Redesign [en]

Serait-ce contagieux ? Trying to Find Myself change de look, avec en prime balisage allégé et conformité W3C.

Et en plus, c’est joli. Si il continue comme ça, ce garçon va finir par ramasser un blog d’or.

Nettoyage de printemps [en]

Kitof fait le ménage dans son code. C’est un excellent début ! (Voire même plus qu’un début…)

Notons en passant que l’article « CSS pratique » existe en français.

Pompage.net : édition spéciale ! [en]

Oui, il est déjà  le 11 mars. Oui, on a du retard. Mais bon, vous me direz si ça valait la peine d’attendre : non content de vous donner à  lire ce mois-ci deux articles au lieu d’un, pompage.net s’offre une nouvelle garde-robe griffée Latchman.

Vous avez bien entendu : tout d’abord, apprenez à  lire un spec du W3C (sans douleur), puis plongez-vous dans un plaidoyer pour les standards à  l’adresse d’Iconologic, l’employeur de l’auteur. Et bien entendu, admirez la mise en page, toute de xhtml et de css cousue.

Sell Standards With Numbers [en]

Picked up in the comments at What do I know (a page in the chapter “How to Sell Standards to the Managers”):

I was tired of the other developers calling to ask me if the page looked okay on the Mac. The other developers kept tossing in more tables and spacers to .fix. it for the Mac..So I was driven to tell a manager last week that his home page currently has 800 lines of code, 160 transparent spacers, 21 nested tables, over 36,000 characters and a page size of 65K. (Total copy on the page was less than 1500 characters!)

65K isn.t too awful, but a CSS redesign brought it down to under 12K and it looks almost identical in modern browsers.

Jeff Hartman

Web design : la vie, c'est le changement [en]

Si vous souffrez de réticences à  abandonner les bonnes vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves depuis 1995 (comprenez, par exemple, l’utilisation de tableaux pour la mise en page), lisez (et relisez) l’histoire de Clarence le poney. C’est une très jolie histoire, et elle explique bien dans quelle situation se trouvent bon nombre de web designers aujourd’hui.

Irrécupérable [en]

Non contente d’être une première de classe insupportable, je serais maintenant une intégriste des standards.

Note à  l’attention des pinailleurs: les trois erreurs (deux balises <img> pas fermées et un &amp; dans un url) qui empêchaient cette page d’être valide ont maintenant été corrigées. N’allez pas croire que parce que le validateur indiquait quarante-trois erreurs (ça aurait pu être 42 !) il y en avait effectivement quarante-trois à  corriger…

Pompage.net : le tao du design web [en]

Pour vous aider justement à  embrasser ces standards web, pompage.net vous offre ce mois-ci un article de choix : le tao du design web.

La solution est simple—il suffit en fait de laisser le web être le web. Les vieux chinois avaient déjà  tout compris à  nos problèmes.

Visible dans n'importe quel navigateur [en]

Glané ce matin sur la liste de discussion interopérabilité de l’AFUL:

Il y avait déjà  eu la campagne anybrowser. Mais elle induit implicitementle test de tous les navigateurs au lieu de la conformité aux normes.

Pierre Jarillon

Voilà  bien le problème : pour trop de personnes encore, « visible avec n’importe quel navigateur » signifie « péniblement adapté aux particularités de chacun » au lieu de « conforme aux normes ».

Il est temps pour chacun d’être proactif et d’embrasser les standards web.

Mise en page CSS [en]

Si l’ami dekal pensait s’en tirer à  si bon compte 😉 pour balayer les mises en page CSS d’un revers de la main, c’était compter sans tout l’amour que je lui porte. J’ai en effet passé 25 terribles minutes à  bidouiller un peu son code pour que la page s’affiche correctement.

Les vingt premières minutes furent consacrées à  faire valider le HTML de la page. Du point de vue de la personne qui n’est pas branchée standards, cette étape n’est pas absolument nécessaire pour que la page « s’affiche correctement » dans un certain nombre de navigateurs. Je n’en fais cependant jamais l’économie, ayant passé de longues heures à  tenter de résoudre des « problèmes de CSS » qui étaient en fait des problèmes de HTML mal structuré.

Une fois le HTML corrigé, les problèmes d’affichage persistaient. Le problème le plus gênant était le débordement du texte sur la « barre de menu » de droite. Un autre, que je n’avais pas compris au premier coup d’oeil, était que l’image de fond pour le contenu occupait une toute petite portion de l’espace en haut de la page, au lieu de la remplir presque entièrement.

Les cinq dernières minutes de mon labeur acharné se passèrent donc dans la feuille de style. Une malencontreuse propriété height fut supprimée dans la définition de #blog, et comme par magie, l’image de fond se décida à  occuper la place qui lui était destinée. Restait le problème de la largeur du texte. Comme j’en avais eu l’intuition, il était dû à  une mauvaise interprétation du modèle de boîtes.

J’en profite pour insister sur un point fondamental concernant ce que j’appelle le modèle de boîtes : la largeur visible de l’élément n’est pas égale à  la valeur de la propriété width. Je sais, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus logique, mais c’est comme ça. Si on ne comprend pas bien ce point, on ne parviendra jamais à  faire des mises en page CSS qui tiennent la route. La largeur visible de l’élément est la somme des valeurs des propriétés width, border, et padding. (Je vous laisse transposer cette règle pour la hauteur.)

Un exemple vaut mieux que mille explications : dekal voulait que la largeur de sa zone texte soit égale à  411px. Pour trouver quelle valeur donner à  la propriété width, il faut soustraire à  notre largeur visible les largeurs de border et de padding. Dans ce cas-ci : 411px – 2px (deux fois 1px de bordure) – 60px (55px de padding-right et 5px de padding-left) = 349px pour la propriété width.

Avec un peu d’habitude et d’entraînement, cela devient tout aussi facile que des tableaux ! (Comme j’aime à  le répéter, une des choses qui rend les tableaux beaucoup plus faciles que les CSS, c’est justement que l’on sait déjà  utiliser les tableaux, et pas encore les CSS…)

Si tout ceci vous interpelle (on peut rêver !), allez vous promener un peu du côté de Pompage.net — en particulier :

Bonne lecture, et à  votre disposition bien entendu si vous avez des questions ou des problèmes pratiques sur le sujet !

Mise à  jour: comme je suis vraiment gentille, j’ai rajouté le bidouillage dans la feuille de style pour que la mise en page passe aussi sous IE Windows.

Accessibilité web: un cactus pour l'UBS [fr]

Je suis cliente de l’UBS depuis que j’ai un compte en banque. Depuis plus de deux ans, je fais tous mes paiements par e-banking.

Aujourd’hui, je suis embêtée. Premièrement, le site e-banking refuse de fonctionner correctement depuis quelque temps dans mon navigateur de prédilection, Mozilla.

De plus, le site est clairement optimisé pour une résolution 1024 par 768. En 800 par 600, les parties les plus importantes de la page sont cachées. Lorsque l’on a une dizaine de factures à  payer, et qu’on sait que chaque facture nécessite de traverser trois écrans semblables à  celui que vous voyez dans le lien ci-dessus, on peut imaginer le nombre de clics sur la barre de défilement. Ou, si je fais à  la voix, le nombre de répétitions de « défiler x »…

Non, le 800 par 600 n’est pas mort. Une des nombreuses personnes que j’ai consultées au sujet des petits soucis de santé que vous savez a attiré mon attention sur le fait que l’on a tendance à  être penché en avant vers son écran d’ordinateur (ce n’est pas trop bon pour la nuque, vous imaginez). Au travail, j’ai un écran 21 pouces. Même en faisant attention, je me surprenais sans cesse penchée en avant sur mon bureau, pour gagner ces juste quelques centimètres qui rendent la lecture agréable. En 800 par 600, je m’installe confortablement contre le dossier de ma chaise sans tentation de faire des misères à  ma nuque. Oui, même avec un écran Sony 21 pouces.

Je passerai bien entendu sur les problèmes suivants comme chat sur braise :

  • les cadres, qui ne me permettraient pas de payer mes factures avec mon téléphone portable si je désirais
  • les images qui remplacent les boutons de formulaire, bien entendu dépourvues d’attribut alt
  • l’absence d’adresse e-mail qui permettrait de contacter le webmaster ou toute autre personne responsable du site ou de ses fonctionnalités
  • le balisage invalide (quel jeu de mots !), digne représentant de ce que j’aime à  appeler le « style 1995 »

On peut donc faire beaucoup mieux ! Après les banques françaises, on se met aux banques suisses ?