Le chat est moyennement content, mais il faut ce qu’il faut.
Quelqu’un lui donne du poisson quelque part (mon nez ne me trompe pas), et il devient de plus en plus difficile à rapercher le soir.
Stephanie Booth's online ramblings
Le chat est moyennement content, mais il faut ce qu’il faut.
Quelqu’un lui donne du poisson quelque part (mon nez ne me trompe pas), et il devient de plus en plus difficile à rapercher le soir.
Il fait froid : -7°C. Assez froid pour geler nez, oreilles et mains. Assez froid pour donner des frissons, et une envie de rester dedans. Assez froid pour rendre les tatamis du dojo glacés sous mes pieds nus.
Assez froid aussi pour que le chat indien qui ronronnait tout à l’heure dans mes bras ne trouve plus l’extérieur tellement à son goût. Il squatte chez des gens de l’immeuble ou du quartier, et passe sa journée à dormir sur leur canapé ou même dans leur lit. Le soir venu, il court partout dans l’appartement, attaquant plantes, lampes, papiers et livres, et me refusant le sommeil lorsque je décide qu’il est temps d’aller me cacher dans les plumes.
Il fait très froid. Trop froid pour qu’il neige. Quand il neige, je peux tout pardonner à l’hiver. Elle est belle, la neige. Le froid, lui, n’est que froid.
Ce matin, une fine couche de neige a recouvert le monde, du moins dans mon quartier. Elle décore les toits, les jardins, et aussi les voitures. Le soleil brille dessus et la fera bientôt fondre. Mais il fait froid, elle tiendra peut-être quelques heures.
C’est la première neige de l’année, et comme chaque année, j’ai envie de vous en parler. Je cherche des mots pour la dire, mais toutes les métaphores neigeuses ont été épuisées par des générations d’écrivains. Est-il encore possible d’en trouver une qui chante, au lieu de sentir le renfermé ?
J’ai ouvert mon weblog en juillet 2000, un mois à peine après mon retour d’Inde.
Le site lui-même existait déjà (le site existe en fait depuis le printemps 1999, si vous voulez vraiment tout savoir). Le weblog occupait alors une place moins glorieuse qu’aujourd’hui, caché quelque part dans un sous-répertoire. Il n’a cependant pas tardé à venir occuper le devant de la scène.
Comment ai-je découvert les weblogs ? Si ma mémoire est bonne, je traînais à l’époque sur Astounding Websites, une communauté fort sympathique dans laquelle on pouvait partager notre enthousiasme pour les sites que l’on aimait. (Ne cherchez pas, le site et la communauté sont morts depuis longtemps.) Je lisais également le « Daily Report » de Jeffrey Zeldman assez régulièrement. Mais je n’avais jamais entendu parler de weblogs.
D’une façon ou l’autre, je suis tombée sur un article qui parlait de Blogger. Il mentionnait la quantité grandissant de sites qui étaient « Powered by Blogger ». Curieuse, car l’article ne m’avait pas donné une idée claire de ce que c’était, je suis allée voir directement sur le site. Quelques minutes plus tard, entrevoyant à peine ce que cet outil pouvait faire pour moi, je me créais un compte « pour essayer ». (L’article en question, je l’ai cherché, mais hélas, pas trouvé…)
La suite, vous la connaissez, la devinez, ou pouvez la lire dans les archives. Je suis toujours là .
Ce billet est une version un peu plus développé du commentaire que j’ai écrit chez Mouche.
Un réveil matinal accompagné d’une furieuse envie d’écrire. Malheureusement, les choses à dire ne se pressent pas dans ma tête. Peut-être qu’il faut dire « heureusement ».
Est-ce que c’est comme ça chez vous aussi ? Un jour on a la tête qui déborde de choses à écrire, tellement que l’on n’a ni le temps ni l’énergie de tout mettre « sur disque dur », et quelques jours plus tard on a envie de passer la journée entière à écrire mais l’on n’a rien à dire.
Vaincre la peur du vide
: quelques mots qui me sont tombés dans la tête, à mon retour de Paris, ou peut-être alors que j’étais encore là -bas. Les mots sont ensuite devenus musique. Quelques jours plus tard, j’avais retrouvé la chanson.
Une chanson d’Étienne Daho. Sur un album qui s’appelle… Paris Ailleurs. Coïncidence ?
Du coup, je me suis mise à l’écouter. Me voilà replongée près de dix ans en arrière.
Zermatt. Cinq jours de ski avec trois copines de gymnase. Un walkman, une cassette : Étienne Daho. Peu avant, j’avais regardé Taratata — je m’en étais tirée en achetant le CD que je m’étais empressée d’enregistrer sur cassette afin de pouvoir le prendre avec moi en vacances. (Oui, c’était un peu primitif à l’époque. Aujourd’hui, je copierais simplement le mp3 sur mon téléphone mobile.)
Je revois le chalet, les rues enneigées du village, une pile de bons de 2 francs pour aller manger ou McDo. En haut du glacier, il faisait -30 degrés. Je me souviens des discussions, des notes de chimie que je recopiais, et des grosses larves que nous étions le soir dans nos sacs de couchage. Je me souviens d’Étienne Daho en boucle dans mes oreilles.
Il y avait un goût de liberté dans ces quelques jours sur les pistes de ski. Entre nous, indépendantes, on était des « grandes ». On avait l’âge où c’était un sentiment nouveau.
En ce mai de fous messages, j’ai un rendez-vous dans l’air
Inattendu et clair, déjà je pars à ta découverte
Ville bonne et offerte
C’est l’attrait du danger qui me mène à ce lieu
C’est d’instinct qu’tu me cherches et approches
Je sens que c’est toi
[…]
Où mène ce tourbillon, cette valse d’avions
Aller au bout de toi et de moi
Vaincre la peur du vide, les ruptures d’équilibre
Si tes larmes se mêlent aux pluies de novembre
Et que je dois en périr, je sombrerai avec joie
Étienne Daho : Saudade
Soit dit en passant, j’avoue que cela me plairait bien d’entendre Joshua chanter cette chanson avec sa guitare. J’en profite d’ailleurs pour faire de la pub pour la dernière chanson qu’il a mise en ligne [mp3, 5.5Mb], si vous ne l’avez pas encore écoutée. Elle est fort jolie, et cette fois, ce n’est pas une reprise…
Next time I’m feeling crappy because I’m coming down with a cold and want to go to the cinema, remind me to stay at home and go to bed instead.
Also, next time I’m tempted to discuss web standards on IRC, please kindly remind me that it is more often than not a lost cause.
Thank you.
Si vous habitez en Suisse, courez à la Migros dès l’ouverture des magasins pour vous acheter le pain du mois : un délicieux, divin, exquis, succulent pain aux figues.
Je viens d’en avaler un demi-pain, juste avec un peu de beurre. Un régal !
Oui, il m’arrive de me relever pour manger quand je n’arrive pas à dormir. Bonne nuit, maintenant.
I have always loved singing. I have always loved listening to music. When I was little, I would listen to my favourite music with the headphones on and sing at the top of my voice, to the great dismay of other family members sharing the same room as me.
I used to sing on my moped. I loved singing around the fire at the Scouts, and on the train when we went off on field trips with school. I sing in my car. I sing when I listen to music, with or without headphones, invariably loudly.
Unfortunately, I have always sang out of tune. For a couple of years now, I have been toying with the idea of taking up singing lessons to actually learn how to sing. In tune. When I was eight or nine, I used to sing in the school choir. I still remember the songs. I think I liked it.
During my extended weekend in Paris, I met a couple of people people who actually sing. I envy people who can and do sing, and my life seems to be making me bump into them more and more often. I feel that I am getting closer and closer to actually signing up for those singing lessons. 🙂
Je profite d’être en mode « rédaction » pour ajouter quelques mots à mon billet de hier soir.
Tout d’abord, mes excuses pour cet étalage un peu hermétique et prise de tête. Ensuite, je demanderais à la population de bien vouloir se rassurer, et d’éviter à tout prix de lire trop dans ce que je dis. Je sais que c’est compliqué et peu clair. Comme je le mentionne dans les commentaires, il m’a fallu une bonne heure pour réussir à expliquer ce que je voulais dire à ma soeur — et elle et moi, on a une certaine habitude dans l’explication de nos machins compliqués…
Deux points me paraissent importants. Le premier, c’est que c’est le fait de la méprise elle-même qui me gêne bien plus que la déception liée à son contenu. Le fait d’avoir mal compris. Pas le fait que l’on n’ait finalement pas dit de moi ce que je pensais avoir compris.
Le second, c’est que suivant comme on le lit, un texte peut changer radicalement de visage. C’est pour cela que le contexte est si important. Tel écrit sera perçu comme léger si on pense qu’il fait référence à certaines circonstances, ou profond s’il vise en fait autre chose. Selon l’interprétation qu’on en fait, on comprendra le contenu du message comme étant Z ou Z’. Cela joue probablement un rôle dans le malaise de la méprise : d’avoir attribué l’objet de sa lecture à un registre d’écriture dans lequel il ne se situait pas.
Si vous étiez curieux, vous voilà sans doute bien plus avancés. Ce que vous venez de lire n’est probablement pas plus simple que ce que j’ai essayé de dire hier. On dira que c’était juste pour une petite démonstration des méandres cogitatifs dans lesquels je peux m’enfoncer lorsque la conjonction des planètes y est propice. Nous allons donc fermer ce petit chapitre et reprendre notre programmation normale !
Le plus amusant, c’est que ce billet et le précédent sont très probablement déjà en train de créer leurs propres quiproquos à droite et à gauche… Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, je vous le demande ?
Et puis, vous me direz si je me suis rattrappée ou enfoncée en écrivant ceci…