Les vacances s’étiraient interminablement devant et derrière elle. Une grande plaine de vide, morne et grise.
Elle avait épuisé les activités qu’elle pouvait mener d’elle-même. Elle avait ralenti et n’attendait plus que la rentrée, là , dans plusieurs semaines.
Tout serait simple. On lui dirait quoi faire, elle le ferait, on serait content d’elle, elle serait heureuse en retour. C’est important de faire pour quelqu’un.
Sans le regard des autres, d’ailleurs, elle n’existait pas vraiment. C’est pour cela qu’elle n’aimait pas l’été. Trop long, trop vide, plus personne ne la regardait.
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Oui, sans les autres… en vacances ou ailleurs, est-ce exister ?
Réponse objective: oui. Mais je n’en suis pas convaincue, au fond de moi –
même si ma tête le sait.
Oui, mais… Ça signifie non, non ? 😉
oui d’un point de vue, non d’un autre.
Pour une fois un commentaire laconique: exister …oui, mais être reconnu
… non! La suite philosophique pourrait être moins laconique …
Comment fait-on pour savoir que l’on existe, seul ?
On le sent. Les pieds sur le sol et le nez dans les nuages. 😉