Ce qui ne devait être au début qu’un petit billet est devenu un long texte : entre ceux qui
trouvent que tout le monde devrait parler anglais et les autres qui reprochent à Pompage.net de publier des traductions contenant trop
d’anglicismes, voici une petite mise au point sur ma position concernant la promotion du français dans le
cyberespace.
Avec bien entendu en prime quelques réflexions sur la langue, le bilinguisme, les
régionalismes, les anglicismes…
À ton billet/long texte, je dis: Amen, amen, et… amen. Celà dit, écrire en anglais me manque
ces temps-ci… snouif.
Salut,
je milite de mon côté pour développer l’utilisation du français en sciences. La tradition
(imposée par les pays anglo-saxons) est de publier les résultats scientifiques en anglais.
Conclusion? Les non-anglophones sont défavorisés ce qui accentues la dominance des USA dans le
domaine. De plus, c’est tellement rentré dans les moeurs qui les systèmes de selection
officiels scientifiques rentrent dans le jeu. les chercheurs sont sélectionnés sur un indice
quantitatif des articles qu’ils publient. Or, ces indices sont très faibles pour les revues
francophones. Il n’est donc pas possible de réussir sa carrière en publiant dans sa langue.
Les Japonais ont pourtant trouvé une solution. Chez eux, les chercheurs essayent en premier
lieu de publier dans leur langue. Mais les revues japonaises n’acceptent que les travaux de
grande qualité. Conclusion, les américains sont obligés de faire traduire ces articles. Cela
rapporte de l’argent aux traducteurs, majoritairement japonais. D’autre part, cela introduit
un délais entre le moment ou l’article est lu par les japonais et celui ou il est lu par le
reste du monde. Ce délais est mis à profit par les chercheurs et les entreprises pour rester à
la pointe de leur sujet. Pour plus d’informations sur le sujet, lire ‘l’installation des
monopoles su savoir’ (je ne me souviens pas de l’auteur de mémoire mais si cela t’intéresse,
je peux retrouver la référence exacte).