Nouvelles d'Inde [en]

Les jours filent en semaines. Il paraît que c’est le week-end, mais je ne l’aurais pas su. Hors du temps et reliée “au reste du monde” par la fragile connexion 2G de ma carte SIM indienne, la Suisse et ses préoccupations me paraissent bien lointaines.

Nous sommes à Mysore en ce moment, à Hillview Farms, petit coin de paradis où je loge pour la troisième année consécutive. Avant ça, le Kerala, Goa, et Pune. J’avais prévu d’écrire plus régulièrement, bien entendu. Ce n’est pas grave.

Cette année, j’ai fait plus de “tourisme” que jamais. Et c’est une bonne chose. J’ai assez facilement tendance à me laisser gagner par l’inertie ambiante, à me laisser décourager par les difficultés probables. Pas mes compagnons de voyage. Nous sommes donc partis un jour visiter deux temples des environs de Pune, Jejuri et Bhuleshwar, et le lendemain grimper sur un des “hill forts”, dont j’ai oublié le nom. Chaque expédition a fait l’objet de nombreuses photos qu’il me reste encore à trier, et mériterait un article dédié. On a aussi visité le Parvati Temple de Pune, qu’en une année sur place je n’ai pas trouvé l’occasion d’aller voir, alors même que notre vétérinaire avait son cabinet au pied de la colline.

Dans le même ordre d’idées, nous avons pris avant-hier une voiture pour aller voir une réserve ornithologique (très chouette) et un temple (j’ai écourté, me retrouver tel le bétail pour aller dire bonjour à la divinité résidente, pas trop ma tasse de thé). C’est bien de sortir un peu. L’oisiveté, il en faut, mais trop, ce n’est pas bon non plus. J’avais déjà remarqué ça en Suisse: pour être heureuse, il me faut un certain degré d’activité.

Que raconter? Que l’eau de la Mer Arabe au Kerala a une température comparable à celle de nos bains thermaux, que les lampions-étoiles et autres décorations de Noël à Goa sont féeriques, que le “homestay” est décidément un moyen extrêmement commode de loger en Inde? Ce sera peut-être plus facile quand j’aurai des photos à vous montrer.

En attendant, ici au chaud-pas-trop-chaud, tout va bien. J’ai prévu de revenir dans deux ans. Ce sera peut-être avant.

Time-Melt in Pune [en]

[fr] Encore des nouvelles de Pune, où tout se passe bien. Mes photos sont en ligne (en vrac).

I’m losing track of time. When did I get here? A week ago already? It has flown by so fast, but it feels like I’ve been living here (almost) all my life.

We just got home from a wonderful meal at Shabree, a restaurant that does Maharashtrian thalis. We ate till we (almost) burst!

Finding a rickshaw home tonight was easier than last night, when I watched a bunch of guys my jeweler had asked stop at least a dozen rickshaws before finding one who would take us back from MG Road.

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I think I definitely like Laxmi Road way better than MG Road. It’s more alive, more “real”, less “trying to be upmarket”. There are nice shops in and around MG Road though, but if it’s just for pleasure, I’ll take Laxmi Road. Our trip today was successful: goda masala (I still need to write up some Nisha recipes for you, I can’t keep up!) and a few other spices, Nisha’s brand of tea, an oil-lamp for my dad, lots of cheap fresh coriander, nail polish, and a few other things I forget. Oh yes, we found a shop which probably has the cable or card reader we’re looking for.

In other news, I dump-uploaded my photos, so they’re now visible online in my Pune 2010-2011 set. Clearly some of them need a little work (whether I’ll ever get around to doing it is another story) and I need to break them up into smaller, more manageable sets. Feel free to add tags to the photos and to point out which ones you think are particularly good — it really helps me after when I try to turn them into something presentable.

I’m exhausted again (because the day was long and nice!) so I’m going to leave things here — aren’t holidays supposed to be restful? 😉

Pune de tous les jours en photos [fr]

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Quand je suis arrivée en Inde pour la première fois, j’ai été frappée par le fait que l’Inde quotidienne en ville n’avait pas grand chose à voir avec les photos que l’on peut voir dans le National Geographic. Alors bien sûr, les photographes du National Geographic sont excellents, et leurs photos aussi, et une belle photo, c’est aussi un peu par définition une photo qui fait rêver.

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Ce choc initial m’a donné envie de photographier les choses qu’on ne photographie pas. Les choses banales, les rues banales, les choses auxquelles on s’habitue parce qu’elles font partie de la normalité. Les prises électriques et interrupteurs, par exemple.

La plupart des photos de mes trois premiers voyages en Inde ne sont pas en ligne. Mille dias et quelques films pour mon année passée ici, et une bonne dizaine de films pour les visites subséquentes. J’ai trié un bon bout, j’ai fait un album ou deux, mais scanner, c’est cher ou ça prend du temps. Ça viendra. Lors de mon dernier voyage, j’avais un appareil vidéo numérique avec moi. Beaucoup de séquences vidéo dont je n’ai encore rien fait, et une bonne pile de photos quand même (de qualité douteuse selon les critères d’aujourd’hui).

En 2011 (bonne année!), munie d’un appareil numérique et d’un iPhone 4 avec instagram, j’avoue que la tâche m’est grandement facilitée. Je sors rapidement et discrètement mon téléphone, je prends la photo, j’envoie, et hop, c’est sur Flickr, Tumblr, Facebook et tout le reste. Je ne me limite pas à mon iPhone, bien sûr, mais c’est un outil précieux.

Allez, je vous fais visiter un peu.

Un immeuble en construction:

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Stand de fleurs à Laxmi Road (si seulement je pouvais vous faire sentir!):

Pune Laxmi Road at Night (India 2004) 2

Des amis étudiants qui jouent au tennis:

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Stand de légumes et de rickshaws:

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La lessive des voisins du dessous:

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La maison où je loge en ce moment, mon ami Shinde et un de ses chiens:

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Vue typique lorsque l’on voyage en rickshaw, ici dans le campus de l’université (magnifiquement vert et calme):

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Loto de nouvel-an:

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Nisha qui rajuste une de mes kameez (en sept ans, disons pudiquement que j’ai pris un peu d’épaisseur ;-)):

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En train d’attendre un rickshaw (avec effet de filtre instagram):

Waiting for a rickshaw

Et pour terminer, vous sauterez bien dans le rickshaw durant deux minutes? Petite séquence vidéo 🙂 — on entend d’abord le conducteur demander si on va jusqu’à l’intérieur du campus (c’est le cas), et Shinde dire au chien de rester tranquille derrière nous (on rentrait de chez le vétérinaire). L’Inde, c’est aussi ça!

L’Inde, dix ans après… [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Bon, j’exagère un peu: si ça fait dix ans depuis l’époque où j’ai vécu un Inde une année, ça ne fait cependant que sept ans depuis ma dernière visite.

Mais quels sept ans!

Complètement à chaud, des constats en vrac:

  • je n’ai mis dans ma valise ni guide de voyage, ni carte, ni dictionnaire Hindi: j’ai tout installé comme application iPhone ou sauvegardé dansEvernote
  • dans Evernote également, des photos de mon passeport, de mon carnet de vaccination, et de tout autre document de voyage précieux
  • pas de stress pour mettre la main sur une copie des tarifs des rickshaws! Un calculateur sous forme d’application iPhone existepour la ville de Pune, et probablement pour d’autres… (tuyau: cherchez le nom de votre ville de destination dans l’iTunes store)
  • une fois encore, j’ai fait le voyage Mumbai-Pune en taxi collectif organisé par un ami sur place (KK Travels) — sans un accroc, du gaillard endormi sur sa pancarte à la sortie de l’aéroport au dépôt à domicile, en passant par l’escorte privée jusqu’à la voiture et le changement de véhicule en cours de route (échange de passager, on rationalise les trajets de dépôt des voyageurs)
  • et puis tiens, venant de chercher le lien ci-dessus: tout est sur internet à présent (je vous avais déjà dit pour le train)
  • la traversée des bidonvilles de Mumbai par la grande route sent toujours aussi mauvais
  • il y a toujours plein de monde (à pied et en véhicule) dans les rues à 4h du mat’, et il faut toujours avoir le coeur bien accroché face au style de conduite indien

Bombay airport arrival has greatly improved in 10 years!

  • l’aéroport de Mumbai est méconnaissable: complètement refait, et aussi nettement plus civilisé (personne n’a tenté de se jeter sur mes bagages, ni de me proposer un hôtel ou un taxi que je n’avais pas demandé)
  • la ville a gagné en voitures et en magasins (et je n’ai encore pas revu la ville pour de bon, juste une petite expédition pour acheter de l’eau et deux-trois indispensables comme les anti-moustiques à mettre dans la prise)
  • le « beau supermarché » d’aujourd’hui est environ 5 fois plus gros et mieux fourni que celui d’il y a dix ans; on y trouve des pâtes Agnesi, comme à la Migros
  • la campus dans lequel je loge baigne dans le wifi; tout le monde a un téléphone mobile (c’était déjà quasi le cas il y a 7 ans, mais là c’est indéniable)
  • j’ai pris dans mes bagages mon ordinateur portable et mon nouvel iPhone, en plus de l’appareil photo de mes rêves; que de technologie, direz-vous — oui, mais un de mes plaisirs en voyage est de pouvoir partager ce que je vis (un téléphone avec bon appareil photo c’est d’un pratique, pour ça)
  • parlant de téléphone: mon opérateur (Orange) vend des paquets de données à l’étranger prépayés (ça reste cher mais toujours moins que les 15.- CHF/Mb du tarif « normal ») — dans le même ordre d’idées, il y une option voyageurs (Travel) qui permet de faire des appels depuis l’Inde pour 2.- la minute au lieu de 4.80… (ouille); c’est les vacances, et mon téléphone n’est pas juste un outil professionnel, c’est un moyen clé pour communiquer avec mes proches
  • les bouteilles de Bisleri ont été relookées
  • j’ai pris avec moi un peu moins de saris et de salwaar kameez, et plus de vêtements « occidentaux » (pantalons et haut) — la mode évolue et s’occidentalise de plus en plus (j’ai vu des choses durant ces premières 12 heures que je n’aurais jamais pu voir ici il y a dix ans).

Je suis vraiment heureuse d’être de retour. Les odeurs, qui m’avaient relativement peu frappées lors de mon année ici, me prennent les narines et me renvoient dans le temps.

De la dégradation de la langue [fr]

[en] About my French spelling being worse than it was 15 years ago (is it the keyboard? is it something else?) and the terrifying experience of "losing my French" while I was in India 10 years ago.

La mienne, en l’occurence.

Plus de 15 ans que j’ai passé mon bac (XB, s’il vous plaît). Plus de 10 ans que j’écris sur le web. Quelque part en chemin, j’ai fait une licence en français.

Et parfois, quand je me relis, je suis horrifiée par les fautes que je trouve dans mes textes.

J’ai toujours été bonne (allons, n’ayons pas peur des mots — excellente) en orthographe et grammaire. Au gymnase, franchement, je crois pouvoir dire que j’avais un français écrit irréprochable.

Ça s’est gâté, ensuite. Dix ans à prendre des notes à l’uni, d’une part ça vous fiche en l’air la calligraphie (qui ne fut d’ailleurs jamais mon fort) et d’autre part, ça vous ramollit les règles de la langue.

Je me demande aussi parfois quel rôle joue le clavier dans tout cela. Je me retrouve à faire des fautes de “frappe” inimaginables lorsque j’écrivais à la main. Une terminaison en “-é” au lieu de “-er” par exemple, qui vient se glisser là, mine de rien, au milieu d’une phrase. Je l’attrape au passage si je prends la peine de me relire, bien entendu, mais le drame est que la faute ait simplement jailli de mes doigts. Ça n’arrivait jamais, “avant”.

(D’ailleurs, je tiens à le préciser, je ne me relis que très rarement. Oui, je sais, ça va faire des jaloux — chacun sa croix: mes compétences dans le graphisme frisent le zéro absolu et je suis tellement peu physionomiste que c’en est régulièrement embarrassant.)

Qu’est-ce qui a donc changé?

  • Est-ce le clavier au lieu du stylo?
  • Est-ce l’absence de correction en rouge pour me rappeler de temps en temps mes manquements à la perfection de la forme?
  • Est-ce l’âge?
  • Est-ce la proportion moindre de français par rapport à l’anglais, dans ce que j’écris aujourd’hui?
  • Est-ce la plus grande quantité de texte écrit que je produis?

Allez savoir.

J’ai vécu une autre expérience de dégradation de la langue, orale celle-ci, qui m’a profondément marquée. En 1999-2000, comme vous le savez, j’ai passé une année en Inde (le cas échéant, chers lecteurs, relisez vos classiques).

Bilingue déjà à l’époque, mais avec un anglais passablement rouillé, je me retrouvais pour la première fois depuis ma petite enfance à communiquer exclusivement en anglais, durant des mois — à l’exception de l’occasionnel e-mail qui, m’avouera-t-on plus tard, arborait des tournures de phrase de plus en plus étranges à mesure que passait le temps.

Après 6-8 mois, une amie de Suisse est venue me rendre visite. Et là, catastrophe. Je cherche mes mots. Je suis maladroite. Je construis mes phrases à tort et à travers. J’étais en train de perdre mon français! Il avait suffi de si peu de temps…

Je savais que j’avais pas mal perdu de mon anglais durant mon adolescence, au point qu’il m’était devenu pénible de le parler. Il revenait après quelque temps, bien sûr, mais c’était depuis longtemps ma deuxième langue. Jamais je n’aurais imaginé que je pourrais (aussi vite!) perdre mon français.

Je vous rassure, il est bien revenu. Et mon anglais est resté — j’avoue qu’il est rare que je passe une journée sans utiliser mes deux langues à présent (et internet joue très clairement un rôle là-dedans).

Mais même sa langue maternelle, quand on ne la pratique pas, se dégrade.

Inde spirituelle ou matérialiste? [fr]

[en] India's materialism is not anything new. If you dig into vedic religion, it's centred on sacrifices and actions more than interior spirituality. That side of Indian religious expression came about later. As for Gandhi, I think it's important to keep in mind that his background includes connections to the Theosophical Society, and that his philosophy is therefore not a pure traditional product of Indian thought.

J’écoute en ce moment à la radio une émission sur l’infanticide féminin, en Inde entre autres. Sujet et émissions intéressants, mais à l’instant, quelque chose qui me fait bondir. Parlant de la dot, l’intervenante (dont je n’ai pas bien compris le nom) nous dit que l’Inde moderne devient en effet matérialiste, tournant le dos à ses idéaux spirituels du passé, et même à la philosophie de Gandhi.

Holà. Primo, si on va creuser dans la religion védique, c’est une religion du rituel et de l’acte, et non pas de la “spiritualité intériorisée” au sens où nous l’entendons. Ça, c’est venu plus tard. On voit encore aujourd’hui cette primauté de l’action, lorsque vous trouvez des gens qui pratiquent consciencieusement les puja ou qui passent au temple faire des offrandes, sans pour autant croire à l’existence des dieux.

Mais bon, c’est pour dire que l’importance du matériel en Inde n’a rien de nouveau, et que la spiritualisation de l’Inde est entre autres grandement due à son intéraction avec l’Occident. On y voit plus d’expression religieuse, mais cela ne veut pas dire que les gens sont plus spirituels que chez nous, où la religion est une affaire privée et souvent avec peu de manifestations extérieures.

Quant à Gandhi, souvenons-nous de l’influence qu’a eue sur lui la Société Théosophique, et que les valeurs qu’il a prônées (totalement indépendamment de leur valeur) ne sont donc pas un pur produit traditionnel indien.

Travel Plans [en]

[fr] Prochains voyages: Lisbonne puis Vienne à la fin du mois de septembre, et peut-être l'Inde cet hiver si j'ai les sous.

  • (25)26-30th September: Shift in Lisbon, Portugal
  • 1st-3rd October: BlogTalk in Vienna, Austria

I’ve more or less got the trip to Lisbon and the return from Vienna sorted out. I’m in trouble for getting from Lisbon to Vienna during the week-end without emptying my bank account. Anybody else doing this? Got ideas where I should look? (Trains, planes, coaches?)

I’m also tempted to go to India for two months over December-January (get back here in time for Lift early February). The problem there is finances: I don’t know yet if I’ll be able to afford it. One idea would be to try and get some consulting work over there (Delhi, Pune, Bangalore…) — if the rates in the industry are worth it. Anybody know what opportunities a videshi bloggy consultant might find there?

Do speak up if we’re going to be in the same place at the same time!

Semaine Bollywood sur Arte [en]

Quatre films hindis sont diffusés cette semaine sur Arte. Présentation et horaires.

[] Quatre films hindis sont diffusés cette semaine sur Arte. Présentation et horaires.

Ne pas rater, cette semaine qui vient, les films hindis (indiens) diffusés sur Arte dans le cadre de la Semaine Bollywood.

J’ai vu la plupart des films qu’ils passeront, et je me réjouis de les revoir:

  • Monsoon Wedding, lundi à 20h45 ou mardi à 15h10, un film que j’avais vu avec émotion après mon deuxième voyage en Inde. Contrairement à d’autres films plus purement “bollywood”, celui-ci nous montre une Inde que j’ai vue et à laquelle je peux m’identifier. La réalisatrice, Mira Nair, est déjà connue en occident pour son film Salaam Bombay!
  • Dil Se, mercredi à 22h45, un excellent film de Mani Ratnam (même s’il n’est pas très gai). La bande-son est signée A. R. Rahman, le compositeur numéro un en Inde pour les musiques de film, et qui a été connu plus récemment en occident pour la comédie musicale Bombay Dreams que j’ai eu la chance de voir à Londres. Cette bande-son est généralement reconnue comme étant une de ses meilleures, et le clip de la chanson Chaiyya Chaiyya, dans lequel les héros dansent sur le toit du train menant à Darjeeling, est un vrai moment d’anthologie du cinéma indien.
  • Chori Chori Chupke Chupke, qui passe jeudi à 20h45, est un film que je crois avoir vu, mais qui ne m’a visiblement pas laissé un souvenir impérissable. J’avoue en plus ne pas particulièrement apprécier l’acteur principal Salman Khan (au sujet duquel circulent certaines histoires pas très glorieuses), même si j’aime bien les actrices Preity Zinta et Rani Mukherjee. A noter également que contrairement aux deux précédents, ce film est plus dans le genre “film bollywood standard à succès” (Monsoon Wedding étant clairement du cinéma d’auteur, et Dil Se n’ayant pas particulièrement été apprécié du grand public, d’après ce que j’ai pu entendre).
  • Last but not least, Kuch Kuch Hota Hai, succès interplanétaire dans le genre “pur bollywood de qualité”, et premier film hindi que j’ai eu l’occasion de voir. A ne pas rater, autant pour les acteurs (Shah Rukh Khan, pour qui j’avoue un petit faible, Rani Mukherjee, et Kajol, mon actrice indienne préférée) et l’histoire que pour la musique, qui même si elle n’est pas signée A. R. Rahman, m’a conquise dès la première écoute. Bref, en ce qui me concerne, Kuch Kuch Hota Hai est un excellent film hindi tout à fait typique. A voir, donc, vendredi à 23h45.

Les films sont bien entendu diffusés en version originale sous-titrée, et vous aurez donc amplement l’occasion d’écouter cette langue mystérieuse qu’est le hindi.

La semaine indienne d’Arte commence ce soir avec Bollywood, le cinéma qui chante. Je vous laisse deviner ce que je serai en train de faire dès 22h45…

Bollywood au Flon [en]

Main Hoon Na, film hindi projeté lundi qui vient à 20h30 au Flon.

Un petit billet en vitesse avant de m’écrouler de sommeil: la semaine a été bien remplie (plus à ce sujet prochainement), mais je ne pourrai pas dormir avant de vous avoir annoncé la projection de Main Hoon Na lundi soir au Flon (à 20h30, hindi sous-titré anglais).

Si l’envie vous prend de passer une soirée un peu indienne (et de découvrir peut-être sur écran un de mes acteurs de films hindis favori), réservez votre soirée!