Acheter un billet d'avion dès qu'on peut [fr]

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Cet article a été initialement publié sur le blog de voyage ebookers.ch (voir l’original).

Hier, j’ai passé un moment à tenter de retrouver un article en anglais que j’avais lu et qui expliquait que dès qu’on avait assez d’argent pour acheter un billet d’avion, il fallait le faire. Impossible de retrouver l’article, mais je vais vous parler de ça quand même, de mémoire.

La raison pour laquelle j’y pense pas mal ces jours, c’est parce que ça fait depuis le début de la semaine (et depuis pas mal de semaines avant ça) que je suis activement en train de ne pas acheter le fameux billet d’avion pour l’Inde dont je rêve depuis plusieurs années.

J’ai l’argent (on fait des miracles avec une minuscule somme mensuelle sur un compte épargne — si vous n’avez pas déjà de système comme ça en place pour pouvoir vous payer des vacances, je vous encourage vivement à le faire sans tarder!) et j’ai décidé quand je partais (plus ou moins), mais quelque chose me retient. Alors je repense à cet article et j’essaie de me souvenir de son contenu pour débloquer la situation.

Je sais qu’une chose que disait son auteur était que même si on n’avait pas de projet de voyage, il fallait faire le saut. Quand on s’y prend très à l’avance, les vols sont vraiment bon marchés. (Je vois bien ça, si j’avais acheté mon billet direct le premier jour où j’avais regardé les prix, il serait moins cher qu’aujourd’hui. Si j’attends encore, ça ne va pas s’arranger.)

Alors, qu’est-ce qui me retient? La peur de concrétiser un projet que je garde à l’horizon depuis plusieurs années, la peur aussi d’arrêter des dates et de réaliser que je n’ai pas fait le meilleur choix… Ah, quelle histoire, faire le meilleur choix. Vous avez lu The Paradox of Choice?

Bon, allez, je range mes doutes et mes peurs au vestiaire, et je vais acheter ce billet. Je vous promets une série d’articles indiens durant mon séjour en janvier 2011!

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10 jours d'habits dans son bagage à main [en]

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Ça fait des semaines et des semaines que je veux vous parler de ce reportage photo “pratique” du New York Times, 10 Days in a Carry-On. Heather Poole, hôtesse de l’air, nous explique comment elle range 10 jours d’habits dans un bagage à main (mais sans le chat).

Chat dans bagage à main, par Chris D @ Flickr.

Crédit Photo: Chris D

Impressionnant! Pour vous mettre l’eau à la bouche (carrément), voici la liste de ce qu’elle arrive à y caser.

  • 2 paires de chaussures
  • 3 paires de shorts
  • 3 paires de pantalons classe
  • 1 jupe
  • 3 paires de pantalons relax ou jeans
  • 3 chemises de nuit
  • 3 maillots de bain
  • 1 sarong
  • 3 pulls légers
  • 4 robes
  • 10 chemises relax
  • 6 chemises classe
  • 1 petit sac à main
  • trousse de toilette

(Moi qui croyais que je prenais toujours trop d’habits avec moi dans ma valise, j’ai encore de la marge on dirait!)

Si vous voulez savoir comment elle fait, allez regarder le reportage en photos. C’est en anglais, mais il y a suffisamment d’images pour que vous puissiez suivre sans problème. (Un tuyau: il faut rouler les habits et non les plier…)

La seule chose qui me chicane, c’est qu’il n’est nulle part question de sous-vêtements dans cette histoire!

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Cascais, les pieds dans l'Atlantique [fr]

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J’ai profité de ma dernière journée entière à Lisbonne (26°C) pour aller faire un saut du côté de Cascais (prononcer “cache-caillche” — comme cache-cache mais avec un “y” vers la fin). J’avais envie de voir l’océan et d’y tremper mes orteils.

(Je sais, je vous avais promis l’Océanarium lors de mon dernier article sur Lisbonne, mais comme Nathalie est passée par là avec l’aquarium de Barcelone, je préfère ne pas vous assomer d’articles aquatiques et pisciformes. En attendant, vous pouvez toujours jeter un oeil aux photos.)

Donc, Cascais. Pas loin de Lisbonne (10-20km), petit village de pêche à l’origine qui s’est bien touristisé, et qui ne semble pas encore complètement pourri par le processus, en tous cas à cette période de l’année.

Cascais 02

Cascais 05

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Lisbonne, côté Expo [fr]

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J’étais prête moralement à me rendre à Lisbonne via le train de nuit (25 heures de voyage), mais j’ai par chance réussi à slalomer de justesse à côté du nuage de cendre volcanique pour ma troisième visite de cette ville que j’apprécie particulièrement.

Comme il y a deux ans, je loge du côté de l’Expo’98, alors que pour ma première visite, je logeais au coeur de la ville. C’est comme si j’avais deux Lisbonne: la moderne et l’historique. Hier, j’ai donc flâné le long de la rivière pour aller visiter l’océanarium, dont je vous parlerai dans un autre billet. Pour le moment, quelques images de Lisbonne, côté Expo — de jour, parce que mes précédentes visites étaient surtout nocturnes.

Lisbon Expo 01

Personnellement, je n’ai aucune idée si ce quartier est considéré comme architecturalement réussi, ou non. Pour ma part, je l’aime beaucoup. J’aime l’eau, déjà, donc mettez-moi sur un quai, et c’est déjà la moitié du travail.

Lisbon Expo 04

J’ai décidé de prendre la passerelle, pour être la plus aquatique possible. Visiblement, c’est ici que les habitants du coin viennent faire leur footing. Sur la gauche, le pont Vasco de Gama, très imposant de près.

Lisbon Expo 21

J’aime les immeubles qui longent le parc et la rivière. Formes modernes, couleurs. On met de la couleur sur des maisons, et ça me plaît (vous vous souvenez de Troyes?)

Lisbon Expo 14

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Je sais que l’Expo était il y a plus de dix ans, mais ce quartier me donne un sentiment de ville du futur. Comme ces deux tours coiffées d’un bonnet rappelant un peu l’Alien de Gyger, face à la rivière, comme deux vaisseaux spatiaux posés à deux pas de la gare Oriente.

Lisbon Expo 08

Le thème de l’Expo, c’était l’océan. Et ça se voit. Les bancs ondulent sur place, et certains immeubles on des façades en forme de vague.

Lisbon Expo 13

Lisbon Expo 22

Si on fatigue, on peut se poser sur un banc-bloc coloré, ou prendre la télécabine, ce que j’ai fait à mon retour de l’océanarium (vous en faites pas, je cherche toujours comment prononcer ce mot en français!)

Lisbon Expo 26

Lisbon Expo 28

Cette petite promenade en photos ne serait pas complète sans une plaque d’égoût de l’Expo ’98 — une collection, ça se prend au sérieux!

Lisbon Expo 23

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Coincés par le volcan? Twitter à la rescousse! [fr]

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A moins de vivre sous une calotte glacière, vous n’êtes pas sans savoir que le volcan Eyjafjöll continue à semer la pagaille dans l’espace aérien européen. Si vous faites partie des malheureux coincés par le nuage de cendres, sachez que les médias sociaux peuvent vous aider à vos informer et à contacter d’autres voyageurs avec qui vous avez peut-être des intérêts communs.

En particulier, c’est le moment où jamais de vous mettre à Twitter, où vous pourrez suivre notre compte @ebookersCHfr (une mine de liens et d’infos), des compagnies aériennes comme KLM, Swiss ou Air France, les compte @AshAlerts qui tente de centraliser toutes les informations sur la situation, et même EUROCONTROL, l’organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (c’est moi qui ai traduit ça, je ne sais pas s’il y a un nom consacré en français).

Côté efforts de communauté, les hashtags suivants vous seront utiles:

L’espace aérien européen a été partiellement rouvert aujourd’hui, donc on a espoir que les choses se détendent un peu, mais gardons à l’esprit que la dernière éruption de ce volcan a duré… 14 mois. On risque de voir passer des histoires de nuages pendant un moment.

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Photographie interdite! [fr]

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Il y a quelques semaines je lisais un article du Times sur les excès des autorités face aux photographes amateurs. Puis j’ai trouvé cet article de Lonely Planet sur les interdictions de photographier dans plus en plus de lieux touristiques. Alors que nous sommes aujourd’hui tous photographes (en plus d’être sous vidéosurveillance la plupart du temps), on assiste à une sorte de lutte frénétique pour limiter la prise en photos de lieux ou de personnes.

No Photos! Les motivations? En général: sécuritaires (terrorisme, pédophilie), commerciales (“si on laisse chacun photographier, personne n’achètera nos catalogues”) ou protection de l’original (êtres vivants ou vieilles reliques sensibles au flash, par exemple).

En Angleterre, comme le raconte bien l’article du Times ci-dessus, on assiste clairement à un excès de zèle de la part des autorités (ou pseudo-autorités). Les photographes s’organisent, pour connaître leurs droits et non-droits, et se révoltent en ligne en publiant au vu et au su de tous ces photos qu’on n’avait pas le droit de prendre, sur le site Strictly No Photography ou dans ce groupe Flickr, par exemple. J’avoue que personnellement j’adore l’idée de prendre des photos de panneaux “photos interdites” (mais shhh… c’est mal et je ne vous ai pas dit de le faire).

Pour les USA, on peut télécharger un PDF détaillant les droits des photographes — document utile à avoir sous la main en cas de confrontation.

A priori, quand on part en vacances, on ne pense rien du fait de prendre des photos. Maintenant qu’il est tellement facile de mettre tout son voyage en ligne, la notion de “photographie à usage privé” disparaît peu à peu, et il faut s’attendre à ce que tôt ou tard, une photo se retrouve inévitablement accessible au public. C’est ça qui change la donne.

Ce n’est pas simple, malheureusement. Certaines situations sont assez claires, comme l’interdiction de photographier dans le Louvre. Certains musées, lieux touristiques, monuments, etc. affichent clairement les interdictions. Mais que faire? Accepter, se révolter?

Pour ce qui est du droit à l’image de façon plus générale (surtout lorsque l’on photographie des personnes) il faut savoir que les lois changent de pays en pays. Ce qui est vrai en France ne l’est pas nécessairement en Suisse (ou ailleurs, voir les liens à la fin de cet article de Michelle sur la question).

Le sujet est vaste, et une petite recherche Google vous donnera de quoi vous cultiver à l’envi sur la question. Les discussions dans les forums de photographie abondent, mais on semble être dans une situation où respecter la loi à la lettre rend quasi impossible la pratique de la photographie de vacances dont on a l’habitude si on veut mettre ses oeuvres en ligne (autorisations écrites, ça vous dit?)

Alors hop, le coin des anecdotes. Il y a des années de cela, un ami m’avait dit qu’il s’était fait sèchement rappeler à l’ordre alors qu’il prenait des photos dans une gare de métro parisien. Pour ma part, je suis sortie assez rapidement d’un magasin dont j’avais photographié les produits (c’était pour les mentionner sur mon blog, en plus!) face au vendeur à la mine patibulaire qui me venait dessus. On m’a aussi demandé d’arrêter de photographier des amis dans un centre commercial (“shopping centre”) en Angleterre. Voilà ce qui me vient à l’esprit, rapidement, comme ça.

Vous avez sûrement vos propres expériences “non-photographiques” à partager, et on se réjouit de les entendre!

Crédit photo: Quentin Xerxes Zamfir (Flickr)

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Sarah Marquis, aventurière [fr]

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Comme aujourd’hui, 24 mars, c’est la Journée Ada Lovelace (Ada Lovelace Day), une occasion de fêter les femmes dans le domaine des sciences et de la technologie — et par extension dans les autres milieux traditionnellement masculins — j’ai envie de vous parler de Sarah Marquis.

Ça fait longtemps que j’ai envie d’écrire cet article, en fait. J’ai croisé la route de Sarah deux fois: une première fois alors que j’étais enseignante, et une deuxième fois l’an dernier à la conférence Lift09.

Sarah est une aventurière. Traverser l’Australie à la marche en solitaire, dans des conditions de survie (17 mois!) ce n’est pas à la portée de n’importe qui. Elle en a fait un livre, L’aventurière des sables, que j’ai lu avec fascination, après son passage dans notre établissement scolaire pour parler de son aventure. Sarah est une très bonne oratrice, captivante et émouvante. Elle est aussi un pur produit local, vivant en Valais lorsqu’elle n’est pas en train de parcourir le monde.

En ce moment, Sarah prépare son prochain périple, 20’000 km sur deux ans, de Sibérie en Australie, départ en mai de cette année. Vous pouvez lire son blog, regarder ses vidéos sur YouTube, et aussi la suivre sur Twitter. Elle donne encore quelques conférences avant son départ (Fribourg, Lausanne, Neuchâtel, Sion, Delémont) si vous voulez l’occasion de l’entendre.

Bonne route, Sarah!

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Couloir ou fenêtre? L'avion idéal pour le passager [fr]

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Il y a quelques mois, Lonely Planet faisait un petit sondage vite fait bien fait pour savoir si les gens préféraient les places côté couloir ou fenêtre dans l’avion.

Je vous le donne en mille: près des deux tiers des personnes ayant répondu au sondage préfèrent s’asseoir côté fenêtre. Quelle surprise…

Du coup, le blog de voyage Lonely Planet se demande comment on pourrait concevoir un avion répondant mieux aux demandes des passagers en matière de places fenêtre disponibles (parce qu’en pratique, dans un avion de ligne, la proportion de sièges côté fenêtre ne dépasse pas 40%, grand maximum).

Leurs deux propositions sont assez sympas: premièrement, l’avion à deux fuselages parallèles (on double presque ainsi le nombre de fenêtres), et deuxièmement, l’avion à sol en verre (faut pas avoir le vertige). Allez jeter un oeil sur les images illustrant ces idées — l’article lui-même est en anglais.

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Cinéma: Up in the Air [fr]

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La semaine dernière, je suis allée voir “Up in the Air“, comédie romantique à la sauce “frequent flyer” avec George Clooney. Ça m’a rappelé avec un brin de nostalgie mes années de grande voyageuse: sentir la routine du voyage et des aéroports au milieu de toutes ces personnes émerveillées par cette rupture totale d’avec leur quotidien qu’est une expédition en avion, optimiser sa technique pour passer sans encombres les contrôles de sécurité, faire sa valise avec art, se sentir chez soi à l’hôtel…

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Bien sûr, je ne voyageais pas autant que le beau George, mais assez pour trouver (personnellement) que c’était “trop”. Essayez d’expliquer à votre entourage sédentaire qu’il est possible de “trop” voyager…

Côté cinéma: c’est léger, drôle et sympathique. Un bon moment de divertissement pour les épris de liberté, sur fond de réflexion tout de même (sédentarité, nomadisme, relations et… perte d’emploi). A noter — mais je ne vous en dirai pas plus — une fin qui m’a agréablement surprise.

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Prendre son temps en voyage [fr]

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L’autre jour, je tombe sur cet article du blog de Lonely Planet, Les plus beaux hymnes à la lenteur. Une série de suggestions que je vous laisse découvrir, pour voyager sans courir, parcourir le monde en se déplaçant à petite vitesse.

Je privilégie toujours la lenteur lorsque je voyage. Je suis de celles (et ceux) qui préfèrent voir (et faire) peu mais bien. Un tour d’Europe en deux jours, très peu pour moi. J’aime me poser, découvrir à pied le quartier dans lequel je suis, profiter du voyage-vacances pour ne pas m’imposer d’objectifs clairs en matière de “choses à accomplir aujourd’hui”. Visiter moins, mais mieux.

Les choses changent bien sûr, mais l’essentiel de ma vie jusqu’ici a été placé sous le signe de “trop peu de temps, trop de choses à faire”. Alors en vacances, je me rebelle. Je refuse. Je ralentis. Je m’arrête presque.

Concrètement?

D’abord, je marche. J’aime partir à l’aventure dans mon quartier ou ma ville d’accueil, une carte en poche, et me perdre dans les rues. Je sais me repérer sur une carte sans trop de difficultés pour pouvoir rentrer lorsque l’envie me prendra.

Je prends les transports publics plutôt que le taxi. C’est plus lent, c’est souvent un peu plus compliqué, mais on voit mieux la ville qu’on traverse.

An Indian Home (India 2004) 8Je lis, aussi. Oui je sais, quand on est en voyage à des milliers (ou des centaines) de kilomètres de chez soi, il y a mieux à faire que bouquiner, il faut visiter, visiter, visiter, au risque de rentrer d’une année en Inde sans avoir vu le Taj Mahal… Mais au fond, ce n’est pas si grave. Voyager, vacancer, c’est s’échapper de son quotidien, c’est faire les choses autrement.

Une autre chose que je me retrouve souvent à faire en voyage, c’est du shopping. Habits, livres… Une activité que j’apprécie mais que je ne prends souvent pas le temps de faire lorsque je suis dans ma ville. A l’étranger, ailleurs, même si ce sont les mêmes magasins (H&M a envahi le monde entier depuis belle lurette), je prends le temps de flâner, et du coup, d’acheter.

J’ai des souvenirs mémorables de traversées de l’Inde en train. Pune-Delhi, Calcutta-Pune, Delhi-Pune, Pune-Chennai, Bombay-Kerala… J’adore le train, en Inde. Il avance d’un petit pas à travers des étendues tellement vastes qu’on peut à peine les imaginer de Lausanne. Il s’arrête en rase campagne, on ne sait pas trop pourquoi. On lit, on somnole, on prend des photos, on discute avec ses compagnons de route.

L’avion, à côté, c’est presque dommage. A peine le temps d’embarquer qu’on est déjà ailleurs, sans avoir eu le temps de comprendre ce qui nous arrivait.

Certes, il faut être sur place assez longtemps pour pouvoir se permettre de “perdre” un jour (ou plus!) dans le train. Mais ça fait partie du voyage aussi…

Les vacances stressantes, ce n’est pas pour moi, en tous cas. Mes rêves, juste là? Des vacances à cheval, une descente de fleuve en petit bateau, et reprendre ces fameux trains en Inde.

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