One Chay And Two Cancellations [en]

India is the country of the unexpected. A nice cancellation, a more unpleasant one, and a cup of sweet Indian tea.

India has always been to me the country of last-minute plans (like my departure for Calcutta barely two days after having met Aleika) and cancellations.

On the menu last Thursday, two cancellations — one which upset me, and the other which pleased me tremendously.

First of all, Madhav sent me a message cancelling dinner and our evening stroll in the university campus. I love Madhav dearly, but he does have a tendancy to try my patience (just as I try his, in other ways) by changing plans on short notice and and cancelling meetings I look forward to. I called Nisha and luckily, it wasn’t too late for her to include me in her dinner plans. She cooked a really nice dinner, by the way — puris and home-made gulab jamun — had she guessed that my spirits might need lifting a little?

I was woken up during the dark hours of the night by the sound os somebody coming into the flat. I was supposed to be alone with Nisha that night, as Sagar works night shifts and Shinde had run off to some festival with his fellow disciples from Markal. In my half-sleep I assumed it must be Sagar coming home early. A few minutes later I had gathered together enough of myself to check the time — it was only midnight!

I got up, and to my surprise found myself face-to-face with Shinde. His festival had been postponed by a day, which meant he would have missed my last evening here — so after some internal debate, he cancelled. We stayed up a good two hours chatting before I finally went back to sleep again.

In the middle of all that, or rather before, the chay.

I had been sitting for quite some time in front of my Internet Café during a notable power failure which seems to have wiped out all trace of electrical activity from M.G. Rd to Aundh, waiting for the message which would cancel my plans for the evening (though at that time I didn’t suspect it) or for Bijli Devi (the Goddess of Electricity) to give up her strike and resume normal activity. Sitting and waiting can become boring, even if you have stuff to write up and brightly-clad female construction workers to film on the other side of the road. As he was ordering another round of chay, the Internet Café owner kindly asked me if I would like one.

Sweet, hot indian tea in a small glass. It was nice.

Une matinée en Inde [en]

Une matinée tranquille en Inde, à  la maison, avec un portée de six petits chiots.

J’émerge vaguement de mon sommeil au moment où Sagar rentre à  la maison. Mon passage à  la position verticale me fait douloureusement savoir que le mal de tête qui me tient compagnie depuis plusieurs jours ne s’est pas fait la malle pendant la nuit.

Je dors dans le “salon”, la pièce qui accueille les gens qui entrent dans l’appartement, puisque la chambre à  coucher est occupée par les propriétaires, mes amis Shinde et Nisha, et surtout par une portée de six petits bergers allemands couinants et leur mère.

Etape incontournable au lever, l’opération-pipi prend ici une toute autre dimension. Les WC sont “à  la turque”, comme on dit par chez nous, ce qui ne me dérange nullement. Par contre, je ne peux pas dire que je sois réellement enthousiaste de partager les lieux d’aisance avec les trois chiens adultes qui vivent ici. Première étape, donc, rincer tout d’abord à  grande eau la cuvette et les alentours afin d’en éliminer l’urine de chien…

Je me re-pose sur mon lit et je lis quelques pages de mon fascinant livre sur les mélanges culturels dans la région d’Hyderabad au XVIIIe siècle. Shinde fait sa puja à  la cuisine pendant que Nisha prépare à  manger. Je croise Sagar brièvement en allant prendre quelques photos, puis il va se coucher.

Le long tintement continu de la cloche annonce la fin de la puja. Shinde passe dire bonjour, et quelques minutes après c’est Nisha qui m’appelle pour déjeuner.

Installée sur le seul tabouret de la cuisine, je finis de me réveiller en plongeant ma cuillère dans le délicieux upama épicé préparé par Nisha. Je prends cependant soin de laisser les piments sur le côté. Sagar, réveillé par les appels insistants de Shinde, vient chercher son assiette et disparaît.

Je suis la dernière à  finir. Shinde est parti au travail après une courte prière (ou invocation? — il faudra que je lui demande) devant son autel; Sagar dort déjà  à  poings fermés.

Nisha et moi parlons du programme de la journée: ce matin, je lirai, puis j’irai au café internet cet après-midi avant que nous sortions les trois (avec Sagar) manger chez Pizza Hut. Shinde ne sera pas de la partie, comme c’est le jour où il rend visite à  son guru.

Saisie d’une subite inspiration, je demande à  Nisha son meilleur couteau. Suivant mon conseil, Shinde a ramené hier soir un grand carton pour les chiots – malheureusement un peu petit. J’ai vite fait de le dépiauter un peu pour en faire une sorte d’enclos assez grand pour contenir mère et petits. (Suivant un de ces raisonnemetns dont le secret m’échappe, Shinde avait prévu de n’y mettre que les chiots.)

Justement, une des petites bêtes piaille plaintivement depuis quelques minutes. Nisha a fini vaisselle et nettoyage de cuisine, et est à  présent occupée à  la puja. Sagar, lui, ne s’est pas réveillé malgré le bruit (une faculté toute indienne). Je vais donc m’y coller, même si la mère a une fâcheuse tendance à  me considérer comme une menace pour ses petits et à  la jouer “fais gaffe ou je te mords.”

Je constate qu’une fois encore, un des chiots s’est aventuré hors du tas de couvertures qui leur sert de nid. Il se retrouve maintenant sur le carrelage lisse et froid, incapable de rejoindre sa mère et les autres. Mon enclos sera bien utile. Je réussis à  remettre la petite chose sur le tas grouillant de ses frères et soeurs, malgré les efforts de Silky, la mère un peu surprotectrice et nerveuse, pour me tenir à  distance (elle s’assied sur ses chiots et fait mine de vouloir prendre ma main dans sa gueule.) Le bruit cesse.

Sagar, endormi à  moins d’un mètre de moi, n’a pas bronché.

Nisha vient nettoyer le coin des chiots et nous y installons mon carton. Elle me félicite avec enthousiasme pour mon idée (qui rendra également le nettoyage plus aisé). Silky s’y installe aussitôt avec les chiots, que je n’ai presque pas entendu couiner depuis.

Histoire d’habituer un peu Silky à  ma présence, je m’installe sur un coin du lit avec mon livre, pendant que Nisha passe le balai et la panosse dans tout l’appartement.

First Days [en]

First days in India are find, staying at the Sinde’s, got a mobile phone.

So far, so good. Everything is fine. I’m staying at the Shinde’s despite the puppies, but the internet cafe is a bit far away. The good news is that they have broadband, so I will be able to upload some photos and videos once I manage to get an FTP program installed.

I have a mobile phone and will post the number in the comments to this post as soon as I have managed to figure out what it is again!