Mise en page CSS [en]

Si l’ami dekal pensait s’en tirer à  si bon compte 😉 pour balayer les mises en page CSS d’un revers de la main, c’était compter sans tout l’amour que je lui porte. J’ai en effet passé 25 terribles minutes à  bidouiller un peu son code pour que la page s’affiche correctement.

Les vingt premières minutes furent consacrées à  faire valider le HTML de la page. Du point de vue de la personne qui n’est pas branchée standards, cette étape n’est pas absolument nécessaire pour que la page « s’affiche correctement » dans un certain nombre de navigateurs. Je n’en fais cependant jamais l’économie, ayant passé de longues heures à  tenter de résoudre des « problèmes de CSS » qui étaient en fait des problèmes de HTML mal structuré.

Une fois le HTML corrigé, les problèmes d’affichage persistaient. Le problème le plus gênant était le débordement du texte sur la « barre de menu » de droite. Un autre, que je n’avais pas compris au premier coup d’oeil, était que l’image de fond pour le contenu occupait une toute petite portion de l’espace en haut de la page, au lieu de la remplir presque entièrement.

Les cinq dernières minutes de mon labeur acharné se passèrent donc dans la feuille de style. Une malencontreuse propriété height fut supprimée dans la définition de #blog, et comme par magie, l’image de fond se décida à  occuper la place qui lui était destinée. Restait le problème de la largeur du texte. Comme j’en avais eu l’intuition, il était dû à  une mauvaise interprétation du modèle de boîtes.

J’en profite pour insister sur un point fondamental concernant ce que j’appelle le modèle de boîtes : la largeur visible de l’élément n’est pas égale à  la valeur de la propriété width. Je sais, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus logique, mais c’est comme ça. Si on ne comprend pas bien ce point, on ne parviendra jamais à  faire des mises en page CSS qui tiennent la route. La largeur visible de l’élément est la somme des valeurs des propriétés width, border, et padding. (Je vous laisse transposer cette règle pour la hauteur.)

Un exemple vaut mieux que mille explications : dekal voulait que la largeur de sa zone texte soit égale à  411px. Pour trouver quelle valeur donner à  la propriété width, il faut soustraire à  notre largeur visible les largeurs de border et de padding. Dans ce cas-ci : 411px – 2px (deux fois 1px de bordure) – 60px (55px de padding-right et 5px de padding-left) = 349px pour la propriété width.

Avec un peu d’habitude et d’entraînement, cela devient tout aussi facile que des tableaux ! (Comme j’aime à  le répéter, une des choses qui rend les tableaux beaucoup plus faciles que les CSS, c’est justement que l’on sait déjà  utiliser les tableaux, et pas encore les CSS…)

Si tout ceci vous interpelle (on peut rêver !), allez vous promener un peu du côté de Pompage.net — en particulier :

Bonne lecture, et à  votre disposition bien entendu si vous avez des questions ou des problèmes pratiques sur le sujet !

Mise à  jour: comme je suis vraiment gentille, j’ai rajouté le bidouillage dans la feuille de style pour que la mise en page passe aussi sous IE Windows.

Fondateur, successeur [en]

Il y a une différence fondamentale entre celui qui inaugure quelque chose, et ceux qui viendront ensuite.

Le fondateur crée quelque chose à  sa mesure. Il est libre d’en développer les aspects qui lui conviennent, et de laisser dans l’ombre les autres. Il n’a pas de modèle à  suivre. L’idée, le mouvement, l’association, le poste, le système est fait pour la personne. Le fondateur est inévitablement la meilleure personne pour tenir ce rôle qu’il s’est créé.

Le successeur, qu’il soit immédiat ou non, reçoit entre les mains un héritage. Il reprend une place qui n’a pas été créée pour lui. C’est d’abord lui qui doit s’y adapter. La transformer ensuite, peut-être, s’il en a la force, le désir, et si on le laisse faire. Si il va jusqu’à  la révolutionner, il se retrouvera alors lui-même dans une position analogue à  celle du fondateur…

Images [en]

During this last couple of weeks, I have added to the photographs in the dump, and also to “offsite” photographs:

Chat voyageur [en]

Le chat est moyennement content, mais il faut ce qu’il faut.

Quelqu’un lui donne du poisson quelque part (mon nez ne me trompe pas), et il devient de plus en plus difficile à  rapercher le soir.

Liste e-mail francophone au sujet des troubles musculo-squelettiques (TMS/RSI) [en]

La liste de discussion francophone TMS-RSI vient de voir le jour. Si vous souffrez de TMS ou craignez que ce soit le cas, inscrivez-vous.

Pensez à  diffuser cette information autour de vous, afin que les personnes susceptibles de bénéficier de cette liste aient une chance de la trouver. Merci d’avance. Merci pour elles.

TMS au pays des blogs [fr]

Les TMS ont frappé au pays des blogs : Pélican ferme ses portes. (Merci à Mouche pour l’info.)

Ce n’est sans doute ni la première ni la dernière fois que cela se produit. Par exemple, Trem_r a déjà mal au bras, même s’il espère qu’en ignorant le problème il s’en ira. (Soit dit en passant, ne prenez pas trop garde à ce qu’il raconte sur moi, il devait être sous le coup d’un splendide phénomène de transfert quand il l’a écrit.) Je parle de TMS à droite, à gauche, et de plus en plus de gens me font part de leurs petits soucis douloureux avec les ordinateurs. Beaucoup plus de gens que ce qu’on imagine. La douleur ne se voit pas.

En reprenant la même info, Iokanaan me met sur la piste de Annie Abrahams.

Du coup, je mets à jour ma page TMS en ajoutant quelques autres ressources en français. Je contacte également Annie afin que nous fassions voir le jour à son projet de liste e-mail francophone sur les RSI/TMS. Inscrivez-vous sans attendre si vous vous sentez concernés !

Skyblog, weblog? [en]

Durant mon absence (toute relative), j’ai raté Skyblog. Ce n’est pas très grave, rattrapez-vous en allant faire un petit tour chez Morgat, Chryde et Mouche, qui nous pond d’ailleurs un joli petit texte qui a été rajouté à  CestQuoiUnWeblog.

The Lord of the Rings [en]

I have just finished reading The Lord of the Rings. If I remember correctly, this must be my fourth or fifth attempt to read the books. The furthest I have reached seems to be the very first pages of the third book, if my bookmark does not lie. My memory of those pages read many years ago has dimmed to near to nothingness.

I am one of the many people for whom the film saved the books. I had given up on reading them.

I am coming to the conclusion that The Lord of the Rings is not a book most enjoyed when first read. On the first reading, one is swamped with strange names and places, riddles and comments on the unfamiliar lore and history of Middle-earth. (Information overload, anyone?) The story unfolds slowly, too slowly, and one loses track of the complex plot and dozes off to sleep amidst poetic descriptions of beautiful land or fair deeds.

The Lord of the Rings seems written for those already familiar with a marvellously complex world Tolkien created. In any case, some familiarity with the world in question seems required to thoroughly enjoy the epic.

The film did not put me to sleep. They gave me a reasonably clear view of the plot, allowing me to dive into the books and enjoy the tale being told without feeling too lost. I am looking forward to reading the books again. But counting my previous attempts, it really took me hundreds of pages to learn to enjoy Tolkien.

Froid [en]

Il fait froid : -7°C. Assez froid pour geler nez, oreilles et mains. Assez froid pour donner des frissons, et une envie de rester dedans. Assez froid pour rendre les tatamis du dojo glacés sous mes pieds nus.

Assez froid aussi pour que le chat indien qui ronronnait tout à  l’heure dans mes bras ne trouve plus l’extérieur tellement à  son goût. Il squatte chez des gens de l’immeuble ou du quartier, et passe sa journée à  dormir sur leur canapé ou même dans leur lit. Le soir venu, il court partout dans l’appartement, attaquant plantes, lampes, papiers et livres, et me refusant le sommeil lorsque je décide qu’il est temps d’aller me cacher dans les plumes.

Il fait très froid. Trop froid pour qu’il neige. Quand il neige, je peux tout pardonner à  l’hiver. Elle est belle, la neige. Le froid, lui, n’est que froid.