Que d'anglais [en]

[fr] Just an explanation to my French readers about the amount of English here recently. Has to do with a post-LIFT'07 effect and the hard time I have coming back to "where we are with blogs and stuff in Switzerland". (Answer: frustratingly behind. Yeah, I'm grumpy and certainly a little unfair.)

Oui, je sais, je néglige à nouveau mes lecteurs francophones et j’écris des tartines en anglais. Je reviens de la conférence LIFT’07 (l’année dernière, LIFT’06 avait quelque peu changé ma vie), des rencontres plein les yeux et des idées qui résonnent encore dans les oreilles.

La langue que j’utilise ici dépend de l’humeur, du contenu du billet, du public imaginé. Là, j’avoue, je suis un peu coincée en anglophonie. Un peu difficile, après un workshop magistral donné par Stowe Boyd et toute une série d’intervenants fascinants de remettre les deux pieds en terre vaudoise, où les journalistes tentant de se mettre au blog essaient d’épingler les blogueurs pour une tournure malheureuse (ah oui, c’est Stephanie sans accent si jamais, puisque vous tenez à la précision), les cours d’initiation aux blogs sont annulés de façon répétée par manque d’inscriptions alors que la demande est là, pourtant (appels, interviews, cartes de visite, demandes… et j’en passe), les gens veulent des blogs mais quand même pas trop “blog” (mais parlez en “je”, bon sang, ça veut pas dire que vous devez “raconter vos vies”), où internet fait peur et où les journaux, en passe d’épuiser le filon, tentent de faire les gros titres avec la fin des blogs.

Donc, vous me pardonnerez, mais juste là, je retourne explorer Facebook, garder un oeil sur l’évolution des blogs d’Intel qui ont profité de mes services plus tôt cette année, parler boutique avec Headshift, lire Stowe, Bruno Giussani et David Galipeau, rester en contact avec ma tribu de LIFT, commencer à travailler à mon futur livre sur les ados et internet (surtout: sur quel blog l’écrire), mettre mon nez un peu dans ce que fait Derek Powazek avec JPG Magazine, guetter les dates de reboot et planifier ma prochaine expédition à San Francisco

Un peu grinche, la Mère Denis, et probablement un peu injuste aussi, du coup. C’était le coup de gueule du jeudi après-midi. Vous en faites pas, amis romands — je vous aime quand même.


Merci à noneck pour la photo.

Pour me faire pardonner, allez, quelques photos-souvenirs (de moi et d’autrui) de LIFT’07.

One thought on “Que d'anglais [en]

  1. En tout cas, ça c’est un billet romando-romand ! 🙂 Malgré toute ma bonne volonté, je n’ai rien compris, sinon qu’il n’y a manifestement pas qu’à Paris qu’il y a des microcosmes …;)

    Laisse causer les grincheux…

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