[en] I write a weekly column for Les Quotidiennes, which I republish here on CTTS for safekeeping.
Chroniques du monde connecté: cet article a été initialement publié dans Les Quotidiennes (voir l’original).
On me demandait hier ce que j’utilisais comme base de données clients — ou contacts. La réponse est… rien, vraiment. J’utilise une multitude de canaux de communication pour rester en contact avec les gens qui s’intéressent à mes activités:
- mon blog
- mon autre blog
- Facebook (et dans une moindre mesure, d’autres réseaux sociaux comme LinkedIn et Rezonance)
- et même une modeste (très modeste) newsletter.
L’e-mail, bien sûr, et le téléphone, je les utilise — mais pour des contacts individuels. Et il va sans dire que chaque projet important dans lequel je suis impliqué a également son blog, son compte Twitter, sa newsletter, et une présence sur Facebook.
Dans le métier que je fais, la plupart de mes factures sont pour des mandats ponctuels. Je travaille, ma comptable fait la facture, je l’envoie au client, le client paie, et je passe au suivant. Ma comptable a bien entendu une base de données dans son logiciel de facturation, mais en fait, jamais je ne m’amuse à envoyer des communications à tous mes anciens clients. Erreur peut-être?
Je considère que ceux qui désirent avoir de mes nouvelles ont d’amples sources à disposition pour s’informer, et qu’il vaut mieux leur laisser le choix et la responsabilité du quand et du comment. Philosophie: être présente là où sont les gens. Alors clairement, en étant comme ça “passive” par rapport à ma clientèle, est-ce que je ne risque pas de perdre des opportunités?
En fait, il m’arrive de contacter directement des anciens clients. J’ai un bonne mémoire des noms, et je sais que toutes les personnes avec qui j’ai travaillé figurent quelque part dans ma boîte e-mail. Une petite recherche, et hop, j’ai leurs coordonnées pour les contacter si je le désire. Ça me suffit.
En fait, ma base de données clients, c’est mes e-mails — et dans une moindre mesure le carnet d’adresses de mon téléphone mobile. Particularité due à la nature de mon activité professionnelle, ou tendance plus généralisée qui commence à se manifester? L’avenir nous le dira. Peut-être.