[en] Privacy... a tricky issue, as ever.
“Nothing to hide.” Est-ce que ça justifie de ne pas se préoccuper de privacy?
[Julien](http://people.epfl.ch/julien.freudiger) fait une thèse sur le sujet. *steph-note: j’espère qu’il ouvre un blog pour documenter sa recherche!*
Surveillance:
– CCTV (on peut reconnaître quelqu’un à sa démarche => porter des schlaps) => et peu efficace côté incidence sur le crime
– Wiretapping (CALEA) conversations téléphoniques + tous les ISP doivent laisser des portes ouvertes. Mais Skype, pas, car Skype est européen. Donc pour le moment, OK.
– Banques (SWIFT): transactions internationales… les USA arrivent à contrôler les sommes d’argent transférées dans et hors des USA, alors que c’est interdit dans les autres pays.
– Avions: doivent donner numéro de carte de crédit, peuvent fouiller nos affaires…
Ça semble un peu dramatique… ça fait beaucoup d’information! La NSA a un des systèmes informatiques les plus puissants au monde… caché quelque part.
=> Privacy Enhancing Technologies
– Internet Anonymity: Tor
– Data Confidentiality: PGP (bien, mais trop complexe)
*steph-note: sympa, ce MacBook Pro sur lequel je tape… clavier très agréable… et pas si lourd!*
Ces services fournissant l’anonymat sont aussi des sortes d’aimants attirant beaucoup de traffic “sale”, ou potentiellement illégaux. (e.g. gens qui utilisent Tor pour faire du P2P…)
Deux systèmes qui marchent bien mais que personne n’utilise.
Travail de doctorat de Julien: trouver des motivations économiques pour que les gens utilisent de tels services. Lack of concern. Lots of info on social networks. “Nothing to hide.”
Privacy vs. Security: si on renonce à notre privacy, on donne plus d’informations pour aider le gouvernement à nous garder en sécurity. Comme: la torture est interdite, mais si on demande aux gens s’ils tortureraient une personne pour en sauver 1000, bien sûr que oui.
Terrorisme: aux USA, en fait, on “torture” des millions pour préserver quelques miliers. Les USA disent qu’ils ont gagné la guerre froide car ils avaient la liberté… Mais maintenant? le contraire…
Le fameux “nothing to hide” argument: *steph-note: guilty.* On perd la conscience d’être regardés/observés, sur Internet. La privacy n’est pas important que lorsqu’on a des secrets. C’est pas pour les secrets, ou les choses qu’on a à cacher. Ce n’est qu’un aspect de la privacy. “Web of things.”
Lorsqu’on perd des petites quantités de privacy, pour (on espère) gagner en security. Métaphone: Orwell; Kafka. Kafka a imaginé une société qui en sait plus sur nous que nous-même. Elle sait prévoir ce qu’on va faire — perte du sens de contrôle sur notre propre vie. Une petite série d’actes mineurs qui s’aditionnent. Sur internet, si on dit une chose une fois, c’est dit pour de bon. Très difficile de retirer de l’information.
La privacy c’est quelque chose de pluriel.
Data:
– collection
– processing
– dissemination
Risque potentiel. Possibilité aussi que toutes ces données à notres sujet soient mal interprétées.
Valeur sociale de la privacy. Nécessaire à la construction de l’identité. Chacun a un espace de liberté dont la société bénéficie. Protéger la privacy = devoir social.
“Torturing Our Privacy”
Où sont les abus?
WiFi: AP data sniffing. Pas très difficile de déterminer qui utilise un réseau (e.g. via l’accès à son serveur mail). Beaucoup de choses sont en clair. (Rajouter le s à http:// quand on est dans gmail…)
Social community phishing (“can I be your friend?”)
L’an dernier, il y a eu plus d’argent gagné par le cybercrime que le traffic de drogue.
Location tracking.
Compliqué: c’est utile pour moi comme utilisatrice, cette ouverture. Donc je n’ai pas envie d’y renoncer… mais quand même, comment protéger ma vie privée contre les abus, tout en l’ouvrant pour ma communauté.
Passer les captcha pour les spammeurs: ils les intègrent dans les sites pornos, donc les visiteurs les tapent pour voir l’image suivante, mais en fait sont en train de valider un spam quelque part.
ORG, EFF.
Similar Posts:
- BarCamp Lausanne: Marketing, communication etc. (Sandrine Szabo) [fr] (2007)
- Anonymat et blog intime [fr] (2006)
- Bloguer anonymement [fr] (2004)
- Problèmes d'internet, problèmes d'humains [fr] (2009)
- Encore au sujet de Facebook [fr] (2008)
- BarCamp Lausanne: Facebook (Raphaël Briner) [fr] (2007)
- BarCamp Lausanne: Wuala (Dominik Grolimund) [fr] (2007)
- Avoir une présence en ligne, c’est du “Personal Branding”? [fr] (2016)
- Rendre service et apprendre à dire non [fr] (2008)
- Le facteur limitant, c'est le budget du client [fr] (2010)