Couloir ou fenêtre? L'avion idéal pour le passager [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Il y a quelques mois, Lonely Planet faisait un petit sondage vite fait bien fait pour savoir si les gens préféraient les places côté couloir ou fenêtre dans l’avion.

Je vous le donne en mille: près des deux tiers des personnes ayant répondu au sondage préfèrent s’asseoir côté fenêtre. Quelle surprise…

Du coup, le blog de voyage Lonely Planet se demande comment on pourrait concevoir un avion répondant mieux aux demandes des passagers en matière de places fenêtre disponibles (parce qu’en pratique, dans un avion de ligne, la proportion de sièges côté fenêtre ne dépasse pas 40%, grand maximum).

Leurs deux propositions sont assez sympas: premièrement, l’avion à deux fuselages parallèles (on double presque ainsi le nombre de fenêtres), et deuxièmement, l’avion à sol en verre (faut pas avoir le vertige). Allez jeter un oeil sur les images illustrant ces idées — l’article lui-même est en anglais.

Nostalgie de quartier [fr]

La Place de la Barre par une après-midi ensoleillée de printemps, et des souvenirs qui reviennent.

Alors que je monte en voiture l’Avenue de l’Université, par cette belle journée ensoleillée qui sent doucement le printemps, voilà  que je me retrouve propulsée huit ans en arrière, à  la même époque de l’année.

Ma dernière année de chimie. Une année de judo intensif, de remise en question, de boulversement émotionnel. Une époque où je me retrouvais souvent au Sherlock’s de la Place de la Barre (c’était avant la faillite) et où j’ai recommencé à  écrire. Ma vieille BMW parcourait souvent les routes du coin, entre le dojo, l’université, et le domicile parental qui m’hébergeait encore.

Je suis sur la placette qui surmonte le tunnel, avec vue sur la place. Il y a l’école derrière et le bruit des enfants dans la cour; la terrace du bistrot déborde de son territoire d’alors.

Sur ce même banc où j’écris ces lignes, un an plus tard (en février pour être précise), je lisais La phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty en cinq jours. Je m’y suis peut-être assise encore l’année suivante, je ne sais plus trop bien, puis est venu mon dernier printemps difficile en Suisse avant de partir pour l’Inde, le retour en Suisse, Orange, et maintenant, la fin d’Orange…

C’est une odeur dans l’air — je ne peux pas vous en dire plus.