Quelques idées pour améliorer l'application iPhone des CFF [fr]

[en] Some ideas to improve the iPhone application for CFF/SBB.

Et hop, un article dans la catégorie “consulting gratuit parce que j’en ai envie” — on verra ce que les CFF ont mis en place comme canaux remontants pour ce genre de chose. Et en passant, ça m’intéresse de savoir ce que vous pensez de vos idées!

Donc, je suis une grande fan de l’application iPhone des CFF. Je l’utilise pour consulter les horaires et pour acheter presque tous mes billets de train. Cependant, il y a un certain nombre de grosses maladresses dans la conception de cette application (je parle stratégie/fonctionnalités ici, et non pas réalisation).

Prenons le plus évident: j’ai un abonnement demi-tarif. Chaque fois que je montre mon billet au contrôleur, je dois également sortir mon porte-monnaie et mon abonnement demi-tarif, en plus de l’iPhone. Au fond, quand j’y pense, c’est presque moins pratique qu’avoir un billet en papier qui serait aussi dans le porte-monnaie! Tous les billets électroniques ont mon nom dessus. Ils sont achetés via un compte créé sur le site CFF. Ne pourrait-on donc pas imaginer la chose suivante:

– j’enregistre mon abonnement demi-tarif auprès de l’application (ou mieux, l’application le fait toute seule car elle sait déjà qui je suis, et ce sont les CFF eux-mêmes (!) qui m’ont vendu le demi-tarif)
– lorsque je présente mon billet au contrôleur, le demi-tarif est “inclus” dans le billet (probablement une fonctionnalité de son lecteur — je ne sais pas exactement quel retour le lecteur fait au contrôleur)

On pourrait aussi imaginer, du coup, que lorsque je cherche à acheter un billet, l’application me propose directement le demi-tarif (ça, c’est implémentable même sans enregistrement du demi-tarif, en passant: une simple préférence “je voyage normalement en deuxième classe demi-tarif” ferait déjà l’affaire).

Alors, je suis sûre qu’il y a un tas de raisons (sécurité, protection des données) qui rendent difficiles “iPhonisation” du demi-tarif. Il faut voir la photo, par exemple. Mais le billet électronique pourrait très bien intégrer la photo de la personne en plus du nom — du coup, serait-il vraiment nécessaire d’exiger alors une pièce d’identité? Il suffit de sécuriser suffisamment le système d’achat et de génération de billets électroniques pour que le système de contrôle puisse avoir la certitude que chacun est unique.

Très probablement qu’on trouverait des solutions à ces problèmes si l’objectif devenait “le voyageur avec un billet iPhone n’a rien d’autre à sortir que son iPhone lorsqu’il est contrôlé”.

Dans le même ordre d’idée: j’ai un abonnement Mobilis zones 11 et 12. Cela veut dire que suivant où je vais, je peux prendre des billets de prolongement de parcours (zones supplémentaires) ou des billets de train partant d’une gare autre que Lausanne.

Exemple: si je vais à Vevey et que mon train s’arrête à Lutry (encore en zone 12), je peux prendre un billet de train depuis Lutry.

Cela demande toutefois une certain gymnastique: si je vais à Genève et que mon train ne s’arrête pas à Renens, par exemple, je n’ai pas le droit de prendre un billet à partir de Renens.

Je m’étais d’ailleurs plainte de cette règle très peu intuitive pour le voyageur auprès de @RailService, qui m’avait expliqué que c’était plus pratique pour eux. Soit. Mais, attendez — on essaie d’être orienté clientèle ou non? Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai vu des voyageurs se faire (gentiment, parce qu’ils doivent avoir l’habitude) remettre à l’ordre par le contrôleur parce qu’ils avaient un billet “partiel” pour leur course, un abonnement pour le reste, et que le train ne s’arrêtait pas à la bonne gare intermédiaire. (Moi aussi, d’ailleurs, c’est comme ça que j’ai appris le fonctionnement du système!)

Franchement, “plus pratique pour l’entreprise et complètement contre-intuitif pour le client” n’est pas une bonne stratégie pour vos produits. Mais passons.

Donc, qu’est-ce que ce serait pratique si je pouvais signifier à mon application iPhone CFF que je possède un abonnement Mobilis pour les zones 11 et 12, et s’il pouvait en tenir compte dans les billets qu’il me proposerait? Si je veux aller à St-Prex, l’application me proposerait automatiquement les bonnes zones pour un billet de prolongement de parcours (et non pas, comme elle le fait maintenant, cinq zones dont deux qui me sont inutiles car je les ai déjà payées via mon abonnement).

Si je veux acheter uniquement les bonnes zones, c’est très difficile via l’iPhone, car l’application ne permet pas de sélectionner des zones spécifiques (on peut comprendre, vu le nombre de communautés tarifaires, mais quand même). C’est donc une des rares situations où je me retrouve à acheter mon billet à l’automate.

Maintenant, avec l’extension du réseau Mobilis, je suis confrontée à cette difficulté de plus en plus souvent: je suis dans le train pour Gland (eh oui, l’impulsion pour écrire cet article!) pour lequel j’ai acheté un prolongement de sept zones pour compléter mon abonnement Mobilis, alors que l’application m’en proposait au moins une ou deux de plus. Je pouvais uniquement spécifier que je voulais un billet à partir de Renens, et dans ce cas là, le système tient à me faire acheter la zone 12 également (dans laquelle se situe Renens). J’avais donc le choix entre payer plus (trop!) cher avec l’iPhone, ou payer le prix juste via l’automate.

Je trouve un peu ironique — en y pensant maintenant — que l’application iPhone soit plus maladroite à gérer les situations des voyageurs avec demi-tarif et abonnements préexistants (et donc des gens qui voyagent régulièrement en transports publics) que les gens qui n’ont aucun abonnement (et qui donc voyagent moins, et qui donc… n’ont peut-être pas pris la peine d’installer l’application CFF et de créer un compte lié à leur carte de crédit pour pouvoir acheter des billets en ligne…).

(Tiens, trois jeunes faux sourds dans mon train. Je viens de prévenir @RailService, y a-t-il mieux à faire? Edit 08.03.2011: Alors, dixit @RailService, appeler la Police Ferrovière CFF au 0800 117 117, sans oublier de préciser le train — et hop, numéro enregistré pour la prochaine fois.)

Dernier grief concernant l’application iPhone (que j’adore quand même, je le précise à nouveau): elle est fondamentalement stupide en ce qui concerne les transports publics locaux (en tous cas lausannois). L’application semble un peu idiotement considérer qu’on est incapables de marcher entre deux arrêts de bus s’ils ne portent pas le même nom. Ou en tous cas, sa base de données en la matière n’est pas à jour.

Exemple: pour me rendre à la gare, je prends le 4 jusqu’à Bel-Air, puis je marche une minute (bon, deux) pour prendre le M2 au Flon. Je pourrais aussi changer à St-Roch et prendre le 3 ou le 21, si la correspondance est bonne. Ou bien je peux marcher une minute jusqu’au LEB — de nouveau, si le timing est bon. Je peux aussi marcher jusqu’aux Bergières pour prendre le 21, qui descend directement à la gare. Pour finir, je pourrais aussi prendre le 4 jusqu’à St-François et marcher depuis là (mais ça arrive rarement que je le fasse, j’avoue, le M2 est assez fréquent pour que ça ne vaille pas vraiment la peine).

Si je demande à l’application iPhone CFF un itinéraire depuis mon arrêt de bus, il ne me propose pas la solution la plus rapide pour la gare (le M2) — mais uniquement celle avec changement à St-Roch. Les bus étant un peu moins précis que les trains niveau horaire, j’avoue généralement ne pas vouloir courir le risque de rester coincée à St-Roch parce que mon bus avait une minute de retard.

Ce qui est étonnant avec cette apparente stupidité de l’application, c’est qu’elle est tout à fait capable de me proposer d’aller prendre le train à Renens plutôt que Lausanne (ce qui peut être plein de bon sens vu où j’habite). Par contre, elle me fait passer par le centre-ville, au lieu de marcher 5-10 minutes pour prendre le 7 directement.

J’ai le même problème quand je vais faire du bateau. Mon bateau est au Port de Vidy, accessible via le 6 et le 1 (Maladière ou Figuiers), le 2 (Maladière-Lac), etc. Pour trouver le meilleur parcours, je dois regarder manuellement toutes les possibilités et les comparer “offline”.

En somme:

– j’aimerais pouvoir dire à l’application que je n’ai pas peur de marcher une dizaine de minutes
– j’aimerais que l’application puisse, à partir d’une adresse, ou pour une adresse donnée, choisir l’arrêt de bus qui donnera la meilleure correspondance, tenant compte du temps de marche
– on peut aussi imagine que je puisse avoir des options: minimiser le temps de marche, minimiser les correspondances, chemin le plus rapide porte-à-porte, etc.
– l’application pourrait être nettement plus agile dans ses correspondances (clair, Bel-Air et Flon ce n’est pas le même nom, mais c’est à une minute de marche!)

Voilà, je crois que j’ai fait le tour. Pour ces messieurs-dames des CFF (et éventuellement des TL) qui passeraient par ici, je fais une petite liste-résumé:

– intégrer d’une façon ou une autre mes abonnements existants à l’application, afin que
(a) je ne doive pas sortir iPhone et demi-tarif et abonnement Mobilis pour le contrôleur (oui, parfois c’est les trois!)
(b) l’application me propose des billets qui tiennent compte de mes abonnements existants (particulièrement pour les billets de prolongement de parcours des zones tarifaires)
– améliorer l’intelligence de l’application pour les parcours avec transports publics locaux, en particulier
(a) les correspondances entre arrêts proches portant des noms différents
(b) les alternatives de parcours à partir/à destination d’une adresse donnée, avec des arrêts de départ/arrivée différents

Merci 🙂

SMS: circonflexe => 70 caractères! [fr]

[en] Did you know that using common French caracters such as ç, ê, ô (and others) made your phone switch encodings, thus reducing the maximum length of your text messages to 70 characters, or less?

Saviez-vous que le jeu de caractères à disposition pour envoyer des SMS était limité? Oui, les SMS font 160 caractères… mais si on utilise un caractère en-dehors du jeu de base, le téléphone change l’encodage (UTF-16) et vous vous retrouvez avec… 70 caractères, si c’est pas 35!

A moins d’avoir un forfait SMS illimité, cette multiplication des SMS peut se répercuter sur votre facture.

Et en français, certains caractères courants comme ç, ê, ô ne se trouvent pas dans le jeu de caractères de base. Je cite Claude, qui a attiré mon attention sur ce problème:

By default the 7bit encoding used is GSM 03.38, which has the following 128 characters alphabet: @, £, $, ¥, è, é, ù, ì, ò, Ç, LF, Ø, ø, CR, Å, å, Δ, _, Φ, Γ, Λ, Ω, Π, Ψ, Σ, Θ, Ξ, ESC, Æ, æ, ß, É, SP, !, “, #, ¤, %, &, ‘, (, ), *, +, ,, -, ., /, 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, :, ;, <, =, >, ?, ¡, A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, Ä, Ö, Ñ, Ü, §, ¿, a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y, z, ä, ö, ñ, ü, à

Sympa, non?

Du coup, suivez les instructions pour afficher le nombre de caractères restants sur votre téléphone histoire d’éviter les mauvaises surprise, surtout à l’étranger! (Pour l’iPhone, voyez en bas de l’article de Claude, c’est dans Réglages > Messages.)

C’est pas ça qui va encourager nos ados à écrire correctement! 😉

Reverting iTunes 10 to an iTunes 9 look: Icon, Buttons, Colors [en]

[fr] Quelques liens utiles pour redonner à iTunes 10 le look d'iTunes 9.

Thanks to @tommorris (he has a blog too) my iTunes 10 has stopped looking “wrong”. Here’s how to change the icon back to the iTunes 9 icon, arrange the window buttons horizontally instead of vertically (just stick that code, including backticks, into the terminal, and hit Enter), and even bring colour back to your left sidebar (alternate download link for the file to replace).

Honestly, what were they thinking?

OS 10.6, iCal, gCal, and my iPhone [en]

[fr] Après ma mise à jour de OSX, petit problème avec iCal qui refusait de synchroniser avec mon iPhone les calendriers Google "délégués". La solution: ajouter chaque calendrier CalDAV individuellement. J'ai aussi trouvé la source des alarmes énervantes qui ont fait récemment leur apparition pour chaque nouvel événement que j'ajoutais: l'onglet "Notifications" dans Google Calendar.

I upgraded to OSX.6 (Snow Leopard) a week or so ago and discovered that iCal supported built-in sync with Google Calendar. I’d been using Spanning Sync until now (and was happy with it) but thought that if iCal did this out of the box, I might as well try it.

So, I set up delegation to add my multiple gCal calendars to iCal, but was disappointed that only my main calendar seemed to sync with my iPhone.

I found the solution to the problem here: how to make multiple Google Calendars in iCal sync with iPhone. In short, you turn off delegation, and add each gCal manually as a CalDAV account. Five minutes of work, but it works!

Since my upgrade I also had annoying notifications for each new event I created, even though I had turned off alarms in iCal. After hunting high and low, I spotted the “Notifications” tab in gCal calendar details, and discovered I had a series of default alarms set there for my main calendar. I turned them off, and while I was at it, linked my mobile phone to my account so I can get SMS alerts when I want them. (For once that this kind of stuff works with Switzerland too!)

Log-Out Day: Victims of Technology, or a Chance to Grow? [en]

[fr] Les initiatives de "déconnection" comme le Log-Out Day en Corée sont à mon avis symptomatiques d'une immaturité dans l'utilisation des nouvelles technologies, aussi bien à l'échelle personnelle que sociétale. Nous pouvons nous voir comme les victimes de la technologie et la rejeter avec fracas (pour toujours ou pour un jour) ou bien la voir comme une opportunité d'évoluer et de grandir en tant que personnes.

The last link from Laurent‘s post Defriendization is the future of social networks that I want to comment upon is about Log-Out Day in Korea. (Read my first two articles about his post: Defriending, Keeping Connections Sustainable and Maybe Superficial and Scale in Community and Social Media: Bigger is not Always Better.)

We need to be able to disconnect, but again, I’m not sure it’s really worth making a statement about, or taking a stand for. Do we have “electricity-free” days? We do have “car-free” days here, but they’re rarely followed. All this reminds me of the Addicted to Technology meme.

For me, the existence of things like a “Log-Out Day” is a symptom that we (as a society, as individuals) have not yet come to terms with the new technology in our lives. We are not mature in our usage of these tools. We haven’t learned to set boundaries that make sense for us, and we’re not good at enforcing them.

Do you take non-critical work phone calls when you’re taking time off? Do you let new e-mail interrupt you when you’re deep in something else? Do you have trouble saying “no” to the almost infinite requests of the connected world? Do you face difficulties in your relationships with other people, and take the “easy way out” of moving almost all your social life online? I could go on and on.

We can be victims of technology, and resort to rejecting it in sometimes dramatic knee-jerk ways (Log-Out Day, deleting one’s Facebook account, shutting down one’s blog, etc.) — or we can seize the opportunity to grow as human beings.

I do not have to leave my cellphone at the entrance to ignore incoming calls, or not use it (like when I’m on holiday, or during the week-end). I can be lazy about responding to friend requests, rather than deleting my Facebook account because I can’t keep up. I can spend a “technology free” week up in the mountains without checking my e-mail even though I have my iPhone and computer with me. I can decide to not turn back to fetch the cellphone I forgot at home, and go out without it instead.

I can be a hyper-connected person without letting it eat my life away.

Backup Awareness Day: Sometimes Badly is Better Than Not At All [en]

I’ve written previously about the ills of perfectionism, and in particular its consequence which is that rather than doing something imperfectly, we prefer not to do it (hence, often, procrastinating very actively).

There are cases in which it is better to not do something than to do it half-way. Blogging comes to mind. Or, getting involved in something (maybe even with someone).

With backups, however, it is not the case. It’s better to have a bad backup than no backup at all. It’s better to make backups irregularly than never. Basically, compared to “no backups at all”, anything is an improvement.

Don’t get me wrong: it’s better to have good backups, make them regularly, and make sure that you can restore data from them, than make backups sloppily, whenever you think about it, and without testing them. But that is still better than doing nothing.

So, today’s post for Backup Awareness Day is to remove your guilt about not having a perfect backup process set up. I haven’t, and I know I should, and I’ve been wanting to set it up for years, but something (including the need to acquire certain necessary tech skillz) always gets in the way. And I know that if today I decide to “set things up” it’ll send me down rabbit holes I won’t come out of, and the day will end without me having more backups than when I woke up this morning.

I will therefore suck it up and hit that “export” button manually in WordPress one more time. Yes, I’ll get an automated system up and running, but until then, at least once a month, I’ll take some emergency measures.

And so should you.

Journée Ada Lovelace: femmes, technologie, blogs [fr]

[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.

Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).

Ce mercredi 24 mars, c’est la Journée Ada Lovelace (Ada Lovelace Day).

Il y a un peu plus d’un an de cela, j’ai été très intéressée d’apprendre que le rôle des modèles positifs de même sexe était plus important pour les femmes que les hommes. Ce phénomène a été mis en lumière par la chercheuse canadienne Penelope Lockwood.

Dans l’étude qu’elle a menée, les étudiantes qui avaient lu un article de journal fictionnel au sujet d’une femme excellant dans leur propre discipline s’auto-évaluaient de façon nettement plus positive que celles qui avaient lu un article mettant un scène un modèle masculin. Ce décalage ne se retrouve pas chez les hommes, et un groupe de contrôle permet d’assurer qu’il s’agit bien d’un effet positif du modèle féminin, et non un effet négatif lié à la mise en scène d’un modèle masculin.

Ce phénomène est en fait bien connu pour ce qui est des problématiques de couleur aux Etats-Unis. C’est d’ailleurs probablement le cas pour tout individu qui ne fait pas partie du groupe dominant au pouvoir. (Pensez “effet Obama”.)

Donc, il est important de montrer aux femmes des modèles positifs féminins dans leur domaine. Or, dans le milieu de la technologie entre autres, les femmes manquent de visibilité.

C’est ici qu’agit la Journée Ada Lovelace, en rassemblant une coalition de blogueurs et autres podcasteurs qui s’engagent à tous publier le même jour un article mettant en avant une femme qu’ils admirent, dans le milieu de la technologie ou des sciences. Ainsi, un peu partout dans la blogosphère, apparaîtront des modèles de femmes appartenant à ces milieux traditionnellement perçus comme masculins.

Pour transformer les représentations des gens, malheureusement, il ne suffit pas de dire ou de raisonner — même si nous mettons toute la bonne volonté du monde à accepter de les transformer. Il faut répéter, répéter, et répéter, si possible à coups d’anecdotes plutôt que de statistiques.

C’est ce que fait la Journée Ada Lovelace, en misant sur la force des blogs, à savoir leur nombre, la simplicité des décisions rédactionnelles, et l’intensité du lien entre blogueur et lecteurs — peu importe combien sont ces derniers.

Plus d’informations:

A Year Ago: Backup Awareness Day [en]

A year ago today, I hit the wrong “drop” button in PhpMyAdmin and completely deleted my blog. I couldn’t remember when I had last made a backup.

I’ll cut the long story of recovery short, but it took me nearly two months to get all my data back in place. I could have saved myself a lot of pain and worry and extra work if I had had an up-to-date backup of my blog.

I’ve always been sloppy with backups. Most people who are not IT professionals (and even them) are sometimes even sloppier still. We all know we should make backups more often, but we still live in the hope that we will not die theft, hard drive failures, and dropped databases will not happen to us. Oh yes, we know we’re wrong, but we’ve been lucky so far, haven’t we? Now shoo away those guilty feelings and get on with your life.

Well, no. I decided to make the 24th of every month Backup Awareness Day. A day to

  • blog about the importance of backups
  • give practical tips to actually do them
  • help people around you do backups
  • tell horror stories of lost data
  • do your own backups!
  • put in place automated systems.

You get the idea. A day a month to think about backups, do something about them, and raise awareness in your communities.

Unfortunately, I guess I had too much going on at the time, and I didn’t really follow through (I tweeted a bit, and blogged about it in June, but honestly, these last six months haven’t been very backup-aware).

So, this year, let’s make Backup Awareness Day a real part of our lives. I need your help for that. On the 24th of each month, even if I forget (I’ll try not to, promise!), tweet about it, blog about it, do your backups, and encourage those around you to do so too. Online, and offline. Can I count you in?

I’ve just hit that “Export” button in WordPress, saved a dump of my MySQL database, and plugged in the external hard drive so that Time Machine could have a go at it. You too — do these things now if that’s how you back up your important data, or do whatever you do to make sure your words, photographs, videos, and precious files do not evaporate in the event of a disaster.

I’m now going to mark Backup Awareness Day in my calendar for the coming months. (Of course, next month, Backup Awareness Day coincides with Ada Lovelace Day, which I’ll be telling you more about in a second later today.)

Update: Backup Awareness Day now has its own website at backupawareness.org! I’m going to need help with it, so let me know if you’d be ready to give a hand.

Get Your Lift10 Ticket Half-Price Before Christmas [en]

[fr] Vous savez certainement que Lift, à Genève (5-7 mai 2010) est un des événements incontournables du milieu de la technologie en Europe. Une conférence non-commerciale, qui vous donnera matière à penser pour l'année à venir et ouvrira des portes dans votre tête dont vous ignoriez l'existence jusqu'ici. Trois jours pour 650.- (220.- par jour!) si vous vous inscrivez avant le 26 décembre. (Comparez ça aux tarifs des formations usuelles, et vous avez un prix imbattable pour du contenu inégalable.)

The reasons I gave for attending Lift nearly two years ago are still very much true. In all honesty, if there is one European tech event you should absolutely attend each year, it’s the Lift Conference in Geneva. This year, unlike the previous ones, it will take place in May (5-7th) — much nicer weather than February!

Lift10 conference in Geneva, May 5-7, 2010. In a nutshell, Lift is 3 days of extraordinary speakers you have not heard before a dozen times already, a very diverse gathering of smart and interesting attendees, various presentation formats in addition to keynotes like discussions, workshops, open stage presentations (part of the programme is community-contributed), rich hallway conversations, and a very uncommercial feel to it all.

But don’t stop there, please do read my post from two years ago, then come back. I’ve attended the conference since it started, so you might want to read some of my posts covering it (2006, 2007, 2008, 2009) — and all the videos of past talks are available freely online.

Another thing that has changed since last year besides the date is the conference pricing, which has gone up significantly for those who do not register early. Laurent wrote a really great post about the challenges encountered in pricing an event like Lift, which tries to attract attendees with different profiles and very different budgets: be too expensive, and people without an employer behind them to pay for the ticket can’t come — but be too cheap, and you’re not taken seriously (which tends to be the problem Lift has faced over the years).

Actually, anybody who provides services to a client base which is not homogeneous are faced with this dilemma, which is one of the reasons my rates (for example) vary according to which client I’m providing services to — shocking thought it may seem to some (upcoming blog post about that, by the way).

So, the good news is that if you have your ears and eyes open, and know that you’re going to Lift in 2010, you can get in for 650.- CHF (50% of the final ticket price) if you register before December 26th.

Students can apply to get one of the 20 free tickets that are reserved for them (deadline January 15th).

Journalists and bloggers should apply for a media pass.

I really hope to see you at Lift. You won’t regret it.

Prezi: Never Use Powerpoint Again [en]

[fr] Prezi va tuer Powerpoint, c'est moi qui vous le dis. Vous créez un canevas géant de votre présentation, et à coups de zoom et de déplacement, naviguez à l'intérieur pour illustrer votre présentation tout en gardant la structure de celle-ci bien visible. Powerpoint? Une dimension. Prezi? Trois.

A quick note to point you to Prezi, which I saw in action a couple of times in Paris. For example, see this one below by Kevin Marks on Buzzwordsmy talk notes).

Prezi allows you to create a giant mind-map of your presentation, and using zoom and movement on the map, creates a presentation from it.

Check out the Prezi tutorials and videos for more. It’s just blowing my mind, and seems very fun and easy to use too.

I think I’m never ever going to use powerpoint again.