Webloblog [en]

Autotélique?

Quand le moyen et le but se confondent. Quand le weblog est son propre but. Quand la communauté ne fait que parler d’elle-même…

Hockey [en]

Voici deux jours que les visiteurs affluent depuis le forum du Journal du Hockey pour lire mon petit texte sur le hockey. Bienvenue à  tous!

Au vu des commentaires qui m’ont été fait, j’ai bien peur que ce texte n’ait été perçu comme très négatif et plutôt polémique. Si vous lisez les commentaires, vous verrez que je tente de m’y expliquer un peu.

Sachez tout d’abord que je n’ai rien contre le hockey en particulier (je n’aime pas tellement le sport de compétition, mais ça n’a rien à  voir avec le hockey), et n’hésitez pas à  participer à  la discussion!

HTML simple? [en]

Un collègue de travail me faisait très justement remarquer que ce qui rendait mon approche du HTML simple, c’était qu’une feuille de styles CSS commune et des “includes” PHP étaient déjà  en place. Justement!

Editeurs: la suite. Ce qui rend simple l’apprentissage du HTML…

Editeurs HTML [en]

Argumentaire pour les éditeurs HTML “à  la main”

Je suis convaincue de l’importance de produire des documents html respectant les standards, et je pense que le moyen le plus efficace, rationnel, et facile consiste à  les produire “à  la main”.

Malheureusement, il ne suffit pas d’être convaincu pour convaincre, et je me trouve souvent empruntée face à  des personnes qui ne jurent que par DreamWeaver et considèrent mon approche comme peu sérieuse, difficile, lente et pas réaliste dans un contexte professionnel (“si tu veux t’amuser à  tout faire à  la main… “).

J’ai tenté de présenter ce qui me semblait être les arguments importants dans ce débat. J’en oublie certainement, et je compte sur vous pour m’aider à  compléter ce document!

Editeurs HTML: argumentaire orienté “personnes normales” 😉

Poétique [en]

Il y a du doute
Il y a du vide
Comme un grand trou
Derrière mon âme

Un recoin sombre
Où vit une ombre
A-t-elle une forme?
A-t-elle un nom?

L’ombre, le trou
Ne sont en fait
Que la nausée
Du temps qui passe

*

Il est rentré, pourtant.
La peur au ventre
Ne sachant trop bien quoi attendre
Il marche les lieux familiers
Un sourire l’éclaire mais ses beaux yeux s’embrument
Dans son coeur la chaleur
Mais aussi le grand froid
Le froid du souvenir qui a perdu son âme
Du lieu tant aimé maintenant déserté
Oui! car se sont bien les gens,
Les personnes les visages leurs souffles et leurs bras
Amis chers ou passants en l’absence desquels
La ville n’est plus qu’une pauvre coquille
Dans laquelle on voudrait retrouver la chaleur
De la vie vécue mais perdue à  jamais.

Vie [en]

Ce soir, le patriotisme s’écrit dans le ciel à  coups de feux d’artifice plus ou moins bruyants. Je n’ai jamais eu trop de goût ni pour le patriotisme ni pour les explosions sonores, mais j’aime bien les jolies lumières dans la nuit. Le balcon de mon frère offre une vue privilégiée sur le spectacle réjouissant de la transformation de l’argent des contribuables des communes voisines en nuages de fumée colorée.

Je suis rentrée chez moi à  pied. Ce chemin que j’ai fait maintes fois avec Cali ces derniers mois, je l’ai fait seule pour ce qui est peut-être la deuxième ou la troisième fois. C’est étrange de me retrouver dans ces lieux familiers sans elle. Elle était comme une extension de moi-même, que je guidais d’un mot ou d’un geste, qui connaissait mes promenades aussi bien que moi.

Comme toute absence, la sienne est pénible parce qu’elle touche ma vie quotidienne. Je dois me refaire à  tout. C’est étrange de quitter mon appartement sans Cali, sans pour autant devoir fermer la porte de ma chambre à  coucher, sous peine de trouver sur mon duvet l’empreinte encore chaude d’un corps de chien – chien qui bien entendu me regarderait la tête de côté, hausserait un sourcil avec un air de dire “qu’est-ce que t’as? regarde comme je suis restée sagement à  ma place pendant que tu étais loin!”

Mon appartement semble vide quand j’y rentre. Cali m’accueillait en remuant son arrière-train avec tant d’enthousiasme que cela lui valait souvent de s’étaler sur le parquet à  mes pieds, ne sachant plus où placer ses trois pattes pour garder son équilibre. Bagha bien sûr m’accueille aussi, mais on le sait bien, les chats sont plus discrets que les chiens dans ce genre d’exercice (et leur préoccupation première semble tout de même être le contenu de leur assiette).

Avec le temps, je vais m’habituer à  ce changement dans ma vie, re-baliser mon territoire en solitaire, retrouver un peu de liberté sacrifiée à  ma compagne de près d’une année. Et surtout, à  plus forte raison puisque ma meilleure amie s’y trouve à  présent, je vais retourner à  Birmingham cet automne.