Thinking Too Much [en]

[fr] J'ai un peu tendance à penser trop, et à ne pas vivre assez. Aujourd'hui, avec le côté un peu compulsif de la consommation d'infos en ligne (hello, Facebook!) je crois que je suis retombée dans ce piège.

At some point during my young life, in my mid twenties, it dawned on me that I was thinking too much for the amount of life I had racked up until then. Barely post-adolescent brains will go a bit overboard, of course, but this has happened to me a couple of times since. In my mid-thirties, for example: I had spent a lot of energy trying to figure out the world, people, relationships, myself, life, death and the like. I did study philosophy and history of religions, after all.

Green

Today, I’m wondering if I’m not thinking too much — again. But it’s taking a different shape. Although I’ve long been skeptical about all the alarm bells ringing about information overload, I have come to believe that there is something to say about our access to, and relationship with, all the information now at the tip of our fingers. And it’s clear to me that there is something compulsive in the way I go after information.

This was the case for me before the internet. I’ve always been an avid reader. I’ve always loved understanding things. I collected stamps. Then fonts, and even AD&D spells (don’t laugh). At university, I loved immersing myself in a topic, surrounded with piles of books and articles, going through them for hours and seeing a big muddled mess of ideas start to make sense. So, imagine when the internet came along. As far as my academic life goes, that was largely when I was working on my dissertation.

My compulsive search for information has served my life well when I have managed to harness it for concrete projects (write a dissertation; publish a blog post; gain expertise). I even wondered if there was a way to use it to earn money some way. But today, I feel it is leading me around in circles on Facebook, mainly. There is so much interesting stuff to read out there. I still want to understand the world, people, life, love, politics, beliefs, education, relationships, society… And I will never be done. But the internet allows me to not stop.

My tendency to “think too much, live not enough” has found an ally in the  compulsive consumption of online media.

Time to think less, and accept I can’t figure everything out.

Faut-il ou non se faire vacciner contre la grippe? [fr]

[en] A very well-written article on deciding whether to get the flu shot or not. First of all, the reason we have two vaccines this year is that H1N1 arrived too late to be included in the seasonal mix. It will next year. So the question is not "should I get the H1N1 jab" but "should I get a flu jab" (and if yes, to do both seasonal and H1N1). For a healthy person, risks linked to contracting the flu and to getting the vaccine are both tiny (compared to driving everyday with your car, for example) -- it's up to each person to decide how they want to manage those tiny risks.

Alors que je constate avec satisfaction que mon vaccin anti-H1N1 ne semble avoir d’autre effet sur moi qu’une légère courbature au bras injecté, j’aperçois un peu par hasard dans les flux de tweets et de statuts facebook un lien intitulé “Faut-il ou non se faire vacciner contre la grippe?“, accompagné d’un commentaire très positif de Stéphane Perry.

A mon tour de vous recommander vivement la lecture de cet article, très complet et pertinent, qui ne prend pas parti pour ou contre la vaccination mais se contente de vous donner de quoi prendre une décision informée. Ce que j’ai retenu:

  • si on a deux vaccins séparés cette année, c’est parce que la souche H1N1 inquiétante est apparue trop tard pour être inclue dans le cocktail du vaccin saisonnier
  • même si H1N1 n’est pas plus dangereuse que notre grippe normale, on a tout de même mis en branle un protocole de production de vaccins qui avait été prévu pour la grippe aviaire H5N1, bien plus meurtrière
  • la question à se poser est “est-ce que je me fais vacciner contre la grippe” tout court (et si la réponse est oui on fait les deux vaccins)
  • pour une personne en bonne santé, le risque de conséquences adverses graves sont minimes aussi bien pour ce qui est de la vaccination que de la grippe (à chacun donc de peser les risques et faire son choix entre les deux, sachant que prendre sa voiture tous les jours c’est déjà nettement plus dangereux).

Certains lecteurs seront peut-être surpris que je me sois fait vacciner, après ma prise de position dédramatisante de cet été. La raison pour cela est assez simple: je fais partie de la population “à risque” (complications pulmonaires et cardiaques), et après ma très vilaine crève de l’hiver dernier, mon médecin m’avait d’ores et déjà fortement conseillé de me mettre à faire le vaccin contre la grippe, ce que j’avais décidé de faire.

Je réponds donc “oui” à la question “est-ce que je me fais vacciner contre la grippe”, et donc j’ai fait les deux vaccins (pour la petite histoire, il semblerait pour le moment que le vaccin contre la grippe saisonnière m’ait bien plus assomé que celui contre la grippe A, que j’ai fait hier).

En passant, prenez le temps de lire d’autres articles sur le forum d’échanges médicaux Atoute.org, qui semble être un excellent site d’information médicale, qui n’est pas sans me rappeler Bad Science, même si l’angle d’approche est un peu différent. J’ai trouvé particulièrement intéressant cet article sur l’inutilité (voire la nocivité) des excès du dépistage, ainsi que “Touche pas à ma prostate!

Survivre à l'heure du trop d'informations [fr]

Lors du très sympathique Bloggy Friday d’hier soir, la conversation est à un moment donné partie sur les fils RSS, Twitter, le temps que ça prend, et la quantité d’informations à s’enfiler chaque jour, si on rentre là-dedans.

Je vous présente donc ma recette pour survivre à l’heure de la pléthore d’informations à portée de nos souris qui est la nôtre. Elle est très simple, la recette:

  • lâcher prise et abandonner tout espoir d’être “à jour” ou de “tout lire”
  • mettre l’accent sur les connexions et le réseau (quelles personnes je suis sur Twitter, connexions facebook, abonnements RSS)
  • considérer que tous ces flux sont comme une rivière où l’on fait trempette de temps en temps, ou comme une station radio diffusant en continue et qu’on allume lorsqu’on en a envie.

Quelques éléments supplémentaires:

  • si l’information est importante et que le réseau est de qualité (voir le point ci-dessous), elle vous parviendra par de multiples chemins (exit donc l’angoisse de “rater” quelque chose de vital)
  • la qualité du réseau est cruciale: ce n’est pas juste une question de quantité de connexions ou de contacts (même si cette dimension joue un rôle), et chacun est entièrement responsable du réseau qu’il construit et maintient autour de lui.

Pour ma part, j’ai depuis longtemps accepté que je ne suis pas une lectrice régulière de blogs. Je sais, cette information en surprend plus d’un, car je suis perçue comme une personne très connectée et “au courant”. Mes lectures sont des butinages, incités par ce que je vois passer dans ces différents flux (Twitter, Facebook, Tumblr, surtout). De temps en temps, je vais expressément voir le blog de telle ou telle personne, ou son compte Facebook, ou son Twitter — parce que j’ai envie d’en savoir plus sur ce qu’elle raconte récemment.

Mais je ne cherche pas à “tout lire”, oh non, au grand jamais. Et je m’en porte fort bien!

Ressources for Parents and Teachers (ISL Talks on Social Networking) [en]

[fr] Quelques liens, points de départ pour mes deux conférences plus tard dans la journée (parents et enseignants, au sujet des adolescents et des réseaux sociaux comme Facebook).

I’m giving two talks today at the ISL, one for teachers and another for parents, about teenagers and social networking (that the request was specifically for “social networking” makes me happy, because we’re finally moving away from the whole “blog” thing). I think we’re moving away further and further from the “internet as library” metaphor, and the “internet as city/village” image is the one that most people are starting to have.

I have already gathered many links with useful information all over the place, but I think it’s a good thing to collect some of them here for easier access. If you’re reading this not long after I posted it, you’ll find a whole series of quotes in my Tumblr, too.

General starting-points

Fear of sexual predators

This is by large the most important fear linked to teenagers and the internet. Thankfully, it is much exaggerated and no more of concern than fear of predators offline. Three starting-points:

The real issues

You’ll see that these are much less “newsworthy” than sexual predators.

  • privacy (in the sense of revealing too much about yourself or in an inappropriate context, which leads to embarrassement or social problems) — a look at Facebook privacy settings
  • permanence of online media
  • weakness of anonymity
  • misunderstanding of how online interactions affect communication and relationships (“chat effect”, flame wars…)
  • slide-show of a presentation I gave about the kind of mischief teenagers get upto on blogs (what I managed to lay my hands on, with screenshots — no fear, it’s pretty mild)
  • intellectual property (copyright)
  • necessary to move away from a model of “education through control” as everything is available at a click of a mouse (age-restricted content like porn, shopping, gambling)
  • rumors, hoaxes and urban legends (use snopes.com to debunk them)
  • bullying and many other unpleasant online phenomenons are also offline phenomenons, but sometimes less visible to adults; the core issue does not change — if these problems are addressed properly offline, then they will also be online
  • cyberaddiction is not common at all, despite what some articles might want to have you believe — unhealthy usage of the computer usually is not the problem in itself, but an element of a larger problem which needs to be addressed
  • the jury is still out on gaming — though it’s clearly not healthy to be spending too much time immersed in interactive virtual worlds when you’re learning to get to grips with reality, it seems that participating in multi-player online games can have a significant positive impact on ability to work in teams and solve problems creatively

Other links or comments

I will probably add to this article later on, following the requests made during the talks. If you want to suggest a topic or ask a question, feel free to do so in the comments.

Physical, Digital, Categories, Tags, Experts… [en]

[fr] Le numérique révolutionne la façon dont nous organisons l'information. "Une place pour chaque chose, et chaque chose à sa place" vaut pour les objects physiques. Cette excellente petite vidéo démontre ces changements. C'est en anglais, mais il n'y a rien à écouter (sauf de la musique) -- il suffit de lire.

If you’re still a bit in a fuzz about how exactly the internet is revolutionizing the way we store and retrieve information, this great little video should help. It’s pretty fast-paced (watch it twice if necessary) and the music is very nice.

Thanks to Euan Semple for pointing it out.

Ethics and Privacy in the Digital Age [en]

[fr] Même si tout le contenu numérique que nous produisons court le risque de se retrouver un jour sur l'internet public, cela ne veut pas dire pour autant qu'il est acceptable de rendre public des informations qui ne le sont pas.

En l'occurrence, les réseaux sociaux comme Facebook permettent uniquement aux amis ou contacts d'un utilisateur d'avoir accès à leur profil. On n'y pense souvent pas, mais de plus en plus, ce qu'on peut voir sur le web dépend de qui nous sommes, et des relations (enregistrées) que l'on entretient avec d'autres utilisateurs.

Il convient donc d'être vigilant, sous peine de commettre des erreurs diplomatiques. Un ami à moi a ainsi rendu public aux 10'000 lecteurs d'IBcom une partie de mon profil Facebook, en illustration d'un article qu'il a écrit. Pas de gros désastre heureusement, mais s'il m'avait demandé, j'aurais tout de même fait un peu le ménage avant qu'il fasse sa saisie d'écran.

Over the last year, I’ve repeatedly asked for finer privacy control in the social tools I’m using (see here, here, here, here and here).

To summarize, tools need to let users add structure to their social networks, which in turn will allow privacy management of data made available in or through the tool: “let people I tagged X see everything, let people I tagged Y see this and that, and let people I tagged Z see everything apart from that.”

If you think of how relationships and social networks function offline, this makes perfect sense: some people are part of your friends circle, some people are close friends, some people are co-workers, some people are acquaintances, others are business contacts, judo pals, people you meet up with to play cards. And you don’t say the same things about yourself to all those people.

Your “social network” is not homogeneous. It’s a collection of little sub-communities (which can be as small as one person), with fuzzy edges, overlapping, ever-changing. Why on earth an online social network should place all the people I’m connected to on one level (or even two, or three levels) is beyond me.

Were getting there (but way too slowly). Pownce and Viddler allow you to tag your contacts and use those tags to control privacy (though with interface issues). Facebook, Flickr, and probably various others don’t allow you to tag your contacts, but do provide a few (insufficient) levels of privacy. Twitter lets you choose if you want to protect your updates.

What I’m getting to is that in today’s web of social tools, what you get to see is more and more personalized. And the information you can access about other people is often the result of your relationship to those people, and what they decided to give you access to. Just like in offline relationships. This means that you, as the person with access to the data, have an ethical responsibility towards the person who made some of his/her personal information available to you.

Because you have access to it, does that mean you have the right to publish it in a more public space? Well, I’d say the answer is most obviously “no”. By doing that, you’re betraying the trust of the person who made the data available to you.

Now, of course, I’m the first to say that you cannot control digital stuff you create and should be aware that you run the risk of seeing your private digital data ending up on the public internet at some point. “Even if it’s in a private setting, anybody can copy it and make it public.” Sure. But that doesn’t mean it’s right to do so.

So, why am I writing this? Somebody just brought to my attention that IB com published an article about Facebook in their latest issue. And to illustrate that article, a screenshot of my Facebook profile was used. The article was written by a friend of mine (“friendly-business-acquaintance” friend), who obviously had access to my “friends only” Facebook profile.

He didn’t ask me if it was OK to publish my Facebook profile in print. If he had, I might have said “no”, but I might also have simply sanitized my profile so that he could take a screenshot I would have felt comfortable showing to the public.

He didn’t realize that by publishing my Facebook profile or showing it to others outside my friends’ circle, he is making information I would like to keep somewhat private available to people I would not necessarily choose to give it to. In this case, it’s not disastrous, because I am pretty conservative about what I put online, even on my Facebook profile (and I’m more transparent then most, so there aren’t many things I keep private). But there are at times things there I would rather keep for people I know — not the 10’000 readers of IBcom.

Just like most bloggers do not consider everything said in a conversation over a glass of beer “fair game” for blogging (when in doubt, ask, unless you’re ready to jeopardize your relationships over this kind of stuff), not everything you access in social networks is fair game for publication.

As social networks get smarter about privacy, I think we’re going to bump into this kind of problem more. For the moment, it’s up to each of us to be vigilant about what we take of others’ content and make available elsewhere. And maybe we need tools that can help us keep track of privacy settings better, and warn us when we’re about to make such a “faux pas”.

Informations et prévention: adolescents et internet [fr]

[en] An overview of the different talks and trainings I can do regarding teenagers on the internet. I can do them in English too, but most of my clients here are French-speaking. If you'd like more information about this in English, please leave a comment or drop me a line.

Alors qu’un ami me raconte un épisode désastreux de conférence consacrée aux “dangers d’internet”, je me dis qu’il est temps que je récrive à la directrice d’Action Innocence, avec qui j’ai eu une discussion tout à fait sympathique et intéressante il y a quelques semaines.

“Déçue en bien”, comme on dit par ici. Si nos avis divergent quant au risque réel que courent les enfants et adolescents d’être victimes de pédophiles à cause de leurs activités en ligne (chat, diffusions d’informations personnelles) nous sommes assez sur la même longueur d’onde pour le reste, ce qui me réjouit, vu l’important travail de prévention que fait Action Innocence dans les écoles de la région. (Après, on peut discuter des détails. Je n’aime personnellement pas trop leur matériel, par exemple, que je trouve alarmiste, mais dans le fond, on cherche la même chose: informer et prévenir sans diaboliser internet.)

Le mail que j’ai envoyé contient des informations sur le travail que j’accomplis dans le domaine “adolescents et internet”. Comme c’est une assez bonne synthèse et que mon site professionnel n’est plus trop à jour (quand je dis que la meilleure formule de site professionnel c’est le blog, je ne rigole pas!), je vais reproduire-adapter tout ça ici.

Donc, voici quelques informations sur les services que je fournis dans le contexte “éducatif” ou “adolescents et internet”, et mes tarifs. Je suis toujours ouverte à d’autres propositions — je n’ai pas de “liste de prestations” fixe dont je ne dévie pas.

Conférences

Généralement dans des écoles/associations. Approche information-prévention. Contenu adapté aux besoins du client (général, accent sur les blogs, accent sur le chat, la permanence des contenus numériques), et même si nécessaire en réaction spécifique à des “problèmes” concrets qui ont été rencontrés.

Parents: visite guidée de l’internet social, discussion des risques et difficultés rencontrés par les ados en ligne (environ 1h30)

Enseignants, Educateurs: présentation des différents outils de l’internet social, utilisation par les adolescents (+risques), ouvertures pédagogiques (45-90 minutes)

Adolescents, Elèves (dès la 5ème): adapté à la tranche d’âge, en groupes de 2-3 classes max. (environ 50 élèves), sensibilisation aux différents enjeux d’une présence active en ligne, prévention contre les risques qu’ils peuvent y rencontrer (45-75 minutes)

Formations

Diverses formations sont possibles, contenu précis à négocier au cas par cas. Exemples:

  • formation plus spécifique de responsables informatique, médiateurs, animateurs santé aux enjeux liés à la socialisation sur internet
  • formation d’intervenants “prévention/information” (générale ou spécifique, théorique ou pratique)
  • comprendre les mondes virtuels (Second Life) et les dynamiques relationnelles dans les relations “online”
  • technique: ouvrir un blog et l’alimenter
  • applications pédagogiques du blog, du wiki, et des outils associés
  • accompagnement lors de projets pédagogiques utilisant internet

Tarifs

Mes tarifs évoluent, mais au jour d’aujourd’hui, ils sont les suivants pour les écoles et autres clients “éducatifs-non-lucratifs”: dès CHF 500 par demi-journée, minimum une demi-journée (+ frais).

Par exemple, si je viens à midi, que je fais deux conférences pour des élèves l’après-midi, et une pour les parents le soir, on arrive à deux demi-journées = CHF 1000

Une conférence isolée compte comme demi-journée, donc CHF 500. Mais si je fais une conférence + une réunion dans la même demi-journée, c’est le même prix.

Pour les mandats plus complexes ou longs (formation, accompagnement de projet), les tarifs sont à discuter et fixer pour le mandat dans sa globalité.

A mon propos

J’approche internet comme une culture étrangère avec laquelle il faut se familiariser, afin de la connaître et de la comprendre. Je suis immergée dans cette culture depuis maintenant bientôt dix ans, et je la comprends en profondeur aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, avec le recul que me donne ma formation universitaire en sciences humaines.

Chat perdu? Pas si sûr… [en]

[fr] Poor little lost cat? Not necessarily. Cats can travel upto 2-3km to hunt, and way more for a tom running after females. This cat, who wouldn't quit following me around, is probably just on a (very) long walk, and runs the risk of being kept away from his home if made too comfortable.

A call to the local shelter gave me this information (about three people were ready to adopt him on the spot, so something needed to be done):

  • ignore him completely (no food, no water, no attention) so that he doesn't get comfy and heads back home because he's thirsty, hungry, or wants a cuddle
  • if he's still there after a few days, put notices up in the neighbourhood
  • if he's still there after a week or so, get the shelter to come and pick him up

The bottom line is that cats don't "get lost". They'll go back home, unless they're given a good reason (food, shelter, friendly humans) not to.

Chat perdu? Pas si sûr... (Vallombreuse, Prilly/Lausanne) 7

Me promenant à la Vallombreuse (près de la frontière entre les communes de Lausanne et Prilly), j’entends un chat qui miaule devant le numéro 77. Je regarde, il ressemble à Bagha, il veut sûrement rentrer.

A mon arrivée, il court vers moi comme un petit chien. Trois caresses, un câlin, je lui ouvre la porte mais cela ne l’intéresse pas. Je lui souhaite une bonne journée et m’en vais, mais je viens visiblement d’être "adoptée" et il me suit partout.

Que faire? J’essaie de le semer, sans succès. Après enquête dans le voisinage, il s’avère que ce chat était là la nuit d’avant et que quelqu’un l’a nourri. Pas étonnant qu’il traîne encore dans le coin! C’est un joli jeune mâle très (trop?) affectueux, pas castré.

Coup de fil à la SPA pour demander quoi faire (on soupçonne qu’il est perdu, et devant la mobilisation générale de l’immeuble pour l’adopter…). Conseils avisés du monsieur de la SPA:

  • il est sans doute en vadrouille plutôt que perdu — un chat ne se "perd" pas, mais fait facilement 2-3km pour chasser, voire plus si c’est un mâle qui court après des femelles (le chat en question est un jeune mâle pas castré, et — coïncidence — la dame qui l’avait nourri la veille a une femelle non stérilisée dans son appart du rez…)
  • ne pas le nourrir, ni lui donner à boire, ni d’attention; en bref, l’ignorer — le but est de ne pas rendre l’endroit "sympathique" pour qu’il retourne chez lui; en lui fournissant un semblant de foyer, même sous forme d’un peu de nourriture et de câlins, il risque de s’attacher et de ne plus rentrer chez lui
  • s’il est encore là dans quelques jours, mettre des affiches dans le quartier; au bout d’une semaine environ, appeler la SPA pour qu’ils viennent le chercher…

Certains chats sont plus affectueux que d’autres, s’attachent plus vite que d’autres. Celui-ci… c’est un rapide (il n’a pas fallu grand-chose pour qu’il me suive à travers le quartier).

Sur internet, il y a bien le site animal-trouve.ch, mais mis à part une gestion catastrophique des langues le site semble vraiment peu pratique. Difficile de faire des recherches fine, présentation des informations trop synthétique (une page listant les détails de toutes les fiches résultant d’une requête, ce serait pas du luxe), confusion entre animaux perdus et animaux trouvés… Bref, pas terrible.

Dans le Canton de Vaud, les animaux perdus/trouvés sont à annoncer au registre des animaux trouvés (SVPA, Refuge Sainte-Catherine. Un animal perdu peut être annoncé sans frais au 021/784 8000; pour un animal trouvé, il faut remplir le formulaire d’annonce se trouvant sur le site.

Chat perdu, donc? Pas si sûr.

Chat perdu? Pas si sûr... (Vallombreuse, Prilly/Lausanne) 2

Surtout, surtout — si vous avez un chat, faites-le munir d’une puce électronique afin qu’il puisse être identifié.

Couverture presse: contente! [fr]

[en] Two press appearances I'm really happy about. One is a radio interview about the usefulness of blogs in a corporate environment. The other is a half-page article covering the talk I gave about the internet to parents of teenagers in Porrentruy.

Là, franchement, chapeau bas à Jean-Olivier Pain (RSR1) et Sébastien Fasnacht (LQJ). Je suis absolument ravie des résultats de la fameuse (double) capsule et de la couverture (une bonne demi-page si je vois juste!) de ma conférence pour parents d’adolescents à Porrentruy. Bon, ça fait beaucoup trop de liens, ça. Ne vous prenez pas le chou et allez voir ailleurs:

Ça me fait très, très plaisir. Si en règle générale mes contacts avec les journalistes sont tout à fait plaisants, il est rare que je sois carrément épatée par le résultat final, comme ici!

Rédaction d'infos pour ciao.ch [en]

Mon travail de rédaction pour le thème internet de ciao.ch, un site d’information et de prévention destiné aux adolescents, avance plutôt bien.

L’association CIAO m’avait contactée il y a déjà bien longtemps, mais entre un job d’enseignante à quasi-plein temps à l’époque, des rechutes de TMS, et les débuts un peu sur les chapeaux de roue de ma vie de consultante indépendante, le rédaction a vraiment commencé au compte-gouttes. Mais là, depuis quelque temps, on a trouvé un rythme de croisière à coups d’après-midis dans leurs bureaux et de nombreux litres de thé de menthe assaisonnés de quelques gâteaux et chocolats.

Si vous avez un moment — et surtout si vous connaissez les adolescents de près ou de loin — votre avis sur ce qui est déjà en ligne m’intéresse grandement. Est-ce que ça vous paraît adapté, pertinent, adéquat?

Le thème est loin d’être complet. Seront mis en ligne prochainement des chapitres tournant plus autour de la “sécurité informatique”: virus, phishing, spam. Le reste attend d’être rédigé…