Tips For the Stressed and Anxious [en]

[fr] Une série de conseils (basés sur mon expérience personnelle!) pour les stressés et anxieux. Top de la liste: s'assurer qu'on dort, mange, et bouge assez (c'est la base). Boire des tisanes de fleur d'oranger. Prendre un bain chaud. Méditer.

Twice a month I write up an article chosen by my readers. This is the second. Vote for the next one!

After years of learning to deal with my stressed and anxious self, here are a few ideas and tips I’ve found help me get through those moments. It won’t replace therapy of course, but it can help!

  • Make sure you have your basics covered (this is your top priority): enough sleep, enough food (preferably more or less balanced), and physical exercise (go for a walk!) — regular hours if possible.
  • Drink orange blossom infusions (“fleur d’oranger”). It’s a relaxing infusion — 4-5 cups a day, and one 30 minutes before going to bed if you have trouble sleeping. I’m a fan ever since drinking those saved one of my exam sessions.
  • Take a warm bath.
  • Lie down, close your eyes, and concentrate on your breathing for 10-20 minutes, without falling asleep, and without starting to think about stuff. When thoughts show up, just let them fly by as you concentrate on your breathing. (This is kind of basic meditation.) Once or twice a day.
  • When stressed, identify the main stressor (if it’s procrastination-related stress) and get it done with. Things usually get better after that.
  • If anxious/down, go for stuff that makes you laugh (it helps the brain switch gears): lolcats, comedy movie, fun friends, comics — whatever does it for you.
  • Sometimes (specially if you’re more down than anxious), watching a scary movie / thriller can do the trick. Anxiety is often something we do to ourselves (need that adrenalin-drug!) so getting a shot through artifical means (the movie) can actually help relax about other stuff.
  • Head out to the countryside/lake/mountains. Look at nature around you — it helps regain a sense of proportion.
  • Watch the Eight Irresistable Principles of Fun video (a few minutes).

Of course, these are very general tips. They are not magic recipes, either: sometimes we’re stressed or anxious for very good reasons, and it’s normal to be uncomfortable. But these ideas might help make things a little bit better or bearable when it’s rough.

Got any tips that work for you when you’re stressed or anxious, and that you’d like to share? The comments are yours.

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Le facteur limitant, c'est le budget du client [fr]

Ceci est le premier article écrit ici qui a été choisi par vous, lecteurs de CTTS! Deux fois par mois en principe, je prends le sujet qui est en haut de la liste, et j’écris l’article.

Dans la série “conseils aux indépendants” (j’en côtoie pas mal à l’eclau, en plus d’en ligne) je me retrouve souvent à défendre l’idée que c’est avant tout le budget du client qui va définir le mandat. J’ai même déjà écrit quelque chose à ce sujet, il y a deux ans: “on peut tout faire avec tout“.

Alors c’est clair, ce que je dis ne va pas s’appliquer à tous les métiers. En tous cas, peut-être pas de façon aussi radicale. Reste que si le client n’a pas les 1000.- que valent votre service, il n’y a pas de miracle, une collaboration ne sera pas possible. Il est difficile d’inventer de l’argent là où il n’y en a pas.

Je pense qu’il faut distinguer deux situations:

  1. vous avez un produit ou service qui a un prix fixe — et vous savez qu’il est “juste”
  2. l’ampleur du mandat ou son prix n’est pas déterminé et pourrait varier grandement

C’est surtout dans cette deuxième situation que le budget du client est déterminant. Dans le premier cas, si son budget est inférieur à votre tarif, tant-pis-au-revoir.

Fixer un tarif, c’est à mon sens un jeu d’équilibre entre deux choses (voir à ce sujet: “je ne facture pas à l’heure“):

  1. quelle est la valeur ajoutée pour le client? qu’est-ce qu’il en retire?
  2. est-ce que je m’y retrouve si en échange du travail que ça va me demander, je reçois tant d’argent?

Il y a des cas où même s’il y a de la demande pour un service, il n’est pas “commercialement viable” parce que la valeur que lui trouve le client n’est pas assez grande pour qu’il paie ce dont a besoin le fournisseur de service pour “s’y retrouver”. On n’arrive donc pas à se mettre d’accord sur un prix avec lequel les deux parties soient satisfaites.

Le client, en général, désire quelque chose, même si le mandat n’est pas encore clairement défini. Il veut un site web. Il veut résoudre tel ou tel problème. Il veut apprendre à faire quelque chose. Ce qu’il veut a une certaine valeur pour lui. Cette valeur est reflétée dans son budget.

Cela justifie d’ailleurs à mon sens le fait de pratiquer des tarifs différents pour des profils de clients différents. Prenons un exemple simple, le site web: un indépendant et une grosse entreprise qui désirent “la même chose” (un site web) ne lui accordent très certainement pas la même valeur. Pour l’indépendant qui démarre, “avoir un site web” est probablement quelque chose qui vaut quelques centaines de francs, au maximum quelques milliers. Pour une grosse entreprise, avoir un site web vaut nettement plus. Combien? C’est elle qui va le déterminer.

Si je reviens à notre préoccupation première: le budget de votre client vous indique quelle valeur le mandat a pour lui. Il y a peu de chance que cette valeur change parce que vos tarifs sont supérieurs ou inférieurs. Par contre, il est bien possible que vous puissiez adapter votre offre pour tenir dans son budget.

Je ne dis pas qu’un budget de client est toujours inébranlable, mais pour l’indépendant qui n’est pas forcément le meilleur vendeur de toute la planète, c’est souvent bien moins pénible de partir de l’argent à disposition, plutôt que de s’amuser à faire une offre dont on ignore si elle sera complètement à côté de la plaque par rapport aux besoins du client (faire une offre à 10000.- si le client en a 2000.- à dépenser, ou à 2000.- s’il en a 10000.-… dans tous les cas c’est mauvais).

Personnellement, quand on me fait une demande qui sort de mon “offre standard” (la grille de prix sur laquelle je me prends la tête régulièrement pour les services bien délimités qu’on me demande souvent), j’explique au client qu’a priori, à l’intérieur d’une certaine fourchette, je peux adapter mon offre à son budget, et donc que c’est en fait surtout à lui de décider combien il a envie de mettre. Ensuite, il est clair que je vais être honnête dans mon offre et ne pas essayer de l’avoir (mais si on va travailler ensemble, je pense que c’est déjà un bon point de départ qu’il puisse me faire confiance sur ce point, j’avoue).

Voilà, donc. Ce n’est pas une règle absolue, mais je trouve qu’en tant qu’indépendant, surtout si on offre des services flexibles et pour lesquels le marché n’a pas établi de prix rigide, on a tout intérêt à prendre en compte dès le départ le fait que le client n’a pas un porte-monnaie infiniment extensible à disposition. Partir de ce qu’il est prêt à payer pour sa demande évite bien des maux de tête.

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