Love The W3C [en]

The article “How I Learnt to Stop Worrying and Love the W3C” by Erika Meyer prompts me to go for a little trip down A List Apart memory lane, to point you to some of the first articles I read there.

Here is a little gem extracted from the ALA Back Issues:

Dr. Strangeglobe: Or How I Learned to Stop Worrying and Love The W3C.

For those interested in my personal history, it was through one of Erika Meyer‘s sites (Mombomb) that I discovered Jeffrey Zeldman. In Defense of Web Diaries is the first ALA article I ever read (followed closely by The Day the Browser Died).

Risque [en]

Ma petite commotion m’a donné à  réfléchir sur une question qui me tient à  coeur: le risque.

En effet, quand vous allez raconter aux gens que vous avez perdu une semaine de travail suite à  une chute de judo un peu rude, on vous répond: “Ah, sport dangereux! il faudrait éviter d’en faire durant les deux mois précédant les examens!” En effet, je suis très embêtée par cette semaine d’études perdue. Et si je me casse un doigt ou me foule un poignet maintenant, je peux repousser mes examens. Cette remarque paraît donc pleine de bon sens… Mais!

Mais si je suis prise dans un accident de voiture, je serai aussi très embêtée; est-ce que je devrais peut-être éviter de conduire? Est-ce que je devrais éviter de traverser la route, de courir dans la forêt avec le chien, de descendre les escaliers en chaussettes (oui, je suis une grande flemme parfois!), de jouer avec le chat de peur qu’il me morde? Toutes ces activités comportent un risque – et peuvent potentiellement me mettre dans la situation d’être incapable de présenter mes examens.

C’est ici qu’il faut faire intervenir une petite “définition” du risque (ramassée lors du cours de Gestion du risque que je suivais lorsque j’étudiais la chimie):

Le risque lié à  un événement est le produit de sa gravité et de sa probabilité.

Prenons deux situations représentant de petits risques:

  • attrapper un rhume (grande probabilité, désagrément faible)
  • recevoir une météorite sur la tête (faible probabilité, désagrément très grand!)

La magnitude d’un risque aura une influence sur les mesures que l’on prendra pour se prémunir contre lui. Si l’on prend les deux cas cités ci-dessus, il s’agit de petits risques que l’on juge tous acceptables: nous ne nous promenons pas avec des pare-météorites sur la tête, et nous fréquentons des lieux publics où nous risquons d’attrapper la crève.

Prenons aussi le cas d’une entreprise: la chute d’un avion sur ses bâtiments (restons dans la chute de corps célestes!) représente un bien plus faible risque économique qu’une épidémie de grippe. Il ne vaut donc peut-être pas la peine de prévoir un dispositif de réaction en cas de chute d’avion – mais il peut être sensé de prendre des mesures pour éviter l’épidémie (vaccination, sensibilisation, etc.)

A la lumière de ces développements, revenons donc à  notre judo et à  nos examens. Il s’agit de peser différents risques, et de décider s’ils sont acceptables ou non. La présence des examens influencera la gravité de certaines situations: si je me foule un doigt de la main droite durant l’année, c’est embêtant, mais pas très grave. Si c’est à  la veille de mon examen écrit, c’est une catastrophe. La probabilité de se fouler un doigt ne va pas changer, mais le risque augmentera.

D’où l’abandon de l’entraînement quelques semaines avant les examens… même si on pourrait imaginer mettre dans le deuxième plateau de la balance tous les aspects positifs liés au maintien de l’entraînement: activité physique dans une période de travail intellectuel intense, lutte contre le stress, et tout le toutim.

La probabilité d’avoir un accident de voiture, de se faire renverser sur un passage piétons ou de se faire mordre par le minou soudainement devenu enragé est assez faible pour que ces risques ne rentrent pas en ligne de compte.

Et la commotion, alors? C’était un très faible risque. Cela fait bon nombre d’années que je pratique le judo sans commotion cérébrale. Je commence à  avoir une solide expérience de ce que je peux faire sans me faire mal – et de ce qu’il vaut mieux éviter. J’ai aussi pris une ou deux fois dans ma vie de bien grands coups sur la tête sans m’en trouver incommodée par la suite.

Prendre un risque, c’est un peu comme un pari. Les chances étaient bonnes, mais j’ai perdu quand même…

Notes de lecture [en]

Oswald Ducrot (en collab. avec M.-C. Barbault), dans La preuve et le dire (p. 85).

Cette étude est destinée à  illustrer la façon dont nous concevons la mise en rapport des opérateurs logiques et des mots du langage ordinaire. Il ne s’agit en aucun cas, on le verra, d’élaborer un code permettant de traduire automatiquement une langue dans l’autre. Au contraire, nous sommes persuadés que la traduction linguistico-logique (plus encore que celle qui va d’une langue naturelle à  une autre) exige, à  chaque fois, une réflexion spécifique, qui porte, d’une part, sur l’énoncé à  traduire, et, d’autre part, sur les possibilités d’expression de la langue dans laquelle on traduit.

Le projet de l’article présenté ici recouvre celui du travail de séminaire que je suis en train de rédiger. On ne s’étonnera donc pas que cet intéressant ouvrage de Ducrot soit une de mes sources principales.

Le point sur la traduction linguistico-logique me paraît tout à  fait pertinent. Certes, la nécessité de cette réflexion spécifique à  chaque cas frappera d’autant plus lors de la traduction d’une langue “organique” dans une langue artificielle (aux visées sémantiques plus précises et restreintes). Mais cette remarque reste parfaitement appliquable à  la traduction dans le cadre des langues naturelles.

Site Going Tableless [en]

The table-less version of this site is done with. At least the hard bit is. Now I just need to implement the new markup all through the site. A breeze, I tell you!

Editors and Standards [en]

I know the article has been out for a while, but it’s worth reading through: To Hell With Bad Editors.
A well-felt article on the damage done to the web by (particularly) WYSIWYG editors. Read it even if you use a WYSIWYG editor and you’re convinced you’re doing the right thing.

Oh, and if you are so inclined, CodeBitch has written a few lines about the aptitude of human beings to learn HTML. Yes, I have what you need: HTML Express tutorial.

Happy coding!