Réflexions blogosphériques [en]

Un grand merci à  ceux et celles qui ont répondu aux « questions blogosphériques » que je leur avais envoyées il y a déjà  un petit bout de temps. J’avais l’intention de vous répondre personnellement, de façon détaillée, mais comme toujours à  vouloir trop bien faire on finit par ne rien faire du tout. Toutes mes excuses donc pour l’absence de réponse à  vos e-mails.

Je mijote donc un « petit papier » (qui n’aura d’autre prétention que de figurer sur ce site) dont le thème tournera autour de la question « que vaut ce que l’on peut dire aujourd’hui sur les weblogs ? ». Je procrastine peut-être, mais ça mûrit gentiment. Voici quelques réflexions préliminaires pour vous tenir en haleine.

Un point que plusieurs d’entre vous ont relevé est le suivant : on construit l’histoire en la racontant. Ce que l’on dit aujourd’hui sur les weblogs contribue à  façonner ce qu’est un weblog. C’est une idée à  méditer et à  creuser. Il y a du pouvoir entre nos mains.

La rapidité avec laquelle on se retrouve propulsé « spécialiste » sur le web m’étonne toujours. Qu’un journaliste plus ou moins bien informé cite quelqu’un comme référence pour un sujet donné, et voilà  cette personne « spécialiste ». C’est d’ailleurs ce qui m’a motivé à 
envoyer ce petit questionnaire, afin de récolter du matériel pour pouvoir pousser un peu plus loin quelques questions qui me travaillent.

Lorsque je me suis faite interviewer par la Radio Suisse Romande par exemple, la journaliste m’a à  un moment donné appelée « spécialiste des weblogs » (je ne me souviens plus si ce moment se retrouve dans l’interview finale ou non). Je ne me voyais pas du tout « spécialiste des weblogs ». J’étais tout au plus une personne qui en tenait un depuis un certain temps et qui s’intéressait d’assez près au sujet. Étais-je pour autant une spécialiste ?

Qui est à  même de reconnaître un spécialiste dans une discipline qui n’est pas la sienne ? J’ai l’impression qu’ici (sur le web, et peut-être ailleurs aussi ?), on est toujours un peu le spécialiste de quelqu’un qui en sait moins que soi. Certains s’adressent à  moi en tant que spécialiste du PHP, du positionnement CSS, des TMS, du hindi, des weblogs (!) et même des ordinateurs. J’ai des connaissances variables dans les domaines cités ci-dessus. Mais en suis-je « spécialiste » ? Certes, j’ai une certaine compétence dans chacun de ces domaines. Je connais également pour chacun d’eux des personnes qui en savent bien plus que moi. Mais quand on dit « tel ou tel est un spécialiste de… », on ne sous-entend pas « par rapport à  moi », on fait bien une évaluation du savoir ou des compétences de cette personne sur une échelle absolue.

Quelles sont donc les caractéristiques d’un spécialiste ? Quels critères avons-nous pour décider ou non d’appeler quelqu’un un « spécialiste » ? Questions à  creuser… Elles ne sont pas triviales : une fois que quelqu’un est un « spécialiste » de quelque chose, tout ce qu’il ou elle dit sur ce sujet à  un autre poids, une autre autorité.

Lorsque je vous donne plus haut la liste de mes « spécialités » (en souriant un peu), je me fais la réflexion suivante : un spécialiste, n’est-ce pas justement quelqu’un qui a une spécialité ? Et lorsque l’on dit que l’on se spécialise, est-ce que cela ne signifie pas que l’on va acquérir des connaissances approfondies dans un domaine précis au détriment des autres ? Autrement dit, une personne n’est-elle pas limitée dans le nombre de choses dont elle peut être « spécialiste » ? Reprenant mon cas, mes spécialisations seraient bien plus l’analyse et l’interprétation des discours, ainsi que la culture indienne, plutôt que tout ce dont il est question ci-dessus.

Tout ceci est encore bien confus, je suis la première à  l’admettre. La discussion ci-dessus ne me convainc qu’à  moitié, mais elle contient je l’espère quelques fils qui m’aideront à  tisser mon « petit papier »…

Remettre un peu d'espace dans le web [en]

Suivez les excellentes instructions de poxx pour ajouter votre site à  GeoURL. Internet a aboli l’espace, GeoURL lui redonne une place en localisant les différents sites Web sur une carte. Ensuite, vous pouvez par exemple faire connaissance de vos voisins (tiens, salut Bertrand !)

Notons que Maporama fonctionne même si vous n’habitez pas en France ! 😉

Irrécupérable [en]

Non contente d’être une première de classe insupportable, je serais maintenant une intégriste des standards.

Note à  l’attention des pinailleurs: les trois erreurs (deux balises <img> pas fermées et un &amp; dans un url) qui empêchaient cette page d’être valide ont maintenant été corrigées. N’allez pas croire que parce que le validateur indiquait quarante-trois erreurs (ça aurait pu être 42 !) il y en avait effectivement quarante-trois à  corriger…

Another Swiss Blog [en]

Another “swiss” weblogger: Neil Jones has been added to SwissBlogs.

Don’t miss the interview his wife gave to the BBC about living in Switzerland.

15000e visiteur chez Satellite Poema [en]

Et si c’était vous ?

Bon ben le numéro 15000 ne s’est pas dénoncé? J’ai mené ma petite enquête, et effectivement Ary est le numéro 14999 (IE6, Win98, Wanadoo Marseille), Mystical le 15001 (IE6, WinXP, Wanadoo Velizy, héhé je sais tout de vous), et entre les deux on a un visiteur venant de chez Steph,utilisant Mozilla 1.2 sous Win98 (comme moi!) et étant chez WanadooMetz (ah, pas comme moi).

Delphine 06.02.2003.

Blogs d'Or [en]

Et si l’on donnait un coup de sac pour décloisonner la Blogosphère francophone ? Les Blogs d’Or pourraient en être l’occasion. Et si vous alliez voter ?

Ma foi, j’aime assez le graphisme du site. Par contre, si il était valide et accessible, on ne s’en porterait pas plus mal !

Update 09.02: je comprends maintenant le sens de la remarque de Biz. Même si on n’est pas très nombreux, on aurait pu imaginer une catégorie “blogs suisses”, non?

Testimony [en]

This is what weblogs can add to the world in terms of information: personal stories around events that make the news. David had met one of the astronauts who was on the space shuttle.

Some will call this “personal journalism”. I prefer to say that it is a testimony, and leave it at that. A small snippet of somebody’s subjective experience. Because some people blog, we get a chance to read such things, and the “news” becomes more human.

Mise en page CSS [en]

Si l’ami dekal pensait s’en tirer à  si bon compte 😉 pour balayer les mises en page CSS d’un revers de la main, c’était compter sans tout l’amour que je lui porte. J’ai en effet passé 25 terribles minutes à  bidouiller un peu son code pour que la page s’affiche correctement.

Les vingt premières minutes furent consacrées à  faire valider le HTML de la page. Du point de vue de la personne qui n’est pas branchée standards, cette étape n’est pas absolument nécessaire pour que la page « s’affiche correctement » dans un certain nombre de navigateurs. Je n’en fais cependant jamais l’économie, ayant passé de longues heures à  tenter de résoudre des « problèmes de CSS » qui étaient en fait des problèmes de HTML mal structuré.

Une fois le HTML corrigé, les problèmes d’affichage persistaient. Le problème le plus gênant était le débordement du texte sur la « barre de menu » de droite. Un autre, que je n’avais pas compris au premier coup d’oeil, était que l’image de fond pour le contenu occupait une toute petite portion de l’espace en haut de la page, au lieu de la remplir presque entièrement.

Les cinq dernières minutes de mon labeur acharné se passèrent donc dans la feuille de style. Une malencontreuse propriété height fut supprimée dans la définition de #blog, et comme par magie, l’image de fond se décida à  occuper la place qui lui était destinée. Restait le problème de la largeur du texte. Comme j’en avais eu l’intuition, il était dû à  une mauvaise interprétation du modèle de boîtes.

J’en profite pour insister sur un point fondamental concernant ce que j’appelle le modèle de boîtes : la largeur visible de l’élément n’est pas égale à  la valeur de la propriété width. Je sais, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus logique, mais c’est comme ça. Si on ne comprend pas bien ce point, on ne parviendra jamais à  faire des mises en page CSS qui tiennent la route. La largeur visible de l’élément est la somme des valeurs des propriétés width, border, et padding. (Je vous laisse transposer cette règle pour la hauteur.)

Un exemple vaut mieux que mille explications : dekal voulait que la largeur de sa zone texte soit égale à  411px. Pour trouver quelle valeur donner à  la propriété width, il faut soustraire à  notre largeur visible les largeurs de border et de padding. Dans ce cas-ci : 411px – 2px (deux fois 1px de bordure) – 60px (55px de padding-right et 5px de padding-left) = 349px pour la propriété width.

Avec un peu d’habitude et d’entraînement, cela devient tout aussi facile que des tableaux ! (Comme j’aime à  le répéter, une des choses qui rend les tableaux beaucoup plus faciles que les CSS, c’est justement que l’on sait déjà  utiliser les tableaux, et pas encore les CSS…)

Si tout ceci vous interpelle (on peut rêver !), allez vous promener un peu du côté de Pompage.net — en particulier :

Bonne lecture, et à  votre disposition bien entendu si vous avez des questions ou des problèmes pratiques sur le sujet !

Mise à  jour: comme je suis vraiment gentille, j’ai rajouté le bidouillage dans la feuille de style pour que la mise en page passe aussi sous IE Windows.

TMS au pays des blogs [fr]

Les TMS ont frappé au pays des blogs : Pélican ferme ses portes. (Merci à Mouche pour l’info.)

Ce n’est sans doute ni la première ni la dernière fois que cela se produit. Par exemple, Trem_r a déjà mal au bras, même s’il espère qu’en ignorant le problème il s’en ira. (Soit dit en passant, ne prenez pas trop garde à ce qu’il raconte sur moi, il devait être sous le coup d’un splendide phénomène de transfert quand il l’a écrit.) Je parle de TMS à droite, à gauche, et de plus en plus de gens me font part de leurs petits soucis douloureux avec les ordinateurs. Beaucoup plus de gens que ce qu’on imagine. La douleur ne se voit pas.

En reprenant la même info, Iokanaan me met sur la piste de Annie Abrahams.

Du coup, je mets à jour ma page TMS en ajoutant quelques autres ressources en français. Je contacte également Annie afin que nous fassions voir le jour à son projet de liste e-mail francophone sur les RSI/TMS. Inscrivez-vous sans attendre si vous vous sentez concernés !