Nouvelles musiques: adieu la radio [fr]

[en] Years ago, when I sold my car, the radio stopped being my source for new music. Now it's TV series, Facebook, and Tumblr.

Il y a des années de cela, lorsque j’avais une voiture, je passais chaque jour du temps sur la route à écouter de la musique et… à chanter avec. Des périodes CD (c’était avant l’iPhone!) et des périodes radio. J’aimais la radio qui ne parlait pas, qui passait simplement de la musique.

C’était là que je découvrais de nouveaux artistes. Grâce à la radio que j’achetais des CDs (toujours ou presque dans les bacs à 10-15 balles).

Quand j’ai vendu ma voiture en 2007, j’ai perdu non seulement mon local de chant préféré (heureusement je chante avec Café Café, sinon mes pauvres cordes vocales se ratatineraient) mais aussi ma source de nouvelle musique.

En fait, j’ai aussi perdu mon lieu principal d’écoute de musique. J’aime travailler dans le silence, je n’arrive pas à lire ou écrire en musique. Alors j’écoute de la musique quand je fais le ménage ou quand je retouche des photos mais… c’est vrai que j’aime le silence.

Aujourd’hui, piétonne, j’écoute aussi de la musique en marchant ou dans les transports publics, mais c’est très frustrant pour moi de devoir “la fermer” et de ne pas chanter à plein poumons comme j’en ai envie. (Non, je ne suis pas “celle-là” dans le train qui chante pour tout le wagon avec son casque dans les oreilles…)

En plus, merci iPhone, la musique a maintenant une rude concurrence: les podcasts. Je suis accro à On The Media et à Radiolab, par exemple. (Si vous avez des émissions de qualité comparable à me proposer en français, je suis preneuse, hein.)

La radio a donc complètement disparu de mon radar — si ce n’est sous forme de ces podcasts, ou lorsque j’y passe 😉

Depuis quelques années, donc, j’ai conscience que mon “répertoire” musical stagne. Je n’achète plus de CDs depuis longtemps (un des derniers était Back to Bedlam de James Blunt) et malgré ce que pourraient croire certains, je ne suis pas une grande pirate: trop paresseuse pour télécharger “illégalement”, je me contente d’acheter des morceaux isolés sur iTunes. En passant, j’ai la sensation de payer pour le service plus que pour la musique (vous m’entendez, là-bas?)

Source première de nouvelles musiques? Les séries TV (et films), Grey’s Anatomy en tête. Un petit coup de Shazam pour identifier le morceau qui passe, et hop, j’achète.

Deuxième source? C’est ça qui me fait écrire aujourd’hui: mes fils d’actualité sur Facebook et Tumblr. Mes amis qui partagent vidéos et morceaux qu’ils aiment. Parfois, j’achète.

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Acheter un billet d'avion dès qu'on peut [fr]

[en] As the editor for ebookers.ch's travel blog, I contribute there regularly. I have cross-posted some of my more personal articles here for safe-keeping.

Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Hier, j’ai passé un moment à tenter de retrouver un article en anglais que j’avais lu et qui expliquait que dès qu’on avait assez d’argent pour acheter un billet d’avion, il fallait le faire. Impossible de retrouver l’article, mais je vais vous parler de ça quand même, de mémoire.

La raison pour laquelle j’y pense pas mal ces jours, c’est parce que ça fait depuis le début de la semaine (et depuis pas mal de semaines avant ça) que je suis activement en train de ne pas acheter le fameux billet d’avion pour l’Inde dont je rêve depuis plusieurs années.

J’ai l’argent (on fait des miracles avec une minuscule somme mensuelle sur un compte épargne — si vous n’avez pas déjà de système comme ça en place pour pouvoir vous payer des vacances, je vous encourage vivement à le faire sans tarder!) et j’ai décidé quand je partais (plus ou moins), mais quelque chose me retient. Alors je repense à cet article et j’essaie de me souvenir de son contenu pour débloquer la situation.

Je sais qu’une chose que disait son auteur était que même si on n’avait pas de projet de voyage, il fallait faire le saut. Quand on s’y prend très à l’avance, les vols sont vraiment bon marchés. (Je vois bien ça, si j’avais acheté mon billet direct le premier jour où j’avais regardé les prix, il serait moins cher qu’aujourd’hui. Si j’attends encore, ça ne va pas s’arranger.)

Alors, qu’est-ce qui me retient? La peur de concrétiser un projet que je garde à l’horizon depuis plusieurs années, la peur aussi d’arrêter des dates et de réaliser que je n’ai pas fait le meilleur choix… Ah, quelle histoire, faire le meilleur choix. Vous avez lu The Paradox of Choice?

Bon, allez, je range mes doutes et mes peurs au vestiaire, et je vais acheter ce billet. Je vous promets une série d’articles indiens durant mon séjour en janvier 2011!

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