur de déplaire à l’autre. Dans le deuxième cas, c’est la difficulté à se frustrer.

En ce qui me concerne, je n’ai maintenant plus trop de peine à dire non quand je veux dire non (premier cas de figure). Je crois qu’un pas important sur le chemin a été de refuser de donner une réponse “à chaud”, et de dire quelque chose comme “laissez-moi regarder ça, et je vous donne réponse dans 24h” ou bien “a priori je te dépanne volontiers, mais laisse-moi te dire demain si c’est vraiment possible pour moi ou non”. Vous voyez l’idée.

Par contre, me dire non à moi, c’est beaucoup plus difficile. Je suis d’ailleurs en plein dedans, là. J’ai toujours plein d’idées de choses à faire, la vie est pleine de choses fascinantes à entreprendre, et régulièrement, j’ai les yeux plus gros que le ventre de mon agenda.

Et alors il faut faire le tri. Accepter que je dois renconcer à faire certaines choses que j’aimerais beaucoup faire, pour pouvoir faire celles auxquelles je tiens encore plus. Cela demande d’être au clair de ses priorités. Si on refuse de hiérarchiser, on finit par vouloir le beurre et l’argent du beurre (sans mentionner le désormais incontournable fils de la crémière).

Warning Signals [en]

With the years, I’m getting better and better at identifying early warning signs. Human beings (I’m no exception) have this tendancy to dig themselves into holes now and again, but not realise they’re digging them or even inside them until the waters are closing on over their heads.

For the past month I’ve been looking at my calendar with increasing dread. I’ve barely been blogging. Things haven’t been spinning out of control, though, but I’ve been tired and more stressed than I like and kind of thinking “gosh, how am I going to manage all this”. At the same time, I’ve been refusing to make some hard choices regarding the things I want to do. Dropping one or the other was not an option.

I’m talking mainly about non-work things here. And things I do for me (as I might have mentioned somewhere before, I’ve become reasonably competent at not saying yes when I want to say no to other people, so I don’t end up with commitments I’d like to wriggle out of as often as I did a few years ago).

Yesterday, I realised that I was setting myself up for a couple of inhuman weeks before the end of the year, but that I was refusing to consider that I might have to let go of something. This is the cousin of “I really need a break now but there’s no way I can manage to take one“.

Something clicked. I realised that I was wanting to do everything. That clearly there was too much on my plate, that I was not Superwoman, but that I was refusing to set priorities between all these different things I wanted to do. So, I knew what I had to do: accept that I have to sit down and decide what is most important for me, and what is less important. I did that, decided to let go of something, and though it really saddens and frustrates me not to be able to do it (in addition to the umpteen other things I’m already doing), I feel better.

The important point here is the warning signals. If I look back at the journey of these last years, one constant for me has been to learn to spot warning signals that I’m leading myself somewhere I don’t want to go, and spot them earlier and earlier. And figure out what to do when I spot them.

And I’m happy to say I’m getting pretty good at it!

What about you? How good are you at recognizing your warning signals? When you recognize them, do you know what to do to keep things from going further downhill?