Lisbonne, côté Expo [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

J’étais prête moralement à me rendre à Lisbonne via le train de nuit (25 heures de voyage), mais j’ai par chance réussi à slalomer de justesse à côté du nuage de cendre volcanique pour ma troisième visite de cette ville que j’apprécie particulièrement.

Comme il y a deux ans, je loge du côté de l’Expo’98, alors que pour ma première visite, je logeais au coeur de la ville. C’est comme si j’avais deux Lisbonne: la moderne et l’historique. Hier, j’ai donc flâné le long de la rivière pour aller visiter l’océanarium, dont je vous parlerai dans un autre billet. Pour le moment, quelques images de Lisbonne, côté Expo — de jour, parce que mes précédentes visites étaient surtout nocturnes.

Lisbon Expo 01

Personnellement, je n’ai aucune idée si ce quartier est considéré comme architecturalement réussi, ou non. Pour ma part, je l’aime beaucoup. J’aime l’eau, déjà, donc mettez-moi sur un quai, et c’est déjà la moitié du travail.

Lisbon Expo 04

J’ai décidé de prendre la passerelle, pour être la plus aquatique possible. Visiblement, c’est ici que les habitants du coin viennent faire leur footing. Sur la gauche, le pont Vasco de Gama, très imposant de près.

Lisbon Expo 21

J’aime les immeubles qui longent le parc et la rivière. Formes modernes, couleurs. On met de la couleur sur des maisons, et ça me plaît (vous vous souvenez de Troyes?)

Lisbon Expo 14

Lisbon Expo 16

Je sais que l’Expo était il y a plus de dix ans, mais ce quartier me donne un sentiment de ville du futur. Comme ces deux tours coiffées d’un bonnet rappelant un peu l’Alien de Gyger, face à la rivière, comme deux vaisseaux spatiaux posés à deux pas de la gare Oriente.

Lisbon Expo 08

Le thème de l’Expo, c’était l’océan. Et ça se voit. Les bancs ondulent sur place, et certains immeubles on des façades en forme de vague.

Lisbon Expo 13

Lisbon Expo 22

Si on fatigue, on peut se poser sur un banc-bloc coloré, ou prendre la télécabine, ce que j’ai fait à mon retour de l’océanarium (vous en faites pas, je cherche toujours comment prononcer ce mot en français!)

Lisbon Expo 26

Lisbon Expo 28

Cette petite promenade en photos ne serait pas complète sans une plaque d’égoût de l’Expo ’98 — une collection, ça se prend au sérieux!

Lisbon Expo 23

Retour en plaine [fr]

Comme ces jours ont filé! On a marché, marché, grimpé, bûcheronné. De retour chez moi, je suis physiquement épuisée, je me suis vidé la tête, et contrairement à il y a trois semaines, je ne me sens pas ralentie, mais plutôt boostée.

Autres vacances, autres gens, autre rythme, autre effet.

J’ai pris des tas de photos, de nouveau. On a eu de la chance avec le temps, même si on s’est fait rincer un peu (au Col des Essets, notamment). Le programme des ces quelques jours en altitude?

Vendredi 15, tronçonnage des troncs d’arbustes coupés il y a trois semaines. Soirée tranquille à jouer (kalah et backgammon).

Samedi 16, départ peu matinal (et malgré le beau temps) pour le Col de la Croix. On a une voiture, on en profite! Une petite grimpette dans les Pyramides de Gypse (histoire de s’échauffer et de se préparer moralement pour l’initiation à la Via Ferrata prévue pour le lendemain… ou le surlendemain), suivie par un petite pique-nique et une autre grimpette (moins d’escalade, plus de dénivellation) jusqu’au Meilleret, avec détour involontaire par l’Encrène.

Ça fait un peu journal de voyage, comme je raconte ça, non? 🙂

On coupe à travers pâturages depuis le Meilleret pour descendre sur le Lac des Chavonnes (fort joli) où un petit restau sympa nous attend (et une tomme de chèvre fraîche sur lit de salade pour moi). On repart pour Bretaye via son lac et une séance course-photos avec les bébés grenouilles qui en habitent les rives.

On continue via le Col de Bretaye pour la promenade “poussette-compatible” jusqu’au Col de la Croix, via Ensex. Nos jambes en ont bien marre, mais on s’arrête toute de même en route pour photographier une amanite tue-mouches. Vers 20h, on est enfin de retour à la voiture.

Une fois les pâtes carbonara avalées, les photos de la journée regardées, et une bonne pile de bois de cheminée brûlée, il est quasi minuit…

Dimanche 17, le temps n’est pas à la Via Ferrata. On part pour Solalex avec le projet de monter à Anzeinde en taxi et puis de faire le tour de l’Argentine (5 heures de marche). A Solalex, on décide de monter à pied à Anzeinde. Il est environ 14h quand on y arrive, et le temps de manger, il est très clair que notre tour de l’Argentine ne se fera pas. En plus, il y a des nuages partout et l’orage menace.

On décide de se limiter au Col des Essets. On se met en route dans une purée de pois qui bouche la vue à 20 mètres, et on se fait rincer propre en ordre une fois au col. Malgré les éclaboussures sur les objectifs, on s’arrête pour prendre des photos, assez longtemps en fait pour que la pluie se calme et que le soleil réapparaisse en compagnie d’un magnifique arc-en-ciel. La vue se dégage complètement. On reste un bon moment à admirer les montagnes d’en haut, et je commence à faire des projets de Col des Chamois (pour une autre fois, hein).

Lundi 18, après un réveil un poil tardif (on a ouvert le Trivial Poursuite la veille au soir), on se met en route pour la fameuse Via Ferrata. Que dire? Il faut regarder les photos. On a renoncé à commencer par le début un peu abrupt (c’était une initiation) pour entamer la route par l’échappatoire. Quelques passages difficiles, un pique-nique avec vue imprenable sur la vallée, et une tyrolienne pour terminer (qui m’a vu faire le singe sur le câble à la fin, la tête en bas et les pieds en l’air, pour pouvoir décrocher ces sacrés mousquetons — la corde de la poulie avait fait des noeuds, du coup je touchais à peine par terre à l’arriveé).

Le soir: taille-haies. Taille-haies. Et le lendemain matin: taille-haies. Le jardin est bien propre.

A voir aussi, les photos de Corinne: premier jour, deuxième jour, troisième jour. Et moi qui lis la carte:

Stephanie lit la carte.