Se raconter, laisser une trace: un peu de moi… pour toi [fr]

[en] A lovely book a friend of mine wrote -- a kind of guided biography to pass down to your children and grandchildren. In French and for sale in Switzerland at the moment, but it will shortly reach the rest of the French-speaking world and be translated in English.

Il fallait y penser: un livre pour se raconter, pour laisser une trace à ceux qui nous sont chers une fois que l’on ne sera plus là.

un peu de moi… pour toi 1

C’est Christine Wirz qui y a pensé. Christine est une copine de judo et d’uni. Comme moi, elle a perdu sa mère trop tôt: elle avait 13 ans. L’autre soir, elle m’a dit: “Qu’est-ce que ça aurait été différent pour nous, si on avait eu ça pour nos mamans.” Elle a bien raison. Quand les gens ne sont plus là, il y a tout un tas de choses qu’on ne peut plus leur demander.

un peu de moi… pour toi 2

Christine et Alessandra Marchetto ont publié à compte d’auteur, en créant albiziabooks (avec une page Facebook à aimer!). J’aurais fait le même choix. (Le monde est petit: c’est Corinne qui a fait l’intégration de leur site web, dans le plus grand secret.)

un peu de moi… pour toi 3

A temps pour Noël, ce très joli livre est disponible dans les librairies romandes (29 CHF). Ne tardez pas toutefois — même si le premier tirage a été important, je ne serais pas étonnée qu’il y ait rupture de stock avant les fêtes.

un peu de moi… pour toi 4

un peu de moi… pour toi 5

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Nostalgie de quartier [fr]

La Place de la Barre par une après-midi ensoleillée de printemps, et des souvenirs qui reviennent.

Alors que je monte en voiture l’Avenue de l’Université, par cette belle journée ensoleillée qui sent doucement le printemps, voilà  que je me retrouve propulsée huit ans en arrière, à  la même époque de l’année.

Ma dernière année de chimie. Une année de judo intensif, de remise en question, de boulversement émotionnel. Une époque où je me retrouvais souvent au Sherlock’s de la Place de la Barre (c’était avant la faillite) et où j’ai recommencé à  écrire. Ma vieille BMW parcourait souvent les routes du coin, entre le dojo, l’université, et le domicile parental qui m’hébergeait encore.

Je suis sur la placette qui surmonte le tunnel, avec vue sur la place. Il y a l’école derrière et le bruit des enfants dans la cour; la terrace du bistrot déborde de son territoire d’alors.

Sur ce même banc où j’écris ces lignes, un an plus tard (en février pour être précise), je lisais La phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty en cinq jours. Je m’y suis peut-être assise encore l’année suivante, je ne sais plus trop bien, puis est venu mon dernier printemps difficile en Suisse avant de partir pour l’Inde, le retour en Suisse, Orange, et maintenant, la fin d’Orange…

C’est une odeur dans l’air — je ne peux pas vous en dire plus.

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