Un blog, à quoi bon? Meilleur SEO et meilleur réseautage [fr]

Dernièrement je me suis trouvée prise dans une discussion sur l’utilité (ou l’inutilité présumée) du blog. Le contexte: faire connaître en ligne une petite entreprise.

Pour se faire connaître en ligne, en dehors des moyens marketing “traditionnels” (“se médiatiser en 2.0“, en somme), je dirais qu’il y a deux axes:

  1. avoir du contenu trouvable à travers un moteur de recherche
  2. avoir un réseau qui multiplie le bouche-à-oreille

Un blog peut servir aux deux. Il n’est ni nécessaire, ni suffisant — il y a d’autres moyens — mais il a un très bon rapport “énergie/effet”. Du coup, c’est généralement ma première réponse à toute question du genre “comment je me lance?” — écris déjà un blog.

Prenons donc ces deux axes l’un après l’autre, même s’ils sont liés.

Etre bien placé dans les moteurs de recherche

En premier lieu, il faut comprendre comment fonctionne un moteur de recherche dans les grandes lignes, et si on a un “site vitrine“, s’assurer qu’il fait déjà les choses bien:

  • du contenu pertinent par rapport aux termes de recherche pour lesquels on veut être placé
  • des titres de page et de rubriques comportant les mots-clés les plus importants
  • absence d’obstacles côté “technique” (bon balisage, accès autorisé aux robots, serveur raisonnablement réactif, pages accessibles, titres en texte et non “en images”…)

On oublie souvent que le placement dans les résultats de recherche, c’est toujours par rapport aux termes de la recherche. Par exemple, mon site web professionnel se retrouve placé différemment pour “consulting en blogs” ou “stephanie booth“. Allez regarder le contenu du site, et vous comprendrez pourquoi.

Un autre élément extrêmement important pour l’optimisation du placement dans les moteurs de recherche, ce sont les liens entrants vers un site ou une page. Par exemple, faites une recherche google pour le nom de Brigitte Djajasasmita. Vous allez trouver parmi les premiers liens son profil linkedin et son blog, avant la page que je lie ci-dessus. En effet, celle-ci est plus récente, vu qu’elle a été créée dans le cadre de la formation qu’elle suit en ce moment, et moins bien “imbriquée” dans le tissu du web par des liens en provenance d’autres sites. Là, en faisant un lien vers cette page en utilisant comme “texte de lien” son nom, j’améliore le placement de cette page dans les résultats pour une recherche sur son nom. Mais attention: je ne le contrôle pas, je peux seulement tenter de l’influencer.

Alors, le blog là-dedans?

Le blog, c’est une usine à contenu que les moteurs de recherche adorent. Les articles sont généralement relativement courts, mais pas trop, ils ont un titre qui se rapporte bien à ce dont ils parlent (si on fait pas n’importe quoi), et ils ont une page rien qu’à eux où ils sont accessible jusqu’à la nuit de temps (le permalien). Ça encourage les liens entrants, la garantie d’une URL stable. La thématique d’un article est aussi généralement assez précise, ce qui fait qu’il risque fort d’être très bien placé pour la recherche qui lui correspond, et la page du blog change sans cesse, ce qui prouve à Google et consorts que le contenu est bien frais (ils adorent).

C’est beaucoup plus facile de mettre du contenu dans un blog que dans un site, parce qu’on n’a pas à se poser la question du “je mets ça où?” — sur un blog, ben on blogue, et ça vient se mettre en haut de la page, c’est automatiquement rangé par date, et par catégorie/tag si on utilise ça. Dans un site hiérarchique classique, il faut d’abord se prendre la tête pour savoir où on va bien pouvoir ranger ce qu’on compte écrire. Et souvent, faute de trouver un bon endroit, on ne l’écrit pas.

Avec un blog, on crée donc du contenu “annexe”, en rapport avec la thématique qu’on veut mettre en avant, qui est d’une part un attracteur à recherches et d’autre part un attracteur à liens.

Faire marcher le bouche-à-oreille avec un bon réseau

Le blog va aussi se rendre utile pour augmenter l’efficacité de son réseau et l’étendre, ainsi que pour favoriser le bouche-à-oreille en ligne.

Alors c’est clair, le réseautage est d’abord une affaire d’humains. Mettre des gens en relation, chercher à leur être utile, se faire des amis… c’est la base. Facebook et Twitter sont extrêmement utiles pour garder sous forme numérique les liens que l’on crée et les entretenir par petites touches (ou grandes…).

Alors, le blog?

Voici certaines caractéristiques du blog qui en font un “booster de réseau”:

  • le ton personnel qui rend le blogueur humain et approchable
  • les commentaires qui invitent au dialogue, à l’échange (pour de vrai!)
  • l’accumulation de contenu qui finit par démontrer l’expertise du blogueur, et ainsi encourager la confiance
  • les liens sortants vers d’autres blogs ou sites qui peuvent alerter leur auteur à l’existence du blogueur
  • les articles à thématique ciblée et bien référencés (voir plus haut) qui peuvent servir de “premier point de contact” pour une relation à naître
  • des informations utiles pour le lecteur, qui s’en trouvera reconnaissant et voudra peut-être en savoir plus sur leur auteur
  • une publication plus ou moins régulière qui a une chance de fidéliser un lectorat.

Le blog a aussi l’avantage, comparé à Twitter et Facebook, de présenter du contenu qui dure. Vos tweets et statuts Facebook sont enterrés en quelques heures, tandis que vos articles de blog seront encore là après des mois ou des années.

En résumé: si pour une raison ou une autre vous cherchez à augmenter votre empreinte numérique, à vous faire mieux connaître en ligne, démarrer un blog ne coûte pas grand chose qu’un peu de votre temps. Filez chez WordPress.com vous faire un compte et lancez-vous (et vous pouvez utiliser le même WordPress.com pour faire un bête site-brochure, d’une pierre deux coups).

Reste la question de savoir ce qu’on va bien pouvoir écrire, dans ce blog. Pour certains, ce n’est pas l’inspiration qui manque. Pour les autres, ce sera l’objet d’un prochain article, celui-ci étant déjà bien assez long!

Update: sur le même sujet, l’article “Pourquoi avoir un blog?” de Claire, qui donne quelques exemples sympas.

Similar Posts:

Eat.ch and Hundreds of Placeholder Sites? [en]

[fr] Le site eat.ch crée des centaines de "pseudo-sites" pour des restaurants listées dans leur index. Ces "sites" contiennent deux pages, une page d'accueil et une page avec l'adresse du resto, ainsi qu'un lien (sans "nofollow") vers eat.ch. Blackhat SEO ou bien juste pratique limite? D'après moi, on est quand même dans le linkspam, car en agissant ainsi eat.ch crée un nombre artificiel de liens entrants vers leur domaine principal. Ces pseudo-sites font aussi parfois même concurrence au "vrai site" du restaurant en question!

Has anybody noticed what eat.ch are doing? They’re creating hundreds of pretty-much-empty placeholder sites for restaurants in their listing (I’m assuming those businesses paid eat.ch to be listed).

Here’s one example: http://www.allegrotto-pizza.ch/. The site has two pages: the landing page and the address page. It seems to also allow online ordering and a link to the menu, but those links take you directly to the eat.ch directory.

ALLEGROTTO%20PIZZA-%20UND%20INDIAKURIER%20-%20Bederstrasse%20102,%208002,%20Z%C3%83%C2%BCrich%20-%20Restaurant

There are over 200 of these “sites”: http://www.bamboo-rorschach.ch/, http://foodpalace-kurier.ch/, http://www.multi-pizza-fahrwangen.ch/…

Why is this a problem?

First of all, some of these businesses have “real” sites, like my first example, Allegrotto Pizza (this is their “real” site). If eat.ch is charging them for a listing and creating a placeholder site without them realizing, that’s not very cool. If eat.ch is charging them for a website, then it’s not very cool either, as that “website” is little more than a placeholder page for a link to eat.ch. The “eat.ch placeholder site” ends up competing in search ranking with the restaurant’s legit site.

Then, I initially wondered if the whole purpose of these sites was to boost eat.ch’s PageRank. Incoming links from other domains count for quite a bit in PageRank calculation, so with hundreds of little sites all pointing to eat.ch, you can imagine there would be an SEO impact. If I read Google’s webspam info page correctly, this would fall under forbidden practices (ie, “Blackhat SEO”). Somewhere between “parked domains” and “paid links”. Checking the code, however, I noticed that all the links back to eat.ch are rel="nofollow", except the link to the menu. Honest oversight, or a way to sneak through the rules with only one link that “counts” for PageRank, to avoid triggering webspam alerts? Hard to say.

In any case, these placeholder sites drive PageRank, traffic, and online orders to eat.ch, who probably make a cut from any online order through their site. So you can see that even with only one “countable” link to eat.ch, this is a way to boost their business in a debatable way.

So: is what they are doing wrong, or just borderline?

If any SEO experts want to weigh in, please do!

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A Blog About Web Analytics I'm Going to Read [en]

[fr] Enfin un blog sur les "web analytics" qui semble avoir les pieds sur terre!

I’ve just stumbled upon Actionable Analytics, a web analytics blog that seems to approach measuring stuff on the web in a really sensible and serious way. I’ve started reading it, and after finding the following on the author’s About page, I’m officially a fan:

I think too often people forget to stop and ask why they are doing analysis and what they are going to do with the information. This blog is therefore about the practical, the actionable, and the business-critical. It covers every aspect of the industry, but always with a focus on doing, and not just reporting and implementation.

Jonny Longden

If you know me or have been reading Climb to the Stars for a while, you probably know that I am far from being a fan of SEO. For me, 95% of getting good search engine placement comes down to:

  • make sure your markup is nice and accessible and search-engine friendly
  • write interesting stuff
  • choose relevant titles
  • be active online.

People who obsess about keywords and “juice” tire me.

Often, I wonder. What do people have blogs for? Traffic, clicks, or pageviews? As far as I’m concerned, I write here because I want to be useful and inspire people. How on earth will my bounce rate or my page views tell me if I’m achieving that goal?

I get really pissed off at people who throw numbers together and then assume they automatically mean something. I also get annoyed at those who give their readers a worse experience accessing their content because “it makes it better for search engines” (I’m yet to be convinced that “partial posts” are really helpful, for example.) I also get really frustrated when people don’t realise that measuring something changes behaviours (comments as measure of a blog’s “success” for example — it’s so easy to game and make the numbers meaningless).

I personally think that analysis can come in really handy when you expect your visitors to go through some kind of process: buy something, download something, fill in a form, etc. Analysis can help you figure out where they get stuck or lost, and why they don’t follow through. But when your site is about “reading stuff that’s interesting and meaningful” to the reader, I’m not think it makes that much sense.

Well, I look forward to reading more of Jonny’s analytics blog to understand what the practical applications really are.

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Blog, What Happened to You? [en]

When I’m asked what the difference between a blog and a website is, I usually make this drawing to explain it.

Difference between a blog and a non-blog website

It’s not perfect, but it helps. With a “traditional” topic-based website, you have a site structure which looks like a tree, with different pages on different topics. With a blog, you have a succession of posts organized chronologically (inverse chronologically, actually) on one page. Then each post has its page, and it’s archived forever in the back-office.

The two models tend to blend — more and more sites have characteristics of both.

There are two trends, however, which irritate the hell out of me. (If I know you and you’re doing this, please don’t take it personally — I don’t hate you for it. Really. But it annoys me.) They are:

  • the blogazine
  • systematic teasers or partial posts on the main blog page.

Prepare for the rant. I’m putting on my flame-proof underwear.

Blogazines

First of all, let me say that there is nothing wrong with making a magazine with a blog CMS. But Lord, why do blogs have to try to pretend they’re all magazines? It feels like bloggers are trying to make themselves look “high-profile”, because top “blogs” like TC, RWW, etc. are actually magazines. They might have started out as humble blogs, but they are not anymore.

“Media-blogs” are a special breed of blogs. Their content is there to generate revenue directly, through advertising and sponsorships. That has an impact on their content, and on the place they try to occupy, alongside old media. Why would everybody want to look like one? Dressing like a movie-star does not make you be one — and why would everybody want to be mistaken for one? If you’re a geek or a businessman or an entrepreneur, why don’t you just be that? There’s nothing wrong with being yourself and making you approachable.

There’s nothing wrong with having a blog that looks like a blog.

Coming to practicalities, there is a real concrete reason for me, as a user, to not like it when one of the blogs I read turns into a blogazine: very often, this transformation goes with the disappearance of the “main blog page”, the page which gave blogs the place they have in the publishing world of today, the unique stable page which you could go to at any time, confident that you would find the last 10 or so things the blogger you were reading had written.

The blogazine goes with excessive categorization and silofication of blog content. And I think that’s a real shame for most bloggers who take that route. Hey, even if all your last posts are on a big mixed-up main blog page, you can still point people to individual categories if you like. That’s what category pages are for, right?

Partial posts

People put forward all sorts of good reasons to display only partial posts on their main blog page (or archive pages) — roughly the following:

  • improved SEO
  • more page views
  • increased scannability

Until somebody shows me convincing data for either of these three claims, I am going to simply say “bullshit!” (and I’m remaining polite). I’m going to put the culprits on the stage one by one and tell you why I think my reaction is justified. I don’t have any research to back me up (am planning to do some though, so if you want to lend a hand, get in touch) but I do have some reasoning which I believe holds together.

Improved SEO

I have to admit I’m biased against SEO. For me, most SEO aside from “markup your stuff properly (be search-engine friendly) and have great content” is a pile of rubbish. I mean, there are some very obvious things one needs to do for SEO, but they are “common sense” more than “secret tricks”.

If a search engine is doing its job correctly, it will pull out the page that is most relevant for the human being who typed the keywords it based the search on. Make it good for humans, roughly, and it’ll be good for search engines.

When SEO gets in the way of the human experience, I have a big problem with it. And partial posts on the blog page does get in the way of a good reader experience. Why do I know that? Because of what I call the “closed door” phenomenon. A link to click, like a folder to open, is a closed door. You don’t know what’s behind it. You don’t know if it’s worth your while. Chances are you won’t click. Chances are you won’t read the rest of the post.

Even if you know the post is going to be worth it, to read the ten posts on the home page of such a blog, you’re going to have to click on each title (all ten of them), and open them in different tabs, or go back and forth, and maybe get lost in the process.

The original blog format puts all the articles neatly one beneath the other. You start reading at the top, scroll down as needed, and before you know it you’ve read the ten articles.

So, if it really does improve SEO to display only partial articles, I would say that the problem is with the way the search engines work. We should never be creating bad user experiences for the sake of SEO.

(I’m aware that what I claim about the “bad user experience” of partial articles on the main blog page needs to be demonstrated. Working on it. Get in touch if you want to help — or if you can save us the work by showing somebody has already done it.)

How exactly are the partial articles supposed to improve SEO? Well, as you can tell, I’m no expert, but based on what I’ve heard it has to do with duplicate content. Yeah, Google is supposed to penalize duplicate content. And of course, if you publish whole posts on your main blog page, and in your archives, then you’re duplicating the content from the post page — the one you want people to land on directly when they put the magic words into the search engine.

Only… I remember very clearly, in 2007, when Matt Cutts was asked about duplicate content on blogs. (And Matt, if I’m misremembering because it feeds my theory, please set me straight.) He didn’t seem to be saying that it was really a problem. And for what it’s worth, make a note that he’s providing complete posts on his main blog page — not excerpts.

The way I understand it, the duplicate content penalty is a weapon in the war against spammers and link-farms and splogs etc. Having 2-3 copies of the same post lying around do not make your blog sploggy.

Enough for the SEO.

More page views

What can I say about this? First, the reason people obsess about page views is because of advertising. If you’re rewarded for each ad impression, the more pages are viewed, the more money you get.

Sure.

But this begs the question: how much are you willing to sacrifice of the user experience (see above) for a few dollars? Most advertising revenue on blogs is miniscule.

People imagine that “more page views = more articles read”. Nope. I can read ten articles on your home page for only one page view if you publish whole articles. So of course, if you switch to excerpts only, you’ll see an increase in page views. But it doesn’t mean you’re being read more. Don’t be fooled. (This would need to be proved, of course — but the so-called proof that the excerpt method increases page views is worthless in my book, because it’s measuring something that isn’t really meaningful, unless your purpose in life is to sell ads on your blog rather than be read, which is your right, but in which case maybe I’m not going to be that interested in reading you anymore.)

I don’t care about my page views. I just want people to read my articles.

Increased scannability

This one is easy to deal with. Of course, it makes it easier to scan the articles on the first page, if it’s kept short by trimming the articles. Personally, I’m all for a display option that will allow you to see just a list of post names, or a list of post names plus excerpts. Feedly allows this kind of thing.

But do you want to be read, or scanned? Do you want people to read the first two paragraphs of your articles, or the whole articles? Do you prefer to have them scan more headlines, but click less to access the whole articles?

Again, the choice is a non-choice as far as I’m concerned.

The blog is not dead

For the last years, we’ve seen the “blog is dead” meme pop up regularly. I was recently interviewed on this topic by the Swiss National TV — just to show you it’s still around. Aside from the rise of Twitter and Facebook, the rise of the blogzine is often cited as proof of the death of blogs.

Bullshit. The bloggers are still there. We’re still there. We’re not going anywhere. (I need to write more about the so-called death of blogs.)

Now, please go and get rid of those partial articles on your blog pages.

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Le placement dans les moteurs de recherche [fr]

[en] A document on how search engins function and how to improve indexing for your site, which I wrote for a client over June/July. If this interests you, you should definitely check out my notes on Matt Cutts' Whitehad SEO tips for bloggers.

*Ceci est un document rédigé pour un client en juin/juillet 2007. Un grand merci à Béatrice pour son assistance éditoriale! Si vous voulez l’imprimer et le lire tranquillement, je vous recommande de [télécharger le PDF (6 pages)](/files/Le-placement-dans-les-moteurs-de-recherche–Stephanie-Booth–07-2007.pdf). Ce document est distribué sous une [licence Creative Commons by-nc-sa](http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.5/ch/deed.fr).*

#### Introduction

On est souvent tenté de mesurer le succès d’un site internet par son placement dans les moteurs de recherche [1]. En effet, un bon placement dans les moteurs de recherche peut être un indicateur parmi d’autres du succès d’un site. Malheureusement, le fonctionnement des moteurs de recherche en général et du positionnement en particulier est difficile à comprendre et amène souvent à avoir des attentes peu réalistes en la matière, en particulier l’exigence des résultats précis pour certains mots-clés donnés.

Le positionnement dans un moteur de recherche ne peut pas être contrôlé [2]. On peut l’influencer positivement en soignant certains aspects techniques ou rédactionnels du site, mais le facteur principal dans un bon placement demeurera inévitablement la qualité du contenu.

En fait, le placement dans les moteurs de recherche est une conséquence de la popularité d’un site, et non sa cause. (Même si, bien entendu, un bon placement peut amener des visiteurs au site — mais un bon placement seul ne suffit pas.)

#### 1. Comment fonctionne un moteur de recherche ?

##### 1.1. Fonctionnement général

La fonction principale d’un moteur de recherche est de fournir à son utilisateur la liste des pages Internet correspondant aux mots-clés que celui-ci aura spécifiés. Généralement [3], cela revient à fournir une liste de pages contenant ces mots-clés. Cela est en soi une opération relativement simple. Ce qui est très complexe, par contre, c’est le classement de tous ces résultats afin de mettre en tête de liste les plus pertinents. L’algorithme utilisé par Google à cet effet est secret, et comprend une bonne centaine de variables. On saisit donc aisément pourquoi il n’est pas possible de contrôler sa position dans un moteur de recherche. D’ailleurs, si ça l’était, ce positionnement perdrait tout son sens…

Le premier facteur qui va influencer le placement est bien entendu le contenu de la page : les mots-clés y apparaissent-ils? Sont-ils proches les uns des autres, ou bien éloignés ? Apparaissent-ils une seule fois, ou bien plusieurs fois ? Apparaissent-ils dans le titre de la page, dans les divers titres qui organisent le contenu de celle-ci, dans le corps du texte, en gras, dans un lien, dans des citations, en haut de la page, en bas de la page… ?

Un autre facteur qui va avoir beaucoup d’influence sur “l’autorité” que Google accordera à un site Web est le nombre de liens entrants vers ce site. De plus, la provenance de ces liens a une importance : le “pagerank” (autorité) se calcule de façon circulaire. Logiquement, les liens provenant de sites dont l’autorité est déjà reconnue auront plus d’impact que des liens provenant de sites moins cotés (mais un grand nombre de liens provenant de sites peu cotés comptera également…).

Le fait de définir des “mots-clés” [4] dans les différentes pages du site était très important pour le placement dans les moteurs de recherche à une certaine époque (pré-Google). Maintenant, l’importance de ces mots-clés est très limitée, voire même nulle selon certains.

##### 1.2. Le choix des mots clés

Lorsque l’on cherche à mesurer la performance d’un site dans Google, par exemple, on introduit dans le moteur de recherche des mots clés qui semblent pertinents par rapport au contenu du site en question. Mais ces mots-clés sont-ils ceux qu’introduiraient les personnes faisant partie du public-cible du site?

Il est en fait très difficile de deviner quels mots-clés un internaute recherchant une information donnée va introduire dans un moteur de recherche. Parfois, les gens y tapent des questions entières. Parfois juste un mot. Parfois, les mots pour lesquels ils imaginent que le site web dont ils auraient besoin aura été optimisé. Et parfois encore, l’information qu’ils tirent du site et qui a de la valeur pour eux n’est pas celle qu’imaginait l’auteur du site.

Se focaliser sur certains mots-clés n’est donc pas une stratégie très porteuse. Il vaut mieux se concentrer sur le référencement général du site et la qualité de son contenu, et laisser au moteur de recherche le soin de déterminer quels sont les mots-clés les plus pertinents pour lui.

##### 1.3. Langue et géographie

Un moteur de recherche comme Google donne la possibilité de limiter les langues dans lesquelles la recherche est effectuée, ou de circonscrire la recherche à un pays donné. Il faut cependant prendre garde au fait que la détection de la langue ou du pays de provenance d’une page peut facilement être erronée. La langue est détectée automatiquement en analysant le contenu de la page (ce qui crée vite des problèmes lorsqu’une page contient plus d’une langue), et pour ce qui est du pays, il semblerait que la localisation physique du serveur hébergeant le site web soit déterminante.

Notons également qu’une recherche “en français” donne des résultats légèrement différents selon qu’on utilise google.fr ou google.ch.

Il ne faut donc pas trop compter sur ces distinctions qui fluctuent facilement — mais elles ont le mérite de rappeler qu’un site visant un public local est “en compétition”, pour ce qui est de la pertinence des mots-clés, avec tous les autres sites publiés dans la même langue. Les seules véritables frontières sur internet sont linguistiques.

#### 2. Que conclure d’un placement insatisfaisant?

C’est souvent le constat d’un placement peu satisfaisant dans les moteurs de recherche qui amène à se demander ce que l’on peut faire pour l’améliorer. Il est important, tout d’abord, de ne pas perdre de vue l’élément de subjectivité que comporte un tel constat. Le placement n’est pas quelque chose d’absolu: une page va être classée en fonction de sa pertinence par rapport aux mots-clés qui ont été donnés comme critères de recherche. La sélection des mots-clés doit donc se faire très soigneusement s’ils doivent servir à évaluer d’une façon ou d’une autre si le placement est “bon”.

Les causes d’un placement insatisfaisant peuvent être multiples. Pour y remédier, il est important des les identifier correctement. Tout d’abord, il faut distinguer parmi les facteurs agissant sur le placement ceux qui sont “internes”, propres au site placé, et donc sur lesquels on peut agir, de ceux qui sont “externes”, sur lesquels on n’a pas prise.

##### 2.1. Facteurs externes

Ils sont au nombre de deux:

* les mots-clés choisis
* les sites “concurrents”

Chaque site est placé dans la liste des résultats pour les mots-clés choisis par rapport aux autres sites ayant un contenu similaire (potentiellement pertinent pour les mots-clés recherchés). Obtenir un “bon placement” dans un tel cas de figure sera donc une toute autre histoire s’il s’agit d’un domaine dans lequel il existe quantité de sites ayant déjà une présence forte, ou si le domaine en question est relativement peu documenté sur internet.

##### 2.2. Facteurs internes

Les facteurs internes influençant le positionnement d’un site sont les suivants:

* qualité du contenu
* mise en valeur rédactionnelle du contenu
* mise en valeur technique du contenu

La qualité du contenu influence de deux manières le placement. Premièrement, d’une façon tout à fait mécanique, comme expliqué plus haut: la fréquence et la place des mots-clés dans le texte de la page est analysé et interprété par le moteur de recherche. Celui-ci, par contre, n’a aucun moyen d’évaluer la “qualité” d’un texte au sens où un être humain pourrait l’entendre. Cette “qualité” est en fait mesurée au nombre de liens entrants établis par d’autres créateurs de site. Ce n’est donc pas directement le moteur de recherche qui est influencé ici, mais les êtres humains qui jugeront le contenu digne ou non d’une mention sur leur site.

La “mise en valeur rédactionnelle” consiste à organiser le texte d’une façon qui tienne compte de la manière dont le moteur de recherche indexera le contenu: que va-t-on regrouper sur une même page? Quelles expressions choisir pour les titres? comment utiliser gras, liens, sous-titres de façon adéquate?

La “mise en valeur technique”, quant à elle, consiste à s’assurer qu’il n’y a pas d’obstacles techniques à la bonne indexation du site et à la création de liens vers les différentes pages qu’il comporte. Par exemple, on évitera les cadres (“frames”), les liens en javascript, le balisage non sémantique, etc.

Lorsque le référencement n’est pas satisfaisant, il convient donc de repérer dans quel domaine les améliorations doivent être faites. Pour ce faire, on regardera dans l’ordre:

* les aspects techniques
* les aspects rédactionnels
* le contenu proprement dit.

En effet, s’il y a des obstacles techniques majeurs à une bonne indexation, il ne sert à rien de s’acharner à améliorer la qualité ou l’intérêt du contenu. Celui-ci est peut-être parfaitement adéquat, mais il n’est simplement pas mis correctement en valeur. Une fois que la qualité technique du site est assurée, on peut s’intéresser à la technique de rédaction, par exemple en améliorant la façon dont les titres sont choisis, ou en optimisant la façon dont le contenu est organisé sur les diverses pages du site.

C’est seulement une fois ces questions techniques réglées (du moins pour ce qui est des grandes lignes) que l’on peut réellement évaluer si la qualité proprement dite du contenu est en cause. Et à ce moment-là, il est important d’inclure dans l’évaluation les facteurs extérieurs comme la place occupée par les autres sites consacrés à des sujets similaires.

#### 3. Que faire pour améliorer le placement général ?

Encore une fois, la chose principale à faire pour avoir un bon placement est d’avoir un contenu de qualité. En effet, les algorithmes des moteurs de recherche visent à mettre en avant les pages qui sont utiles aux gens faisant les recherches — le contenu est donc primordial.

Les créateurs de sites peuvent ensuite aider les moteurs de recherche à indexer correctement leur contenu en prenant garde à certains points:

Aspects techniques :

* utiliser un balisage HTML propre et sémantique
* prévoir une architecture de site qui encourage les autres propriétaires de sites à faire des liens vers différentes pages de celui-ci
* créer suffisamment de liens entre les différentes parties du site pour permettre une navigation facile (particulièrement dans le corps du texte lorsque cela est pertinent)
* utiliser un schéma d’URL “sympathique” pour les moteurs de recherche
* éviter les frames (cadres), les images représentant du texte et les liens en javascript.

Aspects rédactionnels :

* structurer les pages avec titres et sous-titres
* choisir des titres qui contiennent des mots-clés en adéquation avec le contenu de la page.

On notera qu’il y a deux sortes de “bon placement”: l’autorité que Google confère à une page de façon générale, ou “PageRank” [5], et la position dans laquelle cette page se trouvera pour la recherche de mots-clés précis.

Une page peut avoir un très bon PageRank mais être mal placée pour une recherche selon certains mots-clés. Cela peut être le cas parce que ces mots-clés n’occupent pas une place assez prédominante (au sens de Google) dans la page, voire n’y figurent pas (!). Mais aussi, d’autres sites existent peut-être dont le contenu relatif à ces mots-clés est plus pertinent. Cette pertinence apparaîtra (aux yeux du moteur de recherche) à travers la place qu’occupent ces mots-clés dans le contenu de la page en question et des pages proches, et surtout à travers les liens entrants vers cette page: le texte de ces liens utilise-t-il régulièrement ces mots-clés, ou non?

Par exemple, on trouvera normal qu’en tapant les mots-clés “prévention+sida” le premier résultat apparaissant soit , un site consacré uniquement à la prévention Sida, plutôt que , la page à ce sujet sur ciao.ch, un site qui comporte des informations sur des sujets très variés.

#### 4. Qu’apporte un bon placement ?

Il peut être utile de regarder d’un peu plus près les raisons qui poussent à vouloir un bon placement dans un moteur de recherche. Effectivement, un site bien placé, qui se situe dans les premiers résultats pour les mots-clés que recherchent les gens qui seraient intéressés par le contenu du site, va attirer plus de visiteurs par ce biais.

Gardons cependant à l’esprit que le placement est un moyen d’attirer des visiteurs, et non une fin en soi. Ce n’est d’ailleurs pas le seul moyen d’attirer des visiteurs sur son site: les gens peuvent aussi y arriver parce qu’ils ont cliqué sur un lien se trouvant sur un autre site, parce qu’on leur en a parlé, ou qu’on leur a envoyé l’adresse par e-mail, chat, ou messagerie instantanée.

Ces derniers moyens font intervenir quelque chose qui est de l’ordre du bouche à oreille: une recommandation “de personne à personne”, qui est généralement beaucoup plus efficace qu’une entrée dans un répertoire automatisé (le moteur de recherche), et qui prend de plus en plus d’importance dans l’internet d’aujourd’hui. Un lien sur un site web est une recommandation, et cela d’autant plus si ce site est un site personnel, comme un blog, par exemple.

Bien entendu, les résultats des moteurs de recherche vont refléter la part “internet” de ces recommandations en bouche à oreille. Une adresse web transmise dans une liste de discussion par e-mail va se retrouver indexée via les archives en ligne de celle-ci. Les blogs sont des sites internet, et “comptent” évidemment pour le moteur de recherche — d’autant plus que bon nombre d’entre eux sont en fait très bien “cotés” (PageRank).

Si beaucoup de propriétaires de sites jugent que le contenu d’un site vaut la peine qu’on en parle, le placement de ce site dans les moteurs de recherche va s’en trouver amélioré, mais ce placement est la conséquence de cet intérêt et non sa cause. Tenter d’agir directement sur le placement est donc insuffisant: c’est le contenu du site qui va jouer un rôle prépondérant.

#### Conclusion

Le placement d’un site dans un moteur de recherche est un indicateur de qualité parmi d’autres. Ce placement ne peut pas être contrôlé, et ne dépend pas uniquement du site concerné — il est toujours relatif au reste du matériel existant sur internet.

Il est bien plus efficace d’agir sur le contenu et la qualité formelle d’un site afin de l’améliorer plutôt que de chercher à obtenir directement un résultat en termes de placement par rapport à certains mots-clés, objectif qui est souvient peu réaliste.

#### Notes

1. La plupart des moteurs de recherche fonctionnent sur le modèle de Google. Si ce document parle des moteurs de recherche en général, c’est plus particulièrement de Google et des moteurs de recherche fonctionnant sur des principes similaires dont il s’agit ici.
2. Les organisations qui garantissent un placement dans les x premiers résultats pour tel ou tel mot-clé utilisent des techniques peu éthiques qui reviennent en somme à tricher avec les algorithmes de classement des moteurs de recherche []. D’un moyen pour mesurer quelque chose (la qualité), le placement devient un but en soi.
3. Google tient en effet également compte des mots utilisés pour créer des liens vers une page donnée. Le “googlebombing” abuse de ce fait pour imposer une page spécifique en première position lorsqu’on l’on recherche certains mots-clés, en obtenant qu’un grand nombre de sites Web utilisent ceux-ci dans le texte de liens pointant vers cette page. Un exemple célèbre plaçait la biographie officielle de George Bush en première position des résultats lorsque l’on cherchait l’expression “miserable failure”, même si la page ne contenait bien sûr pas cette expression. Voir aussi .
4. Ces fameux mots-clés, importants pour les moteurs de recherche de la génération précédant Google, sont ceux que l’on place dans la balise HTML .
5. Le PageRank est une valeur allant de 0 à 10 et qui est basée sur le nombre de liens entrants vers une page, pondérée par la valeur de PageRank de la page sur laquelle se trouve ce lien.

*A lire aussi, en anglais: [Matt Cutts: Whitehat SEO Tips For Bloggers](http://climbtothestars.org/archives/2007/07/22/wordcamp-2007-matt-cutts-whitehat-seo-tips-for-bloggers/), les notes que j’ai prises lors de sa conférence à WordCamp (San Francisco).*

Similar Posts:

WordCamp 2007: Matt Cutts, Whitehat SEO Tips for Bloggers [en]

*Here are my notes of [Matt’s session](http://2007.wordcamp.org/schedule/search-engine-optimization/). Might be inaccurate, blah blah blah. Oh, and RSI, so might be a bit short. Check out the [post on Matt’s blog](http://www.mattcutts.com/blog/speaking-at-wordcamp-later-today/) too.*

**Update, August 2007:** Matt wrote another blog post in which you’ll find [links to his Powerpoint presentation and the video of his talk](http://www.mattcutts.com/blog/whitehat-seo-tips-for-bloggers/).

WordCamp 2007 Matt Cutts

Google doesn’t hate your site. [Some guy](http://alexchiu.com) invented an immortality device (with magnetic rings). His site looks like the love-child of Geocities and MySpace. He claims to have been repressed by Google because of the immortality device. No! Instead, view the source of the page. Ugly things hidden in it! Hundreds of words in a tiny textarea! Hence, the penalty.

Good plugin: [SEO Title](http://www.netconcepts.com/seo-title-tag-plugin/) (swaps the name of your blog with the name of your post).

Don’t put your blog at the root of your domain:

– what if you want something besides a blog?
– people link to main page and main blog page, so you get some extra links that way.

Think about it.

Call your blog “blog” and not “wordpress” — you never know if you might switch.

What do SEOs know that bloggers might not?

**Keywords**

What might people be typing to search for your stuff? example… “[lol kittens](http://flickr.com/photos/tags/lolkittens)”! Don’t spam, but if you know what people are searching for, there are perfectly natural ways of slipping them in your posts. Use synonyms! *steph-note: it’s also better writing than repeating the same words over and over again.* Use this knowledge for good, not for evil!

Use category names which are good keywords. Dashes are best to separate words. Then underscores. No spaces is dreadful.

But wait! If everything is already in place, don’t completely mess up your urls to change. Leave the old stuff as it is, and make the new stuff better.

Use alt tags, or the blind guy at Google will get really angry. 3-4 relevant words. Keep it short.

Q: does having .php .html .asp in the URL make a difference?

A: nope. just avoid .exe 😉

Dynamic URLs are treated just as static URLs. However, keep the number of parameters low.

Should I do an audio podcast, or a video? Well, depends on how pretty you are. If you’re not sure, try hotornot.com.

**Usability**

Make sure your site is crawlable (WP: good).

Q Ben Metcalfe: what about duplicate content WP archives create? Supplementary results?

A: Not too bad, but WP does suffer a bit from the fact you can get to a post from 3-4 different ways. Will have WordPress wishlist at the end of the talk.

Make sure post creation dates are easy to find.

Q: Does Google care about the number of slashes in a URL? (Date in URL)

A: Google doesn’t care about link depth.

**Moving to a new IP**

1. Reduce your DNS time-to-live
2. Back up your site, bring it up on new IP.
3. Watch Googlebot and user traffic until they fetch the site from the new IP address.
4. Take down the old site.

*steph-note: heck, will be doing that soon.*

Q: for mobile/iPhone, different site, or different stylesheet?

A: if you can, different stylesheet.

A2 from public: use Alex King’s wp-mobile plugin

**Moving to new domain**

– use a 301 redirect

better:

– do 301 on one subdirectory and when that is ok do the rest
– write to everyone and ask them to update their links (useful!)
– standardize www or [no-www](http://no-www.org/) but don’t use both, also slash/no-slash

**Free Google tools**

– webmaster console
– feedburner (you can get feeds.mydomain.com rather than feeds.feedburner.com with MyBrand for free *steph-note need to do that!!* so you can leave feedburner…)
– custom search engine
– adsense
– google analytics

**Webmaster Console**

It’s at [google.com/webmasters](http://google.com/webmasters)

A famous web publisher used robots.txt to blog Google completely, then called in a panic “what’s the matter! Google is blocking me!”.

– test robots.txt before pushing live
– submit an authenticated spam report
– remove URLs (for emergencies, useful!)

You can see the backlinks — who’s linking to your site.

Q: can google analytics harm your search results? (?)

A: nope.

You can see crawl errors which can give you hints on making your 404 handling better. Also, tell Google what your preferred domain is (www or not).

“Get noticed, then get traffic from Google” rather than “Get traffic from Google, then get noticed” (*steph-note: yay, exactly the position I defended in a whitepaper on search optimisation for a client!*)

Ideas:

– PDF sign converter
– Lolcat builder
– iPhone app directory
– say Google fast
– sell your moustache on eBay — linkbait!
– free hugs campaign
– tutorials
– analysis
– hunting down wikipedia defaces
– liveblogging
– create controversy (like Dvorak!) — linkbait!
– mention Robert Scoble
– make lists (13 reasons why something rulez/sux0rs)
– …

Be creative! (Well, maybe we need to embrace the fact there are many ways to get attention, and linkbait is one…)

*steph-note: Matt is deadly funny… watch the video of the talk if it exists.*

If you get popular enough, people might want to hack you. You can make your wp-admin accessible only via a whitelist.

A to Q: Google doesn’t look at meta tags much.

Don’t worry about the algorithm too much, focus on compelling content.

If you’re buying/selling links, make sure they don’t affect search engines.

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Musique: bénéfices d'une bonne stratégie internet [fr]

[en] This is a description of the benefits a musician or singer can find in implementing a sound internet ("web2.0-ish") strategy (blogs, social software, online presence...). It's lifted from a project proposal I sent a client recently, but it's in my opinion general enough to be of interest to other people. Oh, and check out SellABand.

Pour une personne faisant carrière dans le monde de la musique, avoir une bonne stratégie internet apporte un certain nombre de bénéfices non-négligeables. J’entends ici par “bonne stratégie internet” le fait de s’ouvrir à la dimension sociale et participative de l’internet vivant (blog, outils de social networking, sites communautaires, etc.) et de se “mouiller” dans cette culture. Expliquer ce genre de chose fait partie de mon travail de [consultante en blogs ou spécialiste(!) de la culture en ligne](http://stephanie-booth.com) (je cherche encore et toujours un moyen concis et efficace de décrire ce que je fais…)

Ce qui suit est une description des bénéfices auxquels pourrait s’attendre un chanteur ou un musicien s’il décide d’investir dans ce média intelligemment. En fait, cet argumentaire est repris presque tel quel d’une [proposition de projet](http://climbtothestars.org/archives/2007/02/07/martin-roell-getting-started-in-consulting-lift07/) que j’ai envoyée récemment à un client. Je le reproduis ici car il est assez général et peut à mon avis intéresser autrui.

#### Un site web facile à mettre à jour et bien référencé

Aujourd’hui, il est indispensable d’avoir un site web qui soit bien référencé et facile à garder à jour. Les outils de blog comme WordPress sont des systèmes de gestion de contenu légers et techniquement relativement faciles à manipuler.

Ils permettent à une personne n’ayant pas de compétences techniques particulières de publier et d’organiser le contenu du site et de le faire croître au fur et à mesure. Le site ainsi construit contient donc aussi bien une partie “blog” (organisée chronologiquement, qui donne en tous temps et un coup d’oeil les informations les plus fraîches) et une partie “classique” organisée hiérarchiquement (pages “contact”, “bio”, “discographie” etc.). Quelques sites construits sur ce modèle: [le blog du CRAB](http://crablog.net), [Groupe Vocal Café-Café](http://cafecafe.ch) et [Vibrations Music](http://vibrationsmusic.com).

De plus, ces outils séparent complètement le design du contenu du site: il est donc très aisé de changer la ligne graphique du site sans avoir besoin de toucher au contenu lui-même. La structure des pages est également telle qu’elle encourage un bon référencement par les moteurs de recherche (accessibilité, balisage sémantique), sans avoir recours à des techniques de SEO (“Search Engine Optimisation”) parfois douteuses.

En deux mots, gérer un site internet avec un outil de blog permet de le mettre à jour soi-même très facilement et garantit un bon placement dans les moteurs de recherche, en fonction du contenu du site bien entendu.

#### Tirer profit de la dimension sociale d’internet pour la promotion

Internet n’est pas juste une plate-forme de publication, à la différence d’un média traditionnel. C’est un lieu de vie, d’échanges, de relations, de bouche-à-oreille et de conversations. Cette dimension d’internet est souvent encore mal comprise et son importance sous-estimée. Avoir un site permettant les commentaires du public en regard des publications (une des caractéristiques du blog) est un premier pas. Il existe des également des dizaines de services, centrés ou non autour de la musique, qui permettent d’avoir un pied-à-terre virtuel dans diverses communautés en ligne. En comprenant les dynamiques sociales en jeu, on peut augmenter encore sa visibilité sur internet et lui donner une dimension plus humaine et personnelle.

Rassembler une communauté sur internet autour de soi ou de son travail ajoute un double bénéfice: la communauté est visible, ce qui peut attirer l’attention de personnes extérieures (médias traditionnels ou organisateurs d’événements) et encourager autrui à la rejoindre; d’autre part, les membres de la communauté sont eux-mêmes au centre de leur “réseau personnel”, leur propre communauté, dans laquelle ils jouent un rôle d’influenceur. Cette dynamique existe hors internet bien évidemment, mais elle est décuplée sur internet par l’absence d’obstacles géographiques et la facilité avec laquelle on peut faire circuler des informations dans le monde numérique.

#### Mettre de la musique à disposition en ligne et favoriser ainsi sa diffusion

Mettre à disposition sa musique en ligne favorise de façon générale sa diffusion, et donne l’occasion à des personnes qui ne l’auraient pas eue autrement de l’écouter et de l’apprécier. C’est la popularité d’un artiste auprès de son public qui va influencer les ventes de CD, et non le contraire. Il est donc intéressant d’une part d’utiliser internet comme véhicule ouvert de diffusion de la musique (afin d’augmenter visibilité et popularité), et également de permettre l’achat de CDs ou d’autres produits via internet, ce qui libère le public des contraintes géographiques. L’utilisation de licences adaptées ([Creative Commons](http://creativecommons.com)) permet de protéger les droits commerciaux tout en encourageant le partage et la diffusion de la musique.

Des sites comme YouTube, consacrés à la publication et au partage de vidéos, ou MySpace, ont déjà eu un impact considérable dans le lancement d’artistes, parfois avec des moyens extrêmement limités. La promotion du matériel ne coûte rien, elle est faite par le public qui lui trouve une valeur suffisante pour le partager avec son réseau.

#### Se former aux nouveaux médias afin d’être autonome et adéquat

Internet est un média (ou une collection de médias) dont une des caractéristiques principales est de contenir une dimension conversationnelle ou participative. Ces médias sont nouveaux et encore relativement mal maîtrisés en général, et ceci d’autant plus que l’on a pas eu l’occasion d’y être exposés passivement en grandissant. Ces nouveaux médias ont également comme caractéristique de remettre l’individu (avec sa personnalité propre) au centre, de favoriser le contact direct en libérant des intermédiaires, et de mettre en avant les valeurs de transparence, d’authenticité et d’honnêteté. Une formation sérieuse à l’utilisation adéquate de ces médias permettra d’en faire un usage efficace et autonome, et également d’éviter des faux-pas dûs à une méconnaissance de la culture en ligne.

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