Google Docs: savez-vous partager un document? [fr]

[en] This is my French weekly newsletter that gives tips and simple explanations to use our daily digital tools better.

Ma newsletter hebdomadaire “Demande à Steph” est archivée ici pour la postérité. Chaque semaine, un tuyau ou une explication touchant à la technologie numérique, ou une réponse à vos questions! Inscrivez-vous pour recevoir directement la prochaine édition. Voici l’archive originale.

Si vous avez un compte Google (ou une adresse Gmail), vous avez aussi Google Drive et la suite bureautique de Google: DocsSheetsForms, etc.

C’est un peu l’équivalent de Office de Microsoft: Word, Excel, Powerpoint. Mais c’est Google. Et c’est en ligne, au lieu de vivre sur votre ordinateur.

Tous les documents de cette suite peuvent être partagés, et on peut collaborer dessus en temps réel: plus besoin de faire des allers-retours interminables de versions diverses d’un document par e-mail pour le fignoler à plusieurs!

Voici comment partager un document. Je vous montre avec un document texte, mais le principe est le même pour tous les documents que vous pouvez créer à partir de Google Drive.

Pour créer votre document, allez simplement à l’adresse http://docs.google.com. Dans votre document, vous verrez en haut à droite un bouton bleu pour partager:

Ce bouton donne accès à l’interface de partage, qui vous permet:

  • d’ajouter un collaborateur via son adresse e-mail (choisissez si la personne peut modifier, commenter, ou seulement voir le document)
  • de créer un lien “magique” qui donne automatiquement le droit de voir ou de modifier le document à quiconque clique dessus (pratique mais attention à la confidentialité!)

Quand vous ouvrez le document alors que quelqu’un d’autre travaille dessus, vous pouvez voir où cette personne est dans le document, et même la voir taper!


Si vous connaissez déjà tout ça, transférez ce mail à une personne avec qui vous aimeriez pouvoir collaborer avec les documents en ligne Google. Peut-être que ça lui donnera envie…

N’oubliez pas que vous pouvez toujours m’envoyer vos questions, que ce soit pour des informations supplémentaires ou pour proposer un sujet pour la semaine prochaine.

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Une éloge des groupes Facebook [fr]

[en] An introduction to Facebook groups and why I think they are great collaborative spaces.

Ce n’est pas un secret, j’adore les groupes Facebook. J’en ai démarré plusieurs et rejoint encore d’autres.

Je n’ai pas toujours été fan. J’ai connu les vieux groupes Facebook pas pratiques du tout, et j’ai vu arriver les groupes “nouvelle version” avec le scepticisme d’une vieille routière des nouvelles fonctionnalités “qui vont changer la vie” dans les médias sociaux.

Eh bien j’avais tort. Le groupe Facebook est une formule extrêmement efficace pour échanger et collaborer en ligne, que ce soit sur des choses sérieuses ou moins sérieuses.

D’abord parce que “tout le monde est déjà sur Facebook de toute façon”, donc pas besoin de persuader les gens d’ajouter un nouveau compte à leur collection, un nouvel endroit où trainer, une nouvelle interface à maîtriser.

Facebook, on connaît, les notifications pour le groupe arrivent au milieu de toutes les autres, on pense donc à y aller, on voit quand on nous répond, on voit quand on nous interpelle. C’est efficace.

Les sujets actifs remontent en haut de la page, donc quand on revient sur le groupe, on voit tout de suite où est l’action. Partager une photo ou une vidéo est simple comme bonjour (enfin si on connaît déjà Facebook), et ça marche depuis l’ordinateur, la tablette ou le mobile.

Les groupes peuvent être ouverts (tout le monde peut en voir le contenu, comme mon groupe “petite plantes”), fermé, c’est-à-dire que tout le monde peut voir le groupe, ses membres, sa description mais non pas son contenu (comme le groupe pour indépendants Going Solo), ou secret — à moins d’y être invité, impossible de savoir que le groupe existe. Si on va sur la page du groupe sans être membre, Facebook nous dit “passez votre chemin, y’a rien à voir ici”.

En ce qui me concerne, l’essentiel de mon activité sur Facebook se passe dans des groupes.

Prochain article sur le sujet? Comment démarrer un groupe Facebook.

 

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Social Tools Allow Ridiculously Easy Group-Forming [en]

More notes and related thoughts to my reading of Clay Shirky’s book Here Comes Everybody (chapter 2).

Both markets and organisations imply costs (transaction costs in large groups, labour required to maintain organisation). There are activities which simply don’t happen, because their cost is higher than their potential value both for markets and organisations. This is where social tools step in: they lower the cost of coordinating group action, and allow new forms of activities to appear.

Stuff that we find normal in 2013: if you stage a public event, photos of it will most certainly be made publicly available (through Flickr and the like) even if you do not hire a professional photographer or mandate people to collect photos. The social tool provides a cheap way for any person taking photos of the event for their personal satisfaction to add them to a public pool that anybody can draw from, through spontaneous tagging.

Under the Coasean floor: activities that are valuable to somebody but too expensive to be taken on in an institutional way, like aggregating amateur documentation of the London transit bombings. People have always had the desire to share, and the obstacles to sharing are now gone, so it happens.

When transaction costs are high, hierarchical organisations are the least bad solution for group action. If transaction costs drop a little, large organisations can afford to become larger, and small organisations appear where there were none, because they are now “cheap enough” to put in place. But when tools arrive which make transaction costs plummet, all kinds of group action which were impossible before are now happening outside of traditional organisations, in loosely structured groups, without managerial direction or profit motive.

Group undertakings: sharing, cooperation, collective action — by order of increasing difficulty.

Cooperation is more demanding than sharing because it requires changing one’s behaviour to synchronise with others (who are also doing the same thing). Conversation is an example. This makes me think of something I wanted to say about Facebook groups: groups where all that happens is people “sharing” stuff don’t take off. Sharing doesn’t really create a sense of community like conversation does. So if one wants a community of people, one must encourage conversation, which is more difficult to achieve than simple sharing. Collaborative production (cf. wikipedia, a potluck dinner, a barn raising) is another form of cooperation, more involved than conversation.

Collective action goes a step further, ambitioning to change something in the world, creating shared responsibility by tying the group and individual identities together. Action is taken “in the name of”. This comes with a share of governance issues, especially the larger the group. The shared vision of the group needs to be strong enough to keep the group together despite the tensions arising from individual disagreement on specific decisions.

Seb Paquet: ridiculously easy group-forming. This reminds me of an O’Reilly book that I read during my year in India (I read a number of O’Reilly books there, purchased in Indian editions and therefore compatible with my student’s budget): Practical Internet Groupware. It was an eye-opener, and much of the stuff in there is still true nearly 15 years later.

Says Clay Shirky (quoting!):

Ridiculously easy group-forming matters because the desire to be part of a group that shares, cooperates, or acts in concert is a basic human instinct that has always been constrained by transaction costs. Now that group-forming has gone from hard to ridiculously easy, we are seeing an explosion of experiments with new groups and new kinds of groups.

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Website Pro Day 3: mercredi! [fr]

[en] The third Website Pro Day will take place on January 16th (the day after tomorrow!) -- in Lausanne, but maybe in your town too?

An Afternoon in San Francisco 85 On avait [déjà fixé la date](http://climbtothestars.org/archives/2008/01/04/two-successes-wpd2-and-wowipad1/), donc j’ai un peu traîné pour battre le rappel. Le Website Pro Day 3 aura bel et bien lieu [mercredi 16 janvier](http://www.facebook.com/event.php?eid=22033902952) (après-demain!) — toujours [chez Julien](http://julienhenzelin.typepad.com/), qui a la grande gentillesse de nous accueillir avec nos ordinateurs de compagnie.

Si vous n’avez pas de compte Facebook, vous pouvez toujours vous inscrire dans les commentaires! Faites passer le mot!

Et bien sûr, vous êtes toujours invité à organiser des événements similaires dans votre ville.

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World Wide Paperwork and Administrivia Day (WoWiPAD) and Website Pro Day (WPD) [en]

[fr] En plus du Website Pro Day, je propose de tenir début janvier le World Wide Paperwork and Administrivia Day, consacré à régler ces histoires de paperasses (j'ai des tas de quittances à trier et à envoyer à ma comptable, par exemple) une fois pour toutes. On fait ça chacun chez soi, bien entendu, mais on est solidaires et on fait ça en même temps. Ça motive!

Faites signe si vous êtes partants.

A couple of months ago, I came upon [Chris Messina](http://factoryjoe.com/blog/)’s [Finish your %#&*@ drafts](http://upcoming.yahoo.com/event/295393/) day. I thought: “what a great idea!”

Well, not the drafts thing (I have drafts in my WordPress installation right now for the first time in my life), but the “get people together to do something”. It’s not a new idea, of course. I’ve actually already used it to fight procrastination, with friends:

– oh, we’re both chatting when we should do washing up and other things. Let’s go and do it and then meet up on chat again to congratulate ourselves on doing it.
– hey, can I come and do my homework at your place?
– let’s meet up do our tax declaration together.

So, when my friend [Olivier](http://b-spirit.com/blogollie/) mentioned in passing that his professional website needed some work done, I said “oh, me too! let’s do it together” and organised the [First Website Pro Day](http://climbtothestars.org/archives/2007/10/31/une-journee-pour-bosser-sur-nos-sites-pro-website-pro-day/) (it’s bastardised gallicised English, don’t worry).

There were four of us (a fifth had to cancel at the last minute because of a sick child) and it was a great success for all those who participated. Not only did we make progress on the “professional online presence” front (I actually moved this blog over to my server back from DreamHost, a move which had been stalling all my efforts to do anything to [SB.com](http://stephanie-booth.com/)), but we also started talking about [building a local coworking community](http://b-spirit.com/blogollie/?p=2140) again.

Website Pro Day 1, Lausanne

We also decided that one day was not enough, and that we needed to organise (at least) another similar day: [Website Pro Day 2](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/14/website-pro-day-deuxieme/) is set for December 28th.

Now, obviously, this kind of gathering is local. But wouldn’t it be great of other freelancers or small business owners, in other cities, also got together to work on their professional online presence on the same day? All you need is two people to begin with. Announce it, put it [on Facebook](http://www.facebook.com/event.php?eid=6369349379) or [upcoming](http://upcoming.yahoo.com/), whatever catches your fancy. I’ll mention it here, too.

Being a freelancer is cool, but it can sometimes be a bit lonely. That’s why ideas like [coworking](http://blog.coworking.info/) and [barcamp](http://barcamp.org/) are very important to us: it’s a chance to get together with “colleagues”. Well, it can also be done in a slightly less formal way, too. Just grab a few “colleagues”, and meet to get something done.

So, another of these “get-together” initiatives I’m launching is the **World Wide Paperwork and Administrivia Day**, which we’ll call WoWiPAD from now on. Unless you’re super-organised or are already a [GTD black belt](http://en.wikipedia.org/wiki/Getting_Things_Done), you probably have piles of receipts to sort, papers to file, expenses to invoice, forms to fill in, and various administrative things that just pile up and don’t get done, because, let’s face it, it’s way more fun to be earning $$ doing exciting stuff with clients than spending the day drowning in stuffy papers alone at one’s desk.

Obviously, we can’t really gather in one physical space for the WoWiPAD. No, you are not welcome to come to my place with your drawers, piles of papers, stapler — in short, your whole office. But what we can do, though, is decide on a date to do things together. Yes, just knowing that we’re not in this “alone” can be very supportive.

Whether you’re a freelancer, a small business owner, or just a somebody with stacks of paperwork to deal with on your desk, leave a comment here or [sign up on Facebook](http://www.facebook.com/event.php?eid=7437407283) if you’d like to participate in the WoWiPAD.

I’m going to suggest two dates, which I know are quite nearby — because I’m going to have to do this paperwork stuff soon anyway, or it’ll sprout legs and start running all over the place. The cat is enough trouble by itself, I have no need for paper pets.

As far as I’m concerned, Wednesday January 2nd would be good, as would Thursday 3rd (and even Friday 4th).

What about you?

**Update, Dec. 26th:** Date is officially Jan. 2nd, and the event has been rechristened WoWiPAD (much more pronounceable) — thanks to Greg for the suggestion.

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Sugata Mitra: Outdoctrination (Hole in the Wall) [en]

*As always, these are just my notes and I may have misunderstood stuff. And as always too, check out [Bruno’s writeup](http://www.lunchoverip.com/2007/02/lift07_sugata_m.html).*

Build an argument for family eduction. 4 ideas.

Sugata Mitra

#### Remoteness of quality of education

– as you go further from the centre, you can… ?
– socially/economically remote from the rest of the society

Guess: schools in remote areas don’t have good enough teachers, and if they do, they can’t retain them.

Test taken by students, plotted against remoteness from Delhi. More remote = worse, but did not correlate with infrastructure (?).

Pilots for educational technology are usually the best schools => usually perceived as over-hyped and under-performant. ET should reach underpriviledged schools first, and not the other way around. Improvements at the bottom of the scale are proportionally higher at the bottom of the scale.

So… alternative primary education where there are no schools, not good enough, no teachers, teachers not good enough (“can be replaced by a machine”!!)

#### Children and self-organisation

The Hole in the Wall experiment. 1999-2004 (HIWEL project)

The Kalkaji Experiment. Hole in the wall of the office and pretty powerful computer with touchpad and internet connection, altavista etc in it. Within eight hours, one of the kids was teaching a younger one how to browse.

Second: Shivpuri. Children in groups can self-instruct themselves to use a computer and the internet.

Madantusi experiment, 2000-2001 (village near Lucknow). No internet, just CDs. 3 months later: “we need a faster processer and better mouse.” They were using 200 english words they had “learnt” from the computer.

=> language is not a barrier, it could even teach them some of the language.

Many other experiments in other places. *steph-note: lots of footage shown*

6-13-year-olds can self-instruct, irrespective of background, in *groups*

300 children become computer literate in 3 months (windows, browsing, chatting, e-mail, painting, games, educational material, music downloads, playing video), with one computer. Usually, one at the computer, 2-3 around advising, often wrongly… but they learn.

Letting it happen. [Hole in the Wall site.](http://niitholeinthewall.com)

#### Children and Values

Example of confusion: sometimes it is necessary to tell lies: 50% yes, 50% no.

Natural self-organising systems: galaxies, molecules, cells, etc. traffic jams, stock markets, society…

– remoteness affects the quality of education
– educational technology should be introduced into remote areas first
– values are acquired, doctrine and dogma are imposed
– learning is a self-organising system

A digital, automatic, fault-tolerant, minimally invasive, connected, and self-organised educational technology. To address remoteness, values, and violence.

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BlogTalk 2.0, Compte-Rendu [fr]

Un compte-rendu en français de la conférence viennoise sur les weblogs à  laquelle j’ai assisté en début de semaine. Beaucoup de conférences intéressantes, beaucoup de gens, une utilisation intéressante de la technologie, et beaucoup d’idées pour des billets à  écrire!

De retour juste à  temps pour mon 30 anniversaire après l’excellente conférence Blogtalk à  Vienne, il est temps que je tienne ma promesse à  Pascale et que j’offre pitance à  mes lecteurs francophones. Cela d’autant plus que je crois bien avoir été la seule représentante de la blogosphère francophone à  cette conférence (pas que je prétende à  une quelconque autorité officielle pour la représenter) — j’adorerais apprendre que je me trompe.

Un mot tout d’abord pour dire que je regrette l’absence de Loïc à  cette conférence. Premièrement, cela aurait été sympathique de pouvoir faire sa connaissance, et deuxièmement (comme je le mentionne plus haut), la francophonie était clairement sous-représentée lors cet événement de portée européenne. Sans vouloir faire de Loïc le porte-drapeau de la blogosphère francophone (loin de là !), je pense que la présence d’un weblogueur francophone tel que lui, médiatique et de surcroit propriétaire d’une entreprise comme U-blog, aurait amélioré la visibilité de cette conférence auprès des blogueurs francophones, contribuant par là  à  ouvrir notre petite blogosphère parfois un peu trop ronronnante à  ce qui se passe ailleurs en Europe. Weblogueurs francophones (Loïc ou autres!), je compte bien vous croiser à  BlogTalk l’année prochaine!

Alors, de quoi ça a parlé? De nombreuses conférences, que je dois encore digérer, et dont je tenterai de vous rapporter les plus marquantes au cours de ces prochains jours; mais surtout, les conversations informelles naissant des rencontres de couloir, que ce soit dans le cyberespace ou l’Urania proprement dit. C’est ce côté “social-geek”, que j’ai énormément apprécié au cours des quelques derniers jours, que je désire partager avec vous aujourd’hui.

Les personnes avec lesquelles j’ai le plus parlé et passé du temps, clairement, sont Lee Bryant, Suw Charman, et Horst Prillinger (Horst est sans conteste le meilleur guide dont on puisse rêver pour visiter Vienne, y manger et s’y déplacer). J’ai rencontré et parlé avec bien d’autres personnes intéressantes durant ce séjour, évidemment. Je tenterai de vous parler d’eux ces prochains jours. Disons pour le moment que ce fut un réel plaisir de discuter avec autant de gens intelligents, cultivés, et comprenant les weblogs et la technologie.

J’avais déjà  brièvement rencontré Suw à  Londres et nous parlons régulièrement sur IRC depuis de longs mois. Quant à  Horst, habitant Vienne, il avait posté un grand nombre d’informations utiles sur la page wiki BlogTalkVienna. Après une journée à  marcher seule à  travers Vienne jusqu’à  plus de jambes, je lui ai envoyé un mot pour proposer que l’on se rencontre (je me souvenais également que Suw allait loger chez lui). Lee, dont Suw m’avait parlé puisqu’ils s’étaient retrouvés dans le même avion, est une rencontre que je dois à  RendezVous (RendezVous existe aussi pour Windows et Linux) et SubEthaEdit, deux jouets geek pour OSX qui m’ont rendue encore plus contente qu’avant de faire partie de la Communauté de la Pomme.

Que sont donc ces deux jouets? RendezVous permet de connecter et de rendre visible les uns aux autres les différents utilisateurs connectés sur un même réseau local. Concrètement: BlogTalk, comme toute conférence geek qui se respecte, fournit wifi et connection Internet à  ses participants. Une fois connectée au réseau, je lance iChat (le programme pour AIM fourni avec Mac), et j’ouvre la fenêtre RendezVous. Je vois automatiquement une liste des autres personnes sur le réseau ayant effectué la même manipulation que moi — comme on voit ses contacts sur ICQ ou MSN, à  la différence qu’ici, il n’y a pas besoin “d’ajouter les contacts”: on se retrouve avec une liste de noms dans sa liste, inconnus ou non, à  qui l’on peut envoyer des messages.

Ma première mission a donc été d’aller dire bonjour à  la petite dizaine de personnes connectées, puisque je ne connaissais personne 🙂 — j’ai été très bien accueillie. Au cours d’une conversation, quelqu’un (je ne suis plus sûre qui!) m’a demandé si j’avais SubEthaEdit, parce que Lee Bryant y avait ouvert un document dans lequel on pouvait tous prendre des notes ensemble, en collaboration. Ni une, ni deux, j’ai téléchargé et installé le programme. SubEthaEdit, c’est comme un Notepad multi-joueurs, ou une page wiki instantanée. On peut afficher une liste des membres du réseau ayant SubEthaEdit en train de tourner, et ouvrir les documents partagés par ceux-ci. Des couleurs différencient les différentes personnes en train d’éditer un document, et tout se passe en temps réel: on voit les gens taper.

Assez vite, la petite équipe qui prenait des notes s’est mise d’accord pour les mettre en ligne. Suw a suggéré de les mettre sur une page wiki, afin que les personnes sans Mac ni SubEthaEdit (dont elle faisait partie — mais elle a promis qu’on la verrait l’année prochaine avec son propre iBook ou PowerBook!) puissent également contribuer à  l’effort collectif. Sitôt suggéré, sitôt fait: au fur et à  mesure que les conférenciers terminaient leur présentation, je mettais nos notes en ligne sur le wiki de Joi. Les notes sont pour le moment mal formattées, et bénéficieront d’un peu de jardinage afin que d’autres puissent les compléter, ajouter leurs commentaires, des liens vers leurs comptes-rendus ou encore les présentations mises en ligne par les conférenciers eux-mêmes.

Histoire d’éviter de donner à  ce billet une longueur parfaitement indigeste (si le mal n’est pas déjà  fait!), je terminerai en mentionnant les thèmes de conversations informelles que j’ai eues et qui m’inspirent pour des billets ou autres écrits (pas toujours en français, malheureusement).

  • Problèmatique des weblogs multilingues, et comment un outil comme WordPress peut être adapté pour les gérer; ce qu’on peut faire pour rendre un weblog multilingue plus sympathique à  ses lecteurs monolingues (attendez-vous à  des changements par ici!
  • Reconnaissance vocale, ce que j’ai accompli avec, et ce que je pense que l’on devrait pouvoir faire avec cette technologie dans un futur proche.
  • Langues et Internet: frontières, langues minoritaires. Réflexions sur la “blogosphère suisse” — existe-t-elle seulement?
  • Comment faire une présentation de qualité à  une conférence (Suw et moi avons un article en préparation sur le sujet).
  • Suggestions pour organisateurs de conférences pour geeks (inévitable).
  • Réflexion sur les différents vecteurs et supports de contenu entrant en jeu lors d’une présentation orale.
  • Weblogs et enseignement, bien entendu…
  • Une expérience organisée avec Lee, consistant à  coller à  mesure ses propres notes dans le document SubEthaEdit
  • Rencontres diverses

(Je mettrai des liens quand les billets seront écrits, si j’oublie, rappelez-le-moi!)

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