Google Calendar pour blogueurs de la région [fr]

[en] I set up a Google calendar for local bloggers.

Je découvre Google Calendar et j’aime bien. Ce qui est sympa, c’est qu’on peut importer/exporter en format XML ou iCal.

Du coup, je tente une expérience: j’ai créé un calendrier blogosphérique suisse romand (il s’appelle ‘Blogueurs Suisse Romande’ si vous voulez le trouver depuis gCal). En principe, vous devriez pouvoir ouvrir cette adresse (je ne suis pas trop sûre comment) et vous inscrire au prochain Bloggy Friday. Essayez, et on en parle ce soir!

Ah oui: format XML pour ceux qui veulent.

En principe, le bouton ci-dessous devrait vous ouvrir le calendrier dans Google:

Femina: une promesse de blog [en]

Malgré tout le mal que j’ai pu dire du site de Femina, il s’y trouve une page qui me paraît fort prometteuse: nos potins.

A premier coup d’oeil, ça ressemble à  un blog — enfin, ça en a la mise en page. C’est joli, c’est aéré, on a envie de lire. Le ton est personnel, assez informel, authentique, comme celui du magazine, d’ailleurs.

Si on regarde de plus près, cependant, on remarque qu’il manque un certain nombre d’éléments pour que cette “promesse de blog” (dixit Anne Do) puisse être véritablement un blog digne de ce nom. Ce n’est pas juste une question d’appellation (surtout pas, en fait!) mais de rôle que devrait pouvoir jouer une telle publication.

A quoi peut donc bien servir un “blog de la rédaction” pour une publication comme Femina? Un blog, c’est bien pour un certain nombre de choses:

  • communiquer de façon transparente, directe et immédiate avec le “public” (les clients, les lecteurs, les électeurs…);
  • créer du dialogue, de la conversation avec le “public” et d’autres acteurs de la blogosphère (qui ne sont pas nécessairement des lecteurs du journal, par exemple) — ce qui renforce la “communauté”;
  • indirectement (car c’est une conséquence du succès dans les deux points mentionnés ci-dessus), augmenter sa visibilité dans les moteurs de recherche, avec toutes les conséquences réjouissantes que cela peut comporter.

Pour qu’un blog puisse mener à  bien cette mission, il y a un certain nombre de pré-requis, techniques et éditoriaux:

  • chaque billet doit avoir une adresse web stable et unique pour qu’on puisse y référer (le fameux “permalien”);
  • idéalement, les visiteurs doivent pouvoir laisser des commentaires ou au moins indiquer qu’ils ont écrit une réaction sur leur propre blog au moyen d’un trackback;
  • le billets doivent pouvoir être rattachés à  leur auteur (un être humain!), plutôt qu’être anonymes ou “collectifs” (on tombe alors dans la situation peu agréable où c’est l’institution ou l’entreprise qui parle);
  • le balisage (HTML et CSS) doit être structural (et non présentationnel) afin d’accomoder les moteurs de recherche comme Google, mais aussi les outils plus spécifiquement axés “blogs” comme Technorati, coComment, TailRank, ainsi que les divers annuaires répertoriant les blogs;
  • le blog devrait également être disponible sous forme de fil RSS/atom afin qu’on puisse s’y abonner et le suivre sans devoir se rendre sur le site lui-même;
  • être très ouvert par rapport au contenu du blog et des commentaires: éviter la censure ou les lourdeurs éditoriales MarCom ou RP;
  • la rédaction et la tenue du blog prend du temps; il faut prévoir du temps à  y consacrer pour qu’il reste vivant.

Il y a sûrement d’autres choses, mais avec ça, c’est déjà  bien parti. Difficile? Non. Il suffit d’utiliser pour son blog un outil de blogging, plutôt que de s’amuser à  vouloir réinventer la roue. La plupart des outils de blogging ont derrière eux plusieurs années d’existence et des équipes de développeurs enthousiastes — il est un peu illusoire de penser qu’on peut faire mieux seul dans son coin, surtout si l’on ne baigne pas déjà  dans la blogosphère. Donc, si on ne désire pas une solution hébergée comme WordPress.com ou TypePad, on installe sur le serveur de son site WordPress, DotClear ou encore MovableType (liste non exhaustive, bien sûr). Comme ça, on est sûr d’avoir sous la main le kit du parfait petit blogueur.

Je reviens à  Femina. Voici ce qui manque à  mon avis cruellement à  la jolie promesse de blog pour qu’elle puisse déployer ses ailes et occuper la place qu’elle mérite dans la blogosphère romande:

  • des permaliens
  • la possibilité de laisser des commentaires et des trackbacks
  • le nom de la personne qui a écrit le billet
  • côté “derrière la scène”: fil RSS/atom, balisage correct, service de ping…

Ce qu’il y a déjà ?

  • un ton de proximité, où l’on sent bien que ce sont des gens qui parlent
  • une jolie mise en page
  • la volonté de faire un blog 🙂

Alors, Femina — si tu relevais le défi?

Archives en ligne de trois quotidiens romands: quel désastre [fr]

Etude du désastre que sont les archives en ligne sur les sites de 24 Heures, Le Temps, et Le Matin. Moteurs de recherche cassés, archives payantes, mauvaise indexation par Google en l’absence de liens externes… Il est temps que nos quotidiens se réveillent et découvrent comment utiliser le web de façon plus profitable, et compatible avec leur mission d’information!

[en] An overview of the sorry state of online archives for three local Swiss newspapers: Le Temps, 24 Heures, and Le Matin. Time to wake up and use the web correctly!

Une des caractéristiques merveilleuses du blog, c’est la façon dont sont organisées les archives. Un vieil article peut être assez facilement retrouvé si l’on se souvient à  peu près quand il a été écrit, dans quelle catégorie il avait été classé, ou encore de quoi il parlait (en utilisant le moteur de recherche du blog).

On s’attendrait à  ce que les sites de quotidiens comme 24 Heures, Le Matin ou encore Le Temps en prennent de la graine. Que nenni ! Alors que les vieux journaux servent principalement à  protéger la moquette lors du rempotage annuel de notre plante verte préférée (quand on ne les trouve pas autour de la caisse du chat ou roulés en boule au fond de vieilles baskets détrempées), les archives en ligne de nos quotidiens sont mises à  disposition du grand public chez Swissdox pour la modeste somme de SFr 3.80 par article pour une consultation occasionnelle.

Un petit exemple : dans la base de données Swissdox, cherchez « Stephanie Booth » sans restriction de date. Voici donc une ribambelle d’articles offerts à  votre consultation, pour autant que vous soyez munis d’une carte de crédit. Et s’il y avait une autre solution ? Certains de ces articles sont encore en ligne, accessibles gratuitement à  qui sait les trouver. Partez de ma page presse et explorez un petit peu. Les articles du Matin, par exemple, sont encore en ligne. Sympathique ! Celui du Temps également. Pour 24 Heures, par contre, il faudra repasser : à  peine quelques jours après la sortie d’un article, celui-ci est retiré du site Web.

La situation ne serait-elle donc pas si dramatique que ça ? Un petit coup de moteur de recherche, et hop ! l’article tant désiré pourrait se retrouver sur nos écrans ? Essayons. Recherchons mon nom sur le site du Matin et sur celui du Temps. C’est pas trop mal ! On pourrait donc en conclure que notre ami Google est capable de nous extraire des deux sites mentionnés ci-dessus n’importe quel article qui aurait échappé à  notre marque-pages.

Minute, papillon ! Ne nous excitons pas ! Il ne faudrait pas oublier que les articles mentionnant ma modeste personne sont offerts en pâture aux moteurs de recherche dès la minute ou un blogueur (souvent moi, je dois l’avouer) fait un lien vers l’article. Les articles sur les blogs intéressent les blogueurs, c’est naturel, et ils bénéficient donc d’une visibilité artificielle dans les moteurs de recherche, pour des articles de quotidiens. Qu’en serait-il donc d’un article n’intéressant pas particulièrement les blogueurs, et qui n’aurait donc pas la chance d’avoir été indexé par Google ?

Regardons tout d’abord si les moteurs de recherche propres aux sites de ces quotidiens peuvent nous aider. Pour tester un moteur de recherche, rien de plus facile : on essaye tout d’abord avec des mots clés dont on sait qu’ils sont censés fournir un résultat (« Stephanie Booth », au hasard). Histoire d’être certaine de ne pas introduire des paramètres superflus avec mon navigateur Firefox pour Mac, j’ai même été jusqu’à  utiliser Internet Explorer sous Windows XP pour cette expérience. Résultat des courses :

  • 24 heures : moteur de recherche visiblement cassé ; en plus de nous gratifier d’un pop-up à  chaque requête, il s’avère incapable de nous retourner même un article pour le mot-clé « Lausanne ».
  • Le Matin : moteur de recherche également cassé (je pourrais également commenter longuement l’aspect visuel du site, mais ce n’est pas le sujet du jour) ; la recherche dans la base de données Swissdox, par contre, fonctionne.
  • Le Temps : le moteur de recherche fonctionne, mais lorsque l’on clique sur l’article, on nous annonce que l’accès à  celui-ci est payant ; oui, il s’agit bien du même article que celui auquel nous venons d’accéder gratuitement, en passant par Google ou par ma page presse.

Moralité : si Google ne peut rien pour vous, et il ne vous reste qu’à  faire un saut à  la BCU, chercher l’article sur microfilms, et commander des photocopies au tarif relativement modeste que vous pourrez ensuite scanner pour les envoyer par e-mail à  votre grand-mère ou votre petit ami vivant aux États-Unis.

Une chose me chicane concernant le site du Matin. Visiblement, tous les articles ayant été un jour en ligne le sont pas encore. S’ils ont été indexés par un moteur de recherche, on y accède facilement. Pourquoi diable rendre impossible leur accès via le site ? Qu’est-ce que l’éditeur y gagne ? On peut ne pas être d’accord avec la politique de 24 Heures, qui consiste purement et simplement à  ne pas garder en ligne des anciens articles, ou avec celle du Temps, qui part du principe que si l’on est trop bête pour utiliser Google, on n’a qu’à  payer pour voir les articles, mais il y a une logique derrière cette façon de faire. Les concepteurs du site comptaient-ils sur le moteur de recherche interne ? (Soit dit en passant, la présence de moteurs de recherche cassés sur des sites d’une importance régionale pareille en dit long quant au budget consacré à  ces sites, ou à  la compétence des personnes qui s’en occupent.)

Donc, Mesdames et Messieurs qui prenez des décisions concernant les sites Internet de nos quotidiens, je vous demande, en tant que blogueuse et sujet occasionnel de vos articles, de vous donner la peine de faire bien ce que vous faites déjà  à  moitié.

Laissez en ligne et libre d’accès les anciens articles. Souvenez-vous que s’il s’agissait de papier, ils n’auraient même pas la valeur de l’encre avec laquelle ils ont été imprimés. Demander SFr 3.80, plus encore que le prix du journal, pour pouvoir accéder à  un ancien article en ligne, c’est pour le moins excessif.

En 1998, Jakob Nielsen s’inquiétait de la quantité de liens cassés sur le Web, et rappelait à  ses lecteurs cet article de Tim Berners-Lee, l’inventeur du Web : Les URLs sympas ne changent pas. Ôter du Web un article qu’on y a mis ou le rendre inaccessible, c’est faire un magistral bras d’honneur à  tous ceux qui se sont donné la peine d’en parler en ligne, que ce soit pour le faire lire, le commenter, voire le critiquer. Est-ce ainsi qu’un quotidien veut traiter ses lecteurs, et ceux qui cherchent à  attirer l’attention sur les articles qu’il publie ?

Ensuite, permettez aux visiteurs de votre site (qui sont souvent des lecteurs ayant payé la version papier de l’article) de s’y retrouver facilement dans vos archives. Une organisation chronologique, des catégories, un moteur de recherche qui fonctionne… Est-ce trop demander ? Des milliers de blogs, mis en place et gérés par des amateurs ne déboursant pas un centime, le font très bien, et depuis plusieurs années. Les journaux ne sont-ils pas censés être les professionnels de l’information ?

Presse traditionnelle, il est temps de te réveiller et d’utiliser le Web correctement.

Blogs Can Hurt Reputations [en]

[fr] Mena Trott parle d'une situation ou une accusation erronnée contre une entreprise demeure néanmoins numéro deux dans les résultats Google pour le nom de ladite entreprise.

While the reason why Zawodny received the mail and everything else was more or less amicably sorted out, the original post is now the number 2 result in Google for “Krause Taylor.” And throughout a number of weblogs, the post was linked to by its original title “Krause Taylor spams weblogs.”

A firm like KTA, which has been around for years, can luckily rely on its positive reputation to lessen the blow of an inflammatory weblog post. But regardless of the circumstances or reality of the situation, they still have to deal with this post being a part of the permanent Google record.

Mena Trott

As I say in French in my previous post about Google and the use of full names in blogs, we bloggers have power, and with that power comes responsability. Are we really prepared for it?

Google et les noms [fr]

Citer le nom de quelqu’un sur un blog n’est pas un acte anodin. Sommes-nous préparés à  la responsabilité qui va avec le pouvoir de la parole publique? Quelques exemples de situations… embarrassantes.

[en] Mentioning the name of somebody in one's blog can have embarrassing consequences. People with less web presence than the blogger might find their official site behind a blog post that mentions them in passing when they google their name. How do you know if people will be happy to get your google juice or not? Bloggers are always happy with google juice... but what about the non-blogging crowd?

As people with the power to express themselves in public, bloggers have responsabilities they might not be well-prepared for. Here are a few embarrassing experiences I made: for exemple, unintentionally google-bombing people I had no hard feelings against, or not giving google juice when it would have been appreciated.

Tagging adds to the difficulty for the blogger, as tags are often chosen for private reasons, but as they are links that are indexed, they have an impact on the online presence of other people when they are of the firstname+name form.

Depuis quelque temps, je médite sur la responsabilité du blogueur qui nomme dans son blog d’autres personnes que lui, particulièrement si celui-ci a passablement de “google juice”, comme on dit en anglais. En effet, si je nomme une personne dans mon blog, il y a de fortes chances que mon article se retrouve en position assez proéminente lorsque l’on recherche le nom de cette personne.

Si vous cherchez mon nom dans Google, la grande majorité des liens sur les deux ou trois premières pages m’appartiennent — je suis responsable de la présence de mon nom dans ces pages. C’est le cas, bien entendu, parce que je suis quelqu’un qui a une très forte présence en ligne et une vie sociale “internautique” importante. (Je rassure les lecteurs qui ne me connaîtraient pas assez… ma vie sociale “non-internautique” se porte également très bien!)

Ce “pouvoir” que me donne mon blog peut être utile lorsque quelqu’un désire obtenir plus de visibilité sur le net (hop! un petit lien, ça donne un coup de pouce au référencement d’un site qui se lance, par exemple), mais c’est surtout une petite bombe qui peut se déclencher de façon involontaire si je ne fais pas particulièrement attention. Par exemple, je suis allée mercredi à  un concert que j’ai apprécié. J’évite de mettre le nom de l’artiste dans le titre de mon billet, de peur qu’il n’arrive ce qui arrive à  l’école d’arts martiaux dans laquelle je m’entraîne: en cherchant le nom de l’école dans Google, mon article est placé avant le site officiel de l’école. C’est un peu embarrassant!

Il y a encore bien pire: reprenons le cas de l’artiste de mercredi, dont j’écoute les chansons régulièrement depuis quelque temps. J’ai un compte LastFM, qui établit des statistiques sur les morceaux que j’écoute avec iTunes. Je publie sur la première page de Climb to the Stars la liste des derniers morceaux écoutés; cette liste renvoie aux pages consacrées aux morceaux en question sur LastFM (par exemple: We Will Rock You (Queen). On peut y lire combien de personnes ont écouté le morceau, et encore bien d’autres choses fort sympathiques. Si on cherche le nom de l’artiste (LB) dans Google, on voit que la page LastFM qui lui est consacrée (et qui existe par ma faute, si on veut) sort droit derrière son site officiel. Limite embarrassant, également!

Donc, je ne mets pas son nom complet dans ce billet. Premièrement, cet article ne lui est pas consacré en tant qu’artiste, ce qui m’embarrasserait triplement s’il finissait bien placé dans Google pour une recherche sur son nom. Deuxièmement, mon Cheese Sandwich Blog est bien plus récent que Climb to the Stars, moins bien référencé, et avec un peu de chance il le restera, puisqu’il est consacré à  mon petit quotidien plutôt qu’à  des questions d’importance nationale comme celle que vous êtes en train de lire maintenant. Une mention “en passant” du nom de LB dans le corps d’un article ne porte pas à  conséquence sur mon “petit blog”, mais qu’en serait-il dans celui-ci? Je ne veux pas prendre le risque.

L’expérience me rend prudente. Il y a quelques mois, on m’a demandé de retirer un nom de mon blog. La personne en question avait fait des photos de moi pour l’article dans Migros Magazine, et m’avait gentiment autorisé à  les mettre en ligne sur Flickr. Comme je considère qu’il faut citer ses sources et l’annoncer lorsqu’on utilise le travail de quelqu’un d’autres, j’avais consciencieusement mis son nom dans mon article et également dans les tags des photos en question. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que ces photos, qui ne sont pas forcément représentatives de son travail, et qu’elle m’a laissé à  bien plaire mettre dans mon album photos en ligne, se retrouveraient en première position lorsque l’on cherchait son nom dans Google. Ma présence en ligne étant plus forte que la sienne, j’ai littéralement fait mainmise sur son nom sans m’en rendre compte. Bien entendu, j’ai immédiatement fait de mon mieux pour réparer les choses quand elle me l’a demandé (à  juste titre!), et si j’en crois ce que je vois dans Google, les choses sont maintenant rentrées dans l’ordre. Néanmoins, expérience embarrassante (j’ai déjà  utilisé ce mot aujourd’hui?)

La généralisation des folksnomies pour catégoriser et classer l’information, à  l’aide de “tags” ou “étiquettes”, ajoute encore des occasions de commettre des impairs malgré soi. Sur Flickr, par exemple, il est souvent d’usage d’accoler un tag nom+prénom lorsqu’une photo représente quelqu’un. Mais lorsque je mets en ligne une série de photos passablement floues prises après le concert dont j’ai parlé, est-ce que je vais mettre le nom et le prénom de chaque personne sur chacune des photos? Du coup, j’ai commencé à  être un peu plus parcimonieuse dans ma distribution de tags: nom+prénom pour un petit nombre de photos, et un prénom ou un diminutif pour les autres. Le problème avec les tags, c’est que je les utilise surtout pour pouvoir m’y retrouver dans les 4000+ photos que j’ai mises en ligne. Mais en même temps, les tags sont également des liens, et sont également indexés par Google. Ma façon d’organiser mes photos va avoir un impact sur la présence en ligne d’autres personnes. Potentiellement embarrassant quand il s’agit de noms de personnes!

Comment peut-on deviner si une personne donnée préfère que son nom soit mis en avant sur le web, ou pas? Dans le doute, mieux vaut s’abstenir — c’est le message que je tente de faire passer aux ados lors de mes conférences. Ces conférences, en passant, c’est très bien pour moi: à  force de répéter les choses aux gens, je suis forcée d’y réfléchir, et des fois je me rends compte que ma position à  certains sujets est en mouvement…

Cependant… s’abstenir n’est pas une solution sans risques. Plus récemment, alors que je préparais un site dans lequel on parlait du parcours de quelques personnes, j’ai justement évité de mettre en ligne des pages vides (ou presque) ayant pour titre le nom de quelqu’un lorsque je n’avais rien de précis à  y mettre. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que l’absence de page signifiait également l’absence du nom dans ce qui ressemble à  la “table des matières” du site et créait un déséquilibre dans la présence en ligne des différents acteurs — ce qui m’a été reproché (à  juste titre également).

A moins que la personne nommée ne soit un blogueur, je dirais que mettre un nom dans un billet est une chose délicate. Plus ou moins délicate, selon que le nom est dans le corps du billet, sur du texte lié, dans le titre du billet, ou pire, dans le titre de la page. Plus ou moins délicat également selon la visibilité du blog dans lequel c’est fait.

Les gens vont-ils nous en vouloir d’avoir cité leur nom? Vont-ils nous en vouloir de ne pas l’avoir fait, ou pas assez? Il n’est pas toujours possible de vérifier auparavant avec la personne en question. De plus, même si on vérifie, la personne est-elle pleinement des conséquences de l’une ou l’autre route? Une vérification sérieuse ne pourra manquer de s’accompagner d’une explication du fonctionnement du référencement, ce qui risque de crisper certains… à  tort.

Voici à  mon sens démontrée une nouvelle fois l’utilité d’une forte présence en ligne. Vous pouvez mettre mon nom où vous voulez, ça ne me dérange pas, car je sais que sur Google, c’est moi qui possède mon nom.

Ce que démontre également ce genre de situation, c’est la responsabilité qui va avec ce que j’appelle la “parole publique”. La parole publique est un pouvoir, et avant internet, ce pouvoir était en principe limité aux personnes dont c’était le métier (journalistes, politiciens, écrivains). Avec internet, ce pouvoir se démocratise, et c’est une bonne chose. Mais nous sommes peu préparés à  la responsabilité qui va avec. Avec la façon dont fonctionnent les moteurs de recherche comme Google, on ne peut plus écrire sans avoir présent à  l’esprit les conséquences que cela pourrait avoir pour le référencement d’autres sites.

Incident diplomatique [fr]

On m’a demandé récemment de retirer un nom de quelques billets, ce que j’ai bien entendu fait. Prétexte à  une petite réflexion sur la façon de contrôler son image sur internet.

[en] I was asked to remove a name from some of my posts. First of all, this led me to realize that even though I name names pretty happily when the people in question are "online people" and happy about the exposure, I wouldn't dream of mentioning my friends' or collegues' names in my blog.

In this case, the person was a journalist, and I unwittingly treated her as an "online person" (because her name appears in print, and online, and it's a "normal thing" that it does), when in fact, her sensitivity about online presence is more that of an "offline person".

A pretty clumsy side-effect of my mentioning her was that my site came up first in Google results for her name -- which was clearly not my intention, but which was embarrassing to her. You should read Anil Dash's Privacy Through Identity Control if you're interested in the topic.

Il y a quelque temps, mon blog a vécu son premier véritable incident diplomatique. Oh, rien de bien grave (et tout est rentré dans l’ordre sans que cela ne coûte trop à  quiconque), mais tout ça m’a donné à  réfléchir.

J’ai l’habitude de fréquenter des gens “en ligne” qui (avouons-le) sont généralement très contents de voir apparaître leur nom sur le toile, ou pousser des liens vers leur site. Du coup, quand je peux nommer quelqu’un, je nomme la personne. Et je lie. J’aime bien citer mes sources et les personnes impliquées, voyez-vous.

Par contre, j’ai bien conscience que mes fréquentations “hors ligne” ne verraient pas forcément d’un très bon oeil que je mentionne leur nom dans mon blog. Il ne me viendrait d’ailleurs pas à  l’idée de donner le nom complet d’une de mes amies, ou de mes collègues.

En somme, il y a les gens qui ont déjà  une présence en ligne, dont je vais volontiers citer le nom lorsqu’il est question d’eux dans ce blog, et les personnes hors ligne, que je traite avec plus de discrétion.

L’incident diplomatique en question? Une personne à  qui j’ai eu affaire lors de mes divers interviews m’a demandé de bien vouloir retirer son nom des billets où je la mentionnais. En effet, mon site apparaissait en premier dans Google lorsque l’on faisait une recherche sur son nom, et ce n’était pas forcément l’image qu’elle désirait donner d’elle. (Je précise que mon billet ne contenait rien de négatif, bien au contraire; ce n’est pas difficile pour qui le désire de retrouver de qui il s’agit, mais je vous prierais de bien vouloir respecter le désir de discrétion de cette personne.)

Il est vrai que vu la visibilité dont jouit ce site, il n’est pas difficile de le faire sortir parmi les premiers resultats pour un terme que je mentionne. Alors quand je mentionne le nom de quelqu’un, c’est un peu comme si je débarquais avec mon gros rouleau compresseur qui oblitère toute autre présence en ligne sur son passage.

Je me suis sentie un peu bête. J’avais voulu lui faire plaisir (voire éventuellement ensuite lui rendre service, en mettant un lien vers sa page ‘carte de visite en ligne’), et en fait, j’ai obtenu l’effet contraire. Quand j’y repense à  froid, je me rends compte que j’ai traité cette personne comme un personne “en ligne”, parce qu’elle appartenait au milieu du journalisme. En fait, j’aurais dû la traiter comme un personne “hors ligne” et rester discrète sur son identité. C’est vrai que ça ne va pas de soit, son nom apparaissant bien sûr dans les articles de presse qui se retrouvent en ligne.

Cette histoire, à  mon avis, met bien en avant l’importance pour un professionnel (et finalement, toute personne) d’avoir un site à  son nom, dans lequel il met en avant les aspects de sa personne et de son travail qu’il désire. Il sera alors assez naturel que l’on fasse des liens vers ce site-là  lorsque l’on parle de la personne, ce qui garantit qu’il sortira en bonne place dans les moteurs de recherche lorsque l’on cherchera son nom. Ainsi, chacun peut contrôler (toujours dans une certaine mesure) la couleur de sa présence en ligne. Le blog est bien entendu un format idéal et pratique pour ce genre de chose, surtout si l’on désire donner à  sa clientèle des “nouvelles du front”. Un simple site composé de quelques pages statiques peut cependant aussi suffire.

A lire à  ce sujet, un article de Anil Dash datant de 2002 (déjà  plus de trois ans!): Privacy Through Identity Control.

Indulging in Memes [en]

Another meme test. I don’t usually go for memes, but I love the idea of tests and research. The Google-juice is nice, of course, but I find almost more exciting to be able to visualise the trail of weblogs as the meme spreads.

[fr] Encore un meme. D'habitude, je ne saute pas dans le train, mais celui-ci a l'intéret (a) d'être créé afin d'en tirer quelque enseignement et (b) de nous permettre de visualiser immédiatement le "chemin de blogs" parcouru.

Update 04.08.04 23:50: post text modified as requested by Nova. (It’s pretty different from the initial text, but the idea remains the same. Not that I’m obsessed by Google ranking, as I hope you’ll guess.)

Copy This GoMeme From This Line to The End of this article, and paste into your blog. Then follow the instructions below to fill it out for your site.

Steal This Post!!!! This is a GoMeme– a new way to spread an idea along social networks. This is the second generation meme in our experiment in spreading ideas. To find out what a GoMeme is, and how this experiment works, or just to see how this GoMeme is growing and discuss it with others, visit the Root Posting and FAQ for this GoMeme at www.mindingtheplanet.net .

By adding this GoMeme to your Weblog you can get higher Google rankings for your site, and help your friends get higher Google rankings too. Your blog will be linked from every other blog that discovers this GoMeme downstream from your blog (from your readers, their readers, and so on). And that will raise your Google rankings in proportion to the number of downstream bloggers that get this GoMeme from you and post it to their blogs. The more people who blog the GoMeme from your blog, the better your Google rankings will get.

By hosting this meme on your blog, you will also be participating in an experiment to generate a distributed Blog survey and test how memes spread through social networks. The dataset from this experiment is public, open and decentralized — every blog that participates hosts their own data about their own blog. Anyone can then get the whole dataset by just searching Google for this unique string: 98818912959q This code is the “global unique identifier,” or GUID for this GoMeme — it marks every web page that participates in this GoMeme so that it can later be found with all the others. (Note it may take a week or longer before Google indexes your blog, so be patient).

Disclaimer

This is purely an experiment and is just for fun. We are really just curious to see what will happen and this is not a commercial project. Participation is voluntary. We don’t mean to annoy anyone. However, if you don’t have much curiosity, or at least a sense of humor, you may find this experiment to be upsetting. In that case, you might try drinking a good strong cup of coffee. If after that you are still unhappy with us, just don’t read any further and have a great day! (If you don’t want your blog to get better Google rankings, that’s purely your choice!) On the other hand, if you are interested in exploring new technologies and pushing the envelope, then keep reading and we look forward to your participation in this experiment. We also request that participants in this experiment refrain from spamming anyone with this GoMeme. To spread it, just put it on your blog; that should be enough.

INSTRUCTIONS FOR ADDING THIS GOMEME TO YOUR OWN SITE

Step 1 First, to add your site to this experiment, copy the GoMeme to your site from the “Copy This GoMeme From Here” heading above to the End of this article. Please copy this whole article and try not to alter the text so that it is authentic for the people who get it from your blog. If you would like to come up with your own catchy headline, or anything else to help your GoMeme spread, feel free! Let’s see what works best.

Step 2: Now, fill in your answers to these Required Survey Fields (Note: Replace the answers below with your own answers). These will later be automatically data-mined by bots to compile the survey results.

(1) I found this GoMeme at URL: http://www.mindingtheplanet.com

(2) I found this GoMeme on date (day/month/year):04/08/04

(3) I found this GoMeme at time (in GMT format): 07:30:00

(4) I foundit via “Newsreader Software” or “Browsing the Web” or “Searching the Web” or “An E-Mail Message”: Browsing the Web

(5) I posted this GoMeme at my URL (use a hyperlink): Climb to the Stars

(6) I posted this on date (day/month/year): 04/08/04

(7) I posted this at time (in GMT format): 07:50:00

(8) My posting location is (city, state, country): Lausanne, Vaud, Switzerland

Step 3: If you’re feeling very altruistic today, also fill in these optional survery fields (Replace the answers below with your own answers):

(9) My Weblog is hosted by: Myself

(10) My age is: 30

(11) My gender is: Female

(12) My occupation is: Teacher

(13) I use the following RSS/Atom reader software: NetNewsWire Lite

(14) I use the following software to post to my blog: WordPress

(15) I have been blogging since (day, month, year): 13/07/00

(16) My web browser is: FireFox

(17) My operating system is: OSX

Step 4:Now add an entry for your site after the last entry in the PATH LIST below: Your entry should be of the form: line number, URL, hyperlink, optional personal GUID for your blog.

(Note: If you would like to track all postings of the Meme that result from your posting of it, once Google has indexed them, you may add your own optional GUID after your hyperlink on your line of the Path List — just make sure it is short, unique, and doesn’t return any results on Google — for example “mysitename137a2r28”. Also note, if the path list gets too long, you should still try to include the whole path in your blog — even if you have to put the list on a continuation page rather than the excerpt for your posting — and make sure others copy the whole GoMeme along with your Path List when they get the GoMeme from you — If they don’t copy it, your blog and your upstream blogs won’t be linked from their blogs).

PATH LIST

1. http://www.mindingtheplanet.net Minding The Planet, mindingtheplanet14798
2. https://climbtothestars.org Climb to the Stars, climbtothestars87432
3. (your Path List entry goes here in the form URL, hyperlink, GUID. Also, please add a new line after this one, for the next person.)

The End

Alarm: Orcut, Evil Fake Orkut Clone? [en]

How I thought orCut.com might be a phishing operation to grab orKut.com usernames and passwords. A comment on Google’s irresponsibility in encouraging users to fall for phishing.

[fr] Comment j'ai cru que orCut.com était un faux site destiné à  ramasser des mots de passe orKut, et un commentaire sur l'irresponsabilité de Google, qui par de telles pratiques encourage les internautes à  tomber victimes du phishing.

Preliminary note: although nice blogging tools like WordPress have really sexy interfaces for you to type your posts in, resist the temptation. I won’t tell you more, except that Q and W are right next to each other on my keyboard, and that I’m about to write up this bl***y post for the second time.

So, I’m a bit of a referrer junkie. When I see something new, I usually click’n see. Today, I found this in my recent referrals. Now, since I nearly got phished, I’m a bit cautious, and I immediately noticed that it was orCut and not orKut in the URL, even though (particularly as) the pages on the two sites look exactly the same.

Do you smell a rat? I smelled a phish, and it seems I’m not alone. A quick expedition on google, however, tells us that many think orCut.com is legitimate. Scary! Think of what these people would do with all the juicy information they would get out of our Orkut logins and profiles! And hey, it’s not just orCut, there is orkAt too!

But wait. Everybody freeze! Look what Suw managed to dig out: a May 04 post from Evan William’s blog, telling us orkAt, orCut, and even orCIt are legitimate alternatives to orKut.com. Well, we’re most relieved to know this wasn’t all some evil scam — and Ev should know what he’s talking about, as he works from Google.

However, doesn’t it strike you as a trifle irresponsible on the part of Google to do something like this? I mean, doesn’t this make users more vulnerable to phishing? Next time they get a PayPal e-mail with a fake link in it, are their alarm bells going to ring, after their positive experience with the “alternative Orkut URLs”? Methinks they could at least have specified the alternate URLs somewhere on the home pages. A quick trip to orkut.com would have cleared any doubts of mine. ‘Coz now, who is to stop Orkit.com, or any other nice-sounding possible clone that phishers may come up with?

Orkut? Qu'est-ce que c'est? [en]

Orkut est associé à  Google — c’est le projet personnel d’un des membres de l’entreprise, qui alloue à  ses employés 20% de leur temps pour travailler sur des projets personnels, afin d’encourager leur créativité — mais qu’est-ce que c’est? A quoi ça sert? Qu’y fait-on? Quelques explications et un mini-guide pour démarrer.

Orkut existe depuis un peu plus d’un mois, si mes informations sont correctes. Orkut est associé à  Google — c’est le projet personnel d’un des membres de l’entreprise, qui alloue à  ses employés 20% de leur temps pour travailler sur des projets personnels, afin d’encourager leur créativité — mais qu’est-ce que c’est? A quoi ça sert? Qu’y fait-on? Quelques explications et un mini-guide pour démarrer.

Le but principal d’un site comme Orkut est de référencer qui connaît qui (qui est “ami” de qui). Concrètement, lorsque l’on entre dans la communauté, on indique qui sont les personnes de la communauté que l’on connaît déjà , et on invite ses amis “externes” à  rejoindre la communauté. Chaque membre peut ensuite fournir des informations dans son profil (autant ou aussi peu qu’il le désire).

On ne peut entrer dans la communauté que sur invitation. Autrement dit, il faut connaître quelqu’un qui est déjà  inscrit pour pouvoir y rentrer. Cela assure une certaine cohésion au réseau qui est en train de se construire.

La combinaison du réseau relationnel et des informations personnelles données dans les profils permet d’entrer assez facilement en contact avec les “amis des amis” avec lesquels on a des intérêts communs. On découvre également parfois des points communs que l’on ignorait avec des “amis” un peu distants!

La première chose à  faire lorsque l’on s’inscrit (après avoir reçu l’invitation nécessaire), c’est ajouter quelques informations dans son profil. Inutile de vouloir le remplir de façon exhaustive du premier coup — il vaut mieux répondre rapidement aux questions de base, et revenir par la suite compléter petit à  petit les parties plus “intéressantes” de son profil, au fur et à  mesure qu’on en sent l’inclination.

Ensuite, ajouter des “amis”. Les critères déterminant qui l’on considère comme “ami” varient de personne en personne — à  chacun de se faire les siens. Un bon moyen de commencer, c’est de faire le tour des amis de la personne qui nous a invité, pour voir s’il s’y trouve des gens que l’on connaît — et ainsi de suite. On peut aussi assez facilement (avec nom et prénom) regarder si les personnes que l’on connaît sont déjà  inscrites, et le cas échéant, leur envoyer une invitation en indiquant simplement leur adresse e-mail.

Les “relations” que référence Orkut sont à  double sens: si vous marquez quelqu’un comme votre ami, celui-ci reçoit une demande de confirmation — et vice-versa. A chacun ensuite d’accepter ou de refuser les demandes selon ses propres critères.

Une fois qu’on a une petite liste d’amis, on peut faire deux choses: les organiser en groupes (visibles à  soi seul pour autant que je puisse constater), et utiliser un certain nombre d’indicateurs pour les “évaluer” (le terme est mauvais mais je ne trouve rien de mieux).

On indique, pour chaque personne, sur une échelle optionnelle de un à  trois, à  quel point on trouve la personne “fiable”, “cool”, ou “sexy”. Ces points cumulés apparaissent ensuite dans le profil de la personne concernée, les points restant attribués de façon anonyme (il n’est donc pas possible pour autrui de savoir que vous avez attribué trois coeurs à  Jean). De plus, on peut s’annoncer en tant que “fan” d’une personne (il faut assumer, par contre, parce que c’est public), ou encore l’ajouter à  sa “hot-list” ou sa “crush-list”. Ces deux listes restent confidentielles, à  moins que vous figuriez également sur la “crush-list” de quelqu’un que vous avez mis dans la vôtre… (vous me suivez?). Dans ce cas, vous recevez une notification de votre intérêt mutuel!

Si la possibilité de contacts “amitiés-rencontres” ou “coquins-coquines” est bien entendu à  l’ordre du jour pour une partie de la population d’Orkut, le réseau ne se limite pas à  un succédané d’agence matrimoniale — loin de là . Un élément important du profil indique les motivations du participant: est-il là  pour se faire des amis, des contacts professionnels, trouver des gens avec qui partager diverses activités, ou rencontrer l’âme soeur (ou une âme de passage)? Ajouté aux autres informations données dans le profil, cela permet de se faire assez vite une idée des motivations de la personne concernée.

La dernière fonctionnalité d’Orkut dont je parlerai (et là , je pense que j’aurais fait à  peu près le tour de la question), ce sont les communautés. Chaque personne peut facilement s’inscrire à  autant de communautés qu’il le désire, ou en créer si elles manquent. On y trouve la communauté des webloggueurs francophones, celle des amoureux des chats, des habitants de Lausanne ou Paris, des paranoïaques d’Orkut, des fans de Manchester United ou encore des occidentaux parlant le hindi… Pour tous les goûts! S’inscrire à  une communauté n’engage à  rien, mais comme les communautés dont on fait partie sont listées sur notres profil, c’est un moyen relativement simple de donner des informations à  autrui sur ses activités ou ses intérêts.

Regardez quelles sont les communautés dont font partie les gens que vous connaissez. Utilisez la fonctionnalité de recherche dans la liste des communautés (par mots-clés par exemple, ça marche très bien), et si nécessaire, créez vos propres communautés et annoncez-les sur le forum de la communauté d’annonce de nouvelles communautés (très “communauté”, cette phrase, mais bon). Il y a aussi toute une série de “méta-communautés” concernant Orkut (une recherche pour ce mot-clé vous en donnera une liste.)

Si vous avez l’occasion de faire partie d’Orkut, et que vous n’êtes pas trop inquiet des risques de récupération marketing/publicitaire/que sais-je des informations que vous y fournirez, allez-y seulement. C’est fort amusant, et ce qui ne gâche rien, le site est très bien conçu (rapide et ergonomique). Si on se connaît et qu’il vous manque une invitation, faites-moi signe!

Googling Them [en]

Two online articles I found via Google, which mention Somak (and Aleika).

A little net-search brought up two interesting articles: one is about Somak and Aleika’s departure for Birmingham, and the other is an account of a talk I can remember him going to England for.

For the record, Somak and Aleika (let’s not forget Akirno!) are the people who shared my life while I was in India.