Survivre à l'heure du trop d'informations [fr]

Lors du très sympathique Bloggy Friday d’hier soir, la conversation est à un moment donné partie sur les fils RSS, Twitter, le temps que ça prend, et la quantité d’informations à s’enfiler chaque jour, si on rentre là-dedans.

Je vous présente donc ma recette pour survivre à l’heure de la pléthore d’informations à portée de nos souris qui est la nôtre. Elle est très simple, la recette:

  • lâcher prise et abandonner tout espoir d’être “à jour” ou de “tout lire”
  • mettre l’accent sur les connexions et le réseau (quelles personnes je suis sur Twitter, connexions facebook, abonnements RSS)
  • considérer que tous ces flux sont comme une rivière où l’on fait trempette de temps en temps, ou comme une station radio diffusant en continue et qu’on allume lorsqu’on en a envie.

Quelques éléments supplémentaires:

  • si l’information est importante et que le réseau est de qualité (voir le point ci-dessous), elle vous parviendra par de multiples chemins (exit donc l’angoisse de “rater” quelque chose de vital)
  • la qualité du réseau est cruciale: ce n’est pas juste une question de quantité de connexions ou de contacts (même si cette dimension joue un rôle), et chacun est entièrement responsable du réseau qu’il construit et maintient autour de lui.

Pour ma part, j’ai depuis longtemps accepté que je ne suis pas une lectrice régulière de blogs. Je sais, cette information en surprend plus d’un, car je suis perçue comme une personne très connectée et “au courant”. Mes lectures sont des butinages, incités par ce que je vois passer dans ces différents flux (Twitter, Facebook, Tumblr, surtout). De temps en temps, je vais expressément voir le blog de telle ou telle personne, ou son compte Facebook, ou son Twitter — parce que j’ai envie d’en savoir plus sur ce qu’elle raconte récemment.

Mais je ne cherche pas à “tout lire”, oh non, au grand jamais. Et je m’en porte fort bien!

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