C’est jamais facile de remettre en branle quelque chose après une longue pause. Lundi, je suis retournée au dojo où je pratique le judo depuis 25 ans, j’ai mis mon judogi et je suis montée sur les tapis pour la première fois depuis une année. Une année d’arrêt (et c’est pas fini) après une bête blessure à laquelle s’est enchaînée un accident de voiture et une opération.
Alors je ne peux pas pratiquer le judo, clairement. Il faut encore que je patiente de longs mois avant que mon poignet soit prêt à “faire du sport”. Mais je m’installe sur un coin des tatamis, je fais ce que je peux de l’échauffement, puis je m’étire, je fais un peu de “physio” pour mon poignet, quelques vagues exercices de condition physique qui me laissent catastrophée par mon état de larve sédentaire, je regarde les autres pratiquer.
Déjà ça, ça fait du bien.
Ici aussi, ça a été la pause. Pour tout dire (si je ne l’ai pas déjà dit), ces dernières années, ça a été un peu la galère dans ma tête. A trop courir sans avoir de bonne direction. C’est en train de changer, là, et pour la première fois depuis longtemps, j’ai l’impression que ma tête fonctionne comme elle doit et que me vie n’est pas en train de m’échapper. Et je recommence à avoir envie d’écrire. De me donner le temps pour le faire, parce que j’aime ça.
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