Pelote de liens [en]

Ce billet a été mis à  jour depuis sa publication!

Plus ou moins à  froid, les liens qui trainent dans un coin de ma tête. J’en ai certainement oublié.

Des électrons à  la chair [fr]

Hier à  midi, je discutais avec deux collègues-amies de mon week-end à  Lyon et de mes rencontres en général avec des “gens d’Internet”. En particulier, je leur ai raconté ma mémorable “première fois” — celle qui m’a mené jusqu’à  San Francisco.

Au début, bien entendu, cela fait bizarre de créer des liens un tant soit peu signifiants avec des gens “virtuels”. On ne “fait le pas” de rencontrer la personne dans le monde de la chair que si elle compte particulièrement. Les premières rencontres sont donc souvent de l’ordre de l’extra-ordinaire.

Avec le temps et l’expérience, pourtant, faire passer des gens de “online” à  “offline” devient de plus en plus banal, de plus en plus normal. De plus en plus plaisant également, puisqu’on est mieux préparés à  cet instant étrange où l’on se trouve pour la première fois en présence de cet(te) inconnu(e) que l’on connaît pourtant parfois si bien.

On se reconnaît souvent, on se connaît pourtant, mais soudain c’est comme si on se rencontrait pour la première fois — les conversations électroniques passent au second plan, s’évaporent même parfois, et seule compte tout d’un coup cette personne humaine complète que l’on découvre devant soi. La relation en face-à -face reste à  construire.

Faute de mieux, j’appelle ce phénomène le “choc du corps” ou le “choc de la chair”. Dans les relations “normales” entre les personnes, le corps joue un rôle primordial dans la perception de l’autre. A un niveau très basique, l’autre est son corps. Rien de tel sur le net. Même si on a des photos, des extraits vocaux ou même des coups de fil, on ne se trouve jamais face à  l’autre en tant que corps dans le monde.

D’une certaine façon, se retrouver pour la première fois de façon “normale” face à  l’autre va ébranler ce qui existait jusque là . Ensuite, suivant les cas, on se retrouve vite, moins vite, ou presque pas.

Il faudra que je vous raconte une fois l’histoire de San Francisco…

Du respect de la peur [en]

On obtient bien plus des gens en respectant leurs peurs, plutôt qu’en tentant de les nier ou de les minimiser.

C’est valable également pour soi-même.

Souvenirs du week-end [en]

Dans ma valise, j’ai ramené…

  • un record de SMS envoyés pour une soirée de Paléo
  • le quartier de la Gare Cornavin à  Genève, entre 3 et 4 heures du matin (glauque)
  • le « quart d’heure lyonnais » (ou bien était-ce le « quart d’heure kitofien » ?)
  • la grimpette jusqu’à  la basilique sous un soleil de plomb
  • métro, sourires, rires, conversations
  • une éponge à  chansons
  • rues lyonnaises, bouchons lyonnais, salades lyonnaises
  • une théière remplie d’eau froide dans laquelle nageait un sachet Lipton (dites « thé glacé » ou « ice tea », surtout pas « thé froid »)
  • « nous avons mangé »
  • le troisième martini de l’année (et du mois de juillet — il faut que je me surveille, cela ressemble à  un problème d’alcool)
  • le Musée de l’Imprimerie jusqu’à  plus soif
  • des orages
  • un peu de chaleur dans mon coeur.

Retrouvailles [en]

Elle m’a dit : « Tu as été mon rayon de soleil durant cette horrible année. » Une année vieille de bientôt vingt ans.

Et j’ai même pu lui dire à  quel point cela me touchait, d’apprendre cela — moi qui me suis sentie durant si longtemps insignifiante aux yeux des autres, et qui même encore aujourd’hui peine à  concevoir que je puisse compter pour autrui.

Merci, Cristina. Ça m’a fait vraiment plaisir de te revoir.

Mars I [en]

Cependant si, toute ma vie, j’avais été malade de l’âme et une possibilité de guérison existait pour moi, cela signifiait en fait qu’on pouvait me guérir du malheur que je traînais depuis trente ans et que j’avais considéré comme le véritable contenu et la véritable forme de ma vie ; cela signifiait en fait que le tourment qui, pendant trente ans, avait été ma vie à  mes propres yeux, n’était aucunement ma vraie vie, mais bien plutôt que l’élément morbide qu’il contenait avait brisé ma vie ; cela signifiait en fait que s’ouvrait la possibilité d’exister, que peut-être j’avais encore la vie devant moi et que je pouvais m’éveiller, comme d’un cauchemar, de celle qui l’avait précédée. Si mon tourment était névrotique et si on pouvait guérir une névrose, cela pouvait uniquement signifier que peut-être je pouvais encore voir le jour où ce tourment ne serait plus là .

Fritz Zorn, Mars

Expédition [en]

Ce soir, Paléo. Ce week-end, Lyon. Probablement sans retour à  la maison. Je vais être fraîche lundi, mais qu’est-ce que je vais m’amuser !

Time… [en]

[fr] Aujourd'hui, on m'a sérieusement demandé si j'avais des enfants. Je n'ai plus vingt ans, je crois que c'est clair!

Another milestone today in the I-Ain’t-Twenty-Anymore chapter: a collegue perfectly seriously asked me if I had any children.

Ça roule ! [fr]

Comme je reviens d’une promenade en roller au bord du lac, c’est le cas de le dire ! À 10 heures du matin déjà , ça grouille de vie, de ce côté-là . On y croise même (et là , chers lecteurs, je dois vous avouer que j’ai frémi) un animal qui aurait mérité sa place chez Freak Watchers si j’avais eu mon SPV sous la main : mâle, la cinquantaine bien sonnée, vêtu en tout et pour tout d’un petit string turquoise. La fesse encore visiblement ferme, bien heureusement. Mais quand même ! Si le string comme sous-vêtement me paraît bien anodin, j’avoue avoir encore quelques difficultés concernant la version « maillot de bain ».

Mais bon, je ne suis pas là pour vous distraire avec des histoires de sous-vêtements. Revenons à nos moutons. Je dis donc que ça roule, au propre (comme on vient de le voir), comme au figuré. Que ceux qui se sont retrouvés un peu perplexe devant le rythme d’été qu’a pris ce weblog depuis le dépôt du mémoire (faut-il s’en réjouir, faut-il s’en inquiéter ?) se rassurent : il fait un temps magnifique, ma vie sociale se porte à merveille, et il y a des tas de choses beaucoup plus intéressantes à faire ces temps que de lire ou écrire des weblogs 😉

En bref, même si je vais au bureau trois fois par semaine, je me sens (presque) en vacances !

En fait c’est pas vrai, mais j’ai tellement horriblement besoin de vacances que dès que je sors du bureau, je m’y crois déjà . Par contre, c’est vrai que ma vie va très bien, ce qui explique la rythme un peu parcimonieux de publication depuis quelques semaines.

Bienvenue ! [en]

Lecteurs du Matin, soyez les bienvenus dans ma modeste “demeure sur le web”. Prenez le temps de faire un tour, et revenez si le coeur vous en dit. Ce weblog existe depuis juillet 2000. Si vous êtes intéressés par ce que d’autres compatriotes font en matière de weblogs, je tiens (plus ou moins) à  jour une liste des weblogs suisses.

L’article qui vous a amené ici est tout à  fait bon. Il évite les pièges habituels et présente bien son sujet. Si vous vous sentez tenté par la création de votre propre weblog, il faut ajouter à  la liste de ressources proposées à  cet effet l’excellent U-blog, gratuit et en français.

La première rencontre des webloggueurs lémaniques a eu lieu hier soir à  Vevey. Petit comité très sympathique, et on espère que lors de la prochaine rencontre (dans trois mois!) on pourra compter plein de nouveaux webloggueurs dans la région! Je mettrai les quelques photos de la rencontre en ligne prochainement.

Un dernier mot pour vous qui êtes ici pour la première fois: ce site contient effectivement un weblog (ce que vous voyez sur cette page et dans les archives), il ne se limite pas à  cela. La barre de navigation que vous voyez sur votre gauche vous emmènera visiter le reste du site, parfois en anglais, parfois en français, et parfois en images… Enjoy!