Voir les épisodes précédents.
*Driiiing!* *Driiiing!*
— Allô ?
— C’est G. K. qui vous appelle. Vous me prenez pour une imbécile…
*Click*
Même si les pauses entre les « crises » durent de longs mois bien tranquilles, j’ai l’habitude : au premier mot de travers, je raccroche. Il y a peut-être un mois de cela, elle a quand même eu le temps de me traiter de garce avant que je coupe court à la « conversation ». Tout ça parce que mon chat miaulait dans les couloirs de son immeuble (à défaut de se promener sur son balcon).
Quelques minutes plus tard, le téléphone sonne à nouveau. Je tire le cordon et j’attends le sympathique message qu’elle laissera sur ma boîte vocale. J’attends un moment. Pas de message.
Comme ma boîte vocale et parfois capricieuse, je l’appelle pour en avoir le coeur net. Il y a bien un message, mais il date de hier (je vous ai dit qu’elle était capricieuse !) Je vous l’ai bien entendu fidèlement retranscrit pour que vous puissiez en profiter également :
C’est G. K. qui vous appelle. Cette fois j’en ai vraiment assez de votre chat. Il a fait des progrès en escalade, puisque depuis le petit arbre qui jouxte notre porte d’entrée il saute sur le balcon de mon voisin, mais comme mon voisin n’a pas de chat ça ne l’intéresse pas.
Il est chez moi chaque jour, je viens de le chasser, il y a cinq minutes, il est de nouveau là . Je ne peux pas ouvrir mes fenêtres, j’en ai marre.
Alors vous allez faire quelque chose, sinon c’est moi qui vais vraiment agir dans un autre sens et vous allez voir comment! Je vous en ai déjà menacée mais cette fois ça suffit!
La moutarde commence à me monter sérieusement au nez. Je me félicite d’avoir conclu une assurance de protection juridique lors de l’épisode précédent.
La dame de l’Assista me confirme les points suivants :
- Le chat est considéré juridiquement comme un animal semi sauvage. Contrairement au chien, on ne peut pas le dresser, et il est par exemple interdit de le tenir attaché. Son propriétaire ne peut être tenu pour responsable de ses allées et venues, ni même des dégâts qu’il causerait. Elle me raconte l’histoire d’un cas qu’elle a traité : un chat trouvait une selle de moto à son goût pour se faire les griffes, et il fut impossible de se retourner contre son propriétaire.
- Je serais en droit de déposer une plainte pénale pour insulte (« garce »).
- Elle doute qu’on puisse me contraindre à garder mon chat dedans. Soit la gérance n’accepte pas les animaux dans l’immeuble, soit elle les tolère, point. (De plus, la SPA juge que garder un chat enfermé n’est au mieux qu’un « pis aller ».)
- Si jamais notre chère amie faisait quoi que ce soit au chat, elle serait bien sûr punissable par la loi.
- Les problèmes de voisinage sont effectivement du ressort de la gérance.
Je vais donc envoyer une troisième lettre à ma gérance, avec copie à ma protection juridique, dans l’espoir que cela les encouragera à se bouger les fesses un tout petit peu plus que la dernière fois.
Ce statut juridique est très intéressant, voire surprenant. Il porend bien en compte la nature
des chats, mais si ça se trouve ça n’existe qu’en Suisse…
Hahah ! Je ne venais pas ici depuis longtemps ! Ça vaut la peine, je suis éclatée de rire !
bunny ton site il est sympa et tout mais le plus pénible c’est quand les alt se virent pas une
fois que tu as cliqué sur un lien! (^^ ) BOUHHH C PAS BIEN (^^ )
http://irmetta.free.fr/images/bunnywabbit.jpg
c’est bon, je les ai enlevés. Pour la paix des ménages 😉
Je ne désespère pas qu’on trouve un jour moyen de les faire fonctionner correctement!