Il n’y a rien de mieux qu’un cours de philo un peu abstrait pour m’inspirer. Vous avez déjà remarqué cette fâcheuse tendance qu’ont les “philosophes” (et apprentis) à produire des phrases d’une complexité telle que l’on se demande si eux-mêmes comprennent ce qu’ils viennent de dire?
Suite à mes notes de demi-licence, j’ai dépassé le stade où j’attribuais mon incompréhension à mon intellect limité. Maintenant, je leur donne tort, à ces gens. Si on ne les comprend pas, c’est de leur faute!
Parler de telle façon à ce que personne ne les comprenne, c’est du snobisme. Comme tous ces lettrés hindous qui babillent en sanskrit pour épater le peuple.
Je n’ai rien contre le sanskrit, c’est une très belle langue! et rien contre la philo non plus, d’ailleurs…
Me voilà donc munie à présent d’une feuille A4 recto-verso pleine de choses à écrire, en anglais et en français. Tout à fait en vrac et pas du tout formulées. Il y a du travail!
Maintenant que le buisson est taillé, j’ai l’impression que quelqu’un a ôté le couvercle de la casserole qui m’emprisonnait la tête!