Un week-end à  Paris : succès intégral [fr]

Paris, c’était bien. Si la ville était grise et pluvieuse, les rencontres y étaient chaleureuses et souriantes.

Un des aspects d’Internet que je commence à  préférer, c’est justement ce passage du monde « online » au monde « offline ». J’ai de plus en plus de plaisir à  voir en chair et en os les gens que je fréquente dans le monde des mots. Peut-être aussi parce que les gens me font maintenant moins peur.

Dans tous les cas, j’aime cette occasion de croiser le regard des personnes que je côtoie sur Internet, que ce soit depuis une semaine ou plus d’un an.

Le séjour fut gastronomique. Il fut également chargé d’émotions fortes, résultant d’une visite imprévue à  Eurodisney. Il y eut des premières rencontres et des deuxièmes rencontres. Des métros. Des expérimentations photographiques de nuit avec mon téléphone. Des discussions. Des embouteillages.

La « Frogbouffe » fut excellente (mis à  part la disposition des tables, mais je ne m’en suis pas trop mal accommodée). Pas de sentiments un peu mitigés comme après le souper de l’année dernière. C’était sympa de revoir les gens que je connaissais déjà , et de faire connaissance des autres.

En somme, quatre jours de vacances sans anicroche. Vraiment. Sans prises de tête, sans déceptions, sans mésaventures, sans drames ni catastrophes. Ça m’arrive rarement, ce genre de chose. Rien à  rajouter, rien à  enlever. Je crois que j’ai bien fait d’acheter ma liberté avant de partir !

Quiproquo [en]

Vous est-il déjà  arrivé de penser que l’on parle de vous et de vous en réjouir, alors qu’en fait il s’agit de quelqu’un d’autre ?

Vous est-il ensuite arrivé, ayant réalisé votre méprise, de vous sentir déçu et bête, tellement bête que vous n’osez pas le dire à  la personne qui a écrit les mots ?

Et cela d’autant plus qu’il est maintenant bien clair que ces mots ont un tout autre poids que celui que vous leur aviez accordé en premier lieu, qu’ils ont été écrits avec une tout autre intention que celle que vous imaginiez lorsque vous vous en pensiez l’objet ?

Et que quand même, vous ne voulez pas que l’auteur se mette à  penser que vous vous êtes réjoui à  l’idée qu’il avait exprimé à  votre sujet ce qu’il a exprimé au sujet de l’autre, ce qui n’était effectivement pas le cas comme vous l’aurez compris si vous avez bien suivi jusqu’ici…

Si vous avez besoin de relire les paragraphes ci-dessus pour la comprendre, vous êtes pardonné. Ce n’est pas simple, je l’admets. Ce serait même peut-être un peu prise de tête. J’écrirai mieux un autre jour, promis.

Update : à  demande générale, nous allons schématiser.

  1. X écrit/exprime Z au sujet de V.
  2. A croit que X est en fait en train d’exprimer Z’ à  son propre sujet (au sujet de A).
  3. Si A dit à  X « je croyais que tu parlais de moi », X risque de penser que A a cru que X exprimait Z au sujet de A, alors qu’en fait A pensait que X exprimait Z’.

Non, ce n’est pas plus simple, mais vous avez peut-être une chance de comprendre. C’est en fait un double quiproquo. Pas mal, hein ?

Absente jusqu'à  lundi soir [en]

Voilà , je crois que j’ai tout. J’empaquetterai le chat demain matin, juste avant de sauter dans le train. Paris, j’arrive !

Comme je n’ai pas de place dans mes bagages pour mon Dragon, silence radio jusqu’à  mon retour. Si vous ne pouvez pas attendre mon retour, sachez néanmoins que je peux vérifier mon e-mail depuis mon téléphone portable (c’est beau, la technologie !) — mais n’abusez pas, je sens que ce petit week-end parisien risque de me coûter cher en frais de roaming (et le GPRS en roaming international, c’est loin d’être donné)!

Je note en passant qu’il faut que je me surveille, je commence à  être capable de faire des phrases méchamment alambiquées en dictant. Ce n’est pas sympa pour mes lecteurs, ça.

Je me réjouis beaucoup de ces petites vacances improvisées et des rencontres qui m’attendent en terre parisienne 🙂

Soyez sages durant mon absence !

Plaisir [en]

Ce soir, je prends trois heures pour acheter ma liberté d’avoir du plaisir indépendamment de ce que je fais ou ne fais pas.

Demain matin, je prends le train pour Paris.

15 décembre : Paris ? [en]

Comme le dit Christophe, je suis « salement tentée » de faire un petit saut à  Paris pour être présente au souper des webloggueurs. Et toi, ami lecteur, y seras-tu ?

Une des certitudes que j’ai peut-être (!) au sujet de moi-même, c’est que j’ai du plaisir à  voir des gens. J’avais au départ renoncé à  cette expédition pour travailler sur mon mémoire. L’état des choses étant ce qu’il est, (je ne vous ennuierai pas avec les détails) je pourrais tout aussi bien m’offrir ce petit plaisir. J’en ai bien besoin. Et qui sait, maintenant qu’il n’y a aucun risque de terminer mon mémoire à  temps, peut-être que je vais commencer à  pouvoir l’écrire ?

Sleeplessness [en]

Have you seen the film Insomnia? If it is showing anywhere near you, it’s worth seeing. I went to see it last night and really enjoyed it.

While I was struggling with my cold and my soundcard, Stephanie asked us to share our experiences with sleeplessness. Though I have never suffered from insomnia so severe as Al Pacino’s in the movie (he goes without sleep night after night because of the midnight sun in Alaska), I have had my share of sleeping problems.

I remember having trouble going to sleep as a child. I remember being afraid to go to sleep, because I might not wake up. I remember the orange flower syrup. I remember going into my parents’ room to tell them I couldn’t sleep. I was afraid that an atomic bomb might fall on the house while I was asleep. I was afraid I would die if I went to sleep.

I remember my mother lying down beside me in my bed, helping me breathe and relax to go to sleep. I must have been seven or eight. I don’t have many memories of my mother.

In my early teens, I discovered the “empty box” method. To try to stop thoughts spinning through my head, I would try to think of nothing, but that was too difficult. So I would think of an empty box.

I also started staying up late. I would read until I almost fell asleep on the book I was reading. I would listen to music or stay up until I dropped. I fell asleep many times with my headphones on my ears, listening to the radio. The years went by, and I recall that by the time I was twenty I was suffering from chronic fatigue.

When I was about fifteen, I started writing. A diary. When things were troubling me and keeping me awake at night, I would write, and write, and write, until there was nothing left to be written and I fell asleep.

During my teenage years, I perfected the “empty box” and in the end stopped needing the box. I would just breathe, think of nothing, and let passing thoughts do just that—pass. I still use this technique today. Some call it “meditation”.

I have got back out of bed at two o’clock in the morning to cook myself spaghetti. I sleep better on a full stomach.

Today? I usually stay up late, and when I go to bed I am just so tired that I drop. If I have trouble going to sleep and something is bothering me, I write it out of my mind—literally, with a pen and paper. Or, I pick up a book and read: that usually takes my mind off whatever it was on, and allows me to relax enough to find sleep.

A few weeks ago, Danielle told me of a trick that Aleika had given her. When you can’t sleep and the hours are ticking, try the following: instead of thinking “Shit, I only have four hours of sleep left!” think “Oh heck, I have four more hours to wait before morning!”

Intemporelle [en]

C’est un visage sans âge. Témoin d’un refus profond de grandir. De vivre, même, peut-être. Sans âge parce que malgré toutes les étincelles, il ne brûle pas de flamme derrière.

C’est un visage sans âge—le mien.

An SPV for Lucky Me! [en]

It’s official! Orange Switzerland has launched the SPV.

But that’s not everything… Lucky Orange employees over here are getting a Christmas present! Yes, that’s right. You can look forward to more photographs in this weblog soon.

Run, Rabbit, Run! [en]

I think he’s right. Once I start something, I have a lot of trouble stopping. I just keep on running without looking back. I wonder who is coming after me?

Nerves, Judo and Spring in Autumn [en]

So the neurologist says my nerves are fine. That is good news. In the space of a day, the weather has gone from beautiful sunny autumn to grey drizzly November. That, on the other hand, is depressing.

The neurologist gave me two weeks of sick leave from work. That should allow enough time for my special equipment to arrive. I’m going back to judo—no hard training of course, but it will do me good to move a little.

I’m starting to understand why I have been doing so much judo for all these years. When doing judo, I am myself—body, mind and emotions—in a way that I am not usually capable of. I now see much more clearly why I tend to be in low spirits when I don’t train.

I’m slowly starting to thaw. It is at the same time less frightening and more frightening. It is exciting. It makes me wonder what my future is going to be made of.