En regardant mon weblog de ces dernières semaines, j’y constate une double évolution: il y a plus d’écrits “personnels”, et le français y prend plus de place.
Mon weblog est une sorte de “cahier de maison” où viennent se greffer différentes choses que j’ai à dire. Je pense que je traverse une phase où je réfléchis passablement à ma vie. Je ne crois pas que ce soit une tendance définitive que je ma production “weblogesque” soit en train de prendre.
En ce qui concerne l’augmentation de la présence du français sur ces pages, c’est assez simple: j’ai enfin des lecteurs francophones réguliers. J’ai l’assurance que je n’écris pas dans le vide – c’est important pour moi de savoir que je suis lue.
J’ai aussi commencé à m’intéresser au sort du web francophone, et je vais lancer un site dans la langue de Molière (encore un peu d’attente… je suis aussi impatiente que vous de le voir!)
Mais plus important que ça (et l’on rejoint ici ma première constatation), j’ai réactivé ma “voix” française. Je n’ai pas les mêmes choses à dire en français et en anglais – et dans tous les cas, pas de la même façon. Et bien sûr, même si je suis très à l’aise en anglais, il m’est plus facile d’écrire en français – j’ai plus d’entraînement, simplement.
Je dois dire que j’en suis le premier heureux de te lire en francais. Tu me touches plus en francais qu’en anglais. J’y percois mieux les nuances et sentiments.
“Ma patrie, c’est la langue française.” Albert Camus