Bien au chaud dans mon petit cocon, je me sens libre comme jamais. Les autres et leurs besoins se sont évaporés, les miens petit à petit montrent quelques feuilles.
Dans ce monde arrêté, moi aussi je peux m’arrêter. Enfin. La chape d’attentes s’est envolée. Le besoin désespéré de rester dans le train, aussi.
J’essaie de ne pas trop penser à l’injustice contre laquelle je ne peux rien, à la douleur qui traverse tant d’autres et qui m’épargne jusqu’ici. J’écoute ma respiration, j’essaie de tout oublier.
Liberté mon privilège, que j’essaie de goûter avant que la culpabilité ne t’emporte.
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