S'organiser… en fonction du niveau de stress? [fr]

[en] I tend to grow out of my "GTD" systems. Initially, I found myself wondering if I shouldn't simply accept that I'm somebody who needs to change systems every few months (victim of "the magic of novelty"). However, I'm now inclined to think that I might need different time/task management systems depending on how stressed I am. It seems logical, after all, that the best way to keep your head out of water when you're on the verge of sinking is not necessarily the best method to be productive when you're not afraid of drowning.

Il y a une dizaine de jours, me promenant dans mon cher Chablais vaudois (je vous dois des photos, et aussi du Bol d’Or, je suis irrécupérable), je méditais tranquillement sur ma tendance (irrécupérable) à sombrer dans la procrastination. En effet, après quelques mois très chargés et productifs, rythmés par les petits billets colorés “à faire” sur mon bureau, la pression s’est relâchée, l’été est arrivé, et… je pétouille.

J’ai toujours bien des choses à faire, je vous rassure, mais je ne suis plus en train de courir derrière les deadlines. (Je suis disponible pour de nouveaux mandats, en passant, ne comprenez pas dans ce “bien des choses à faire” que “Steph est surbookée et n’a de temps pour rien, comme d’hab'”.) Et, misère, les petits billets colorés sur mon bureau ont l’air d’avoir perdu leur pouvoir de m’aider à organiser mon temps.

Ma première idée fut la suivante: peut-être que je suis simplement quelqu’un qui est très susceptible à la magie de la nouveauté, et que je dois simplement changer régulièrement de méthode d’organisation. Peut-être faut-il simplement que j’accepte que “j’use” mes systèmes de gestion du temps, et qu’au bout de quelques mois, il me faut simplement en trouver un autre.

Quelques kilomètres plus loin, ma réflexion avait suivi mes pieds et avancé également: peut-être que l’usure des méthodes de gestion du temps n’était pas une fatalité. En effet, une différence majeure entre la Grande Epoque des Petits Billets Colorés (février-avril) et maintenant est mon état de stress. Je suis beaucoup moins stressée. Et comme toute personne qui a un peu tendance à être motivée par l’urgence et les épées de Damoclès, l’absence de stress signifie que je me laisse un peu emporter par mon envie de me la couler douce.

On comprend donc aisément que les piles de petits billets roses et bleus sur mon bureau, destinés avant tout à me permettre de me concentrer sur les quelques tâches les plus urgentes du jour, ne fonctionnent plus vraiment.

Moralité: j’ai peut-être simplement besoin d’avoir à ma disposition une palette de méthodes à utiliser en fonction de mon état de stress.

Office vs. Errand Days [en]

[fr] Ma solution pour rester un peu en contrôle de mon agenda: bloquer des journées entières de travail au bureau sans rendez-vous, et concentrer tout ce qui implique sorties, courses, cours, meetings, rencontres sur d'autres journées. Etre ferme, avec soi-même tout d'abord.

These last weeks have been pretty hectic. Large amounts of stress (work and personal), slipping deadlines, contemplation of possible big changes ahead… I had the feeling that I was spending each of my days running around and not having the time to do any of all the hyper-urgent things I needed to deal with.

Now things are much calmer. I caught up with my deadlines (boy, were they running away fast!) and am much more relaxed. So, of course, it’s easy to figure out solutions that make things better and talk about them when things are better but… who knows, maybe these solutions did actually help me 😉

Actually, “this solution”: concentrate meetings and errands on given days. Book whole days in the office. Be firm with yourself. I actually put huge “booked!” meetings in my calendar. And I don’t make exceptions. Because when you start making exceptions, even with very good reasons, it’s the beginning of the end — and before long your whole week is just riddled with appointments and meetings, like a piece of old Emmental cheese.