RSS, FeedDemon [en]

J’ai donc véritablement commencé à  utiliser FeedDemon hier, et j’adore. Quelques explications pour les néophytes, parce que je réalise en parlant de RSS autour de moi que beaucoup de personnes ne savent pas encore réellement ce que c’est. (Y’a pas de mal, hein, ça me permet de faire un peu d’éducatif et j’adore ça.)

Etes-vous de ceux qui font leur tournée de blogs chaque jour ou presque, voire plusieurs fois par jour? Etes-vous de ceux qui vérifient régulièrement dans la journée si leurs weblogs préférés ont été mis à  jour? Vous arrive-t-il de visiter un weblog, de voir qu’il a été mis à  jour, mais finalement de repartir sans avoir vraiment lu le nouveau billet, parce qu’il ne vous intéresse pas vraiment? Les aggrégateurs sont là  pour vous aider. Ces petits (ou pas) programmes vous permettent de vous “abonner” aux sites que vous lisez en attrapant ce qu’on appelle leur fil RSS. Un fil RSS (voir par exemple le mien est un fichier qui liste les dernières publications du weblog (souvent de façon succinte) de façon à  ce que les aggrégateurs qui y sont abonnés puissent les interpréter.

Répertoires de tri d'e-mails avec e-mails non lus. L’aggrégateur va donc concentrer en un endroit tous les fils RSS auxquels vous vous serez abonnés. Il va régulièrement recharger ces fils et vous informer desquels ont été mis à  jour. Libre à  vous ensuite de lire les nouveaux billets ou articles directement dans l’aggrégateur ou d’aller visiter le site. Si vous êtes abonnés à  des listes de distribution e-mail et que vous utilisez des filtres pour trier les e-mails provenant de différentes listes dans des répertoires différents, vous saurez ce que je veux dire: vous êtes immédiatement informés en regardant votre client e-mail des listes contenant des e-mails à  lire. L’aggrégateur fait la même chose: il vous montre une liste des fils auxquels vous êtes abonnés, et vous indique clairement lesquels ont été mis à  jour.

Liste de fils avec un billet non lu.A quoi ça sert? Gain de temps, gain de temps. Vous pouvez ainsi “surveiller” un plus grand nombre de sources d’information. Vous pouvez survoler les en-têtes des nouveaux billets publiés et ne visiter que ceux que vous allez lire. Et (ce que certains verront peut-être comme un désavantage) vous pouvez lire ce que vos auteurs préférés ont écrit sans quitter votre aggrégateur centralisé, sans fioritures présentationnelles, en texte tout cru. Oui, j’aime ça. J’avoue. (Maintenant, lapidez-moi.)

Intéressés? Installez donc FeedDemon (ou tout autre aggrégateur) et commencez à  faire la tournée de vos blogs pour ramasser les fils RSS existants.

Comment on trouve un fil RSS? La plupart du temps, si l’auteur du weblog (ou du site, le RSS n’étant de loin pas limité aux weblogs!) a bien fait son travail, votre aggrégateur devrait pouvoir trouver tout seul le fil quand on lui donne l’adresse de la page principale. En fait, l’aggrégateur cherche une balise meta qui lui indique l’adresse exacte du fil. (Regardez la source de ma page principale pour voir à  quoi ça ressemble, si vous êtes curieux.) Sinon, cherchez sur la page un lien s’appelant “RSS” ou bien un petit logo orange “XML”. Avec un peu de chance, vous trouverez ainsi l’adresse du fil.

En faisant ma tournée de weblogs pour remplir mon aggrégateur, oh frustration! Nombre des weblogs que je visite régulièrement n’ont pas de fil RSS. Pour ne citer qu’eux (mais il y en a quantité d’autres): dek, Fleur, Kitof, SaKi… et je pourrais continuer longtemps comme ça. Donc, bonnes gens d’#echoes, il pourrait être temps de vous y mettre 😉

Comment on fait? En gros, un fil RSS est un fichier XML. On peut donc l’écrire à  la main dans notepad, ou écrire un petit script (PHP ou autre) qui le génère automatiquement. Il existe plusieurs versions de RSS, mais franchement, tant que votre fil est valide, je ne pense pas que ce soit vraiment important quelle version vous choisissez. (Là , d’ailleurs, les amis, vous allez commencer à  comprendre toute l’importance de la validation… hein Kitof!) Dans quelque temps, on devrait pouvoir faire nos fils en atom, un format spécialement pensé pour les weblogs, et auquel adhèrent déjà  tous les important concepteurs de CMS pour weblogs. Le format est en développement, donc si vous voulez y participer, mouillez-vous.

Si suite à  cet article vous avez envie de fournir à  vos lecteurs un fil RSS mais que vous ne savez pas comment vous y prendre, je vous aide volontiers. N’hésitez pas!

Pour ma part, maintenant que je vois “l’autre côté du miroir”, je vais fignoler un peu mon fil pour qu’il soit plus “aggregator-friendly”, en rajoutant par exemple la date de publication de chaque billet, ainsi qu’en fournissant l’intégralité du texte de chaque billet dans le fil (je crois, du moins… bref, on va faire des essais).

Aggrégateur RSS [en]

Jusqu’ici, je me suis intéressée au RSS juste assez pour fournir un fil à  mes lecteurs. Désirant passer de l’autre côté de la barrière (consommatrice de fils), je me permets de solliciter ceux d’entre vous qui utilisent déjà  cette méthode.

Quel aggrégateur utilisez-vous/recommandez-vous? Avantages, inconvénients et limites, pour vous l’utilisateur? Je suis sous W2K. Et de grâce, pas un débat sur RSS c’est bien/mal, merci! 😉

Mousetool clique pour vous ! [en]

Vous arrive-t-il d’en avoir assez de cliquer sur les boutons de votre souris ? Mousetool le fait à  votre place. C’est un petit utilitaire gratuit que je vous encourage vivement à  télécharger et installer maintenant, même si vous avez la chance de ne pas souffrir d’inconfort lorsque vous utilisez votre souris. Vous serez surpris !

Comment est-ce que ça marche ? Ce n’est pas magique : chaque fois que vous immobilisez votre souris après l’avoir déplacée, Mousetool clique. Dans les options, on peut ensuite facilement régler le comportement de la souris dans telle ou telle fenêtre : dans la fenêtre de l’éditeur Dragon, par exemple, je désire désactiver Mousetool. Dans un autre contexte, je désire peut-être que le clic par défaut soit un double clic. (Il faut cependant noter que les réglages par défaut sont tout à  fait viables.)

Bien sûr, tout cela demande de l’utilisateur quelques menus aménagements dans sa façon d’utiliser la souris. Sachant qu’un déplacement se termine toujours par un clic, on prendra soin de poser la souris sur un endroit neutre de l’écran lorsqu’on arrête de l’utiliser. On fera également attention d’éviter de bouger la souris physique sur son bureau par mégarde… Mais en contrepartie, nos doigts nous remercieront de leur épargner plusieurs centaines de clics par jour !

Soit dit en passant, j’étais très surprise de ne pas trouver le mot « déconfort » dans le dictionnaire. Helvétisme, anglicisme, ou bien néologisme stephanien ? Dans le doute, je me rabats sur « inconfort. » Dolores nous éclairera peut-être un jour sur le sujet…

Trying Dictation Software [en]

If, like Samuel, you are tempted to try Dragon NaturallySpeaking, you need to be aware of the following.

You did not become as proficient as you are now with your keyboard and mouse in a few weeks. It probably took you years. With proper equipment and practice, speech recognition can be more efficient than traditional ways of controlling your computer. When you start using dictation software, however, it feels a bit like learning to use your computer all over again — especially the “controlling” part. Straightforward dictation itself is pretty easy to grasp, and you quickly find that editing a text is much nicer to do when you can just say things like “insert before this or that word”, “select previous five lines”, or “move down two paragraphs”. Dictation itself is much quicker than typing. Corrections take time, therefore the better your recognition accuracy, the more efficient you will find your dictation program.

I can only encourage you to try before you really need it. It works, it’s fun, and it will certainly save you time and pain in the long run. Learning does not go without frustrations. You’ll have trouble using it in the beginning, especially when giving commands to your computer. Do not expect to install speech recognition and be as efficient with it with it as you are with your keyboard and mouse within two days, two weeks, or even two months, probably. If you are aware that you are going to have to learn a whole different way of interacting with your computer, you’ll actually be surprised at how reasonably painless it is.

Within a couple of hours, I was capable of dictating an e-mail with a reasonable number of corrections. A few days later, I was chatting by voice with enough ease that the people I was talking with were not immediately aware that I was dictating. Today, 10 days after installing the programme, I’m comfortable dictating, but still pretty clumsy and slow giving commands or doing HTML other than “open p” and “insert link”. But it’s getting better.

I don’t want to paint the picture black, but I don’t want to paint it too pink either. It is not overwhelmingly difficult. But it is not that easy either. It’s worth the effort, and you get well paid for your efforts, but it does require perseverance on your part. I was honestly expecting it to be more difficult, because I had been warned so much not to expect it to be straightforward.

Dicter avec le Dragon [en]

Je suis vannée. Je ne sais pas trop s’il faut mettre ça sur le compte du passage à  l’heure d’été, ou bien si c’est simplement la faute au stress et à  l’inquiétude ambiante. Un meeting un peu léthargique de quatre à  six n’a certainement aidé en rien. Mais bon, trêve de futilités : cela fait un moment que je veux vous raconter un peu plus précisément comment cela se passe quand on parle à  son ordinateur — comme par exemple maintenant pour écrire ceci.

Pour commencer, on dicte. Avec les signes de ponctuation, et en essayant de dire des assez gros bouts de phrase d’une traite, parce que le Dragon aime bien avoir un peu de contexte pour tenter de deviner ce qu’on dit. Si par malchance le Dragon a compris quelque chose de travers, on utilise la formule magique « corriger ça » pour faire apparaître d’autres possibilités. Ça marche un peu comme le correcteur orthographique dans Word, mais c’est plus sympa.

À l’énonciation de la formule magique précitée, une boîte de dialogue apparaît au milieu de l’écran : elle comporte en général une dizaine de suggestions pour la portion de phrase que l’on vient de dire. Le Dragon utilise un modèle phonétique et un modèle statistique pour générer ses suggestions.

Le modèle phonétique essaie d’accorder les sons que l’on produit avec la « signature vocale » des mots se trouvant dans le vocabulaire.

Prenant ensuite le relais, le modèle statistique sert à  choisir entre les diverses possibilités en fonction de la fréquence d’utilisation des mots, et en fonction de la fréquence avec laquelle des mots donnés se retrouvent proches les uns des autres (c’est la fameuse histoire du « contexte »).

Ces deux modèles prennent bien sûr en compte les particularités de l’utilisateur en question, et s’adaptent sans cesse à  son style.

Tout ça pour vous dire que lorsque l’on dit « corriger ça », une boîte pleine d’autres possibilités pour ce que l’on vient de dire apparaît à  l’écran. Très souvent, la phrase que l’on a réellement dite se trouve parmi ces suggestions. Il suffit alors de dire « prendre 4 », par exemple, pour choisir la quatrième suggestion. Le Dragon sauvegarde précieusement les informations concernant cette erreur pour faire mieux la prochaine fois.

Bien sûr, il arrive que la phrase que l’on a dite ne figure pas parmi les propositions. On peut alors sélectionner la proposition qui s’en rapproche le plus et l’éditer — tout ça sans les mains, bien sûr. Je vous passe les règles avancées, mais avec un peu de pratique il est relativement aisé de se déplacer de quelques caractères ou mots à  gauche et à  droite, de les effacer, de les redicter ou les épeler. Bien sûr, il est à  tout moment possible de rejouer ce que l’on vient de dire.

La suite au prochain épisode, si ça vous intéresse ! Mon lit m’appelle à  grand cris…

TypeAhead Is Great! [en]

Thanks to Jemisa, I have now downloaded Mozilla version 1.2b and I am happily browsing web pages using the TypeAhead functionality.

This makes it a good bit better than what I said in my last post. I’m glad it’s not as bad as I thought!

Accessibility: People Who Command Their Computer by Speech [en]

Creating a new weblog post is pretty painless. I have a dictation shortcut which inserts the markup and placeholders for text and title. Let me know if I start flooding you.

Mozilla seems to lack accessibility components (MSAA) included in Internet Explorer and other Microsoft programs, which make them easier to use by voice. With Internet Explorer for example, a hyperlink is automatically selected when you pronounce the hyperlink text, so that you can follow it. In Mozilla, I have to tab my way around or hope that the site I’m visiting has provided access keys for each hyperlink (is that even possible?)

More on this topic once I have figured it out.

Update 31.10.02: actually, Mozilla has top-notch support for MSAA, but Dragon doesn’t activate it. What a pity!

Je parle à  mon ordinateur… [en]

Depuis hier après-midi, je parle à  mon ordinateur. Le programme que j’ai acheté, Dragon NaturallySpeaking, marche plutôt bien. La preuve, je suis en train de dicter ce texte.

Je trouve épuisant d’apprendre à  parler à  mon ordinateur. Il ne s’agit pas simplement d’apprendre de nouvelles commandes. C’est un mode d’intéraction tout à  fait différent, qui mobilise certainement une autre partie de mon cerveau. Le rapport que l’on a avec son ordinateur au travers de la souris est kinésthesique. La souris et le clavier mettent en jeux une mémoire du mouvement, même si ce mouvement, en ce qui concerne la souris, a lieu en partie à  l’intérieur de l’écran, dans un espace virtuel. Lorsque l’on commande son ordinateur par la voix, par contre, ce sont les compétences linguistiques qui se mettent en marche.

Je suis toute maladroite avec ma machine. Déplacer la souris prend des siècles. Je prononce une commande, et des choses inattendues se passent. Je me dis que les personnes qui commencent à  utiliser un ordinateur doivent ressentir quelque chose de similaire. Du coup, j’ai beaucoup moins envie d’utiliser mon ordinateur. Je n’y suis plus comme un poisson dans l’eau. Un peu comme ce week-end, lorsque j’ai essayé pour la première fois des rollers inline —que je n’étais pas aussi à  l’aise que sur des skis

Dicter et taper sont aussi deux choses assez différentes. Merleau-Ponty a parlé de « penser en peinture », ou de « penser en écriture ». Ce n’est pas la même chose de penser en écriture ou de penser en mots prononcés. Est-ce que mon style d’écriture va changer ? J’ai tellement l’habitude de voir les mots passer directement de mon cerveau à  l’écran, comme ça, sans effort. Ça fait bizarre de parler. Dolores, tu vas être contente : maintenant j’ai des guillemets français et des espaces avant mes points d’interrogation !

Bon, je vois que je commence à  tartiner. Les hyperliens et les détails sur la reconnaissance vocale, ça sera pour la prochaine fois.

J’ai malheureusement perdu tous mes contacts ICQ. Envoyez-moi un petit message pour que je puisse vous rajouter, si jamais !

Deux astuces Mozilla [en]

Vous avez installé Mozilla, félicitations. Aujourd’hui, deux petites astuces pour mieux en profiter.

  • Visionnez vos e-mails HTML comme du simple texte, cela vous évitera bien des soucis viraux. Dans le client Mail/News, choisir View > Message Body As > Plain Text. Le tour est joué!
  • Installez la Prefs Bar qui vous permet d’un clic de souris de supprimer les images, les couleurs, le javascript les cookies ou encore les popups des pages que vous visitez.

D’autres astuces en français chez Pascal Chevrel – chez qui j’avais d’ailleurs découvert la Prefs Bar.

Web Developers: Meet the DOM Inspector! [en]

If you make web pages, you’ll soon be unable to live without Mozilla‘s DOM Inspector. No, don’t leave now! Even if the word “DOM” scares you, you’ll still like the Inspector. [Win moz users: try hitting ctrl+shift+i right now.]

Imagine something which allows you to click on a part of your page and see the code which produces it, select any tag or entity and see exactly which CSS styles are applied, or which JavaScript calls it. Wouldn’t that be great for debugging? Read more about the DOM Inspector, you’ll love it!