Vous avez lu C’est Quoi Un Weblog, vous êtes tentés, et comme Virginie, vous décidez de passer à l’acte et de démarrer votre weblog?
N’attendez plus: Conseils Premier Blog a été écrit pour vous.
Stephanie Booth's online ramblings
Vous avez lu C’est Quoi Un Weblog, vous êtes tentés, et comme Virginie, vous décidez de passer à l’acte et de démarrer votre weblog?
N’attendez plus: Conseils Premier Blog a été écrit pour vous.
Pour les curieux (et les courageux), vous pouvez maintenant trouver mon mémoire en ligne : Zen et arts martiaux dans le Journal of Asian Martial Arts.
Oui, je fais de la pub — je suis contente d’avoir fini de l’écrire!!
Depuis plusieurs mois, je réfléchis pas mal au sens qu’a pour moi ma pratique de judo. Pourquoi est-ce que je fais du judo depuis tant d’années, et pourquoi est-ce quelque chose aussi important pour moi ? Quel rôle est-ce que ça joue dans ma vie ? Quel rôle le judo peut-il jouer dans la vie des gens qui le pratiquent, en général ?
Dans cet ordre d’idées, voici une réflexion (fruit de la discussion de début de cours de ce soir) portant sur nos habitudes ainsi que le processus de prise de conscience et de changement tel qu’il se joue dans le judo et peut être exporté hors du dojo : judo, une question d’habitude ?
(Oui, la phrase ci-dessus est plutôt moche.)
Je profite de la remise des Blogs d’Or pour vous faire part du deuxième volet de mes réflexions blogosphériques. En passant d’ailleurs : merci, merci, très honorée, contente, non je ne mettrai pas de GIFs animés sur mon site, et on ne va pas choper la grosse tête pour autant !
Demain, c’est le premier jour du printemps. L’hiver aura été court. J’ai fait le plein d’habits de saison.
Le soleil brille, les perce-neiges sont bien installées en petites touffes blanches. Jonquilles et primevères tapissent le gazon autour des immeubles.
L’Université de Lausanne était en « grève de désespoir » aujourd’hui. Du coup, le dernier séminaire que j’avais à présenter à l’uni a été repoussé à la semaine prochaine.
Ces jours, l’Afrique du Nord m’appelle. Cela a commencé avec le film « Loin » d’André Téchiné, lundi. Ni décision ni projet, juste une petite envie de voyage qui commence à naître.
— Oui, je pense bien que ça veut dire qu’on est amis… 🙂
Ce qui ne devait être au début qu’un petit billet est devenu un long texte : entre ceux qui
trouvent que tout le monde devrait parler anglais et les autres qui reprochent à Pompage.net de publier des traductions contenant trop
d’anglicismes, voici une petite mise au point sur ma position concernant la promotion du français dans le
cyberespace.
Avec bien entendu en prime quelques réflexions sur la langue, le bilinguisme, les
régionalismes, les anglicismes…
Un grand merci à ceux et celles qui ont répondu aux « questions blogosphériques » que je leur avais envoyées il y a déjà un petit bout de temps. J’avais l’intention de vous répondre personnellement, de façon détaillée, mais comme toujours à vouloir trop bien faire on finit par ne rien faire du tout. Toutes mes excuses donc pour l’absence de réponse à vos e-mails.
Je mijote donc un « petit papier » (qui n’aura d’autre prétention que de figurer sur ce site) dont le thème tournera autour de la question « que vaut ce que l’on peut dire aujourd’hui sur les weblogs ? ». Je procrastine peut-être, mais ça mûrit gentiment. Voici quelques réflexions préliminaires pour vous tenir en haleine.
Un point que plusieurs d’entre vous ont relevé est le suivant : on construit l’histoire en la racontant. Ce que l’on dit aujourd’hui sur les weblogs contribue à façonner ce qu’est un weblog. C’est une idée à méditer et à creuser. Il y a du pouvoir entre nos mains.
La rapidité avec laquelle on se retrouve propulsé « spécialiste » sur le web m’étonne toujours. Qu’un journaliste plus ou moins bien informé cite quelqu’un comme référence pour un sujet donné, et voilà cette personne « spécialiste ». C’est d’ailleurs ce qui m’a motivé à
envoyer ce petit questionnaire, afin de récolter du matériel pour pouvoir pousser un peu plus loin quelques questions qui me travaillent.
Lorsque je me suis faite interviewer par la Radio Suisse Romande par exemple, la journaliste m’a à un moment donné appelée « spécialiste des weblogs » (je ne me souviens plus si ce moment se retrouve dans l’interview finale ou non). Je ne me voyais pas du tout « spécialiste des weblogs ». J’étais tout au plus une personne qui en tenait un depuis un certain temps et qui s’intéressait d’assez près au sujet. Étais-je pour autant une spécialiste ?
Qui est à même de reconnaître un spécialiste dans une discipline qui n’est pas la sienne ? J’ai l’impression qu’ici (sur le web, et peut-être ailleurs aussi ?), on est toujours un peu le spécialiste de quelqu’un qui en sait moins que soi. Certains s’adressent à moi en tant que spécialiste du PHP, du positionnement CSS, des TMS, du hindi, des weblogs (!) et même des ordinateurs. J’ai des connaissances variables dans les domaines cités ci-dessus. Mais en suis-je « spécialiste » ? Certes, j’ai une certaine compétence dans chacun de ces domaines. Je connais également pour chacun d’eux des personnes qui en savent bien plus que moi. Mais quand on dit « tel ou tel est un spécialiste de… », on ne sous-entend pas « par rapport à moi », on fait bien une évaluation du savoir ou des compétences de cette personne sur une échelle absolue.
Quelles sont donc les caractéristiques d’un spécialiste ? Quels critères avons-nous pour décider ou non d’appeler quelqu’un un « spécialiste » ? Questions à creuser… Elles ne sont pas triviales : une fois que quelqu’un est un « spécialiste » de quelque chose, tout ce qu’il ou elle dit sur ce sujet à un autre poids, une autre autorité.
Lorsque je vous donne plus haut la liste de mes « spécialités » (en souriant un peu), je me fais la réflexion suivante : un spécialiste, n’est-ce pas justement quelqu’un qui a une spécialité ? Et lorsque l’on dit que l’on se spécialise, est-ce que cela ne signifie pas que l’on va acquérir des connaissances approfondies dans un domaine précis au détriment des autres ? Autrement dit, une personne n’est-elle pas limitée dans le nombre de choses dont elle peut être « spécialiste » ? Reprenant mon cas, mes spécialisations seraient bien plus l’analyse et l’interprétation des discours, ainsi que la culture indienne, plutôt que tout ce dont il est question ci-dessus.
Tout ceci est encore bien confus, je suis la première à l’admettre. La discussion ci-dessus ne me convainc qu’à moitié, mais elle contient je l’espère quelques fils qui m’aideront à tisser mon « petit papier »…
Il fait froid : -7°C. Assez froid pour geler nez, oreilles et mains. Assez froid pour donner des frissons, et une envie de rester dedans. Assez froid pour rendre les tatamis du dojo glacés sous mes pieds nus.
Assez froid aussi pour que le chat indien qui ronronnait tout à l’heure dans mes bras ne trouve plus l’extérieur tellement à son goût. Il squatte chez des gens de l’immeuble ou du quartier, et passe sa journée à dormir sur leur canapé ou même dans leur lit. Le soir venu, il court partout dans l’appartement, attaquant plantes, lampes, papiers et livres, et me refusant le sommeil lorsque je décide qu’il est temps d’aller me cacher dans les plumes.
Il fait très froid. Trop froid pour qu’il neige. Quand il neige, je peux tout pardonner à l’hiver. Elle est belle, la neige. Le froid, lui, n’est que froid.
Ce matin, une fine couche de neige a recouvert le monde, du moins dans mon quartier. Elle décore les toits, les jardins, et aussi les voitures. Le soleil brille dessus et la fera bientôt fondre. Mais il fait froid, elle tiendra peut-être quelques heures.
C’est la première neige de l’année, et comme chaque année, j’ai envie de vous en parler. Je cherche des mots pour la dire, mais toutes les métaphores neigeuses ont été épuisées par des générations d’écrivains. Est-il encore possible d’en trouver une qui chante, au lieu de sentir le renfermé ?

Un réveil matinal accompagné d’une furieuse envie d’écrire. Malheureusement, les choses à dire ne se pressent pas dans ma tête. Peut-être qu’il faut dire « heureusement ».
Est-ce que c’est comme ça chez vous aussi ? Un jour on a la tête qui déborde de choses à écrire, tellement que l’on n’a ni le temps ni l’énergie de tout mettre « sur disque dur », et quelques jours plus tard on a envie de passer la journée entière à écrire mais l’on n’a rien à dire.