Video Angst [en]

[fr] Quand j'ai des vidéos à mettre en ligne, c'est toujours la même prise de tête. Quel service utiliser? YouTube, Viddler, DailyMotion, Facebook, Google Video...? Tous? Qu'est-ce que vous faites, vous?

Earlier this month at BlogTalk 2008 in Cork, I ended up taking a bunch of videos of the talks there, as there was no official video-taking. Rob Cawte, who happened to be sitting just behind me on the first day, also took a whole bunch — check out his WebCamp on Social Network Portability and BlogTalk2008 Cork Video Index.

I’ve finally got around to encoding, stitching together, and uploading (not in that order) almost all the videos I made. And as always, aside from the oh-my-god-what-format-do-I-export-in headache I’m starting to get used to, I find myself wondering where to upload. YouTube? DailyMotion? Viddler? Google Video, even though I don’t seem to be able to get upload to work? Facebook? Serve them myself from my own server?

After going through a DailyMotion phase, I’ve now mainly switched to Viddler, because I like the way it allows you to make notes or place tags on any frame of the video. You can also link to any particular moment in the video. But unfortunately, I’m aware that placing a video on YouTube, for example, would ensure that it’s seen more.

How do you deal with this? While we wait for the service which will upload your videos everywhere, what do we do?

MindMeister: Google Docs-Style Mind Mapping [en]

[fr] MindMeister est un logiciel de mind-mapping (comme FreeMind ou Mind Manager) en ligne, à la Google Docs. J'ai des invitations si vous désirez essayer. On peut collaborer sur des documents à plusieurs et les publier sur le web.

A quickie before I head out to write more hopefully useful stuff for teenagers: my friend Gabriel sent me an invitation to MindMeister, an online mind-mapping service. Actually, I almost spammed it, but luckily had a closer look just in time.

Sign up is nice and easy, I was able to import a mindmap from Freemind in three effortless clicks, and the whole interface is very Google Docs-like. If you like Google Docs and have use for mind mapping (you should!), then you’ll probably like MindMeister. It’s still a little green, of course, but trust me — this is screaming for an acquisition 🙂

You can of course collaborate on mind maps and share them with the public (I just did that with the very ugly brainstorming related to my reboot talk proposal). They autosave, so you don’t have to worry about losing your work (like I almost did — again! — with this blog post). You can also export to Mind Manager or FreeMind, of course (guys, you need to make your permalinks more visible in the blog; I had to go through the RSS feed to find that one).

Interested? It’s a closed beta, but I have invites. Just ask!

Thermalp Ovronnaz: bravo! [fr]

[en] In january, I had a customer service problem with Thermalp in Ovronnaz. Since then, the director of the centre found my blog post, called me up personally to apologize, and sent us free entry tickets. How's that for listening to your customers? Congratulations!

J’ai un billet sur la conscience. Un billet qui pèse lourdement. Parce que, voyez-vous, je fais ce que je reproche à d’autres médias: je parle de ce qui ne va pas, et pas des choses qui s’arrangent. Vous vous souvenez de ma mésaventure avec le Centre Thermal d’Ovronnaz?

Eh bien, tout est bien qui s’est bien fini. Quelques mois plus tard, j’ai reçu un appel du directeur du centre en personne. Il avait trouvé mon billet et tenait à s’excuser pour ce qui nous était arrivé. Il m’a demandé des détails, m’a confirmé qu’en effet ce qui était arrivé n’était pas acceptable, et nous a fait envoyer des entrées gratuites.

C’est un excellent exemple de “l’autre” utilisation des blogs (en tant que média) pour les entreprises: ça peut certes être un outil de communcation-publication (et pas des moindres), mais c’est aussi une source d’informations spontanées de la part du monde extérieur. Cet hiver, j’étais assez en pétard pour me plaindre à mon entourage et faire de la mauvaise pub pour le centre, y compris en écrivant un billet d’humeur sur mon blog, mais je n’étais pas motivée à écrire une lettre de réclamation en bonne et due forme. Et ça, je crois que ça arrive souvent. C’est pénible, écrire une lettre officielle. Par contre, râler auprès de ses connaissances (y compris sur son blog), ça se fait naturellement.

Donc, chapeau à Thermalp et à son directeur d’avoir eu à coeur d’écouter leur cliente mécontente et de remédier à sa mésaventure (même si on ne peut défaire le passé, un petit geste fait souvent grand effet).

Du coup, je vais faire aussi ce que je prêche auprès des apprentis-blogueurs: je vais ajouter une note en tête de mon billet de janvier afin de m’assurer que tous ceux qui tombent dessus aient le plus de chances possible de voir aussi le dénouement. Le trackback c’est joli, mais c’est tout en bas de la page, et les non-blogueurs n’ont certainement pas le réflexe d’aller y voir.

Le coComment nouveau est arrivé [fr]

[en] With the new coComment extension activated, browse to this article by 24heures. Click on the coComment logo once. Don't spill your coffee.

Je parlerai plus longuement de la nouvelle version de coComment qui vient d’être déployée (après l’annonce officielle, par exemple), mais je tenais à vous montrer ceci avant de filer à Paléo.

  1. Avec un navigateur FireFox (ou Flock! muni de la magnifique extension coComment, rendez-vous sur la page de l’article 24heures sur les blogs. *Edit: version archivée ici on dirait.
  2. Remarquez que le logo coComment en bas à droite devient orange. (Au lieu de bleu.)
  3. Cliquez sur le dit logo, une fois, avec le bouton de gauche.
  4. Lisez et extasiez-vous!

(Je n’en dit pas plus, il faut essayer. Oui, ça marche partout. Dingue.)

Intégrer coComment sur votre blog [en]

Vous savez probablement que je ne jure que par coComment, dans la genèse duquel j’ai eu la chance de jouer un petit rôle.

Ça sert à quoi?

Ça sert principalement à choses pour l’instant:

  1. collectionner ses commentaires faits sur différents blogs en un seul endroit, comme on peut le faire en les bookmarquant avec del.icio.us, mais de façon bien plus pratique;

  2. voir facilement si quelqu’un d’autre a répondu à un de nos commentaires — mais attention, ceci ne marche pas très bien pour l’instant, car coComment est seulement capable de suivre les commentaires de gens ayant un compte coComment.

S’inscrire

Ouvrir un compte, c’est super facile, il suffit de donner nom et e-mail et de choisir un nom d’utilisateur et un mot de passe.

On notera qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un blog pour trouver une utilité à coComment. Il y a des personnes qui participent activement à la blogosphère à travers leurs commentaires, sans pour autant être blogueurs. CoComment est pour vous!

Rendre coComment plus pratique

Une fois le compte ouvert, coComment vous fournit un bookmarklet, une sorte de lien “favori” que vous pouvez faire glisser dans la barre d’outils de votre navigateur ou dans vos favoris. Ensuite, quand vous laissez un commentaire chez quelqu’un, vous cliquez sur le bookmarklet dans votre navigateur avant de publier le commentaire.

Ça, ça devient très vite barbant. On oublie de cliquer sur le bookmarklet. Du coup, notre commentaire n’apparaît pas sur notre page de conversations coComment. Il paraît qu’on peut maintenant cliquer sur le bookmarklet après avoir envoyé le formulaire, mais personnellement je n’ai pas testé.

Les commentateurs peuvent faire quelque chose pour se simplifier la vie. Les auteurs de blogs peuvent faire quelque chose pour simplifier la vie de leurs commentateurs.

Plus pratique pour moi qui laisse des commentaires

Pour ça, il faut utiliser Firefox. Deux solutions s’offrent à vous.

  1. Le script GreaseMonkey. Ce script vous évite de devoir cliquer sur le bookmarklet à chaque fois. Vous pouvez donc oublier coComment quand vous laissez vos commentaires, c’est tout automatisé. Sympa, non?

    Script, GreaseMonkey, chinois? Pas peur, instructions pour les nuls. D’abord, installer l’extension GreaseMonkey (non, ça fait pas mal). Pour ça, on commence par s’assurer que l’on a Firefox 1.5 (voir lien ci-dessus), puis on va sur le site de l’extension GreaseMonkey. Une fois là -bas, on cliquera sur le lien qui s’appelle “Install GreaseMonkey” dans la deuxième moitié de la page. On dit oui à tout ce que nous demande Firefox (oui on veut installer l’extension, oui, oui, OK on ferme le navigateur et on le rouvre…)

    Ensuite, on clique sur ce lien-ci qui va installer le script et on dit également oui à tout.

    Voilà ! C’est fait 🙂

  2. L’extension Firefox pour coComment. Même chose que plus haut, on clique sur le lien, on clique ensuite sur “Download coComment! for Firefox”, et on dit oui, amen à tout ce que nous demande notre navigateur chéri. L’extension me paraît moins utile que le script GreaseMonkey, car elle ne fait qu’ajouter le bookmarklet coComment au menu contextuel qui apparaît lors d’un clic droit (ou long clic pour les personnes qui ont un Mac). Mais il paraît que c’est utile parfois lorsque les commentaires sont dans une fenêtre pop-up. Personnellement, j’ai vu que ça ne marchait pas tout le temps, mais j’essaie quand même.

    Note: j’ai désactivé l’extension Firefox vu que je ne l’utilise pas. A vous de voir si elle vous sert.

Plus pratique pour moi qui ai un blog

Si vous avez un blog, vous pouvez faire en sorte que vos commentateurs, s’ils ont un compte coComment, n’aient pas besoin de cliquer sur le bookmarklet, même s’ils n’ont pas installé l’extension GreaseMonkey décrite ci-dessus. Cool, non? Pour cela, il faut rajouter du code javascript pas trop loin du formulaire de commentaires.

Le code est fourni à la fin de ce billet par Merlin. Comme j’utilise une version assez standard de WordPress, je n’ai eu personnellement qu’à copier-coller ce qui était donné dans le billet. Bon, faut encore voir si ça fonctionne 😉 Attention, donc, si vous avez un autre outil de blog, il faut peut-être adapter le code. Cet autre billet explique plus précisément quel rôle joue chaque ligne et vous aidera certainement à modifier le code si nécessaire.

Attention! Pour le moment, j’arrive pas à faire marcher ça. Plus de nouvelles dès que c’est réglé. Ça marche maintenant, mais il faut faire attention aux guillemets malins pas si malins quand ils sont dans du code

Oui mais… DotClear, autres plateformes de blog, etc…?

Pas de panique. Premièrement, il faut savoir que les gars de coComment bossent d’arrache-pied pour augmenter le nombre de plate-formes avec lesquelles ils sont compatibles. Si votre blog n’est pas compatible avec coComment, mais que vous pouvez modifier votre formulaire de commentaires, tout n’est pas perdu.

Le dernier billet que j’ai mentionné explique comment faire. Il faut donc rajouter un certain nombre de lignes javascript dans le formulaire, et voilà ! Je suis certaine que DotClear fournit toutes les informations nécessaires mais avec d’autres noms que ceux auxquels s’attend coComment. Il suffirait donc qu’un(e) DotClearien(ne) prenne le taureau par les cornes et adapte le javascript aux variables de DotClear (la version publiée utilise les variables WordPress). Si vous faites ce travail, rendez-le public sur votre blog, et je lancerai un lien dans se direction! Qui s’y colle?

Mise à jour: Nicolas propose en commentaire le code à intégrer à DotClear. Quelqu’un peut confirmer que ça marche?

CoComment enfin public [fr]

[en] Now that the cat is out of the hat and that coComments has been scobleized, I have to say I'm really very happy to have been a small part of it by putting Nicolas and Laurent in touch. You're going to love this service! All the French here is the story of coComment in the very early beginning, before the beginning of things...

C’était le 14 septembre dernier. Je recevais un e-mail de la part d’un de mes lecteurs, Nicolas Dengler. Il m’écrivait parce qu’il n’arrivait pas à  accéder à  un article que je liais depuis mon site. En passant, il me faisait part de son désir de me rencontrer pour blablater d’un projet ou deux qu’il mijotait et au sujet desquels il désirait avoir mon avis. A garder confidentiel, bien entendu.

Le samedi suivant, j’arrive avec près d’une demi-heure de retard à  notre rendez-vous au Café Luna (j’étais pas en avance pour commencer, puis j’ai attendu au faux bistrot, puis je n’arrivais pas à  le joindre sur son mobile) et on a bien failli ne pas se reconnaître. Si ma mémoire est bonne, Nicolas était quasi sorti du bistrot quand il est revenu, par acquis de conscience, voir si je n’étais pas celle avec qui il avait rendez-vous. Tout ça pour dire qu’on a passé à  un cheveu de se rater magistralement.

On a bu un thé, on a causé, de tout, de rien, de blogs, et des idées qu’avait Nicolas. Une en particulier me branchait bien: elle avait quelque chose à  voir avec étendre la logique du commentaire (de la conversation autour du contenu d’un site web) à  tout le web — pas seulement les blogs. Ça m’a rappelé une fonctionnalité qu’offrait à  un moment ICQ: on pouvait chatter avec les personnes qui étaient sur la même page web que nous, ou quelque chose comme ça. Bref, ce que me racontait Nicolas paraissait fort intéressant. Nous sommes restés en contact par e-mail (enfin surtout Nicolas, parce que je faisais une vilaine rechute de TMS et je n’étais pas très causante par clavier interposé).

Environ deux semaines plus tard, j’étais à  Genève et j’en profitais pour boire un thé (je suis une buveuse de thé) avec Laurent. On a causé, de tout, de rien, de la vie, de ce qu’il faisait.

Un jour plus tard ou même pas, Nicolas me demande si je ne connaîtrais pas par hasard une boîte fournissant un certain service (un peu à  la Technorati mais plus ciblé) que recherche son employeur, qui est en train de commencer à  s’intéresser aux blogs. Laurent m’avait justement parlé de quelque chose comme ça, je le dis à  Nicolas, ils prennent contact. La suite vous sera mieux racontée par les acteurs principaux, parce qu’à  partir de là , ils se sont mis à  la tâche (on saute quelques épisodes, je vous en fais grâce) pour donner vie à  coComment.

J’ai fait une apparition à  une des premières sessions brainstorming (et honnêtement, je n’ai pas eu l’impression d’être d’une grande utilité!) et ça avait l’air prometteur. J’ai été propulsée bêta-testeuse dès la mise en service de la première version (toute secrète), mais malheureusement tout ça tombait assez mal pour moi et je n’ai pas été super active. Je peux vous assurer que je vais me rattraper!

J’avoue que c’est très excitant pour moi de voir ce qui est en train de se passer maintenant: le projet est à  présent en bêta fermé (donc un nombre limité d’utilisateurs sont en train de le tester), il fonctionne, Robert Scoble en parle sur son blog et supplie Laurent de lui donner un code d’accès, bref, ça va décoller à  fond, j’en suis certaine. Je suis super heureuse pour Nicolas et Laurent (il y a d’autres protagonistes mais je ne les connais pas) que le bébé reçoive un tel accueil. Ravie aussi d’en faire un peu partie, et très excitée de voir ce qui va se passer une fois la phase de test terminée.

Mais bon… C’est quoi, coComment? Jérôme vous explique tout ça très bien.

Précision: quand je dis “public”, c’est dans le sens qu’on peut maintenant en parler. Ce n’est bien entendu pas encore “public” dans le sens qu’il faut un code d’accès pour faire partie des testeurs. (Merci à  Marc-Olivier d’avoir relevé l’ambiguïté.) J’ai quelques invitations si vous vous sentez l’âme d’un bêta-testeur motivé!

Un cactus pour le Centre Thermal d'Ovronnaz [fr]

Le Centre Thermal d’Ovronnaz nous a non seulement donné de fausses heures de fermeture lorsque nous les avons appelés ce soir, mais en plus nous avons poireauté bien quinze minutes à la réception pendant que les deux employés prenaient téléphone sur téléphone, sans même un “bonsoir”, pour apprendre que le centre était fermé depuis un bon moment. Récit de la mésaventure.

Mise à jour 21.10.06: Lisez la fin de l’histoire. Tout est bien qui finit bien (excuses et entrées gratuites).

Je suis en camp de ski avec mes élèves à Ovronnaz. A Ovronnaz, il y a des bains thermaux. Après une demi-journée de ski intense (la première pour moi depuis plusieurs années) je n’attendais qu’une seule chose: aller me plonger dans les eaux chaudes et bienfaisantes du centre thermal. L’idée était d’y aller après le souper avec les deux moniteurs intéressés, alors que les élèves regarderaient un film ou joueraient à des jeux de société sous l’oeil vigilant de mes collègues.

Vers la fin du repas, Stéphane (un de nos moniteurs) appelle les bains pour vérifier leurs heures d’ouverture. Magnifique: ils sont ouverts jusqu’à 21h30, avec une dernière entrée à 20h45. Il était 19h45, nous avions donc amplement le temps de boire le café, de nous y rendre tranquillement et de faire encore une bonne trempette. On se met en route une demi-heure plus tard, on se perd un peu en chemin, mais on arrive à la réception peu après 20h35 (disons, 20h36).

Il y a deux employés à la réception des bains. Ils sont au téléphone. On attend patiemment. Au bout d’une minute ou deux, on commence quand même à trouver qu’ils pourraient signifier qu’ils avaient remarqué notre existence, surtout qu’ils ne paraissaient pas pressés de terminer leurs appels. Mais non, pas un regard, pas un mot. On aurait pu être transparents.

Cinq minutes plus tard, je commence gentiment à piaffer un peu. C’est quand même pas croyable! Enfin, l’apprenti semble mettre fin à son appel. Je me penche un peu sur le comptoir, j’ouvre la bouche… mais il a à peine raccroché qu’il prend déjà l’appel suivant. Je reste là , bouche bée et outrée. Je tente d’interrompre sa collègue avec un “excusez-moi” qui tombe à plat lorsqu’elle ne bronche même pas.

Là , je m’énerve franchement. Intérieurement, il va sans dire. J’ai quand même envisagé de grimper sur le comptoir de la réception et de hurler “on existe, ou quoi?” mais je me suis retenue. Stéphane, Valérie et moi échangeons quelques commentaires incrédules concernant la situation dans laquelle nous nous trouvons. En désespoir de cause, je suggère à Stéphane de rappeler la réception. Peut-être sera-ce plus efficace que notre présence physique sous leur nez?

21h47. 20h47.

L’apprenti termine un nième appel. J’ai fait des trous dans le comptoir avec mes ongles et j’ai probablement l’air prête à lui arracher la tête. Il pose son téléphone et me dit enfin bonjour. Avec un calme admirable, je lui dis que nous désirons trois entrées pour les bains. Devant son air un peu perplexe, je précise qu’on nous a dit que la dernière entrée aux bains était à 20h45, mais que cela fait dix bonnes minutes que nous attendons ici même. Il a l’air embêté. Il m’explique qu’il n’a pas accès au guichet de vente des tickets qui est à présent fermé à clé. Mais… mais! On nous a dit qu’on pouvait entrer aux bains jusqu’à 20h45!

Et là , le verdict tombe: “Oh, putain…” (Donc, voilà , je vais continuer à tenter d’extirper les grossiertés du language de mes élèves, cela pourrait leur servir dans leur future vie professionnelle…) “…mais ça ferme à 20h15! Et il faut sortir des bains à 20h45, parce qu’après ils nettoient les bassins…”

Stéphane: “Bon, appelez-moi le gérant.” (Je peux vous dire que là , il avait pas l’air commode, Stéphane…) Je vous épargne la suite du dialogue. En gros, nos deux réceptionnistes (la collègue de l’apprenti avait entre-temps fini son téléphone et se penchait également sur notre cas) étaient seuls, et il n’y avait plus grand chose à faire. Nous avons vérifié et contre-vérifié que le numéro que Stéphane avait appelé était bien celui de la réception devant laquelle nous nous trouvions. Les réceptionnistes sont incrédules lorsque nous affirmons qu’eux ou un de leurs collègues nous a donné cette fausse information (visiblement un de leurs collègues, un homme, nous insistons). Nous repartons avec des excuses bien embarrassées et la carte de visite du Chef de Réception.

Je suis furieuse — les autres également, j’imagine. Déjà , qu’on nous donne une information aussi fausse concernant les heures d’ouverture. J’ai bien cuisiné Stéphane, et il est formel: il a même répété les heures qu’il avait comprises à la personne au téléphone qui lui les a confirmées. Ensuite, qu’on nous fasse poireauter près d’un quart d’heure à la réception, sans même nous dire “bonjour”!

Le moindre des choses aurait été de poser son téléphone (“Un p’tit instant Monsieur… Oui bonjour, qu’est-ce que je peux faire pour vous? — Ah, je suis à vous dès que j’ai fini mon appel.” ou bien “Je suis à vous dans un moment!”) Depuis quand ignore-t-on une personne qui se tient en face de vous parce qu’on est au téléphone? Et bien pire, depuis quand enchaîne-t-on avec un second appel sans même s’interrompre une seconde pour faire signe à la personne qui attend à la réception? Si les employés ne sont pas là pour répondre aux requêtes des clients qui se présentent à la réception, il ne faut pas qu’ils s’y trouvent.

En bref: deux bourdes monumentales pour le service clientèle du Centre Thermal d’Ovronnaz. On espère qu’ils auront au moins la délicatesse de nous offrir trois entrées gratuites lorsque nous nous y rendrons demain.

Billet ante-daté pour cause de mauvais réseau wifi.