[en] In january, I had a customer service problem with Thermalp in Ovronnaz. Since then, the director of the centre found my blog post, called me up personally to apologize, and sent us free entry tickets. How's that for listening to your customers? Congratulations!
J’ai un billet sur la conscience. Un billet qui pèse lourdement. Parce que, voyez-vous, je fais ce que je reproche à d’autres médias: je parle de ce qui ne va pas, et pas des choses qui s’arrangent. Vous vous souvenez de ma mésaventure avec le Centre Thermal d’Ovronnaz?
Eh bien, tout est bien qui s’est bien fini. Quelques mois plus tard, j’ai reçu un appel du directeur du centre en personne. Il avait trouvé mon billet et tenait à s’excuser pour ce qui nous était arrivé. Il m’a demandé des détails, m’a confirmé qu’en effet ce qui était arrivé n’était pas acceptable, et nous a fait envoyer des entrées gratuites.
C’est un excellent exemple de “l’autre” utilisation des blogs (en tant que média) pour les entreprises: ça peut certes être un outil de communcation-publication (et pas des moindres), mais c’est aussi une source d’informations spontanées de la part du monde extérieur. Cet hiver, j’étais assez en pétard pour me plaindre à mon entourage et faire de la mauvaise pub pour le centre, y compris en écrivant un billet d’humeur sur mon blog, mais je n’étais pas motivée à écrire une lettre de réclamation en bonne et due forme. Et ça, je crois que ça arrive souvent. C’est pénible, écrire une lettre officielle. Par contre, râler auprès de ses connaissances (y compris sur son blog), ça se fait naturellement.
Donc, chapeau à Thermalp et à son directeur d’avoir eu à coeur d’écouter leur cliente mécontente et de remédier à sa mésaventure (même si on ne peut défaire le passé, un petit geste fait souvent grand effet).
Du coup, je vais faire aussi ce que je prêche auprès des apprentis-blogueurs: je vais ajouter une note en tête de mon billet de janvier afin de m’assurer que tous ceux qui tombent dessus aient le plus de chances possible de voir aussi le dénouement. Le trackback c’est joli, mais c’est tout en bas de la page, et les non-blogueurs n’ont certainement pas le réflexe d’aller y voir.