Participer à un Jelly: quel intérêt? [fr]

[en] What is a Jelly, and why should I come? In short: it's a casual coworking day. Benefits for participants include increased productivity, creativity boost, a timeframe to work on procrastinative projects, networking, discovery of coworking and the Lausanne coworking space, eclau. Sign up on Facebook if you'd like to participate (Nov. 19th, 2010 is the first Lausanne Jelly).

Cela fait quelques semaines que j’annonce à tous vents la création d’un Jelly lausannois, le troisième vendredi de chaque mois. Le premier a lieu le 19 novembre 2010 à l’eclau.

Deux questions vous taraudent certainement:

  • qu’est-ce qu’un Jelly?
  • quel est l’intérêt d’y prendre part?

Je vais tâcher de satisfaire votre curiosité.

C’est quoi, un Jelly?

Un Jelly, c’est simplement une journée où plusieurs personnes se retrouvent dans un même lieu pour travailler ensemble. Un peu comme on faisait quand on était étudiants, vous savez? Soit à la bibliothèque, soit chez quelqu’un…

Logo eclau.Là, en l’occurence, c’est l’eclau qui fournit le lieu et le wifi. On invite plein de personnes intéressantes et sympathiques à venir travailler à l’eclau le même jour, ordinateur portable sous le bras et pique-nique de midi dans le sac.

Les participants visent d’arriver vers 9h, ou plus tôt si ça les chante, ou plus tard s’ils ne peuvent pas plus tôt. On travaille jusqu’à 18h, ou 17h, ou 19h, chacun comme il veut, il n’y a pas de règle.

PohaComme c’est à l’eclau et qu’à l’eclau on aime le poha (un petit-déjeûner indien que j’affectionne), j’en ferai une bonne platée que j’amènerai vers 9h pour ceux qui veulent commencer leur journée de travail par quelques bouchées d’exotisme gastronomique.

Pourquoi je viendrais à un Jelly?

Il y a plein de raisons qui pourraient vous motiver à venir à un Jelly. En voici quelques-unes qui me viennent à l’esprit.

Tout d’abord, pour la productivité. Changer de lieu de travail, être entouré de gens qui se concentrent, ça peut faire des miracles quand on a tendance à s’enliser dans le quotidien.

Pour avancer sur ce gros vilain dossier qui patine. Dans l’état d’esprit du Website Pro Day d’antan (Jelly avant l’heure), un Jelly ça peut être l’occasion de bloquer la journée, de sortir de votre cadre habituel, et de vous consacrer corps et âme à un de ces “machins” informes qui vous pourrissent la to-do list et la vie depuis des semaines ou des mois.

Trouvez quelques camarades d’infortune et donnez-vous le mot pour vous retrouver un Jelly afin de mettre à jour votre site professionnel / écrire des articles sur votre blog / mettre en place un système de backups / réparer ce fameux plugin WordPress / finir votre compta / concevoir la plaquette que vous voulez faire depuis deux ans / et j’en passe… ce sera encore plus motivant!

Pour donner une bouffée d’oxygène à votre créativité. A nouveau, vous sortir de votre quotidien, côtoyer de nouvelles personnes, ça va aider votre cerveau à respirer. Nouvelles idées, autres façons de voir les choses… c’est d’ailleurs un des grands bénéfices du coworking. Le Jelly vous y donne accès gratuitement, même si vous n’avez pas le profil d’un membre d’espace coworking (vous avez déjà des bureaux, vous êtes employé, vous préférez travailler chez vous…).

Pour le réseautage. Je n’insisterai jamais assez là-dessus, mais le réseau c’est une clé importante de succès et d’inspiration, que vous soyez indépendant, employé, en recherche d’emploi ou d’une nouvelle carrière.

Passer la journée à travailler dans le même lieu, ça tisse déjà des liens. On pique-nique ensemble à midi. On sort prendre l’air 10 minutes avec une nouvelle connaissance. On va boire un verre après le Jelly. Laissez quelques cartes de visite sur la table de l’entrée, échangez-en avec les contacts que vous aurez noués, et retrouvez-les le troisième vendredi du mois d’après, au Jelly suivant.

Pour découvrir le coworking et l’eclau. Si le coworking vous intrigue ou vous tente, mais peut-être pas (plus! ou encore!) comme mode de travail régulier, le Jelly vous donne l’occasion de l’expérimenter gratuitement de façon ponctuelle. C’est aussi une très bonne excuse pour venir à l’eclau, qui est un endroit de travail fort sympathique (si c’est moi qui le dis!) et rencontrer Bagha, le mythique chat des lieux.

Jelly-FAQ imaginaire

Puisque je suis lancée, quelques questions que vous vous posez peut-être, et des réponses.

Je ne suis jamais venu(e) à l’eclau, je peux quand même participer au Jelly?

Le Jelly est ouvert à tout le monde, est spécialement aux personnes qui ne sont pas membres ni visiteurs de l’eclau!

C’est où l’eclau? On arrive comment?

C’est à Lausanne, du côté de Prilly. C’est tout expliqué ici.

Je peux amener du monde?

Volontiers! Partagez l’événement sur Facebook, sur Twitter, motivez vos amis… Plus il y a de monde au Jelly, meilleure sera l’énergie de la journée!

On va être combien? Il y a assez de place?

Au minimum une bonne dizaine, au maximum 20-30. L’eclau a de la place pour autant de monde (110 mètres carrés, quand même) — on a acheté chaises pliables et tabourets supplémentaires, et au pire les derniers arrivés prendront possession des 3 canapés.

(Si vraiment on se retrouve avec trop de monde on devra refuser l’entrée aux participants de dernière minute donc… n’oubliez pas de vous inscrire!)

On arrive vraiment à travailler avec tout ce monde au même endroit?

Oui, bien sûr! C’est clair que c’est différent comme ambiance de travail que seul dans son bureau (ou son salon), mais la concentration, c’est contagieux aussi. De plus, les échanges et rencontres permettent des fois de gagner des journées entières de travail, en nous aidant à voir des raccourcis qu’on ignorait!

Y a-t-il des choses à éviter lors d’un Jelly?

Vu que l’eclau est un open space et qu’il y aura du monde, ne prévoyez pas de passer la journée au téléphone. Ne prévoyez pas non plus de recevoir du monde (clients, etc.) à moins que ceux-ci prennent aussi part au Jelly. L’eclau est un endroit sans fumée (on peut sortir) et sans musique (donc prévoyez de bons écouteurs qui ne fuyent pas si vous travaillez en musique). C’est tout!

Je ne suis pas un geek, je peux quand même venir?

Bien sûr, ce n’est pas du tout réservé aux geeks.

J’aimerais bien mais je ne pourrais venir que le matin / l’après-midi / quelques heures…

Aucun souci, venez quand vous pouvez, mais inscrivez-vous quand même!

Chouette, je veux venir, comment je fais?

Il suffit pour venir de s’annoncer sur Facebook ou sur doodle (liens pour le Jelly du 19 novembre 2010). C’est important de s’annoncer car ça encourage d’autres à venir, et rend le Jelly d’autant meilleur.

On se voit au prochain Jelly@eclau, alors!

10 thoughts on “Participer à un Jelly: quel intérêt? [fr]

  1. Dès lundi j’en discute avec mon chef et si ok, j’y participerai bien volontiers.
    Dans tous les cas j’y passerai un moment, je travaille presque à côté.

  2. Argh!! Cela m’intéresse bien mais suis allergique aux chats…
    Je réfléchis encore pour savoir si jr me drogue…
    A+

  3. On a déjà eu des allergiques à l’eclau… à mon avis tant que tu te vautres pas sur le canapé qu’il squatte et que tu l’ignores superbement, il devrait pas trop te gêner!

  4. Hello!
    Est-ce que tu penses mettre un doodle pour les 2-3 prochaines dates? Si j’ai bien calculé, en janvier ce sera le 21. Je m’y inscris déjà à partir de 12h30! Je me réjouis!

  5. Hello Nina! Oui c’est une bonne idée de les annoncer à l’avance… mais c’est à double tranchant (les gens s’annoncent puis oublient…). Mais ton calcul est juste 😉

  6. Tiens, je ne connaissais pas le concept – merci pour la découverte de ce nouveau type de rencontres. Les rencontres diverses ne sont elles pas un obstacle à la productivité ?

  7. Mince, moi qui croyait avoir répondu à cette objection dans mon article!

    Primo, une rencontre peut augmenter la productivité, si on ne limite pas celle-ci à “la rapidité avec laquelle on effectue une série de tâches mécaniques”.
    Deuxio, il s’agit de travailler. Un Jelly n’est pas un énorme apéro d’une journée. Dans une journée de travail, on fait des pauses (enfin on espère). On mange à midi. Tant d’occasions d’échanger brièvement avec nos co-travailleurs sans nuire à notre productivité!

    J’ai envie de dire “tertio, pensez aux étudiants à la bibliothèque: on y va pour travailler, on y travaille bien, mais on y rencontre aussi du monde”. L’un n’empêche pas l’autre.

    Le meilleur moyen de savoir si c’est vrai ou non, c’est encore de venir :-).

  8. “Un Jelly n’est pas un énorme apéro d’une journée”,
    y’aura des kahuettes quand même?

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