Sarah Marquis, aventurière [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Comme aujourd’hui, 24 mars, c’est la Journée Ada Lovelace (Ada Lovelace Day), une occasion de fêter les femmes dans le domaine des sciences et de la technologie — et par extension dans les autres milieux traditionnellement masculins — j’ai envie de vous parler de Sarah Marquis.

Ça fait longtemps que j’ai envie d’écrire cet article, en fait. J’ai croisé la route de Sarah deux fois: une première fois alors que j’étais enseignante, et une deuxième fois l’an dernier à la conférence Lift09.

Sarah est une aventurière. Traverser l’Australie à la marche en solitaire, dans des conditions de survie (17 mois!) ce n’est pas à la portée de n’importe qui. Elle en a fait un livre, L’aventurière des sables, que j’ai lu avec fascination, après son passage dans notre établissement scolaire pour parler de son aventure. Sarah est une très bonne oratrice, captivante et émouvante. Elle est aussi un pur produit local, vivant en Valais lorsqu’elle n’est pas en train de parcourir le monde.

En ce moment, Sarah prépare son prochain périple, 20’000 km sur deux ans, de Sibérie en Australie, départ en mai de cette année. Vous pouvez lire son blog, regarder ses vidéos sur YouTube, et aussi la suivre sur Twitter. Elle donne encore quelques conférences avant son départ (Fribourg, Lausanne, Neuchâtel, Sion, Delémont) si vous voulez l’occasion de l’entendre.

Bonne route, Sarah!

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Blog de voyage de Muriel [fr]

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Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Si vous aimez les récits de voyage, je vous invite à lire le blog de voyage de ma cousine Muriel, en vadrouille entre la Sibérie et l’Inde pour un long voyage plein d’images (elle est photographe). De beaux articles émouvants écrits avec humour — même si elle a eu des aventures pas tristes, dont une qui l’a retrouvée ligotée et baillonnée en pleine forêt après s’être fait détrousser, fusils au poing — et illustrés de ses très belles photos.

Ça vous parle? Filez donc lire les mots qui accompagnent ces images.

Crédit photo: Muriel Rochat, avec permission.

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Lift09 — Sarah Marquis [fr]

*Laurent: extraordinary stand-in speaker Sarah Marquis, an adventurer who goes off for months on end, walking across Australia for example.*

Est-il possible aujourd’hui d’imaginer se retrouver dans la nature sans aide technologique? On est des mammifères après tout. Pas d’électricité, d’eau, de nourriture? Avec des habits quand même…

Sarah a décidé de faire ce pas… retrouver des instincts d’animal, en sorte. Elle a fait le tour de l’Australie, 17 mois de marche.

Comment fait-on un voyage comme ça? Avec les pieds, d’abord, mais surtout dans la tête.

Difficulté: eau et nourriture… On n’a pas appris à chasser le lézard! Il faut devenir le lézard pour le chasser, le comprendre. Eau à travers la sudation des arbres.

Gérer sa propre consommation d’eau. Respirer que par le nez pour éviter de perdre de l’eau. Marcher de nuit. Survie. Conditions animales. C’est rassurant à quelque part de voir à quel point on est animal.

Sarah n’est pas sur Facebook… envie d’un retour à la terre. Retrouver la source de la vie.

Pendant le voyage il arrive des tas de choses. Raconte comment elle a “adopté” Joe — elle a volé le chien au fermier qui allait l’abattre. Chien qui l’a accompagnée et vit maintenant se retraite bien méritée à Verbier avec elle.

Technologie? Une appareil photo et un enregistreur vidéo. GPS pour retrouver son frère pour les points de ravitaillement (7 paires de chaussures).

Sarah avait pris 15kg avant de partir, histoire d’avoir des réserves. Le corps s’use, aussi. Il s’adapte à l’effort. Sac à dos de 30kg!

Rencontre avec des aborigènes. A passé un peu de temps avec eux. La chasse: une des femmes aborigènes attrape une proie à la main (le choc! comment elle a fait?)

Se déconnecter.

Deux ans plus tard, repartie en Amérique du Sud. 8 mois de marche. Le froid. Seul repère: monter. C’est important d’avoir des repères. Peut-on trouver ce qui va nous combler dans le monde actuel, là où on le cherche?

Sans ressources d’énergie, on peut en tant qu’être humain bipède, se retrouver dans un élément inconnu et survivre.

Chose intéressante: retour à la civilisation après 17 mois dans un pays désert et hostile… Quand on survit on vit au jour le jour — comment préparer l’arrivée? Dans les 300 dernier mètres seulement, Sarah réalise que le lendemain, c’est le retour à la civilisation, qu’elle va ouvrir son frigo, pouvoir prendre un bain…

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