Lancement du blog de voyage ebookers.ch [fr]

J’en ai déjà parlé ici, mais aujourd’hui est le grand jour du lever de rideau: le blog de voyage d’ebookers.ch est ouvert au public. Je reproduis ici un extrait de l’article de bienvenue que j’y ai écrit:

Depuis fin 2007, ebookers Suisse a un blog de voyage en allemand. Début 2009, nous avons le grand plaisir de vous annoncer le lancement d’un blog de voyage en français, qui sera animé par une équipe d’auteurs dynamiques.

Vous y trouverez des articles sur l’actualité de diverses destinations, des tuyaux pour voyageurs, des exclusivités ebookers, des reportages, ainsi que des critiques de publications (sur internet ou ailleurs) touchant au monde du voyage.

[…]

Le blog de voyage est éditorialement assez indépendant d’ebookers: ce sont la plupart du temps les auteurs qui proposent des sujets, au gré de leurs envies, de leurs intérêts, et de leurs expériences. Bien entendu, nous prenons soin d’inclure dans notre sélection les destinations les plus prisées, et de vous communiquer les informations importantes et promotions ebookers.ch.

Blog de voyage ebookers.ch

C’est un projet qui me plaît beaucoup, j’avoue. Nous avons une grande liberté rédactionnelle: il s’agit de parler de tout ce qui touche au voyage (destinations, tuyaux pratiques, littérature). Nous publions bien sûr aussi des articles touchant plus directement à l’offre ebookers, clairement marqués comme tels dans une catégorie séparée.

Mon rôle là-dedans? Rédactrice en chef du blog. Cela veut dire que je gère une équipe de blogueurs-auteurs (Michelle Carrupt, Marco Castroni, Raphaël Chabloz, Nathalie Hamidi, Mirko Humbert, Stéphanie Klebetsanis, Mélissa Monaco), que je supervise et valide le contenu, assure la liaison avec le client quand c’est nécessaire, m’occupe des commentaires&

Ce que je trouve intéressant avec ce mandat, c’est que pour une fois, ce n’est pas moi qui en suis l’instigatrice. C’est l’entreprise Blogwerk, qui s’occupe déjà du blog en allemand d’ebookers, qui a été mandatée par l’agence de voyage en ligne pour mettre sur pied un blog similaire en français. La formule existait donc déjà, mais c’était le premier mandat de Blogwerk en francophonie.

Pour l’avoir croisé à diverses reprises à des conférences, je connais Peter Hogenkamp, le patron de Blogwerk. Il m’a approchée au sujet de ce blog, nous avons discuté un peu, et le résultat& vous l’avez sous les yeux.

On a déjà publié une série d’articles. Je ne peux pas les mentionner tous ici, mais vous y trouverez des idées pour échapper au brouillard (bains thermaux ou Jura), des informations sur l’année de la BD à Bruxelles, une incitation à partir à Ténérife en famille ou à tester les nouveaux trains grande vitesse en Italie, une idée de bon plan (shopping à Londres pour profiter de la chute de la livre sterling) et même, dans le genre exotique, une promenade dans les jardins de Suzhou en Chine, et une petite envie d’Inde&

On espère que commentaires, liens, et feedback suivront. Je suis pour ma part très intéressée de savoir ce que vous pensez (a) de ce type de publication en général et (b) de notre travail sur ce blog de voyage en particulier.

Bonne lecture!

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Facebook, employés et entreprises [fr]

[en] A radio talk show tomorrow will be devoted to facebook at the workplace. Swiss companies in general completely ignore facebook, and employees are often very naive in the way they expose personal information on their profiles. Teenagers aren't the only ones who need to learn about social media and how to use it responsibly: all newcomers make the same mistakes.

I've been giving talks on these topics in schools for a while now, and I'm looking forward to having the opportunity to do it in corporate settings too.

En tant que contributrice du Grand 8 à la Radio Suisse Romande, je reçois régulièrement (quotidiennement, probablement) un e-mail m’annonçant le sujet de l’émission du lendemain. Une ou deux fois, je suis allée laisser un commentaire (“contribuer”), mais la plupart du temps, pour être honnête, je zappe.

Pas aujourd’hui. Le titre? [Entreprises: craignez facebook!](http://g8.rsr.ch/?p=335) Titre un peu à faire peur, certes, mais bon, le mot “Facebook” a mon attention. Je lis. C’est pertinent. Je commente.

Extrait:

> Facebook, comme d’autres réseaux sociaux, fonctionne sur le partage d’information. De TOUTES les informations! On y trouve des souvenirs de vacances, des albums photos, des histoires plus ou moins salaces. On y lit les dernières aventures de nos “amis”, leurs exploits en tous genres, voire la dernière sortie avec les collègues de travail. Sans parler des groupes de discussions plus ou moins débiles auxquels on décide d’adhérer, parce qu’on y croit vraiment ou pour le fun. Du style “I hate les CFF” ou “I’m student and I work at Coop… shit”. Et pendant ce temps, que font les entreprises? Rien ou pas grand chose! D’après notre enquête réalisée auprès d’une dizaine de grandes entreprises suisses, à peine connait-on l’existence de Facebook. Pourtant, autant dire que certaines en prennent pour leur grade sur le net. Sans parler de l’image que certains employés peuvent véhiculer au travers de leur profil. Visiblement les entreprises ont une guerre de retard. Stéphane Koch parle carrément d’incompétence.

Entreprises: craignez facebook!

Comme je le dis dans mon commentaire, cette problématique n’a rien de vraiment nouveau. C’est le lot de ceux qui débarquent dans “l’internet relationnel”: on sous-estime sa visibilité, sa trouvabilité, et les conséquences que peuvent avoir nos publications sur nos vies (professionnelles par exemple). Les exemples (à ne pas suivre) abondent, mais l’éducation aux nouveaux médias manque cruellement.

L’éducation aux médias, il faut la faire non seulement dans les écoles, où je donne régulièrement des conférences pour parents, enseignants, élèves depuis bientôt 4 ans, mais également dans les entreprises.

Les personnes qui utilisent les réseaux sociaux comme Facebook pourraient vraiment bénéficier de quelques conseils avisés de la part d’une personne bien renseignée en la matière (suivez mon regard), et les personnes qui ne sont pas familiers avec, cadres ou collègues, trouveront certainement bien utile une petite “visite guidée” de ce monde aux allures parfois impénétrables.

Alors, j’attends. J’attends qu’on commence à [me contacter](http://stephanie-booth.com/fr/contact/) pour que je vienne donner ce genre de conférence en entreprise. Ça viendra, parce que même si les entreprises font l’autruche, comme le montre du doigt l’annonce du Grand 8 de demain, elle ne vont pas le faire éternellement. Les premières à sortir la tête du sable seront aussi les premières à avoir l’occasion d’apprendre comment tirer parti de tous ces médias participatifs — et pas juste à en avoir peur.

**Mise à jour jeudi midi:** après avoir écouté l’émission (que j’ai trouvée très bien) j’ai fait quelques commentaires en vidéo que vous pouvez écouter ici.

Commentaires sur le Grand 8 de ce matin
Je n’en fais pas beaucoup usage, mais je suis une ‘contributrice’ de l’émission le Grand 8 à la Radio Suisse Romande.
Ce matin, une émission au sujet de Facebook dans les entreprises, et l’attitude un peu passive de ces dernières face à certaines publications pas toujours très malignes de leurs employés.
http://g8.rsr.ch/?p=335 et http://climbtothestars.org/archives/2008/10/08/facebook-employes-et-entreprises/
Je recommande chaudement la lecture du livre The Cluetrain Manifesto (en anglais seulement malheureusement). Voir http://climbtothestars.org/archives/2007/12/07/blogs-en-entreprise-un-peu-en-vrac/

Recommandations de lecture pour entreprises et curieux (entre autres, The Cluetrain Manifesto).

*(Oui, je sais, je ne devrais pas me frotter le nez quand je fais de la vidéo, mais ça chatouillait!)*

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"Je fais des sites internet" [fr]

[en] I've decided to start targeting small local businesses (shops, the plumber, etc.) who do not have a web presence, and offer them a cheap-clean-simple solution to have one.

Je traverse au vert, en sortant de la Migros. Une voiture dont le conducteur a regardé un peu paresseusement les feux (il y a un machin orange clignotant, là, pour indiquer que les piétons ont aussi le vert) manque me renverser. Enfin, j’exagère un tantinet: il s’arrête un peu brusquement et me regarde comme si je n’avais rien à faire là. Je le regarde en retour, de mon regard-qui-arrête-les-autos.

Un monsieur d’un certain âge m’interpelle, et nous faisons causette sympathique en continuant notre chemin. Non, je n’étais pas au Comptoir Suisse (ou le Foutoir Suisse, comme on dit par ici — référence aux perturbations de la circulation qu’il occasionne dans le quartier). Je lui raconte d’où je viens, je lâche que je suis indépendante.

– Ah… Et vous faites quoi?

– Je fais des sites internet.

– C’est encore à la mode ces trucs-là?

(Oui, je sais, c’est site web, mais faut s’adapter au vocabulaire courant, même s’il est un peu douteux. Cf. web-deux-(point-)zéro.)

C’est la première fois de ma vie que je me décris comme ça. Il y a une année ou deux, quand le téléphone sonnait et qu’on me disait “il paraît que vous faites des sites?” je répondais, gentiment mais fermement, que je ne “faisais” pas des sites, mais que je pouvais les aider à faire le leur. Ou leur montrer comment on fait.

Entre-deux, l’épuisement du réseau direct que traversent pas mal d’indépendants à un moment donné, et crise financière accompagnée d’une bonne dose de pragmatisme: si les gens veulent un site-vitrine, cela ne sert pas à grand-chose de s’échiner à leur vendre l’idée que c’est dépassé, et qu’il leur faut un site-conversations. Même s’ils trouvent que c’est une bonne idée, hein. Mais ils n’en ressentent pas vraiment le besoin, et en plus, ça fait plus cher.

Donc, voilà, pourquoi pas. Si les gens veulent des sites pour avoir une “présence sur internet”, un site un peu “brochure sur écran”, c’est un début. Il faut bien commencer quelque part. Et ça, je peux le faire. Du coup, j’ai rapidement mis en ligne deux sites de démonstration, votrecommerce.ch et votrecabinet.ch (vous voyez quelle clientèle je compte approcher pour commencer), et pondu un petit PDF pas-beau-mais-c’est-un-début. On parle ici du degré zéro du site internet. Quelques pages, adresse, une photo ou deux, heures d’ouverture, bref descriptif. Mais c’est déjà sous WordPress, et le jour où le client voudra aller plus loin (blog, ou 50 pages supplémentaires) tout est en place.

Que je rassure mes fidèles lecteurs: je suis toujours une de ces “spécialistes-généralistes” d’internet, qui peut faire tout un tas de choses, et continue à faire tout ce qu’elle faisait. Mais des fois, pour que ça tourne, il faut un fond de commerce.

Demain, je vais toquer aux portes dans le quartier.

Après-demain, je prépare un prospectus à envoyer aux écoles de la région.

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Blogging Web 2.0 Expo Europe: une opportunité pour blogueurs [fr]

[en] It's been a while now: Suw Charman-Anderson, Nicole Simon and I have been plotting lately to design "Blogging Web 2.0 Expo Europe", a blogger outreach programme for the famous O'Reilly/TechWeb conference Web 2.0 Expo Europe taking place in Berlin on October 21-23.

Suw has written a great post about the programme we designed:

The way the blogging programme will work is that we’ll ask participants to do these few things between now and 6th October:

  • publish at least 4 Web 2.0 Expo-related blog posts, podcast episodes or videocasts, e.g. announcement of the event, speaker information, speaker interviews, or any other event-related stuff
  • encourage readers, friends, and/or community to register for the event
  • display the Web 2.0 Expo logo on their blog, with a link to the registration page, until the day of the conference

We think that’s pretty easy, but to help you along, we’ll provide participating bloggers with:

  • event badges
  • a 35% discount code to share with readers, colleagues and friends
  • access to information about the event suitable for re-blogging, such as announcements and speaker information/interviews (when possible)

In return, bloggers will get a full conference pass that to either use themselves or give away to readers.

But that’s not all…

Head right over to Strange Attractor to read more about what's going on.

Any European blogger can ask to join the programme. So if you have a tech/business audience (it doesn't have to be huge), get in touch as soon as you can -- particularly if you have a local audience or blog in another language than English!

Cela fait un moment que je complote avec Suw Charman-Anderson et Nicole Simon pour mettre sur pied “Blogging Web 2.0 Expo Europe”. Quelques explications, car même si le nom est merveilleusement bien choisi et très explicite, il y a quand même quelques détails qu’il ne faut pas passer sous silence.

L’idée est de rassembler une communauté de blogueurs européens enthousiastes qui parleront de la conférence et motiveront leurs amis/lecteurs/collègues à s’y inscrire. En échange, ils reçoivent un accès gratuit à la conférence (qui, entre nous soit dit, vaut quelques jolis sous!)

Vous avez certainement déjà entendu parler de la conférence Web 2.0 Expo Europe, co-produite par TechWeb et O’Reilly Media. Mais oui, vous savez! Le fameux “web2.0” qui sature nos ondes, à la base, c’est le nom d’une conférence. Elle est destinée aux web designers, développeurs, product managers, entrepreneurs, investisseurs, marketeurs, consultants et stratèges qui exploitent les opportunités offertes par les technologies du Web 2.0. La conférence aura lieu à Berlin, du 21 au 23 octobre prochain; John Lilly (Mozilla), Martin Varsavsky (FON), et Tariq Krim (NetVibes) font partie des orateurs principaux.

Web 2.0 Expo Europe 2008

On demandera aux blogueurs prenant part au programme de:

  • publier au moins quatre billets, podcasts ou videocasts au sujet de Web 2.0 Expo Europe (par exemple annonce de la conférence, informations sur les orateurs et l’agenda, interviews d’orateurs, ou toute autre information liée à la conférence) d’ici le 6 octobre.
  • encourager leurs lecteurs, leurs amis et/ou la communauté à prendre part à la conférence Web 2.0 Expo à Berlin
  • afficher le logo de la conférence sur leur blog, ainsi qu’un lien vers la page d’inscription, et ce jusqu’au premier jour de la conférence.

Pas trop compliqué, non? On fournira aux blogueurs:

  • des badges à afficher sur leur blog et à distribuer à leurs lecteurs
  • un code de rabais (discount) de 35% à partager généreusement avec lecteurs et amis
  • accès à de l’information facile à publier, comme des annonces, la biographie des conférenciers et des entretiens avec ces derniers lorsque c’est possible.

En échange de leur participation, les blogueurs recevront gracieusement un passe pour toute la conférence, qu’ils pourront utiliser eux-mêmes ou donner à quelqu’un.

Mais ce n’est pas tout… Les blogueurs qui auront assuré la meilleure promotion (tant en matière d’efforts que de résultats) verront leur passe transformé en “Premier Blogger Pass”, ce qui leur donnera un statut “presse” à la conférence, incluant entre autres accès à la salle de presse et la possibilité d’interviewer les conférenciers en direct. Nous annoncerons les gagnants de ces “Premier Blogger Pass” et confirmerons l’attribution des passes conférence le 7 octobre prochain.

Puisque les code de rabais (discount) sont uniques, nous pourrons savoir combien de personnes chaque blogueur aura référées. Nous venons d’avoir le feu vert pour offrir quelque chose de spécial (et d’excitant) au blogueur qui aura généré le plus d’inscriptions, jusqu’à la fermeture des inscriptions.

Quel genre de blogueurs recherchons-nous pour ce programme? On veut ratisser large, donc on cherche des blogs européens, publiés dans n’importe quelle langue (on veut de la variété, pas juste des blogueurs anglophones basés à Londres), touchant un public qui pourrait être intéressé par la conférence. Donc, que vous soyez un des blogueurs-star de votre niche ou un blog moins connu avec un public réduit mais enthousiaste et qui se jetterait sans autre forme de procès sur le rabais que vous leur offrirez… Prenez contact!

Ce que nous recherchons, c’est de l’enthousiasme, de la passion, et du pouvoir de persuasion. C’est votre capacité à persuader autrui de s’incrire à la conférence qui compte!

Le nombre de places dans le programme est limité, et nous comptons le lancer officiellement dès mardi 9 septembre prochain. Agissez donc vite si vous voulez une place, et on vous le confirmera dès que possible.

On prévoit déjà de vous annoncer quelques ajouts (positifs!) au programme en cours de route, et bien entendu, on est prêtes à prendre en compte votre feedback pour le faire évoluer de façon participative. N’hésitez donc pas.

Je résume:

  • vous avez un blog, un public (quel que soit sa taille) qui pourra être intéressé par Web 2.0 Expo, et l’idée d’une entrée gratuite à la conférence ne vous déplait pas? le programme est pour vous!
  • vous connaissez des blogueurs qui pourraient bien être intéressés par la perspective d’une entrée gratuite et même d’un Premier Blogger Pass pour récompenser leurs efforts à promouvoir la conférence? montrez-leur cet article et mettez-nous en contact!

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Seminar on Social Media Adoption in the Enterprise [en]

[fr] Dernier jour pour s'inscrire au séminaire sur les stratégies d'adoption des nouveaux médias dans l'entreprise organisé par mon amie (et néanmoins experte de renommée internationale) Suw Charman-Anderson. C'est à Londres, ce vendredi.

My friend [Suw Charman-Anderson](http://strange.corante.com/) is organising a seminar this Friday in London on the
adoption of social tools in the enterprise: [Making Social Tools Ubiquitous](http://fruitful-socialtoolsadoption.eventbrite.com/). There are still some
places left. The sign-up deadline is tomorrow — act fast.

You’ll find a description of this seminar below. This is a chance to
learn about social tools in the enterprise directly from a world-class
expert who has practical experience introducing social tools in
various businesses. Want a peek? here are [notes I took from her talk
last year](http://climbtothestars.org/archives/2007/10/04/fowa-enterprise-adoption-of-social-software-suw-charman/) at the Future of Web Apps conference.

> **Overview**
> You may have heard that social tools – such as wikis, blogs, social bookmarking and social networking – can help you improve business communications, increase collaboration and nurture innovation. And with open source tools, you can pilot projects easily and cheaply. But what do you do if people won’t use them? And how do you grow from a pilot to company-wide use?

> Social media expert Suw Charman-Anderson will take a practical look at the adoption of social tools within your business. During the day you will create a scalable and practical social media adoption strategy and discuss your own specific issues with the group. By the end of the seminar you will have a clear set of next steps to take apply to your own collaborative tools project.

> **The setting**
> Fruitful Seminars take place in an intimate setting, with no more than 9 people attending, so you to get the very most out of the day. The are held at the luxurious One Alfred Place, and include tea & coffee, and lunch from the restaurant.

> **Who should come?**

>* CXO executives
* managers
* team leaders
* decision makers
* social media practitioners
* social media vendors

> Or anyone in situations similar to these:

> * You have already installed some social tools for internal communications and collaboration, but aren’t getting the take-up you had hoped for.
* You have successfully completed a pilot and want to roll-out to the rest of the company.
* You want to start using social tools and need a strategy for fostering adoption.
* You sell social software or services and want to understand how your clients can foster adoption of your tool.

For more information, check out these recent posts Suw wrote:

– [Fruitful Seminars: Making Social Tools Ubiquitous](http://strange.corante.com/archives/2008/05/29/fruitful_seminars_making_social_tools_ubiquitous.php)
– [Q: What does promoting an event have in common with the adoption of social tools in the enterprise?](http://strange.corante.com/archives/2008/06/17/q_what_does_promoting_an_event_have_in_common_with_the_adoption_of_social_tools_in_the_enterprise.php)
– [Why isn’t social software spreading like wildfire through business?](http://strange.corante.com/archives/2008/06/20/why_isnt_social_software_spreading_like_wildfire_through_business.php)

The second Fruitful Seminar, [held by Lloyd Davis](http://perfectpath.wordpress.com/2008/06/17/mastering-social-media/), will take place on July 16th: [Mastering Social Media](http://fruitful-masteringsocialmedia.eventbrite.com/).

Not for you? tell your friends about it. Not this time, but want to keep an eye on what Suw, Leisa and Lloyd are doing with Fruitful Seminars? [sign up for their newsletter](http://groups.google.com/group/fruitful-seminars/subscribe). Otherwise… time to [sign up](http://fruitful-socialtoolsadoption.eventbrite.com/)!

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Quelques pages en français [fr]

[en] I've added some French content to stephanie-booth.com. One page describing my standardized offer for blogging in business (of course, other packs can be negotiated -- this is mainly to help my clients get started). Another detailing private classes I offer individuals (not my main business, but I like doing it and I'm regularly asked to). A description of the "Get Started with Blogging" seminar -- I'm doing it as a workshop at LIFT, but I also plan to organize these regularly here in Lausanne (or elsewhere if there is enough interest).

I'd like to announce a first blogging seminar end of February -- but I'm a bit concerned about how I'll get the word out about it. You see, I'm pretty good at communicating stuff using new media, but I do sometimes feel a bit at loss with more traditional ways of promoting events or business initiatives. Any advice or assistance in that department would be greatly appreciated.

Chers lecteurs francophones (si vous êtes encore par là!), j’aurais besoin de vous. Dans le cadre de l’opération “[mettre vaguement à jour stephanie-booth.com](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/28/quest-ce-que-je-fais-au-juste/)”, j’ai ajouté un peu de contenu au site francophone. Alors bon, comme d’habitude, c’est un peu brouillon (mais j’ai quand même réfléchi un peu à ce que j’écrivais) et c’est déjà en ligne. Mais votre avis sur ce que j’ai écrit m’intéresse. Bien? Pas bien? Détails à corriger? Problèmes de fond? Mauvaise stratégie? Parfait-y’a-rien-à-retoucher?

Vous voyez l’idée.

Les pages en question sont les suivantes:

– [Blogs et entreprises](http://stephanie-booth.com/fr/entreprises/blogs/) — j’essaie de “standardiser” un peu mon offre pour que les clients puissent s’y retrouver. Il y en a pour tous les budgets, et bien sûr, on peut toujours discuter de formules particulières. Mais il me semble qu’offrir 2-3 “packs” est une bonne chose.
– [Cours pour particuliers](http://stephanie-booth.com/fr/particuliers/cours/) — ce n’est pas mon business principal, mais il faut bien que je me rende à l’évidence, on me demande pour ça. J’essaie d’expliquer dans quel contexte je fournis ce genre de service.
– [Cours d’initiation aux blogs](http://stephanie-booth.com/fr/particuliers/initiation/) pour particuliers — il s’agit de la fameuse [idée de cours](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/17/trois-heures-pour-se-mettre-a-bloguer/), que je propose dans deux semaines [sous forme de workshop à LIFT](http://www.liftconference.com/get-started-blogging) (si vous allez à LIFT, profitez-en).

Concernant cette dernière offre, j’aimerais fixer une date pour un premier cours à Lausanne toute fin février, mais j’avoue que ce qui me fait un peu souci, c’est comment communiquer là autour. Voyez-vous, je suis une spécialiste de la communication *nouveaux médias*, et les personnes à qui s’adresse ce cours ne s’alimentent probablement pas quotidiennement sur les blogs.

Il faudrait recourir à des moyens de promotion plus “traditionnels” que je maîtrise mal: annonces, affichettes, mailing-listes un peu “pushy” (oh horreur!), alerter mes contacts journalistes, mon entourage offline, faire passer des infos dans écoles ou entreprises… Tout conseil ou coup de main dans ce domaine serait bienvenu. Merci d’avance.

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Adapting to Budget: "on peut tout faire avec tout" [en]

[fr] "On peut tout faire avec tout", me dit une copine designer avec qui je parle d'un mandat pour ma conférence, Going Solo. Ce qu'elle veut dire, c'est qu'il y a généralement moyen de s'adapter au budget du client.

C'est vrai pour moi aussi -- du moins dans certaines choses que je fais, comme apprendre aux gens à bloguer. On peut mettre en place un blog pour une entreprise pour 2'000CHF, mais aussi pour 50'000. Dans les deux cas le client aura un blog, mais les choses seront tout de même assez différentes:

  • Dans le premier cas, le client sera livré à lui-même pour découvrir la culture de la blogosphère et la stratégie de communication qui lui est propre. Je lui en aurai parlé, bien entendu, mais cela restera inévitablement abstrait. Il va devoir apprendre en public, perdre la face peut-être. Il fera des erreurs. Si tout va bien, il s'en sortira, à long terme. Au bout d'un an, de deux ans, il finira par réellement comprendre ce que ce nouveau média a à offrir -- s'il n'a pas abandonné, découragé.
  • Dans l'autre cas, le client sera accompagné, suivi de près, conseillé, coaché pendant six mois. Il apprendra "juste". Il fera moins d'erreurs grossières. On ménagera sa susceptibilité en ne l'obligeant pas à apprendre sans filet sous les yeux du public. Il y aura des crises également, c'est sûr -- mais il ne sera pas seul pour y faire face.

Il n'y a pas une méthode plus juste que l'autre, c'est ce que je suis en train de comprendre. Ça dépend du client. Est-il prêt à être livré à lui-même, quitte à échouer misérablement ou à se décourager? A quel point tient-il à apprendre à maîtriser ce média? Son budget est-il limité? Je m'adapte.

Last week, I recontacted a girl I used to do judo with, who is now a designer (not a “graphic designer” per se — an object designer). We talked about her work and what she did, and ended up trying to see if there was anything we could do together for Going Solo.

I met her to discuss this — it was a very strange experience for me to be “the client” and to feel totally lost about what she was going to do for me. And also, to be wondering how much this kind of thing would cost me. I had more than a few thoughts for my clients, who sometimes turn green when I tell them the price tag for what we’ve discussed.

What I’d like to talk about here is something she said: “on peut tout faire avec tout”, meaning “you can get anything for anything”. Not very clear out of context, I’ll admit. We were talking about budget. Basically, what she meant is **”tell me how much you have for this, and I’ll figure out a way to give you something for that price”**.

As the client in this story, I personally found that much more comfortable than to have to wait for her to come up with a quote (which would probably make my heart sink) and then get into painful discussions to see how we could reduce the cost.

My needs here aren’t very specific. I want a logo, a “look”, banners, some printed material, etc. And it makes sense: I can probably get that for 2000 CHF, and I could also get it for 8000. What I’d get would be different, of course — but basically, it would fulfill the basic need.

I liked what she said, because it resonated with some background thought process of mine which never quite made it to the surface. In my “industry” (let’s think of social media here, like corporate blogging), you can also “get anything for anything”. **Want a corporate blog? Well, we can do it for 2000, but also for 20’000** — or even more.

Let me explain a little. This is something that’s been bothering me for a few months, and I’m glad I’ve finally figured it out.

When I quit my day job (or was about to do so), I set up blogs for some clients. It was very **lightweight**: evangelize, install WordPress, show somebody how it worked, adapt a design to a WordPress theme, give some strategic advice (not always received) — and there we go. Sometimes, I didn’t even go through all that. It was “talk a couple of hours, open a [WordPress.com](http://wordpress.com) account, done”.

*But I wasn’t that happy with the results.* People often didn’t really “get” it. I felt they were under-using their blogs, that they could be doing so much more with them. Sometimes, people “didn’t get it” to the point that they actually didn’t really use the blog we’d set up.

So, I changed my way of working. Over the weeks and months, I came to understand just how vital training was when it came to understanding social media. Not just the technical aspects, but as I’ve written [again](http://climbtothestars.org/archives/2007/09/24/how-blogging-brings-dialogue-to-corporate-communications/) and [again](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/07/blogs-en-entreprise-un-peu-en-vrac/) (and probably elsewhere), the cultural and strategic aspects of it. So, I started to include that in my discussions with clients.

“Setting up a blog and learning how to publish a post is just the beginning. The big job is understanding the blogging culture, and figuring out how blogging fits into or changes (in most cases!) your communication strategy.”

*I didn’t want my clients to be disappointed in their blogs, or to “fail”, or to mess up too much.* It brought me to quoting healthy 5-figure prices for “we’d like a corporate blog” type of requests.

Not surprisingly, they thought it was a tad expensive. “Isn’t the whole point of this social media stuff the fact that it’s supposed to be *cheap*?” So, I didn’t get the gigs in question, and I wasn’t very happy either. The corporations I’ve been in touch with seem quite ready to be evangelized about social media, but not really ready to bet money on it.

(I know a lot of what I’m saying is old news, so forgive me if I seem to be stating the obvious to some of you.)

About a week ago I had a chat with one of my old clients, who told me that after about a year of having a rather non-bloggy blog things were slowly starting to change. Nothing very notable, but **they were loosening up**. They brought in somebody to help for the website who was more of a “web” person, and that had a positive influence on how lively the publication was becoming.

This seemed to bring me an answer to something I’d been uneasy about: lately, I’d caught myself explaining how blogging, as a tool, creates a certain kind of culture and communication strategy — but in the same breath, kind of negating that by insisting that throwing blogs at people doesn’t make bloggers out of them. I still think I’m correct about this, but it’s more complex than I make it sound. If you give somebody a blog, and they use it long enough, sooner or later they’ll start to “get it”. The catch is that there are high chances they will give up before they get there. And also, there is no knowing how long they’ll take to “get it”.

So, what do I do with this? **On the one hand, it is possible to keep blogging “cheap”. On the other hand, I do believe it makes sense (particularly for corporations) to invest a hefty chunk of time and money in learning to get it right.** (Corporations don’t hesitate much about spending lots of $$ — or even €€ or ££! — on software solutions… put that money you’ll save on the software in training and strategic consulting when it comes to social media.)

I realised that the key was *compromise*.

**Say your budget for opening a corporate blog is 2K.** We’ll open a WordPress.com account or install WordPress on a server somewhere, get you a domain name, maybe a cheaply customised theme with your logo in it. I’ll show you how to use the tool’s basic functions. I’ll give you some advice (blogger’s survival kit), recommend some other tools to try, and that’s about it. You’re on your own.

You’ll scrape your knees. It might take you a year or more to figure out for yourself that blogging isn’t about reproducing your “print” or “old marketing” content in a light CMS called a blogging tool. You might give up, or decide that this blogging thing is not all it’s hyped to be — it’s too hard, it doesn’t work, it’s just a fad. On the other hand, if you do hang on in there, feel your way through the crises, engage with your readers, learn to be part of the community, mess up and apologize… There is a lot of value in there for you.

**If your budget is 50K, we’ll do things differently.** I’ll follow and train your team over 6 months. I’ll walk you through the crises. I’ll help you prevent some. I’ll hold your hand while you learn. Talk with you when your communication strategy feels rattled by this alien blogging thing you’re doing. Help you see clearly so you understand what’s at stake more clearly when you have decisions to make. Spend time convincing the sceptics that what you’re doing really has value. Teach you to write better, as a blogger. Show you how blogging is part of this Bigger Thing that’s been happening online over the last years. When we’re done, I’ll have taught you almost as much as I know, and you’ll be autonomous.

In both cases, I’m compromising. The client is compromising. Blogging *is* about learning in the open, messing up in public, and getting scalded by the heat of real relationships and real people and real conversations. It’s about being human.

**Where exactly is the compromise?**

In the first scenario (the “cheap” one), the client isn’t really ready to invest much time and money in understanding blogging, or doesn’t have the means to do so. If he’s not committed or not passionate enough, the whole thing will **fail**. Remember that **many people start blogging, and then stop**. They’re just not around to tell us about it. All we see are the *natural bloggers*, those who have it in their blood, so to speak. Those who have a personality that fits well with the medium. On the flip side, the client gets the “real deal” right away. No training wheels.

In the second scenario (the “expensive” one), the compromise is in **saving the client’s face**. It spares the client the indignity of learning through making lots of mistakes, and in public. By investing time and money, and hiring competent people, you can avoid making gross mistakes, and appear to “get it” faster than if you jump in and half drown before you figure out how to float. We’re compromising here by preventing the client from looking too bad while he gets to grip with the new medium. Ultimately, the client will have to learn to lose face every now and again — nobody can prevent the business from messing up now and again. But it won’t be due to being uncomfortable with an unfamiliar medium.

**I don’t think there is *one right way* to get into blogging. Just like there is not a “best” way to learn, between taking classes and learning all by yourself. Both of these scenarios are good — and all those in between. It will depend on the client:**

– is the client ready to scrape his knees in public, a lot — or is he still happy with a rather controlled communication strategy, which he wants to ease out of gently?
– is the client willing to see his attempt to get into blogging fail (for a variety of reasons) — or does he want to put all the chances on his side to make sure he sticks with it?
– is the client on a budget — or is money not an issue?

Which brings me back to where I started. Translating what my friend says to my own business: if you want to get into blogging and your budget is set, it’s possible (within reason, of course). In all cases, you’ll get “blogging”, but you’ll get different flavours and intensities of it.

You *just* have to trust the professional you hire for this to be giving you your money’s worth.

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Qu'est-ce que je fais, au juste? [fr]

[en] Roughly the French equivalent of the post Working on My Professional Site, with an added question in the end. I'd like to provide a list of the talks I've given and clients I've had. Most of my commercial clients have been public about my involvement, so that's not the issue -- it's more the dozens of schools I've spoken in. Some were long ago, I've lost my contacts, so I'm quite tempted to simply put the list online, and remove names if I'm asked to. Do you think it's blatantly unprofessional to do so?

Je suis en train de donner un coup de peinture fraîche (enfin, plus qu’un coup de peinture, parce qu’il s’agit de contenu) à mon pauvre site professionnel. Qu’y mettre? Voilà la grande question. Donc, je brainstorme.

Voici un peu où j’en suis. Si quelqu’un a une bonne traduction pour “social media”, je suis preneuse. Pour l’instant, je vais utiliser le vaguement douteux “nouveaux médias”. Vos commentaires sont les bienvenus. Attention, c’est brouillon et redondant.

### qu’est-ce que je fais?

– j’aide les gens à comprendre des trucs au sujet d’internet (nouveaux médias)
– j’apprends aux gens comment utiliser ces nouveaux médias
– j’aide les entreprises à voir comment elles peuvent utiliser les nouveaux médias
– je donne des conférences
– je connecte les gens
– je veux donner les moyens aux gens d’avoir une voix sur internet
– je fais profiter ceux qui en ont besoin de mon expertise sur la culture internet
– j’aide les entreprises à repenser leur stratégie de communication
– j’organise des événements (journées de conférences, congrès)
– j’aide les gens à démarrer avec les blogs et outils associés
– j’initie les gens à la gestion des aspects techniques de l’installation et la maintenance d’outils comme WordPress

### qu’est-ce qui m’intéresse?

– les questions linguistiques sur internet (multilinguisme)
– les adolescents et internet
– les nouveaux médias et comment ils changent la façon dont les entreprises, institutions, et personnes communiquent
– les “social tools” (“outils socialisants”?), comment nous les utilisons, à quoi ils servent, et comment ils fonctionnent

### qui sont mes clients?

– gens normaux qui veulent en savoir plus (sur les blogs, les ados sur internet)
– écoles et associations travaillant avec les adolescents
– personnes occupant des positions-clés côté médias et communication dans de grandes entreprises
– petites entreprises ou indépendants
– médias
– gens du marketing, de la pub, ou de la comm
– webmasters ou techniciens

### qui suis-je?

– polyvalente
– je connais bien internet (de l’intérieur et de l’extérieur)
– je comprends également bien le fonctionnement des gens et des cultures
– blogueuse depuis belle lurette, citoyenne du net
– compétences: expliquer, enseigner, inspirer, assister processus de décision ou de pensée, conseiller

De là où vous êtes, j’ai raté quelque chose?

J’ai aussi commencé à compiler une liste de toutes les conférences que j’ai données (et il y en a un paquet, je peux vous dire). La part de moi qui a un peu froid au pieds me dit que je devrais demander à tous mes “clients” (surtout des écoles pour les conférences “privées”, en l’occurence) leur accord avant de mettre leur nom sur une liste publique. (La plupart de mes contrats commerciaux sont déjà publics d’une façon où d’une autre.)

Je suis cependant bien consciente d’une chose: en “demandant la permission” de rendre quelque chose public, on court bien des risques de se heurter à un “non” prenant racine dans des peurs infondées ou simplement du “on sait jamais, soyons prudents”. Alors que mis devant le fait accompli, probablement que personne ne trouverait quoi que ce soit à redire. Ce n’est pas un processus nouveau, clairement.

Que feriez-vous à ma place, sachant que bon nombre datent d’il y a lontemps, que je n’ai plus forcément les contacts de l’époque, et que je suis prête à courir le risque qu’on me demande de retirer un nom ou deux de la liste après-coup?

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Marketing expérientiel vs. publireportage [fr]

[en] A post by a French blogger made me realise the fundamental difference between being "paid to blog" (à la PayPerPost, to take the worst cases) and experiential marketing. In EM, publication of the post is a means, not an end. It is a "small" part of the mandate. The mandate itself is using the service/product and giving account of the experience in a transparent way.

A side-effect of this is that I'm actually doing work for the client in an EM campaign. If I'm just paid to blog about a topic n times a month, I'm not doing any work for them. Chances are, too, that I'm not really adding much value for my readers (witness to that the endless justifications some "paid" bloggers seem to feel the need to get into, and the tendancy to "bury" sponsored posts under "real" ones).

Chez [Mercenaire](http://www.mercenaire.net/blog/), le blog d’un consultant web freelance que je viens de découvrir ([via Ollie](http://b-spirit.com/blogollie/?p=2279), qui nous envoie y lire [quelques bons conseils pour freelancers](http://www.mercenaire.net/blog/?p=65)), je trouve [un article sur les articles de blog payés — publireportages](http://www.mercenaire.net/blog/?p=64) qui m’interpelle.

*Vous connaissez le refrain: un commentaire qui prend trop d’importance et qui finit par émigrer ici sous forme d’un billet de plein droit.*

Ce billet m’a donc fait prendre conscience de quelque chose d’important. Commençons ici:

> Si un éditeur de Blog veut faire du publi reportage, ce n’est pas pour le bien de sa ligne éditorial ou de son audience mais pour gagner de l’argent avec ce contenu et monétiser son audience.

Thierry Bézier, C’est super d’être honnête avec son audience… alors pourquoi ne pas l’être avec son sponsor ?

Il y a quelque temps, j’ai essayé de mettre en avant mes services de marketing expérientiel, non sans une petite crise de conscience. Je me disais: mais où est la ligne avec le “publireportage” ou le “paid to post”, que je ne franchirai pas? J’ai toujours été assez férocement contre ce genre de pratique ([Pay per post](http://payperpost.com/), en particulier, me hérisse le poil), et maintenant je comprends pourquoi, et en quoi ce que je fais s’en différencie.

Dans le marketing expérientiel, je rends compte d’une expérience utilisateur qui a une valeur en tant que telle, que ce soit pour le client ou pour mes lecteurs. La visibilité est un effet de bord — recherché bien entendu — mais le contenu n’est pas un simple prétexte pour celle-ci, comme dans le cas du “publireportage”. (Notons, dans un souci d’équité, qu’il y a sans doute publireportage et publireportage: de la pub de bas étage à peine déguisée à l’article qui apporte vraiment une information utile en soi.)

Ce qui m’a amenée au marketing expérientiel il y a un mois environ, c’est le fait que j’étais en discussion avec plusieurs clients potentiels qui voulaient tous que je “blogue pour eux”. J’avais d’ailleurs fait ma petite enquête pour tenter de déterminer combien étaient payés ceux qui “bloguent pour de l’argent”, et grosso modo, ça variait de $5 à plus de $500 par article. [Voici un billet intéressant sur le sujet](http://marshallk.com/introducing-bloggers-and-companies-to-hire-them), et un autre [concernant les tarifs](http://www.bloggersforhire.com/hiring-bloggers-gaining-steam/), en passant. Mais dans l’ensemble, les sommes qu’on se proposait de me payer étaient vraiment très basses, compte tenu du temps à investir, de la prise de risque pour ma réputation, et… mes compétences (quand même!)

Donc, je n’aimais pas l’idée “d’écrire sur commande” (je ne suis pas *copywriter*), mais je sentais qu’il y avait tout de même quelque chose de valable à proposer à ces clients qui s’adressaient à moi pour que je leur fasse un peu profiter de ma visibilité.

Je gardais toujours à l’esprit le genre d’opération-test menée (gratuitement à l’époque) pour [les blogs de Romandie.com](http://web.archive.org/web/20060626105812/http://stephanie.romandie.com/) (on m’avait d’ailleurs dit que j’aurais dû me faire payer pour ça), [mes tests de plate-forme de blogs hébergées en 2004](http://climbtothestars.org/archives/2004/12/11/hosted-blog-platform-test-write-up/), et quantité d’autres billets écrits sur [Dopplr](http://climbtothestars.org/archives/2007/05/02/dopplr-more-fuzziness-wanted/), [vPod.tv](http://climbtothestars.org/archives/2007/01/21/why-i-got-lost-in-leweb3-videos/), [coComment](http://climbtothestars.org/categories/cocomment/) bien sûr, et hier, [Kayak](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/22/being-my-own-travel-agent-with-kayak/) (il y en a d’autres, mais voilà ceux qui me viennent à l’esprit). En même temps, je parlais avec mon ami [Stowe Boyd](http://stoweboyd.com/message) (qui a [recyclé/inventé le terme “experiential marketing” dans notre contexte](http://climbtothestars.org/archives/2007/11/20/stowe-boyd-on-experiential-marketing/)) qui me disait “tu devrais leur proposer une campagne de marketing expérientiel”.

Eh bien oui. Il s’agirait simplement de formaliser (et de me faire payer pour!) ce que je fais naturellement, spontanément, sur un coup de tête.

> The basic idea is the following: a typical “customer” uses a service or product and chronicles their experience in public.

Focus > Experiential Marketing

En clair, le client paie [le blogueur] pour qu’il utilise son service/produit et rende compte régulièrement de l’expérience sur son blog durant une période donnée, en toute transparence. Ce qu’il y a d’artificiel dans cette démarche, c’est qu’on paie une personne pour consacrer une partie de son temps et de son énergie à l’utilisation d’un produit ou d’un service, partant du principe qu’il ne le ferait pas forcément autrement. On détermine également la fréquence à laquelle cette personne rendra compte de son expérience (positive ou négative!) avec le produit/service en question.

Prenons un exemple (tout à fait fictif, car je n’ai jamais eu de conversation à ce sujet avec eux): je n’utilise pas [netvibes](http://www.netvibes.com/), même si je connais le service, lui préférant Google Reader comme lecteur RSS. Dans le cadre d’une campagne de marketing expérientiel, mon mandat serait d’utiliser netvibes et d’écrire, par exemple, un article par semaine sur mon blog pour en parler. On se rend tout de suite compte de l’investissement en temps (et aussi, en changement d’habitudes!) que cela requiert.

Le client y gagne du feedback utilisateur détaillé, un point de vue professionel externe sur son produit qu’on peut assimiler à du consulting (parce que j’ai aussi une casquette d’experte des outils du web, sociaux ou autres), de la visibilité (d’où “marketing”, une première fois) via les articles sur mon blog, et du “capital social” (très important, ça, et deuxième pour le “marketing”) pour avoir accepté de laisser le contrôle éditorial entre mes mains et de discuter ouvertement forces et faiblesses. (Il va sans dire qu’on va pas être extrémiste, si je découvre un gros problème de sécurité ou autre, je les avertis directement, comme je le ferais dans n’importe quelle autre circonstance.)

C’est donc bien une opération qui dépasse le simple “bloguer pour le client” et qui lui apporte véritablement quelque chose. Le contenu des articles que j’écris dans le cadre d’une campagne de marketing expérientiel a de la valeur pour le client **et** pour les lecteurs, qui ont l’occasion de découvrir un service/produit via une expérience authentique — sans la couche de fond de teint et le maquillage habituel de beaucoup d’opérations marketing traditionnelles.

Pour boucler la boucle: on ne peut pas vraiment dire que “être payé pour bloguer” soit populaire dans la blogosphère — [voir cet article chez Embruns par exemple](http://embruns.net/logbook/2007/11/12.html#005830). Pour le blogueur qui envisage d’une façon ou d’une autre de tirer un profit financier de son lectorat, il est primordial de garder à l’esprit que ce ne peut être la seule composante dans le contrat avec son “sponsor/client”, sous peine que son lectorat se sente (à juste titre) utilisé.

C’est le problème que j’ai avec les opérations de publireportage: il n’y a pas tellement de valeur là-dedans pour le lecteur. Le fait que le billet pour lequel le blogueur a été payé offre du “contenu de valeur” au lecteur est à mon avis une faible tentative de justification. Thierry relève d’ailleurs deux attitudes de blogueurs qui le confirment à mes yeux (même si ce n’est probablement pas deans ce sens-là qu’il les partage avec ses lecteurs: les justifications à n’en plus finir, et la tendance à enterrer les billets sponsorisés au plus vite.

> […] En tant que communicant je dois dire que je suis contre ses pratiques de “déversement de justifications” qui vont tuer le publi reportage…

> […]

> Ce qui est nuisible, c’est cette justification permanente

> ce qui est borderline : la justification

> Peu importe si c’est la version techcrunch, presse citron ou autre… tout ce que je lis concerne le saint lecteur, “je garderais mon intégrité” “je ne changerais pas mon ton” “j’en ferais pas beaucoup” “je ne te trahirais pas lecteur”….

Thierry Bézier, C’est super d’être honnête avec son audience… alors pourquoi ne pas l’être avec son sponsor ?

Je suis consciente que je sors un petit peu cette citation de son contexte. Thierry a raison d’être contre les justifications, mais peut-être pas pour les raisons qu’il donne. Il a raison d’être contre, parce qu’en général (au risque de faire de la psycho à deux balles) quand on ressent le besoin de se justifier encore et encore, c’est qu’on n’est pas tout à fait tranquille avec ce que l’on est en train de faire.

(On pourrait d’ailleurs retourner cette réflexion contre moi, et suggérer que cet article témoigne de mon malaise face au marketing expérientiel — c’est vrai, je ne suis pas 100% à l’aise avec l’idée. Reste ensuite à voir si c’est un souci légitime ou si c’est le fruit de mes angoisses personnelles internes et de mes sentiments de culpabilité souvent mal placés. Je penche pour la seconde. Du coup, le lecteur peut être assuré que je mets tout en oeuvre pour être certaine de ne pas “l’exploiter”, ça c’est sûr.)

> Je l’ais vu avec Monabanq par exemple, qui n’est pas un mauvais produit, avec des retours positifs d’expériences, qui a laissé une grande liberté d’expression… beaucoup de ces publis ont été publiés hier dans la soirée 18h-21h et même plus tard…. et le lendemain à midi?

> ben les billets ne sont pas en haut de page! très souvent ils ne le sont jamais et arrivent direct à la 2e ou 3e place et en fin de journée on ne les remarque plus, deux jours plus tard ils sont plus en home…

Thierry Bézier, C’est super d’être honnête avec son audience… alors pourquoi ne pas l’être avec son sponsor ?

A mon avis, si les blogueurs qui se font payer pour écrire des articles ressentent le besoin de se justifier à outrance, et ne sont pas à l’aise de laisser en haut de page ou bien en évidence ces “articles sponsorisés”, il y a un problème fondamental avec le modèle que l’on essaie d’appliquer.

Ce problème fondamental, pour être claire, c’est que le blogueur “vend” au client son lectorat, sans vraiment donner quoi que ce soit de valeur à celui-ci en échange. On a donc une situation où l’une des parties (au moins!) est “lésée” — je dis “au moins” parce que je pense qu’en fin de compte, le client l’est aussi. Le malaise dans la relation entre le blogueur et ses lecteurs va rejaillir (négativement) sur le client.

Le contrat est focalisé sur la publication et le lectorat. Le blogueur essaie de faire de l’argent “avec” le blog, au lieu de “parce qu’il a” un blog, ne tenant aucun compte du fameux [“Because Effect”](http://confusedofcalcutta.com/2007/07/08/prince-ly-returns-from-the-because-effect/).

Ce genre de pratique est vouée à l’échec, à long terme, car il est une simple tentative de transposer dans le monde des blogs, avec un faible déguisement pour tenter de faire passer la pilule, la fameuse “pub”. Je ne dis pas que personne ne peut se faire d’argent comme ça (ce n’est clairement pas vrai, et ça va continuer encore) — mais j’affirme par contre que ce n’est pas un modèle économique qui tiendra. Quand on parle de [la façon dont les blogs bouleversent la communication](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/07/blogs-en-entreprise-un-peu-en-vrac/) (et donc le marketing et la pub), des *social media* (en anglais), il ne s’agit pas de payer des blogueurs pour écrire ses pubs à sa place et les servir à leurs lecteurs.

On se déplace par contre vers des modèles de collaboration entre vendeurs, blogueurs, et lecteurs qui sont beaucoup plus complexes, car ils prennent en compte une plus grande part de la richesse des relations humaines et des interactions sociales. Le marketing expérientiel en est un exemple — il y a d’autres formules à créer. Elles auront en commun deux des leçons fondamentales du [Cluetrain Manifesto](http://www.cluetrain.com/book/index.html) (au risque de me répéter, à lire absolument si ça n’est pas déjà fait, oui, même si “vous connaissez”):

– **il n’y a pas de marché pour les “messages”** *(“pas de marché” dans le sens où personne n’a activement envie de les écouter; et hop, ça règle le sort d’une bonne partie de la pub)*
– **nos décisions (d’achat, en particulier) se basent sur nos conversations humaines** plus que sur n’importe quelle opération publicitaire ou marketing.

J’en ai écrit bien plus que j’en avais l’intention. Je pourrais continuer encore, certainement, mais je crois que l’essentiel est dit. Si vous avez des questions sur ce que j’essaie d’expliquer ici, ou si vous n’êtes pas d’accord, les commentaires sont à vous!

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Qui prendrait des "cours de blog"? [fr]

Tout d’abord, merci à tous pour vos commentaires sur mon projet de [cours d’initiation aux blogs](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/17/trois-heures-pour-se-mettre-a-bloguer/). Ils me sont très utiles, donc continuez à me dire ce que vous pensez! Je me rends compte que je n’ai pas du tout défini assez clairement *à qui* s’adresserait ce cours et *pourquoi*. Je vais essayer de remédier ici à ce manquement.

Tout d’abord, il s’agit d’un cours d’initiation au **blog personnel**. Comme je l’explique dans [les conférences que je donne au sujet des blogs en entreprise](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/07/blogs-en-entreprise-un-peu-en-vrac/), le blog est à la fois un outil (technologique), une culture, et une stratégie de communication.

Dès qu’on commence à parler de **blog en entreprise** (même TPE ou pour un indépendant), en milieu associatif, ou politique, on ne peut échapper à la discussion sur le blog-comme-stratégie-de-communication. Et croyez-moi, ce n’est pas une mince affaire. On se retrouve très vite à faire ce que j’appelle du “Cluetrain 101”, c’est-à-dire expliquer les transformations en profondeur qu’internet (et les blogs, qui sont une manifestation visible et médiatisée d’un bouleversement plus fondamental) a amené dans la façon de concevoir la communication. Ça prend vite des heures, voire des jours. On parle de transparence, d’authenticité, de comment écrire comme un être humain au lieu d’une brochure marketing, de quoi on va parler, comment on va réagir aux commentaires négatifs, de lire d’autres blogs et y réagir. Il y a des peurs, des réticences, des soucis plus ou moins justifiés. C’est une opération qui peut transformer en profondeur la façon dont on communique, et même dont fonctionne l’entreprise à l’interne. “Ouvrir un blog”, c’est la pointe de l’iceberg.

Pour ce genre de service, il faut compter des journées entières de consulting et de formation, avec un suivi qui peut durer des mois. (Si on veut faire les choses bien, il va de soi.) C’est un service personnalisé qui dépend de l’entreprise ou de l’association en question, des personnes impliquées, et qu’il est impossible à packager en une demi-journée. Le [cours sur deux journées](http://formationblogs.wordpress.com/) qu'[Anne Dominique](http://annedominique.wordpress.com/) et moi-même avons mis sur pied représente un premier pas dans ce processus, une initiation.

**Il s’agit donc ici de faire quelque chose de tout à fait différent.**

Je désire donner un cours de blog-outil. On n’abordera pas la stratégie de communication, juste l’outil et un peu de la culture. Quand on approche les choses ainsi en entreprise, c’est en général la recette pour avoir un blog qui ne fonctionne pas. Pour l’individu, le particulier, par contre, c’est parfait.

Le blog est un très chouette outil d’expression personnelle. Si on a le désir de raconter des choses, de partager une passion, de pousser des coups de gueule, de rentrer en contact avec des personnes partageant des intérêts similaires aux siens, franchement, cela vaut la peine d’avoir un blog: un petit espace à soi sur internet, que l’on peut alimenter à sa convenance, qui ne coûte rien, et ne demande pas beaucoup plus de maîtrise technique que celle requise pour envoyer un e-mail avec hotmail ou bluewin.

Mais, me direz-vous (et on me le dit!) — bloguer, c’est tellement facile que y’a pas besoin de cours!

Erreur.

Ceux qui disent cela sont des personnes que j’appelle des “blogueurs naturels”. Des gens comme moi, ou comme vous qui avez déjà un blog. Vous avez ça dans le sang, si on peut dire. On est assez à l’aise avec notre ordinateur pour aller s’inscrire sur WordPress et se lancer tout seul. Tenez, [je vous explique même comment faire ça dans mon blog](http://climbtothestars.org/archives/2006/07/20/bloguer-avec-wordpress-cest-facile/). Allez-y. Ouvrez votre blog. Lancez-vous à l’eau. Si ces quelques indications vous suffisent, alors vous n’avez pas besoin de [mon cours d’initiation pour apprendre à bloguer](http://climbtothestars.org/archives/2007/12/17/trois-heures-pour-se-mettre-a-bloguer/).

Je pense à toutes les autres personnes, celles qui ne lisent pas ce blog, ou celles qui le lisent mais ne sont pas assez sûres d’elles sur un ordinateur ou internet pour faire le pas sans assistance. Tout le monde (ou presque) est capable de tenir un blog, mais encore faut-il le croire. Si vous avez des doutes, ou si simplement vous trouvez plus confortable de faire ça accompagné, je suis là pour vous.

Durant ces dernières années, je suis régulièrement approchée par des personnes (de mon entourage ou d’ailleurs) qui veulent que je leur apprenne à bloguer, ce que je fais volontiers. Ces personnes existent donc. Il y a un besoin. J’ai aussi compris, avec le temps, que toutes ces choses qui nous semblent évidentes, à nous les blogueurs naturels, ne vont pas forcément de soi pour le commun des mortels. Il est normal de devoir passer par une phase d’apprentissage ou d’apprivoisement pour se mettre à quelque chose de nouveau. On prend des cours de sport, de peinture, de poterie, de massage, d’informatique, ou d’anglais. On peut aussi apprendre à utiliser internet, et les blogs en particuliers.

En plus des amis et des membres de ma famille que j’ai accompagné lors de leurs premiers pas dans la blogosphère, j’ai appris à bloguer à toutes sortes de personnes, que ce soit lors de séances particulières ou de cours en groupe: indépendants, enseignants, hommes politiques, camarades de chant, employés d’entreprises petites et grandes, journalistes… Oui, il y a un besoin pour ce genre de formation. (Je l’ai déjà dit… je me répète?)

Donc, les particuliers. Pourquoi paieraient-ils pour quelque chose que “n’importe qui” peut leur montrer comment faire? Ben justement, parce que “n’importe qui” ne pourra pas le faire aussi bien que moi (ouh là là, elle est gonflée, non mais, vous avez vu ça?). En fait, c’est la vieille rengaine: suffit pas de savoir faire quelque chose pour être capable de l’enseigner — et j’aime à penser que c’est une chose que je ne fais pas trop mal. Aussi, (je fais ma pub, attention!) apprendre avec moi, c’est tout de même une garantie qu’on partira dans le droit chemin, et que je serai en mesure de répondre à toutes les questions qui risquent de se poser. Je dis pas qu’il n’y a pas dans le coin d’autres personnes aussi capables, hein, mais c’est tout de même autre chose que la nièce de Gérard qui a un [Skyblog](http://www.skyrock.com/m/blog/)…

Un autre avantage dans le fait de prendre un cours c’est qu’on bloque le temps nécessaire. Souvent, on a envie de faire des choses (“ah ouais, ce serait cool d’avoir un blog, j’en ouvrirais bien un un de ces quatre, mais bon je suis pas tout à faire sûr comment faire, on verra ça…”) mais on ne s’y met pas. Le cours d’initiation, c’est l’occasion de donner le coup d’envoi, avec de nouveau (la satanée garantie) qu’on va pas y passer la soirée pour se retrouver avec rien entre les mains à la fin parce que ça aura foiré.

Bon, trève de plaisanteries, je récapitule. **Voici à qui s’adresse mon cours:**

– des personnes qui ont envie d’avoir un blog, ou un espace à elles pour partager sur internet des pensées, une passion, des textes, des critiques de films… peu importe — mais a priori, quelque chose de non-professionnel (“qu’est-ce qui vous intéresse dans la vie?”)
– des personnes qui ne sont pas des cracks d’informatique, mais qui savent envoyer un e-mail
– des personnes qui veulent un blog mais ont besoin d’un petit coup de pouce (rassurant ou organisationel) pour donner le coup d’envoi
– bref, n’importe qui ayant le désir d’avoir un blog personnel, mais n’ayant pas toutes les cartes en main pour se lancer sans aide.

Donc:

– où annoncer mon cours pour toucher ces gens? (sur mon blog, clairement, c’est pas le meilleur endroit)
– comment présenter le cours pour qu’ils sentent que c’est à eux que je m’adresse?

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