[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.
Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).
Si vous êtes amateur de thé et que vous passez à Paris, vous vous devez de faire un détour au temple du thé qu’est Mariage Frères. Ouvrez grandes vos oreilles et vos narines, je vais vous faire envie.
Si pour vous thé rime uniquement avec “un thé, s’il vous plaît!” ou les sachets jaunes dont on tire un breuvage brunâtre qu’il faut assomer à coups de hautes doses de sucre et de crème afin de le rendre buvable… passez votre chemin. Ou alors, continuez de lire, mais sachez qu’une fois avalée la pilule rouge du thé de qualité, vous ne pourrez plus faire marche arrière.
J’avoue que de loin, Mariage Frères m’ont toujours laissée un poil sceptique: le thé, n’est-ce pas japonais, chinois, indien, et ici, anglais? Les français, amateurs de thé? Que j’étais ignorante!
Paris compte bien entendu plusieurs “Maisons de Thé” Mariage Frères. J’ai pour ma part opté de suivre mon amie Nicole, grande amatrice de thé devant l’Eternel, pour me rendre dans le magasin “rive gauche”, rue des Grands-Augustins. Et là… non, pas juste les boîtes noires très classe (ou un peu snob, selon vos goûts) que l’on trouve chez les revendeurs Mariage Frères d’ici: des centaines d’immenses boîtes de thé en vrac, remplies de plus de variétés de thé que vous ne pouvez imaginer.
Difficile de savoir par où commencer: la carte, A3 recto-verso, liste crûs et noms de fantaisie sans donner beaucoup d’autres informations à l’amatrice néophyte que je suis. Je choisis un parfum ou deux qui me parlent, je demande à sentir, je cède rapidement, me voilà déjà avec quelques centaines de grammes de thé sur le comptoir.
Le jeune homme qui me sert est bien entendu un spécialiste, et j’en profite: “j’aime les thés noirs, épicés, fumés, parfumés, etc. etc. — qu’est-ce que vous me recommandez d’essayer?” Et hop, voilà que c’est reparti. C’est comme au karaoké, ce qui est dur, c’est de se lancer.
Je choisis des noms au hasard sur la carte parce qu’ils m’inspirent: Narinda, Archipel, Samouraï, Ylang-Ylang… certains me plaisent, d’autres moins. Je prends du Thé de Pâques, bien entendu. Ils n’ont pas de Thé des Ecrivains, découvert au détour d’un brunch dominical au Saint-Pierre à Lausanne, mais ils ont le Thé des Impressionnistes et le Thé des Poètes Solitaires. Ça devient amusant.
Quoi d’autre? Ah oui, du Darjeeling. Misère, voilà que je découvre que ce n’est pas un thé spécifique, mais toute une catégorie dans le catalogue que j’ai entre les mains. Le garçon derrière le comptoir m’en propose un, que j’adopte sans hésiter. Son petit nom: Rose d’Himalaya. Avant de clore mes achats, je lui demande s’il a une dernière suggestion à me faire, d’après mes choix du jour. Il me connaît un peu, maintenant, je me dis. Il semble qu’il manque à ma collection le best-seller de la maison, Marco Polo. C’est fruité, ça me plaît, je passe à la caisse et repars avec un grand sac plein de thés magiques, pour moi et pour d’autres. J’ai un peu la tête qui tourne.
Et encore:
- tables d’infusion des différents thés
- règles d’or pour réussir le thé
- les salons de thé et le musée du thé, que je réserve pour ma prochaine visite!
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