
- 21.09.2024
- 12km
- 940 D+/-
- 4h45 durée théorique
- Départ 9h50, arrivée 17h10 (7h20): environ 5h30 de marche sans les grosses pauses
45 minutes de pause-repas en deux fois, et perdu une bonne heure à admirer les champignons dans la forêt… plus les habituelles lenteurs-paparazzi - Lien Swisstopo
- Photos en vrac

Commencer par la descente, pourquoi pas? Mes genoux ont assez apprécié, en tous cas pour le premier bout. (La deuxième descente vers la fin du parcours, c’était une autre histoire.) J’ai aussi choisi le sens pour profiter du soleil. La montée très raide dans la forêt jusqu’à La Laya, j’étais contente de la faire à la montée et pas à la descente.
Là, grosse surprise de la journée, après les colchiques dans les prés: un festival de champignons comme je n’en ai jamais vu. Je suis restée bouche ouverte et j’ai perdu beaucoup de temps à explorer à droite et à gauche et à faire des photos. Enfin, c’était pas du temps perdu, mais ça ne m’a pas fait beaucoup avancer.
Entre le Chalet Vieux et Orgevaux, autre surprise: un long passage avec des chaînes. Pas un souci, mais j’étais contente de n’avoir pas convaincu qui que ce soit de m’accompagner qui n’aurait peut-être pas été très à l’aise avec tout ce vide. Mais c’était magnifique! Orgevaux et le Creux de Culan après ma petite escapade l’année dernière au Plan de Châtillon depuis la Pointe d’Arpille. Je n’ai pas été déçue.
J’ai survécu aux presque mille mètres de dénivelé, mais j’ai eu bien mal dans la descente depuis Orgevaux (orteils de droite qui s’entassaient dans la chaussure, genou de gauche – le bon! – qui a décidé de faire des siennes). Et j’ai bien trainé la patte dans la dernière montée, pour arriver au parking du Col de la Croix à vitesse de limace. Mais bon, vu comment a débuté ma saison de randonnée, je ne me plains pas.
Ce que je retiens:
- la course d’école de Ferraris aux Mazots
- les colchiques
- la descente en premier, c’est pas mal!
- plus de champignons en une heure que durant toute ma vie
- lors d’une boucle, bien choisir le sens pour profiter (ou pas) du soleil
- la montée vers La Laya est raide-raide-raide
- la descente depuis Orgevaux est aussi raide-raide et pas très sympa
- long passage avec les chaînes pour traverser la zone du Torrent de Culan, bien gazeux qu’on dirait en via ferrata (bref: potentiellement vertigineux)
- les deux messieurs qui faisaient de l’entretien de chemins
- quasi vu aucun être humain, surtout après avoir entamé la montée (clairement plus de colchiques et de champignons)
- 1l à boire ce n’est pas assez
- à inclure dans le pack de base randonnée: powerbank et câble (les champignons ont failli avoir raison de ma batterie de téléphone)
- “jamais sans mes bâtons” est une excellente politique (même sans mauvais genoux, c’est pas un parcours que je recommanderais sans)
- voir lorsque je refais mes formes orthopédiques s’il y a quelque chose à faire pour empêcher mon pied droit de glisser dans la chaussure et de détruire mes pauvres orteils
Quelques photos (je complèterai plus tard)











