Pragmatic [en]

If a tool refuses to serve the purpose it was designed for, maybe it is wise to let go of the tool.

Entre gris clair et gris foncé [en]

It is a mistake to judge relationships or events as “overall good” and “overall bad”. Everything has good sides and bad sides. Summing up to just one of them will only contribute to repressing the other into darkness and denial.

There are times when one has to look at the “good” and the “bad” in things independantly – although of course they are never independant.

Looking back at all I have been through, I tend to say that everything was “overall good” because it has brought me where I am – and I am happy of where I am.
But it doesn’t mean I didn’t suffer. And even though it made me grow, it doesn’t mean I am happy with this pain, or that it doesn’t touch me as pain.

Understanding and loving someone who hurt us should not prevent us from dealing with the pain this person has caused. And that means putting love and understanding into brackets.

Human [en]

Finally, everybody has something to say. Everybody has a voice. Some will appeal to more people, and therefore be more popular – but even the meekest is bound to create an echo in others.
For we are all human beings, and I believe there is a fundamental unity between us – a little bit of “me” in the “other”.

Clubbing [en]

Out dancing last night to celebrate my brother’s birthday, I tried to mentally enter the lives of these people who would spend all their week-end evenings dancing away to deafening music, consuming alcohol and possibly more evil substances.

Do you really get a chance to know people and meet future friends in such places? Can you get more there on a human level than fast sex and body rubbing?

Sure, we need face-to-face and physical contact with other human beings.
But admitting you get that in other areas of your life, does an evening out clubbing have more “value” than an evening online – especially if you are not very keen on the kind of encounters the night-club has to offer?

Orateur [en]

Il y a des gens qui ont le don de vous endormir lorsqu’ils présentent un exposé. Souvent, on verra qu’ils commettent une erreur capitale, qui entraîne toutes les autres: ils essaient de “dire” un texte écrit.

Par là  même, ils s’interdisent tout dialogue avec leur auditoire. Ils ne nous parlent pas, ils ne font que déclamer. Ne dit-on pas parfois: “Il s’écoute parler!”

Si l’on a la moindre idée du fonctionnement de la langue orale, on comprendra aisément que cette approche rende l’exposé, si intéressant soit-il, totalement indigeste. Lire à  haute voix est un exercice très difficile. Parler à  des gens l’est bien moins – nous le faisons sans cesse…

Médics [en]

Je serais curieuse de savoir quelle proportion de la population dépend d’anxiolytiques et d’antidépresseurs pour mener une vie normale (peu importe finalement ce que veut dire normal, on le comprend bien).

Dans le même ordre d’idées, je me demande parfois quelle proportion de mes connaissances consomme régulièrement des substances telles que cocaine, héroine, extasy…

Dans les deux cas, les chiffres sont probablement bien plus élevés que ce que j’imagine.

Recul [en]

C’est à  la lumière de l’après que l’on lit le passé. On lui donne sens.
D’où l’hésitation à  interpréter le maintenant.

D’où la clôture qu’apporte la mort, comme nous le dit Sartre.

Appliquons cela aux relations d’amour ou d’amitié.
Une fois que l’histoire est terminée, on parvient à  extraire toute une série de signes avant-coureurs.
Mais prenons l’histoire présente. Ne pourrait-on pas y trouver ces mêmes signes, si on les cherchait? Et ne pourrait-on pas en trouver d’autres, en fonction des fins possibles que l’on peut inventer?

Snobisme? [en]

Il n’y a rien de mieux qu’un cours de philo un peu abstrait pour m’inspirer. Vous avez déjà  remarqué cette fâcheuse tendance qu’ont les “philosophes” (et apprentis) à  produire des phrases d’une complexité telle que l’on se demande si eux-mêmes comprennent ce qu’ils viennent de dire?
Suite à  mes notes de demi-licence, j’ai dépassé le stade où j’attribuais mon incompréhension à  mon intellect limité. Maintenant, je leur donne tort, à  ces gens. Si on ne les comprend pas, c’est de leur faute!

Parler de telle façon à  ce que personne ne les comprenne, c’est du snobisme. Comme tous ces lettrés hindous qui babillent en sanskrit pour épater le peuple.
Je n’ai rien contre le sanskrit, c’est une très belle langue! et rien contre la philo non plus, d’ailleurs…

Me voilà  donc munie à  présent d’une feuille A4 recto-verso pleine de choses à  écrire, en anglais et en français. Tout à  fait en vrac et pas du tout formulées. Il y a du travail!

Maintenant que le buisson est taillé, j’ai l’impression que quelqu’un a ôté le couvercle de la casserole qui m’emprisonnait la tête!

Savoir [en]

Pour être efficace dans l’usage que l’on fait de son savoir, il importe d’avoir plus de connaissances que celles que l’on utilise réellement.

Pour enseigner, il faut savoir plus que ce que l’on enseigne – plus que ce que l’on enseignera jamais.

Knowledge [en]

To be efficient in using your knowledge, you always need to know more than what you actually use.

When teaching, you must know more than what you teach – more than you will ever teach.