Smokers and Smell: a Rant [en]

[fr] Coup de gueule contre la fumée... son odeur surtout. Chers amis fumeurs: je vous aime quand même.

I’ve been wanting to write this post for ages but holding back because of fear I’ll offend my smoking friends. I have many smoking friends. Close friends. I’ve had smoking lovers and boyfriends. So, keep in mind while reading this that I don’t throw away the person for the smoke.

Now for the rant. Brace yourselves.

Smokers smell. I’m sorry, but there is no other way to put it. I know that people are smokers before I see them light up, if I get close enough for “la bise” (our standard local greeting here). And not only heavy smokers.

Smokers, clearly, do not realize how much they smell. I know smoking takes away some of your sense of smell. And we get used to smells we live in. But I don’t live in smoke, and I have a good nose.

A heavy smoker friend of mine once taunted me saying smoke didn’t stink. I said it did for me. I asked him to imagine a smell he really hated, and now imagine hanging out with people who smelled like that. Or easier: how would you like hanging out with somebody who kept spraying toilet deodorant around them? Or who never washed?

I won’t even get into the whole kissing/physical intimacy thing.

Smokers also don’t realize how far a non-smoker can smell a light cigarette. If we’re in a restaurant and you light a cigarette at the other end, I’ll smell it. Even outside. (Insert something about people smoking under bus stops here. Specially when it rains.) It’s not because we’re outside that your cigarette doesn’t bother me even 10 meters away.

Sure, you have a right to smoke. And I have a right not to breathe foul-smelling air.

Related pet peeves? Smokers who smoke in non-smoking places. Or on the verge of non-smoking places. Smokers who come and sit on my bench to light their cigarette — upwind. People who sit next to me on the bus smelling like old ashtray. The wall of smoke you have to walk through to exit or enter a building nowadays.

Yes, I’m an intolerant bitch at times.

To be fair, not all smokers are as bad. I know smokers who pay attention to staying as nice-smelling as possible. Who make sure their smoke is not coming in my direction. Who will walk away a bit from a group of people to light their fag. And who try to quit. Given how many smoking friends I have who are trying/have tried/try to quit, it’s clearly horribly hard to do. Don’t give up. Smell is important.

Thanks for putting up with my rant. Dear smoking friends: I still love you, even if I sometimes wish you smelled nicer…

#back2blog challenge (2/10):

 

Using Google Docs for Small Team and Project Management [en]

[fr] Pour gérer des petites équipes et des projets de modeste envergure, simplement utiliser les documents partagés de Google Docs peut vous sauver la mise et diminuer grandement les communications inutiles. Par exemple, un document texte avec la timeline, les éléments clés du projet, les next actions... Pas besoin de se casser la tête à rentrer ça dans un programme dédié!

I regularly work with small teams of people, particularly when wearing the blog editor or blogger relations consultant hat. I love using Google Docs to keep everyone in the loop. It’s not a very structured way of doing things, but it works well enough.

I usually have one text document which contains an outline of the timeline, project description, decisions to make, and an action list of who does what. It’s shared with everyone and team members ideally update it as we go along.

If there is a larger group of people involved, I might set up a Google Groups discussion list so we can all communicate with each other.

For lists of people (bloggers to invite or accredit, posts to publish/review…) I make a spreadsheet that I share with all people involved, again.

I also use shared folders so we can try to collect all project-related documents in one place.

Using these shared documents avoids dealing with e-mail attachments (urgh!) which are forever out-of-date (“got the latest version?”) and minimizes to-and-fro communication just to know where things are.

However, it remains really important to have phone calls or face-to-face meetings in parallel — shared documents alone aren’t going to make your project run itself!

This post is 1/10 of the #back2blog challenge. Blogged today too — congrats to all:

10-Day "Back to Blogging" Challenge [en]

For the next ten days, starting tomorrow (Tuesday), I’m going to write a post a day. I’ll keep it short: blogging used to be quick and dirty, and somewhere between the arrival of Facebook and Twitter, posts have started growing into long essays that take hours to write.

How short is short? Roughly a screenful. Not more. I have a ton of ideas to blog about, and view this as an exercise in concision, as well as a way to get myself blogging again — which I seem to periodically need to do.

I expect that each post will take me under 30 minutes to write — at the most under an hour.

Care to join me? Let me know and I’ll put your name here and link to your posts as they come out. Hashtag: #back2blog. Get your blogging pals on board!

Rising to the challenge:

Une semaine sur l'eau [en]

J’ai voulu intituler ce billet “une semaine en mer”, puis je me suis dit que c’était un peu grandiloquent compte tenu du fait qu’on dort principalement dans des ports, ou à l’ancre à quelques dizaines de mètres du bord.

N’empêche.

Le bateau est basé à Torrevieja, sur la côte sud-est de l’Espagne — sur la Costa Blanca plus précisément. A quelques petites heures de route (par la mer!) il y a Mar Menor, un petit lagon à l’eau salée et chaude, pour le plus grand bonheur de la population de méduses qui s’y reproduit joyeusement année après année. Pourquoi tant de méduses? Peut-être à cause de la pollution

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Alors je sais, “méduse” ça fait un peu “arghl”, mais en fait, celles-ci sont inoffensives (on ne sent rien ou presque) et plutôt jolies une fois qu’on a appris à les apprécier. C’est clair, se baigner dans un eau qui grouille de méduses, ce n’est pas très appétissant, même si elles ne nous font rien, alors les autorités locales font de grands opérations de “démédusification” durant la haute saison, qui s’arrête mi-septembre. Il y a aussi des filets pour protéger les plages, afin que les baigneurs ne soient pas incommodés. Mais pas en octobre.

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J’en ai bien sûr profité pour apprendre tout un tas de choses sur les méduses. Elles sont fascinantes. Au cours de mes recherches, je suis tombée sur un article portant sur la faune de Mar Menor. En lisant, j’ai compris qu’il avait été écrit par Roxanne, une dizaine d’années à l’époque, et qui vivait avec sa famille sur le Mollymawk, de façon permanente. Elle est même née sur le bateau! J’ai plongé dans la lecture du site et je vous recommande de faire de même. Je vais probablement commander leurs livres.

Retour à notre semaine de bateau. Conditions idéales, soleil, jolie navigation — variée — et quelques aventures. Mar Menor est peu profonde, et distraite par le ballet des kitesurfs, j’ai procédé à un nettoyage en règle du bas de la quille (traduction: on s’est échoués dans la vase). Quelques grands coups de moteur plus tard, et on était désenglués. La mise en marche d’urgence du moteur a été l’occasion de constater un problème de batterie. Comme le capitaine n’est pas encore très familier avec le bateau, on est repartis à Los Alcazares, d’où nous étions partis le matin, plutôt que d’ancrer au nord de Mar Menor comme prévu. Il ne faut pas tenter le diable.

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Los Alcazares, où nous devions passer une seule nuit mais finirons par en passer quatre, est la “grande ville” du côté terre du lagon. Ville bien endormie, appartements fermés, immense centre commercial abandonnée dont toutes les fenêtres en entrées sont murées, Los Alcazares sent la crise et la basse saison

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Le port est joli, et on a dégotté un extrêmement bon restaurant, le Restaurante Ramon, où on a soupé soir après soir.

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Après notre deuxième nuit à Los Alcazares, on a repris la route pour le sud de Mar Menor, cette fois. Au programme: mouillage. En réalité: retour à Los Alcazares à la voile (avec entrée dans le port à la tombée de la nuit), parce qu’au moment d’approcher le lieu de notre ancrage, le moteur a catégoriquement refusé de partir. Même pas un bruit. Rien.

Le lendemain, l’électricien arrive de Torrevieja pour nous dépanner. Impossible en effet de rentrer sans moteur: il nous est indispensable pour passer le canal qui sépare Mar Menor de la Méditerranée. Verdict: c’est le fusible du chargeur qui a fondu. Ces nuits au port où l’on imaginait charger les batteries… eh bien non.

On aura donc en tout et pour tout passé une nuit à l’ancre, la première, près de la Isla Perdiguera. Réveil bien agité par les vagues le matin, et découverte des troupeaux de méduses qui avaient échappé à notre attention en arrivant la veille au soir.

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Avec un jour de retard sur notre programme, on reprend la route pour Torrevieja. Au milieu du canal se trouve un pont (il faut bien que les voitures puissent passer d’un bout à l’autre de La Manga) qui s’ouvre 15 minutes toutes les deux heures pour laisser passer les bateaux. On vise la première ouverture du pont, 8h, avec l’espoir d’arriver à Torrevieja assez tôt pour faire encore un tour au marché avant qu’il ne ferme. Debout à l’aube, donc, mais pour rien: à 8h dans le canal, le pont reste résolument fermé. On se renseigne, la première ouverture est à 10h. Nos informations dataient probablement de la haute-saison…

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Il y a du vent pour le retour. 25 noeuds au départ, arrière. Et des vagues. C’est chouette. Je prends la barre, et on peut dire que c’est physique. Je réussis tout de même à garder un cap approximatif. De temps en temps, une vague plus grosse que les autres arrive et nous pousse. On surfe dessus, on la descend à toute vitesse, ça fait un peu montagnes russes. J’adore.

En bateau, on a beaucoup de temps pour penser. Du temps à “rien faire”. Lire quand on navigue? Pas top. L’ordinateur? L’électricité est limitée, il ne faut pas abuser. Internet? Au port, oui, si on a de la chance. On a du wifi à Torrevieja dans le bateau, mais à Los Alcazares, par exemple, il faut aller s’installer au club nautique (et encore, pas n’importe où, et la connexion est bien capricieuse).

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En bateau, donc, on pense. Ou on ne pense pas, et on regarde juste l’eau autour de soi. Ou les méduses. Et comme toujours lorsque je me mets au vert (enfin, “au bleu”), j’apprécie de voir ma vie ralentir. De ne plus savoir quel jour on est. Mon occupation principale quand j’en ai assez de “rien faire”: tuer des zombies sur mon iPhone (je suis incorrigible) et trier mes photos. Je me retrouve toujours à trier mes photos en vacances. Comme si c’était une activité que je ne jugeais pas digne de mon temps lorsque je suis “en travail”.

La lecture du site Yacht Mollymawk me fait rêver. Est-ce que ça me plairait, d’emménager à long terme sur un bateau? Peut-être pas pour toute une vie, mais pour une année? Je me souviens avoir pensé aller passer quelques mois sur une péniche — c’était il y a un moment. Le nomadisme géographique ne m’a jamais vraiment attirée (je suis plutôt casanière dans l’âme, je n’aime pas trop le changement). Mais avoir une maison qui bouge, ça, c’est autre chose.

J’ai lu il y a quelques mois le livre Drive, de Dan Pink. Dans la dernière partie du livre, contenant des idées et suggestions pratiques, il y en a une qui a retenu mon attention: prendre un “Sagmeister”, du nom du designer allemand qui en a parlé à TED, une année sabbatique de retraite anticipée durant les années travaillées. Tous les 7 ans de vie active, par exemple.

Un vague projet se forme dans ma tête: en 2019, je pourrais retourner passer une année en Inde. Une amie à moi devrait d’ici là avoir sa ferme. Aller y vivre, apprendre à monter à cheval, voilà qui me motive bien. Pour la suivante (2026? à 52 ans? ça me fait un peu peur ça), pourquoi pas passer l’année en mer? Peut-être que je n’ai pas besoin d’attendre aussi longtemps. J’organise déjà mes années pour avoir 4-6 semaines de break chaque hiver. Peut-être que je peux m’organiser pour avoir un plus long break toutes les x années, sans aller jusqu’à “un an” et “tous les sept ans” (je suis quand même bien installée dans la vie active, là, ce n’est pas comme si j’avais 25 ans). Bref, ça flotte dans ma tête.

J’aime la vie en bateau. Ce ne sont pas mes premières vacances sur l’eau. Quand j’avais 13 ans, nous étions allés passer 3 semaines en famille (3 de plus pour mes parents) dans les îles de ce qui est maintenant la Croatie. C’était magnifique. J’adorais — et j’adore toujours — m’endormir bercée par les vagues. Mon seul souci maintenant c’est que je tangue beaucoup lorsque je suis sur la terre ferme (= “mal de terre”). Après 10 jours sur le bateau en mai, ça avait été assez terrible à mon retour en Suisse. On verra si c’est mieux cette fois ou non.

Un bateau, c’est comme un petit studio flottant, ou un immense mobilehome sur l’eau. C’est petit bien sûr, mais c’est prévu pour utiliser au maximum la place disponible, et on y est étonnamment bien. Quand il fait beau, on est dehors la plupart du temps, de toute façon.

Les ports sont assez chers (25€ la nuit pour nous, tout est relatif) mais les nuits à l’ancre ne coûtent rien, sont super calmes, et bercent bien.

Sailing in Spain, Torrevieja to Mar Menor (Los Alcazares) 4

Si on n’est pas pressés, on navigue à la voile. Il y a quelque chose d’assez extraordinaire avec le fait d’avancer uniquement grâce à la force du vent. Sans autre bruit que celui du bateau qui avance dans l’eau et du vent qui souffle dans les voiles et les haubans. Comme j’ai pu le constater lors de notre retour de Mar Menor à Torrevieja, j’aime assez quand il y a des vagues et qu’on sent la mer sous la coque. Il y a des limites, je suis certaine — je n’ai jamais été exposée vraiment au gros temps.

Alors voilà. Une semaine sur l’eau, plutôt dix jours maintenant (nous sommes de retour à Mar Menor pour la deuxième semaine), mon cerveau est ralenti voire arrêté, et si mes chats ne me manquaient pas, je crois que je n’aurais aucune envie de rentrer à la fin de la semaine.

Tounsi câlin Quintus very unhappy in Switzerland

Bien bloguer: l'art de faire des liens [fr]

[en] Some guidelines and advice for making links. Blogging is more than just shoving text in WordPress!

Pour bloguer, il ne suffit pas d’écrire des articles à la suite les uns des autres. Il faut apprendre à écrire en 2D — écrire en hypertexte. Bien maîtriser l’art du lien est indispensable pour celui ou celle qui veut bloguer un tant soit peu sérieusement.

Editeur visuel

Je donne ici les indications pour WordPress, que je vous conseille vivement d’adopter comme outil de blog.

  1. Si nécessaire, aller chercher l’URL (=adresse web) de la page web de destination et la copier.
  2. Dans le texte de son article, sélectionner les mots sur lesquels on veut mettre ce lien — ceux qu’on veut rendre cliquables.
  3. Cliquer sur le bouton représentant un maillon de chaîne dans la barre d’outils.
  4. Coller dans le pop-up qui apparaît l’adresse du lien précédemment copié, et appuyer sur entrée.

WordPress: faire un lien

Editeur HTML

Si on écrit en HTML directement, on sait en principe ce qu’on fait. Il peut arriver néanmoins qu’on doive aller farfouiller dans le code pour réparer des accidents. Dans ce cas, c’est utile de comprendre un peu ce qu’on voit. Un lien comme “Climb to the Stars“, ça ressemble à:

<a href="https://climbtothestars.org" title="Le blog de Stephanie.">Climb to the Stars</a>

Les parties en gras sont les bouts à ne pas toucher. Ce qui n’est pas en gras peut être modifié à volonté (destination du lien, texte pour quand on survole le lien, texte cliquable).

Etre efficace

Quand on écrit article après article, et qu’on veut les enrichir de liens joyeusement, et qu’on ne veut pas que ça prenne des plombes, il faut absolument abandonner sa souris et utiliser le clavier. De façon générale, moins on utilise la souris, plus on est rapide.

Voici donc comment ajouter un lien sous WordPress avec le clavier (sous OSX). Pour apprendre, n’hésitez pas à exercer cette séquence 10-20 fois pour bien l’intégrer.

  1. Seule manipulation à la souris autorisée (mais on peut aussi faire ça au clavier!): sélectionner les mots sur lesquels on veut mettre le lien 😉
  2. ⌘T — ouvre un nouveau tab de navigateur
  3. Ouvrir la page vers laquelle on veut que notre lien pointe: taper l’URL, les mots-clés pour chercher dans Google… Ne pas oublier d’utiliser les flèches pour naviguer dans les suggestions de complétion et la touche entrée pour valider. Pas besoin de souris!
  4. ⌘L — sélectionne l’URL dans la barre de navigation
  5. ⌘C — copie l’URL
  6. ⌘W — ferme le tab qu’on avait ouvert pour charger l’URL de destination, et nous ramène donc sur notre page WordPress avec les mots sélectionnés
  7. ⌥⇧A — ouvre la petite boîte de dialogue pour insertion du lien
  8. ⌘V — colle l’URL de destination. Pas besoin d’appuyer sur quoi que ce soit pour effacer le “http://” déjà dans le champ, il est sélectionné et sera écrasé quand on colle
  9. ⏎ [entrée] — pour valider tout ça.

Ça peut sembler long et compliqué écrit comme ça avec tous les détails, mais quand on a mémorisé la séquence et qu’elle est bien entraînée, ça prend quelques secondes (et on remarque par exemple que les étapes 5-6-7 sont quasi instantanées: on garde la touche ⌘ enfoncée et on appuie sur L, C, W à la suite). Exercez-vous, cela en vaut la peine: vous vous en féliciterez bientôt!

Faire les choses proprement

On rentre un peu dans les détails. Ils sont importants même si tout le monde n’est pas capable de les identifier, parce que comme les finitions d’un meuble ou la typographie d’un document imprimée, ils influent sur la perception globale qu’on aura de votre blog ou de vos articles.

  • Choix du lien de destination: vérifiez que celui-ci est pertinent par rapport à votre texte.
  • Quand on fait un lien vers un article, attention de bien prendre l’adresse de l’article (en cliquant sur le titre) et non simplement l’adresse du blog ou de la page d’accueil du site.
  • Après avoir publié votre article (ou avant, si vous prévisualisez), cliquez sur vos liens pour vérifier s’ils mènent là où vous le désirez. Surtout si vous débutez 😉
  • Nettoyez l’URL du lien de destination (suivant comment vous y êtes arrivés, il peut contenir des indications de source, comme ?utm_source=fb&utm_medium=fb... etc.). Enlevez des morceaux, appuyez sur entrée, regardez si vous arrivez toujours sur la bonne page.
  • Choix des mots sur lesquels on met le lien: d’une part, le lien met en évidence les mots sur lesquels il est (c’est l’occasion de les faire ressortir pour le lecteur); d’autre part, ces mots vont compter pour l’indexation du site de destination (et possiblement du vôtre) par les moteurs de recherche. Des fois, il vaut la peine de remanier sa phrase pour avoir une jolie suite de mots sur laquelle mettre son lien.
  • Espaces et signes de ponctuation: ne jamais les inclure dans le lien sauf si le lien porte sur toute la phrase. Attention au mode “sélection automatique des mots” qui sélectionne toujours l’espace après le dernier mot. Ça fait chenit, les espaces qui traînent à la fin des liens!
  • Si on met un lien sur une expression ou un nom, éviter de remettre le lien à chaque fois qu’on cite ce nom ou cette expression.
  • Ne cochez jamais la case “ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre” — target="_blank" c’est très bien pour les applications web comme Twitter et Facebook, mais vraiment pas top pour un blog ou un site web.
  • Eviter d’utiliser les URLs raccourcies (bitly et autres). Une URL raccourcie a toujours une espérance de vie plus courte que l’URL originale. Réserver les URLs raccourcies à Twitter, là où le nombre de caractères compte.
  • Trouver le bon équilibre entre pas assez de liens et trop de liens…

Bloguez bien! Avec des liens!

LeWeb'12 Paris Official Bloggers: Selection Underway [en]

[fr] C'est le moment de vous porter candidat pour être blogueur officiel à la conférence LeWeb à Paris. Lisez l'annonce sur le blog de Frédéric.

LeWeb - Register Now!Here we go! Selection for official bloggerdom at LeWeb’12 in Paris (4-6 December 2012) is underway. Time to apply if you haven’t heard from us and think you would make a good addition to the team. Time, also, to pass this around to all the various international and “rising star” bloggers and podcasters around you!

Read the announcement on Arne’s blog.

Loading…

Here’s a link to the form if you can’t see it above. Please tweet/facebook it.

Here are some banners and badges for your blog.

See you in Paris in December!

Facebook: on s'est pris une machine à remonter le temps dans la tronche [fr]

[en] Musings on the Facebook "private message bug" hysteria.

Hier soir, vous avez peut-être entendu qu’il y avait un “bug” Facebook qui faisait apparaître des messages privés dans la timeline. Rassurez-vous, jusqu’à nouvel avis, il n’en est rien: allez vite lire ce super petit compte-rendu de 20minutes.fr sur l’hystérie collective qui nous a frappée dans la nuit.

Pour les sceptiques, je vais faire comme 20minutes: si vous avez une preuve matérielle qu’il y a effectivement bug (à savoir, une message apparaissant dans votre timeline accompagné de l’e-mail vous annonçant que vous avez reçu un nouveau message privé), balancez-moi ça et je rectifierai. Et bien sûr je ne publierai pas votre message privé :-p

Je ne résiste toutefois pas à faire quelques commentaires, un peu en vrac. Début de tartine, allez chercher un jus d’orange.

Notons d’abord que les médias (et non pas les “internautes anonymes”) sont les grands coupables dans la génération et la propagation de cette rumeur. Et ça me fait penser à l’instant à cet excellent article de Titiou Lecoq, à lire aussi: “Ma réponse aux élites qui ‘détestent’ internet“.

PEBCAK. Problem exists between chair and keyboard. Le problème ici, c’est nous et notre mémoire faillible, nos codes sociaux mouvants, notre compréhension partielle des outils avec lesquels on jour, notre recherche incessante (et inconsciente) de ce qui confirmera nos croyances (ici: Facebook sont des gros méchants irresponsables).

(Vous noterez en passant mon “confirmation bias” à moi: rares sont les “vrais méchants”; les médias — et certaines personnes — aiment se faire peur et faire peur; on a tendance à sombrer dans des théories du complot face à ce monde qui nous échappe — au moins quelqu’un maîtrise la situation, ouf; le monde est plus complexe qu’on ne le croit et on cherche toujours un coupable pour ce qui ne va pas; et j’en passe…)

Revenons à la mémoire. Ah, la mémoire. Vous chercherez les articles vous-mêmes, sur ce coup, si vous voulez plus d’explications. Mais on sait bien aujourd’hui que la mémoire est extrêmement plastique. Ce n’est pas un enregistrement sur un disque dur. Et je ne parle pas que des “fausses mémoires”.

A chaque fois qu’on se souvient de quelque chose, on reconstruit le souvenir à partir des bribes de contexte et d’éléments “enregistrés”. Le présent et nos émotions du moment s’y mêlent. Et après ça, le souvenir est “réenregistré”, écrasant la première version. A chaque fois qu’on fait appel à un souvenir, on le change. Effrayant, non? Et en plus, c’est même pas des souvenirs complets, c’est des machins partiels qu’on réinvente à moitié.

J’ai vu arriver sans surprise le démenti initial de Facebook. Mais quelques personnes de mon entourage soutenaient qu’elles avaient trouvé chez elles la preuve du bug. Des personnes que je respecte, et qui savent faire la différence entre un message privé et public.

Alors je suis allée regarder chez moi. Consternation! J’ai trouvé dans ma timeline des messages passablement personnels. Oh, pas de quoi fouetter un chat ou briser mon couple. Mais quand même, étonnant. Pour en avoir le coeur net, j’ai consulté ma Mémoire: GMail. Comme l’a très bien dit David Labouré dans notre conversation Facebook sur le sujet, “ta mémoire s’appelle GMail”.

Eh ben, stupéfaction: c’était bien tous des messages du mur. Oui, même les machins qui commençaient avec des salutations, se terminaient avec des xoxo, et qui suggéraient qu’on se voie pour une pizza la semaine prochaine. J’ai fouillé, fouillé, et rien trouvé.

Allez, sautons dans la machine à remonter le temps. 2011, 2010, 2009, 2008, 2007, 2006… Y avait-il des messages privés vraiment privés à l’époque? Je ne m’en souviens plus, honnêtement. Par contre ce dont je me souviens, c’est qu’on écrivait des choses sur les murs des gens. Il y avait même, à une époque, la vision “mur-à-mur” qui affichait sous forme de conversation les messages qu’on s’était laissés sur nos murs respectifs. Le mur, c’était le truc sur lequel nos amis laissaient des messages. Ecrire sur son propre mur, ça ne se faisait pas. (J’ai même posté des choses sur mon mur pour dire ça, c’est dire!)

J’en déduis (parce que là, ma mémoire me fait défaut, enfin, un vague souvenir, mais il est vague) que poster un statut ce n’était pas la même chose que publier sur son propre mur.

Je me souviens avoir dû rendre attentifs les gens (lors de conférences, formations) au fait que ce qu’ils publiaient sur le mur d’autrui, ils ne savaient pas qui pourrait le lire. Les amis du destinataire… c’est quelque chose qu’ils ne contrôlaient pas. Et surtout, ils ne contrôlaient pas si le mur était visible aux amis, aux amis d’amis, aux amis et aux réseaux (vous vous souvenez du réseau “Suisse” dans les débuts?) Avec les commentaires, on avait le même problème. Je me souviens d’élèves qui écrivaient des choses “privées” dans les commentaires de leurs amis, sans réaliser que ces amis étaient peut-être amis avec des profs 🙂

Aujourd’hui encore, je vois que la distinction entre message privé et message sur le mur est loin d’être évidente à saisir pour des internautes débutants, tant sur le plan conceptuel que technique.

Dur-dur pour nos petits cerveaux de mammifères d’appréhender comment circule l’information dans un espace numérique semi-privé.

Il y a six ans ou même quatre ans, on n’utilisait pas du tout de la même façon les messages sur le mur des autres. Aussi, à l’époque, on avait bien moins de contacts. Ce qu’on était prêt à mettre sur le mur de quelqu’un en 2006 ou en 2008, on ne le mettrait plus aujourd’hui.

Même si le réglage est resté “amis seulement” durant toutes ces années, sa signification a évolué. Quand on publie quelque chose aujourd’hui, on peut avoir une relativement bonne idée de qui le lit. Mais on n’a aucune idée qui le lira dans le futur. C’était déjà un enjeu important avec les blogs, lorsque le web était moins “mainstream”. On publiait des choses sur l’internet public, pour son public actuel, en oubliant que dans six mois ou six moins son patron pouvait débarquer dans le monde en ligne et lire nos écrits immortels.

Facebook n’est pas complètement blanc dans l’histoire: les paramètres de confidentialité ont changé de nombreuses fois, parfois de force. On est bien pardonnables d’avoir perdu le fil. Comme le rappelle mon ami Kevin Marks, danah boyd a très bien expliqué l’importance de prendre en compte les codes sociaux et la perception des utilisateurs, et en particulier notre tendance à nous reposer sur “privacy by obscurity”. C’est “privé” parce que peu de gens le trouvent, même si les droits d’accès le sont moins. Avec timeline (et d’autres évolutions de la plate-forme avant ça, comme l’apparition du newsfeed, qui avait provoqué une véritable révolution — les francophones ne l’ont pas vécu, c’était très tôt), Facebook fait remonter à la surface et rend facilement trouvable des choses qui étaient auparavant relativement cachées.

Ma politique générale de publication (“tout ce que tu mets en ligne risque de finir dans les journaux”) me paraît bien saine, du coup. (Et non, je n’applique pas ça littéralement-tout-le-temps-sans-exception. Il y a des choses que je publie sur Facebook que je préférerais ne pas voir apparaître dans les journaux. Quand même. Mais je sais que tout ce que j’y mets court un risque de devenir un jour un peu plus public que ce que je pensais au départ.)

Pourquoi sommes-nous si prêts à croire à une magistrale bourde de Facebook? C’est vachement grave, quand même, de rendre public des messages privés. C’est arrivé à Twitter et c’était pas joli. Si je concevais un système comme ça, je m’assurerais bien que les baquets dans lesquels on stocke le privé et le public ne se mélangent pas trop côté code. Je suis pas développeuse ni ingénieur, mais d’après ce que nous dit Facebook, quand ils disent que ça peut pas arriver techniquement, c’est à ce genre de chose qu’ils font référence. (Quelqu’un qui sait mieux que moi peut peut-être expliquer.)

Facebook, ces temps, c’est la grosse méchante entreprise. Celle qui est évaluée à des montants astronomiques et qui a fait une entrée en bourse générant bien du schadenfreude chez ses détracteurs. C’est le Big Brother de 2012. Notre Microsoft. La sale entreprise qui fait un profit indécent sur le dos de nos photos de chats. Un service qui devrait être d’utilité publique mais qui est au mains de Zuck. En même temps, on adore passer du temps sur Facebook. On est accro. Amour-haine, quoi. Donc oui, s’il y a l’occasion de dire qu’ils se sont plantés grave, on va sauter dessus! Scandale! Outrage! Drame! Catastrophe!

On est un peu susceptibles. On monte aux barricades pour un oui ou pour un nom. Cf. le fameux statut qui a recommencé à faire ses rondes, mais qui n’est rien d’autre qu’un message en chaîne à côté de la plaque: “Attention, avec la nouvelle version de Facebook, les gens peuvent voir des trucs privés qu’ils devraient pas pouvoir voir, merci de vous bander les yeux quand vous regardez mon profil histoire que vous ne les voyiez pas!”

L’être humain n’aime pas trop le changement. On réagit négativement, on menace de tout quitter. Rappelez-vous les révoltes lors de chaque nouvelle version de Facebook: on est toujours là, et même tellement là qu’on en a oublié comment c’était avant, au point de croire en toute bonne foi que les messages “privés” sur nos murs ne peuvent pas en être, parce que jamais on aurait fait des choses pareilles.

On réagit “contre” parce que c’est du changement. Son contenu importe moins. J’ai d’ailleurs pris l’habitude d’attendre quand quelque chose change et que je n’aime pas. Je sais qu’une bonne partie de mon “je n’aime pas” c’est juste parce que ça a changé. J’ai des nouveaux embouts dans mes appareils auditifs. Ça remplit mes oreilles. Ça change le son. Je n’aime pas. Mais j’attends quelques semaines avant de décider que vraiment je n’aime pas et que je veux revenir en arrière. Parce que ce que je n’aime surtout pas, là, c’est juste que “c’est pas comme j’ai l’habitude”. Bon, moi je suis un cas un peu particulier, parce qu’avec un léger trouble de l’adaptation, j’ai dû me pencher sur ces questions avec beaucoup d’attention. Mais je ressens juste un peu plus fort ce que “tout le monde” ressent face au “nouveau imposé”.

Si on résume?

  • les médias ont bien chauffé la salle
  • on utilisait Facebook bien différemment il y a 4-5 ans
  • notre mémoire est plastique et faillible
  • Facebook a changé ses paramètres de confidentialité de nombreuses fois, et dans le processus certaines choses “un peu plus cachées” sont devenues “un peu plus publiques” (comme les messages du mur)
  • on aime bien taper sur Facebook ou tout autre grand méchant monopole profiteur
  • les espaces numériques semi-publics, c’est pas facile de s’y retrouver (même pour les pros)

 

Life and Trials of a Social Media Consultant [en]

[fr] Le marché et l'industrie des médias sociaux a beaucoup changé depuis que j'en ai fait ma profession (c'était en 2006, pardi!). Petit regard en arrière sur le chemin parcouru et où je me situe par rapport à la pléthore actuelle de services tournant autour des médias sociaux. Un profil de généraliste avec deux domaines de prédilection, les blogs et les indépendants.

Since I went freelance over six years ago, a lot has changed. We weren’t talking of social media back then. I was a “blogging consultant” and what I told people about was “the living web”. At some point what we did was “social software”. Somewhere along the line “social media” showed up (who still speaks of “web 2.0” nowadays?), and it’s become a pretty well-accepted umbrella term for all sorts of stuff from “viral videos” to “facebook marketing” to blogging to digital strategy to online communities… And all the rest.

At some point here in Switzerland, the social media industry matured. I went from being one of the very few people in the French-speaking part of Switzerland who could come and give a talk on “blogs and the living web” (when I started out) to one of the many fish in a larger and larger pond (including, sadly, some sharks). In other words, there are now people who specialize in creating marketing campaigns for facebook pages, others who are experts at Twitter, yet others who are full-time community managers.

I realized a couple of years ago that there was no point in me trying to compete with marketing/advertising agencies. Or community managers. I’m not a marketing expert. Or a community manager. Or many of the specialized roles that have appeared over the last couple of years. Today there are people who have full-time corporate jobs with “social media” in their job title — good luck finding any of those in 2004-2006.

You might remember my specialist/generalist series of articles. In today’s industry, I have a generalist profile (it’s a question of point of view of course, I’ll always be a “social media specialist” to the outside world). That makes me a great person to bring in during early stages of social media adoption/development (one reason I work with lots of freelancers and small organisations) and in situations where a wider view of the field is necessary to break through what are becoming the social media silos. It also makes me a good social media course director, because I have this global overview 🙂

There are, however, areas that I am specialized in — or have specialized in, over the years. I started out being a web standards advocate (Pompage.net and the associated mailing-list live on). I gave a whole bunch talks (and wrote some code) around the question of languages and multilingualism online. Until recently (and still sometimes, actually!) another area of expertise of mine was teenagers and the internet (I’ve lost track of the number of talks I’ve given in schools, but it’s probably somewhere around 50).

Today, the two areas I “expertise” in are blogging and freelancers/freelancing. I’ve been doing quite a bit of soul-searching as I prepare the much-needed revamped version of my professional website, which I won’t even link to here, it’s so horribly painfully out of date. Maybe once the new version is up I’ll come back here and add all the relevant links 😉

Blogging: I’ve been blogging since July 2000. Blogging is my thing. It’s in my DNA. I’ll probably never stop, even though I am blogging less than I used to, because there are now other channels of communication and self-expression that were not there in the early days of blogging. I’m a blogger. Professionally, that means it’s a tool I love, and that if you need somebody to get you started in the world of blogging, or help you progress along the way, I’m your person.

I’ve been playing around with WordPress since forever (even written a bunch of plugins). I’ve been the editor of the French-language ebookers travel blog for three and a half years. Last year I helped get the Paper.li community blog off the ground (not even mentioning the countless others amongst my more “modest” clients). I’ve advised and coached companies as varied as Intel (2007), Fleur de Pains (2008) or Solar Impulse (2010) on their blogging, and developed services in blogger relations for Web 2.0 Expo Europe, LeWeb, Solar Impulse, and now Orange. And how could I forget Bloggy Friday Lausanne!

Enough with the list. I’ve been doing this blogging stuff for a long time, and doing quite a lot of it.

Freelancers/freelancing: the freelance ride has not been smooth for me, though I’ve made it. I’m somebody who self-analyzes a lot, and so I have spent a lot of time reflecting on how to manage one’s life and job when one freelances. The first outcome of this trend was the Going Solo conference (now a group on facebook), and then the eclau coworking space in Lausanne. For many years I have also had lots of freelancers amongst my clients: people who have little or no web presence and want to get started, or learn how to blog, or use social media to make themselves more visible. All this ties together nicely, and I appreciate it goes beyond social media: business strategy, productivity, negotiating and dealing with relationships, work-life balance…

So, there we go. I initially wanted to speak about the wisdom (or not) of specializing in “blogging” nowadays, but the introduction of this post took on a life of its own, so there you are! I’ll keep that question for another post.

Life in Pictures [en]

[fr] Photos et commentaires.

This is a lazy post. Posts have to be lazy most of the time, or they don’t happen. I have hundreds of photographs waiting to be sorted and uploaded. But I have other things to do like fight fungus on my cherry tomato plants, cuddle kitties, earn money, and prepare for a couple of week-ends abroad.

Anyway. What I did is I picked a bunch of photos from the last month or so that I liked, and dumped them together in a set. They tell bits of my life — the parts I’ve photographed. Lots of cats and plants 🙂

I almost just embedded the slideshow here. But you’re lucky, here are the photos, with comments underneath.

Smelly Bus Stop

I was waiting for the bus to go to my audiologist’s (who is lovely but works quite far out for somebody travelling by public transport like me) and was really disturbed by the smell of rubbish. I was grumbling about people who throw rubbish on the railway tracks or something, when I turned around and noticed the train that was parked right behind us: a garbage train. That kind of explained the smell.

My balcony, early July, with Quintus

When I came back from England with Quintus I was amazed at how much my tomatoes had grown. Here’s what the balcony looked like back then, early July. Not much compared to today. You can see Quintus peeking out.

Stormy Lake

I love the lake, and find it particularly beautiful when it’s stormy. I’ve been sailing a fair number of times this summer, but haven’t taken many photos. I have a facebook group for people interested in going sailing on the Farrniente. (Not my only active facebook group as you’ll soon discover.)

Quintus in Love With Corinne the Cat-Sitter

Corinne is in Switzerland these days, so she’s been over regularly to visit, and agreed to cat-sit for me while I was in France end July. It was love at first sight between her and Quintus. Corinne has recently redesigned my professional site. I’m very happy with the result and just need to write a little content (hah!) before it can go live. I’m quite excited to have an up-to-date professional site again, particularly as I’m now clearer about what aspects of my work I want to develop (hint: blogging/freelancers).

Nails done professionally for the first time in my life

A couple of months ago I met Claire. I first noticed her on Twitter (@CBertol) — she was nice, a blogger and a cat person (meet @LoupiCat and his blog). She came to Bloggy Friday (yes, there’s a facebook group for that!) and I immediately noticed her nails. Turns out she’s a part-time nail artist. My brother’s wedding was coming up, and I figured it would be a good excuse to use her services.

So anyway, a few weeks later, I trekked to the other end of the canton and had my nails done. I suck at taking hand photos, I do.

Nails done professionally for the first time in my life -- toes

I don’t think my foot photos are much better :-p

Quintus and Tounsi in the garden

Here’s Quintus exploring the garden, with Tounsi not far behind. Did I mention they both have facebook pages? Follow the links.

At my brother's wedding

There we are, here I am at my brother’s wedding. That white jacket is the most expensive item of clothing I’ve ever bought, but it was worth it. Now I need to wear it 🙂

The wedding was a really nice wedding. All weddings are nice (well, hopefully), but this one was nice in the sense that it was relaxed, sprinkled with a few nice Ukrainian traditions, there wasn’t any drama, and suddenly it was 1am and neither me nor my grandparents (who are well in their eighties!) had seen time go by.

Quintus and Tounsi cohabitating

Here are the cats again. They don’t love each other, but they tolerate each other quite well. I don’t often see them this close though, and it usually doesn’t last long, so I take a photo when it happens. Quintus started out by actively impressing Tounsi with low menacing meows when he arrived. End result: Tounsi started being afraid of Quintus — I’d actually never seen Tounsi be afraid of anything or anybody before!

Things are calming down now. Tounsi has realized that Quintus is mostly talk and not much walk, so he’s starting to stand up to him more. But Quintus is still clearly top cat.

Quintus lounging outside eclau

The top cat in question, lounging on the window sill at eclau. Quintus prefers to stay in the flat, but I’m encouraging him to spend time at eclau and outside. Outside, he has his favourite spot hidden under the concrete path. It’s hollow underneath and there are two neat cat-entrances. He usually makes a beeline for it when he’s outside, and would rather be outside than hang out at eclau.

Things are changing though. He’s starting to nap at eclau and get to know the coworkers, and I’m spending a bit of time with him (and treats!) outside to encourage him to explore.

Which reminds me (I should have blogged about this already, but I haven’t, of course): we had an emergency photo shoot the other day at eclau to illustrate an article in the Financial Times I had given Ian Sanders an interview for. (That is one ugly sentence, sorry.) The photo ended up not illustrating a little feature about eclau alongside other coworking spaces, each with its little photograph, but being the main photo for the article! The link above to the article is behind a registerwall, se here’s the PDF of the article if you want to see what it looks like. Yay eclau and thanks Ian!

Quintus and Tounsi closer than usual

Back to the kitties, sharing the bed in an almost symmetrical manner.

After three kitty photos in a row, it’s no use hiding that I’m a crazy cat lady (not too old for the moment), and that there is a (francophone) facebook group for crazy cat ladies (and guys), and that I’m pretty active there posting photos of Quintus and Tounsi and liking photos of the cats responsible for the other 200 or so humans in the group.

Overgrown balcony

Back to the balcony: that’s more like it! Sharing my balcony plant photos on facebook led me to create a group for people into growing stuff. Yes, another facebook group. And it’s not finished.

Beautiful sunflowers in the garden

These sunflowers are not from my balcony, but in the garden just below. They grew to about 3 meters — I kid you not. The concierge himself was amazed — told me he’d never seen them grow that tall. I guess they liked the combination of good soil (on the compost heap) and lots of sun.

A yummy meal with veggies I don't normally buy

This was a yummy yummy meal I made, with green beans, which I never buy. I ended up with green beans because I signed up for a weekly basket of veggies while somebody from the coop was on holiday. And ended up with a bunch of veggies I never buy — which was exactly the point for me!

I’ve also changed the way I eat, eating a full “normal” meal at breakfast (fat + carbs, mainly), another good meal at lunch (less carbs), and a light meal in the evening (salad or the like + protein). I started doing it after being advised by a naturopath friend of mine (he’s the director of the EPSN in Lausanne). I was having trouble going to bed at night and getting up in the morning (sound familiar?). Swapping my meals around has helped a lot: I’m waking up earlier and going to bed earlier without much effort.

And when you think of it, it makes sense: you do not need huge piles of energy at night when you’re sleeping. Why eat your main meal just before going to bed? You need energy in the morning and the afternoon. Skipping breakfast or having a light breakfast doesn’t make much sense physiologically. In addition to that, it seems we have a peak of something in the morning that helps us digest fat. So, sausages and pasta in the morning, here we come!

As a perpetually hungry person, I’ve also found that I’m less hungry this way. I have a better morning because my tummy is full, I do not start starving at 10:30 am, but reach noon quite content, happy to eat again but not too hungry. And in the evening, instead of being (again) starving-waiting-for-my-main-meal, I’m barely hungry. What a change!

First balcony cucumber -- tasty!

In addition to cherry tomatoes, I’m growing cucumbers on my balcony. This is the first one. They are absolutely delicious. They actually taste of cucumber. (Not cucumber-flavoured water. Proper cucumber.)

I have two cucumber plants. Since they started producing fruit, I’m having trouble keeping up. Good thing I love cucumber, because it’s close to one a day!

Basket of veggies, delivery -- a lot for one person

Ah, here’s one of my veggie baskets from Le jardin potager. The closest delivery point is just across the road.

This is the second one. Note the beetroots? I hate the red stuff they try and put in your salad every now and again. I thought I didn’t like beetroot. I never ever buy beetroot. I tried this dead simple recipe and discovered that I actually love beetroots. I’ll be buying more!

Tounsi in Quintus's basket, holding his ground

The round basket is Quintus’s place. He sleeps there most of the time. Tounsi snuck in at some point, and stood his ground as Quintus tried to tell him off.

Khaly, my stepmom's adorable puppy

This cute baby is my stepmom’s new puppy, Khaly. Isn’t she a darling?

Basel

I went to Basel last week-end to visit a friend who has been there for the last four months or so. I have a pile of photos to sort and put online of course, so here’s already one which I particularly like.

Very classy

I stole this pic of a guy in the tram in front of us. I thought the cigarettes behind both ears were nearly as classy as the unlit dangling cigarette some addicts tend to have permanently glued to their mouth.

Balcony, mid-August

My balcony seen from outside, mid-August. It’s nice and shady on my balcony-couch.

Tounsi at eclau being silly

Tounsi, at eclau. 🙂

Quintus in the garden

Quintus relaxing in the garden.

3rd and last basket of veggies for the summer

My third basket of veggies. Help!

Tounsi and his "look"

Tounsi giving me his “OMG you found me!” look.

Tounsi curled up in his tight new spot

Curled up in his new spot — I didn’t think he’d fit in there.

Quintus basking in the sunshine

Cute nose contest.

Quintus light and dark

Basking in the sunshine.

Pallet garden, end of August version (too much had died)

I bought some new plants yesterday for my pallet garden. It’s been through various stages since the beginning: some plants died, some were happier elsewhere, some were simply bad choices (dangly plants kill those beneath them because they cover them up). My pallet has been looking a bit drab lately, so I bought some heather and pansies and a few other plants to fill in the gaps. Fingers crossed. Watering a pallet garden is definitely a challenge — if I were starting a pallet from scratch I would build irrigation in.

Tomatoes after pruning (had fungus)

I spent all afternoon yesterday removing fungus-ridden leaves from my tomatoes. I’d bunched them up way too tightly, and hadn’t pruned them enough, and the fungus loved it. Oh well, first-time tomato-grower — I’m learning. You can now see through the tomato plants.

Tomatoes

Here’s one of the little plants. (The pot is too small, but I had extra plants, so I thought “better a small pot than kill the plant”).

Cucumbers

Close-up of my cucumbers.

More Tomatoes

More tomatoes.

Indoor Jungle

I still have an indoor jungle. I have too many plants. I think I may be a bit of a hoarder. Anybody want to adopt some of my excess plants? Let me know if you’re around Lausanne and can come and pick them up.

I’ve had a hard time putting the plants where Tounsi won’t get at them (he’s improved, but the yucca for example is irresistible for his claws) and still leave enough space for the cats to walk around on the furniture (giving them a bit of a 3D indoor space).

Fallen tomatoes

The tomatoes that fell off while I was pruning and reattaching the plants yesterday. Have been looking for ideas for a small quantity of green cherry tomatoes. Fried?

Quintus cuddling in the morning

Quintus cuddling this morning. He likes to sleep curled up next to my ear, so I go to sleep to the music of purring kitty, which is nice. Less nice is that he makes noises when he sleeps. Voice noises. “Mmmh” each time he breathes. Some squeaky snore? A closed-mouth meow? I don’t now, but it wakes me up. So I pet him to try and get the purring started again, but as soon as I stop he drifts off again and starts squeaking.

Tounsi at the top of the bookcase

Tounsi taking advantage of some 3D-space I set up.

Reorganising the kitchen -- all useful stuff

One thing I finally got around to doing today is I started reorganizing my kitchen. Wow, if my memory serves me right, the kitchen cupboard space was last allocated in 2003, when I wrote “Living Space as User Interface“! I’ve added shelves and stuff since then, and cleaned out cupboards, but the kitchen is way overdue for a spring-clean and a complete re-think.

This is the cupboard above my sink, reorganized.

Reorganizing the kitchen -- not quite done yet

These are the shelves next to the sink. Not final, but at least I have somewhere for the great set of pans I brought back from Aleika’s.

Reorganizing the kitchen -- stuff I never use

Here’s a box filled with things I removed from the cupboard. Most of them have been outside the cupboard today for the first time in years. Need to sort through them, see what I get rid of, what I keep, and where I put what I keep.

Writing this last bit about the kitchen, I realize I’ve been quite good at keeping my weekends for “house stuff” (or leisure). In the Going Solo group (yup, another facebook one, remember the Going Solo conference?) we were talking the other day about setting time aside for one’s own projects. Half a day, for example.

I fear that if I do that I will quite quickly either let that half-day be taken over by work (if I’m stressed), or by “I don’t want to do anything, let me put my feet up”. I manage to not let work encroach on my week-end even when I’m “normally” stressed (I make exceptions in crisis situations of course). How can I recreate that level of “protection” for a slice of my time, but during the week? Food for thought.

Well, I hope you enjoyed the pictures and the snippets of news. Have a nice week!

Améliorer — indianiser — les plats tout prêts [fr]

[en] Fusion food, my style. How to indianize "ready-made" stuff.

Si je faisais les choses bien j’illustrerais cet article avec une série de photos. Mais ce soir, j’opte pour “faire” plutôt que “ne pas faire, mais bien”.

J’aime faire la cuisine. Parfois, cependant, il faut faire vite, et les rösti tout prêts de la Migros, c’est vachement pratique. Avec quelques petites épices indiennes, on peut égayer ces plats “tout prêts” achetés au supermarché. Toutes les épices (sauf si je précise) se trouvent dans votre petit supermarché indien du coin.

Quelques exemples.

Purée de pomme de terre en flocons

Au lieu de faire chauffer l’eau avec le beurre, faire fondre le beurre doucement dans la casserole. Faire revenir 30 secondes des graines de cumin (toujours cumin d’Orient, attention, le cumin noir n’a rien à voir avec!), des graines de moutarde noire, un peu de urid daal. Ajouter un oignon de printemps coupé en rondelles, des tiges de coriandre hâchées (ça se congèle bien) et un peu de turmeric. Saler. Ajouter l’eau, faire bouillir comme normal, ajouter le lait, puis les flocons.

Rösti

Dans une petite casserole, faire revenir graines de cumin et de moutarde noire, feuilles de curry (ça se congèle, comme ça on en a toujours en stock), puis pâte au gingembre et à l’aïl (idem), oignon hâché, et finalement un peu de goda masala (j’en ai un stock si vous voulez) et de la poudre de piment. Ajouter tout ça aux rösti une fois qu’ils sont presque prêts.

On peut bien sûr aussi les égayer “à la suisse”: rajouter lardons, oignons, morceaux de Gruyère (au dernier moment, sinon ouh là le fromage fondu partout dans la poêle), oeuf…

Raviolis en boîte

Mettre du beurre dans la casserole, faire revenir graines de cumin, graines de moutarde noire, feuilles de curry. Ajouter du turmeric et quelques gousses d’aïl en petits morceaux. Ajouter les raviolis, les faire chauffer, et terminer avec beaucoup de feuilles de coriandre.

Chicken Tikka Masala tout prêt

Je trouve la plupart des repas indiens tout prêts de la Migros un peu fades, mais le Chicken Tikka Masala est pas mal. Une fois que vous avez réchauffé le plat, ajoutez un oignon de printemps, une échalotte, ou un petit oignon rouge hâché, un peu de jus de citron, et des feuilles de coriandre. Miam!

Autres idées

On n’est plus dans le “tout prêt”, là, mais quand je fais une saucisse à rôtir ou une sauce bolo, je l’indianise aussi.

Pour la saucisse à rôtir, j’ajoute des graines de cumin et des graines de coriandre en plus de l’oignon et de l’aïl à caraméliser.

Pour la sauce bolo, je commence avec une base cumin + moutarde noire + feuilles de curry et oignons + piments verts + pâte au gingembre et à l’aïl avant d’ajouter la viande, la tomate, etc.

Pour les soupes, idem. Balancer quelques épices “exotiques” au moment opportun lors de la préparation, ce n’est pas compliqué et ça donne une “super bonne soupe”. Ajouter bêtement du curry en poudre “suisse”, si vous n’avez pas les bonnes épices sous la main, est aussi un bon truc (y compris dans la bolo).

Vous voyez un peu l’idée? Le choix des épices, il faut expérimenter un peu. Le trio de base c’est graines de cumin, graines de moutarde noire, feuilles de curry — mais on peut en enlever un ou deux, ajouter d’autres choses, bref.

Amusez-vous bien!