Je me demande si j’ai déjà utilisé ce titre. Peut-être que non. Je ne sais pas par quel bout commencer, j’ai un backlog d’au moins une demi-douzaine d’articles de blog qui font le cha-cha-cha dans ma RAM. Entre autres choses, Facebook me permettait de faire un peu de place là-dedans en déversant vite et facilement (et aussi relativement utilement) ce qui menaçait de faire déborder la marmite.
C’est marrant parce qu’au début, le blog c’était ça. Il n’y a qu’à aller voir ce que je postais en juillet 2000: ça ressemble un peu à des publis facebook, non? Avec Twitter et surtout Facebook, les “réseaux sociaux” tels qu’on les connaît aujourd’hui, le billet de blog est devenu un article, le blog est devenu un média, une publication qui pouvait faire de la concurrence aux journaux, la police des titres est devenue de plus en plus grande, les écrits de plus en plus longs, afin que l’humble blog ne soit définitivement plus pris pour un journal intime en ligne, mais bien la presse de demain.
Et après, on arrêté d’écrire sur nos blogs et on a été avalés par Twitter, Facebook, LinkedIn et consorts, parce que pondre un article entier à chaque fois que quelque chose nous traverse la tête, c’est quand même nettement plus de boulot que de cracher trois lignes et demie avec une photo ou cliquer sur “repost”. Et bon, aussi – et ce n’est pas un détail: un blog c’est public, très public.
Donc, dans ce vrac. Depuis juin, il y a une vague de suppression de groupes facebook et de profils instagram et facebook. Et visiblement, beaucoup de cas comme le mien. De vraies personnes qui n’ont rien fait de bien grave et qui se retrouve un dégât collatéral de la guerre numérique entre les plateformes et les mauvais acteurs. Quelques articles:
…
Ah, ben non, parce que vous voyez, au moment où j’utilise mon raccourci clavier habituel ⌘K pour insérer un lien, je me retrouve avec ceci à la place:

(Et sérieux, tout fout le camp, le bouton qui me permet de rogner l’image… ne me laisse pas rogner l’image. Est-ce qu’il y a un filtre “cassé” entre moi et le monde, ou c’est le monde qui commence à être tout cassé?)
Je vais finir par revenir à l’éditeur HTML du bon vieux temps.
Bon, donc les fameux liens concernant la vague de suppressions:
…
Non mais c’est pas possible, ça doit être un truc mal réglé de mon côté. Je clique sur le picto du lien comme une bonne élève qui utilise sa souris ou son touchpad (on est en 2025 quand même, les souris c’est fini, dieu merci), et voici:

C’est con hein, j’avais prévu de parler de tas de trucs: l’arbre de 180 ans qui s’est déraciné sous la pluie, la deuxième nuits d’émeutes qui m’a tiré les larmes (pas difficile ces temps) car où va le monde, des astuces et réflexions concernant ma “disparution” de Facebook.
Justement, y’a une vague d’innocents comme moi qui se font disparaître. Ça pourrait vous arriver aussi. Faites un export de vos données, c’est possible, même si c’est chiant. Moi j’avais lancé ça en mai, mais abandonné parce que j’avais 52 fichiers de 2Gb à télécharger les uns après les autres, ça plantait, ça faisait sauter ma connection internet, et maintenant je regrette. Si la perspective de vous faire disparaître de facebook est pas quelque chose qui vous laissera de marbre, faites. De préférence avec un ordi connecté par câble à votre routeur…

Les vidéos Live, que facebook a décidé au cours de la dernière année de ne plus stocker pour l’éternité, j’avais trouvé comment les sauver: ouvrir la publi avec la vidéo Live. Y ajouter la même vidéo, préalablement téléchargée sur son ordi. Retirer la première vidéo vraiment live. Sauvegarder. Dans les groupes en tous cas, ça semblait avoir marché. Mais deux jours plus tard, tout ce que j’ai publié depuis février 2017 a été invisibilisé, donc pas 100% sûre que ça avait vraiment marché.
Vous savez, hein, que vos Google Docs et Google Sheets, les vrais, ceux en “format Google”, quand vous synchronisez Google Drive sur votre ordi, ils ne sont pas vraiment sur votre ordi, même si vous les voyez?

(Au moins le glisser-déplacer d’images pour les ajouter dans l’article, ça marche… à défaut de vous servir des liens je vous montrerai des images, aujourd’hui!)
Vous voyez la liste, là, sur mon ordi. Ce ne sont pas des fichiers. Ce ne sont que des raccourcis. Sauvegarder ça (car vous avez tous un système de sauvegarde en route, n’est-ce pas, Time Machin sur Mac, ou autre chose sur Windows, que sais-je) ça ne sauvegarde rien. Les PDF ce sont de vrais fichiers sur votre ordi, oui. Mais pas les Google Docs, Google Sheets, et consorts. Pour vraiment sauvegarder vos documents Google, il faut faire un takeout, et là on vous donne du Word, du Excel, du PDF, du RTF ou du CSV.
J’ai beaucoup de trucs liés à mon compte Google. J’ai encore moins peur de perdre accès à mon compte Google que je n’avais peur de perdre mon compte Facebook, mais ça peut arriver. J’ai entendu des histoires d’horreur de gens qui se connectent un matin et plus rien, plus de mails, plus de calendrier, plus de documents. Ça me fait froid dans le dos.
Je suis allé regarder du côté d’Infomaniak (sorry pour les liens ce coup-ci, j’ai pas le courage de les faire à la main juste là, il vous faudra googler), qui est mon hébergeur, pour voir ce qu’ils offrent. Pour l’e-mail, pour les backups distants, etc. Je n’en suis pas à vouloir retirer toutes mes billes de partout juste là, mais je veux être prête. Histoire que le jour où d’un coup, je ne peux plus me connecter à mon compte Google ou autre, ce ne soit pas aussi moche que ce que je traverse actuellement avec Facebook.
Samedi, avec le compte d’un proche et sur son ordi, je me suis connectée aux groupes que j’administre (administrais). Parce qu’en fait, si tout ce que j’ai fait sur Facebook pendant près de deux décennies à disparu, il y a une exception: les modérateurs et administrateurs des groupes dont je faisais partie peuvent encore voir mes publications. Jusqu’à quand? Bref, je me suis connectée, et grâce à une extension Chrome qui s’appelle SingleFile, j’ai fait des sauvegardes HTML des publis et fils de commentaires qui comptaient pour moi. Bien entendu faut dérouler tous les fils de commentaires à la main pour qu’ils soient visibles avant de sauvegarder, sinon c’est pas drôle. Donc quoi, quatre ou cinq heures sur un ordi pas très rapide, à regarder essentiellement des publications concernant mes chats morts, 170 publis sauvées, et tellement d’autres qui ne le seront pas…
Il n’y a pas que mes publications. Il y a mes commentaires sur les publications des autres, aussi. Loin.
Bref, démoralisant de chez démoralisant.
Et donc pour revenir à Google Drive: c’est cool la synchronisation sur ordi. On a nos fichiers sur l’ordi, c’est synchronisé avec dans les nuages de Google, on y a accès partout, c’est génial. Mais attention: si vous vous dites, comme moi, “hmmm là y a genre 30Gb de trucs dans Google Drive, et surtout sur le disque dur de mon ordi, qui pourraient vivre sur un disque dur externe, mais bien sûr je garde la synchronisation avec Google Drive” et que d’un doigt agile vous déplacez rapidos le dossier en question de l’ordi au disque dur externe… Oups!
Parce qu’en fait, là, vous avez “sorti” le dossier de Google Drive. Le résultat de ça, c’est que tous les fichiers de ce dossier qui ne sont pas en même temps dans un autre dossier Google Drive quelque part (vous me suivez?) et dont vous êtes propriétaire, eh bien ils partent à la poubelle. Yes, la poubelle. Pas grave si c’est des PDF et des documents Word ou des images dont une réelle copie physique existe dans ce dossier que vous avez déplacé avec votre doigt agile. Bien plus embêtant quand dans le tas il y avait des Google Docs, Sheets, Forms et autres. Bye-bye!
Donc, ce qu’il faut faire (enfin, ce que j’ai fait ensuite, après avoir sorti de la poubelle Google Drive mon dossier géant, une fois m’étant rendu compte de ma méprise) c’est d’abord créer un dossier vide sur le disque dur externe, qu’on pourrait appeler – soyons fous – “Synchro avec GDrive”. Puis on va dans les réglages Google Drive sur notre ordi et on dit “allez, stp, synchronise ce dossier-là”. Il acquiesce. Et ensuite, seulement ensuite, et franchement, je fais ça depuis l’interface web de Google Drive plutôt que mon ordi, déplacer le gros dossier qu’on veut virer du disque dur de son ordi vers ce joli dossier synchronisé sur notre disque dur externe. Et maintenant, alors que j’écris ça, je suis prise d’un doute énorme: pas certaine que les GDocs (on va les appeler comme ça, c’est plus court) suivent!
Allez, je sais que vous suivez tout ça en direct, comme c’est palpitant. Je suis vite allée vérifier et… yes, ça marche! La preuve:

(Oui c’est un vrai “Google Sheet”. J’ai vérifié. Par contre… en regardant dans mon Finder, les fichiers du fameux dossier ne semble pas avoir fait la synchro sur le disque dur externe, ce qui était toute l’idée de l’opération. Affaire à suivre, mais je vous fais grâce de la suite pour le moment.)
Je voulais vous parler aussi de Discourse (hmm, dimanche j’ai écrit un article ou deux et je suis sûre que j’arrivais à faire des liens), un outil open-source qui fait un peu penser à WordPress dans sa structure: on peut l’héberger gratuitement sur son propre serveur, ou payer pour un hébergement plus ou moins pro par leurs services. Pas bon marché, je précise toute de suite, je vais faire de l’hébergement maison comme je le fais pour mon blog.
Discourse, c’est le forum de 2025, c’est le groupe facebook sans facebook et sans toutes les limitations qui font s’arracher les cheveux aux gestionnaires de communautés qui tentent tant bien que mal de faire leur job en espérant ne pas se réveiller un matin et découvrir que facebook a fait disparaître leur “bébé”. C’est joli, y’a une app smartphone, on peut faire des forums et des sous-forums, on peut faire des groupes d’utilisateurs et leur donner des droits différents, on peut configurer l’affichage, on peut chatter comme sur Messenger, en privé ou en groupe, on peut automatiser des choses (par exemple, envoyer un message aux gens après 2-3 mois ou après 10 jours, “comment ça se passe?”) Ces dernières années, on a passé notre temps (avec l’équipe de modération de la communauté) à se dire “est-ce qu’il n’y aurait pas moyen de faire xyz?” – sur facebook non, la réponse était toujours non, on peut pas faire ci, pas faire ça. Sur Discourse, tout ces trucs auxquels on a pensé pour nous simplifier la vie et pour améliorer la qualité de la communauté, on peut. Bref, le rêve absolu pour quelqu’un qui veut une véritable communauté en ligne.
Vous êtes encore là? C’est bien, parce que c’est pas fini.
Y’a des choses à dire concernant mes aventures avec ChatGPT, comment j’ai mis en place avec son aide un petit script sur mon ordi qui me permet d’utiliser les notes vocales de mon téléphone pour déverser (nous y sommes, toujours, j’ai clairement un grand besoin de déversement) ce qui me passe par la tête. Oh, il faut que je paie la facture x. Ah oui, et que je range le coin en chenit, là. Et que je rempote mon basilic, qui se morfond dans son godet d’origine depuis un mois, chaque jour plus souffrant. Que je rajoute du produit pour les vitres à ma liste de courses. Et puis, aussi, vu qu’on y est: “Entrée de journal, j’ai changé le stylo d’insuline d’Oscar aujourd’hui. Je me suis fait suspendre mon compte facebook, j’ai mangé avec une amie, ah oui, un truc que je pourrais faire à l’occasion c’est zyx.” Bienvenue au pays de l’hyperactivité mentale, aggravée depuis mon accident malgré les médicaments.
Donc au fil de ma journée, je fais des mini notes vocales. C’est joli les notes vocales, mais soyons honnêtes, souvent les trucs qu’on met dans nos notes vocales on ne les réécoute pas. Moi pas, en tous cas. Mais maintenant, y’a un truc top qui s’appelle TurboScribe. Transcription de contenu audio (ou vidéo) par IA. J’ai testé il y a des mois et pris sans hésiter un abonnement annuel illimité. Parce que je sais que je vais l’utiliser pour transcrire toutes mes vidéos pour Diabète Félin. Et là, donc, toutes mes notes au fil des heures de mes jours, je peux les mettre dans TurboScribe et avoir le contenu par écrit. Sauf que, est-ce qu’on veut vraiment balancer 30 notes vocales de 15 à 45 secondes là-dedans? C’est là qu’intervient le script. J’ai un raccourci vers le dossier sur mon Mac où les notes vocales sont automatiquement téléchargées (vive iCloud). Je les glisse dans un dossier de travail, je double-clique le joli petit script (merci ChatGPT) et il en ressort un fichier audio par jour, compilé. Je mets ça dans TurboScribe, il transcrit, et côté ChatGPT (il y a un GPT Turboscribe qui a accès à mes transcriptions) je demande d’extraire de la transcription brute la liste de tâches qui fait des castagnettes dans ma tête à longueur de journée, les entrées de journal, les idées. Après, à moi de traiter tout ça comme je le veux, mais j’ai enfin un système “sans friction” pour capturer tous ces trucs. Et depuis que je le fais, clairement, ma charge mentale et mon stress ont diminué.
Un autre truc? Les “alarmes” lumineuses. J’ai du mal avec le rythme des mes journées. Ça a toujours été un challenge, donc c’est quelque chose avec lequel je galère post-accident, et depuis le décès de Delphine c’est complètement parti en cacahuète. Les alarmes sur le téléphone (“c’est l’heure de manger”) c’est bien joli, mais ça sonne, on éteint. Et on continue ce qu’on faisait parce qu’on va pas lâcher à la seconde le chat, la conversation, l’éponge ou la tâche administrative parce que c’est l’heure de manger. Ou de se coucher.
Une lumière qui change de couleur, par contre, c’est bien: ça reste là. C’est visible, ça modifie l’environnement, mais c’est pas aussi “intrusif”. Même si on a besoin de “encore 10 minutes” pour finir notre truc, la lumière reste là, un rappel de la prochaine mission. Une lampe qui vire au vert ou au rouge, c’est pas quelque chose qui nécessite d’être éteint tout de suite. Un téléphone qui fait bziit bziit bziit, par contre, ou même lalalaaa… lalala.. lalalalalaaa… si. Donc lumière verte, c’est le moment de me bouger pour me faire à manger. Lumière rouge, me coucher. Concrètement? Des ampoules de couleur IKEA et un hub DIRIGERA. On peut programmer ça simplement sur le téléphone. Oui, je veux faire un article juste sur ça, mais on fait ce qu’on peut, et juste là ce que je peux c’est déverser ici.
Ah oui, faire en sorte que toutes les ampoules jaunissent et faiblissent progressivement le soir, c’est bien aussi.


J’ai des tas de choses à dire concernant mes séances d’entrainement cognitif, aussi. Est-ce que le temps de latence avant réaction, lorsqu’on est sur une attention de base “large”, c’est un truc lié au TDAH? discussion à avoir, fouilles à effectuer dans la littérature.
Globalement je progresse, ça c’est bien. Je suis toujours en arrêt, ça devient long. J’ai d’ailleurs dicté tout un article à ce sujet l’autre jour pendant ma balade en forêt, retranscrit et commencé à le mettre au net pour le publier, mais il est en plan. Probablement que ce dont je parle dedans ne sera plus actuel au moment où je publierai… ma foi c’est comme ça.
Aujourd’hui, j’avais un projet bien net: faire un article, ici, bien factuel, sur ma suspension facebook. Le dossier, en gros, le recours. Parce qu’en matière de voies de recours, Facebook n’offre pas grand chose (cliquer sur un bouton, confirmer son numéro de téléphone, faire un selfie vidéo, et hop, les robots s’occuperont de votre cas). Donc, le projet, c’est de mettre ça au propre, pour pouvoir faire circuler, et qui sait, peut-être ça tombera sous les yeux de quelqu’un qui pourra aider d’un façon ou d’une autre.
J’ai des tas de réflexions philosophiques là-autour, aussi, sur notre existence numérique, et ce que signifie le fait que celle-ci soit à la merci de processus automatisés extrêmement imparfaits. Ça rejoint ce que je constate depuis quelques années concernant nos administrations et nos infrastructures. A force de vouloir ôter tous le gras, de devenir toujours plus efficaces, d’économiser, de faire plus avec moins de gens, à tous les niveaux, toujours plus vite aussi, on se retrouve avec un squelette qui tient encore tout juste ensemble grâce à quelques tendons friables. C’est progressif, donc on ne se rend pas compte de la tombe qu’on creuse, mais aujourd’hui, ce que je constate, c’est qu’à chaque fois que j’ai affaire à une administration (je parle de notre belle Suisse, que j’ai cru longtemps épargnée par ce fléau), je dois rappeler, rappeler, récrire, insister encore, assurer le suivi. Sinon, je ne suis pas remboursée, on ne statue pas sur mon cas, on me facture des choses qui sont fausses, on ne répare pas ce qui doit être réparé. C’est grave, ce qui se passe. Au final, quand il ne reste plus que des robots, qu’ils soient assis dans une chaise à suivre un script plein d’erreurs pondu par un autre robot, ou qu’ils tournent sur un GPU quelque part dans un nuage de serveurs, ce sont les humains qui sont maltraités et la cohésion de notre société qui en pâtit.
J’ai aussi un article à écrire concernant ce qui est arrivé au compte facebook de mon amie décédée – en particulier, comment facebook gère cette question de nos biens numériques après notre mort. Là aussi, il y a à dire.
Honnêtement, si vous avez lu jusqu’ici, chapeau et merci d’avoir écouté mon déversement du jour. Ça m’a fait du bien d’écrire. Je vais prendre un moment pour voir si je peux régler cette très énervante histoire de raccourci clavier pour insérer des liens dans WordPress (car difficile de faire des articles un tant soit peu correct sans). Et on verra, après, s’il me reste du jus pour écrire quelque chose d’un peu plus construit, ou si j’essaie d’avancer un peu dans le rangement (des coins de chenit qui attendent depuis des semaines, le ligne propre qui se morfond dans son panier au lieu de se détendre dans l’armoire), le rempotage de plantes, ou si j’arrive à ralentir assez ma tête (en remplissant mon app de notes vocales) pour faire un puzzle, bouquiner, ou qui sait, faire une sieste.
🤗 Lu jusqu’au bout 😘
Lu jusqu’au bout aussi. 🙂
Et ça me donne envie d’écrire.
Et de terminer ce script/programme qui récupère les mémos vocaux de mon Apple Watch, les transcrit et me les envoie par mail.
Si ça t’est utile je peux te montrer ce que j’ai fait avec ChatGPT pour compiler, déjà. Clairement j’adorerais rajouter la partie transcription et “traitement par le LLM” dans l’automatisation, mais vu mon état et mes connaissances je me contente de 20% d’effort pour 80% d’efficacité. Faut que je fasse l’article sur ça clairement (le script, pas le principe de Pareto).
Ecris!! Et mets le lien ici, j’irai te lire. J’ai commencé à utiliser Openvibe comme client “réseaux” et on peut y ajouter des fils RSS en plus de Threads, Bluesky, Mastodon.
J’aurais dû dire “écrire plus” ou “écrire à nouveau”. J’ai un blog depuis 2006, mais j’ai de la peine à y écrire régulièrement : https://bruchez.blogspot.com/
Et volontiers pour ce que tu as fait avec ChatGTP. J’utilise ces outils (Claude, Claude Code, etc.) quasiment au quotidien, en tant que développeur. Ça me permet parfois de prototyper très rapidement quelque chose qui aurait traîné dans mes projets Omnifocus / to-do lists durant des années. Ça me permet de faire en 2 minutes quelque chose qui m’aurait pris 10-15 minutes avant. Et parfois, ça me fait perdre du temps… C’est à la fois fascinant et un peu effrayant.
Ça marche! Tiens d’ailleurs, tu as vu que Typepad ferme ses portes et donne 30 jours à ses utilisateurs pour faire leurs valises?
Je t’envoie un mail avec le script, en attendant de mettre ça au propre ici. Moi qui ne suis pas quelqu’un qui sait écrire du code correctement (je sais juste assez pour être dangereuse et bricoler un peu), j’avoue que je trouve absolument génial d’avoir “quelqu’un” à qui dire “j’ai besoin d’un script qui fasse ceci, puis cela, etc.” sans embêter un être humain ou passer des heures à fouiller en ligne pour découvrir quelle fonction utiliser pour quoi et comment. Mais effectivement, il faut être vigilant: bien pour démarrer, bien pour les premiers jets, mais on peut vite perdre tout le temps gagné au début en s’enfonçant dans la résolution de petits problèmes ou avec des finitions. Surtout quand l’échange avec le LLM prend de la longueur…
Je dois avouer que je ne connaissais pas Typepad. 1 mois laissé aux utilisateurs pour la fermeture d’un service, ça n’est pas beaucoup…
Merci pour le mail !